Trévol
Trévol | |||||
Vue aérienne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Moulins Communauté | ||||
Maire Mandat |
Marie-Thérèse Jacquard 2020-2026 |
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Code postal | 03460 | ||||
Code commune | 03290 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trévolois, Trévoloises [1] | ||||
Population municipale |
1 636 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 37′ 48″ nord, 3° 18′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 264 m |
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Superficie | 40,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Moulins (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Yzeure | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Trévol est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Trévol est située au nord du département de l'Allier.
Ses communes limitrophes sont[2] :
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est traversée à l'ouest par la route nationale 7, partiellement aménagée en voie express, et la route départementale 707, correspondant à l'ancien tracé de ladite nationale ; ainsi que par les routes départementales 29 (liaison de Moulins à Dornes), 288 et 588, ces deux dernières routes donnant accès au centre-ville[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Yzeure à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 795,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Trévol est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,2 %), forêts (23,4 %), terres arables (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), eaux continentales[Note 2] (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Durant l'Antiquité, le terroir de Trévol appartenait au peuple gaulois des Éduens. Sa limite à l'ouest formait la frontière avec les Bituriges dont les terres commençaient de l'autre côté de la rivière Allier[14].
Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Le lieu-dit La Chapelle[Note 3] est une ancienne chapelle Saint-Jean de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Beugnet au sein du grand prieuré d'Auvergne[15].
Période moderne
[modifier | modifier le code]Avant la Révolution de 1789, cinq grands fiefs composaient son territoire : Démoret, Avrilly, Les Nonettes, Mirebeau, Chamérande. Sous l'ancien régime (avant 1789), Trévol connaissait une certaine prospérité grâce à ses bois, ses moulins et également au relais de la poste de « la Perche », dont l'auberge était réputée et où le roi Louis XIV est descendu le .
Le dirigeable militaire La République construit en 1908 s'est écrasé le 25 septembre 1909 près de l'entrée du château d'Avrilly. Les quatre membres de l'équipage sont morts dans l'accident. Un monument réalisé par Henri Bouchard commémore l'événement à Trévol.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'industrie de la chaux retrouva un certain essor. Aujourd'hui, il n'existe plus de four à chaux. De ce nom, il ne reste qu'une rue.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 1 636 habitants[Note 4], en évolution de −0,61 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Un monument à la mémoire de quatre aéronautes, le capitaine Marchal, le lieutenant Chauré, les adjudants Vincenot et Réau, qui trouvèrent la mort le dans l'accident du dirigeable République. Dû au ciseau d'Henri Bouchard, ce monument, situé au bord de la route nationale 7 à proximité de l'entrée du château d'Avrilly, fut inauguré le 29 septembre 1923. Le 27 novembre 2009, à l'occasion du centenaire, une cérémonie commémorative eut lieu à cet endroit, rappelée par une plaque.
- Le château d'Avrilly date du XVe siècle et fut construit en style Renaissance. Il est inscrit au titre des Monuments historiques[22].
- Le château des Bédaures.
- Le château de Demoret.
- La maison de Demou.
- Le château de Mirebeau.
- L'église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Simon de Coiffier de Moret (1764-1826), député de l'Allier, homme de lettres, propriétaire du château de Demoret.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Trévol sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Trévol sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- 46° 38′ 05″ N, 3° 19′ 13″ E, sur la carte de Cassini le lieu nommé La Commanderie avec la croix de Malte.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/allier-03
- Géoportail (consulté le 24 mai 2017).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trévol et Yzeure », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Yzeure », sur la commune d'Yzeure - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Yzeure », sur la commune d'Yzeure - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moulins », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Lacroix, Les noms d'origine gauloise. La Gaule des combats, Paris, Éditions Errance, (lire en ligne), p. 43
- A. Bertrand, « L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Bourbonnais : Commanderie de Beugnay ou Beugnet », Bulletin de la société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais, t. VII, , p. 254-257, 345-351, lire en ligne sur Gallica
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Allier », La Montagne, , p. 30 (édition de l'Allier).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00093321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.