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Théâtre Grévin

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théâtre Grévin
Description de cette image, également commentée ci-après
Entrée du théâtre et du musée
Type théâtre
Lieu 10, boulevard Montmartre
Paris 9e Drapeau de la France France
Coordonnées 48° 52′ 18″ nord, 2° 20′ 32″ est
Architecte Eugène-Émile Esnault-Pelterie
Inauguration 1900
Capacité 210 places
Anciens noms Cabinet fantastique
Nouveau-Théâtre (1921-1922)
Site web http://www.grevin.com/

Carte

Le théâtre Grévin est une salle de spectacle parisienne située au 10 boulevard Montmartre dans le 9e arrondissement et installée au cœur du musée Grévin. Elle donne aussi sur le passage Jouffroy.

Ce site est desservi par la station de métro Grands Boulevards.

Histoire

De 1883 à 1900, une petite salle accueillait des séances de magie, remplacées à partir de 1892 par les projections coloriées d'Émile Reynaud dites Pantomimes lumineuses, ancêtres du dessin animé[1].

La salle actuelle, baptisée Cabinet fantastique, fut construite en 1900 à l'occasion de l'exposition universelle au sein d'un complexe initié par le financier Gabriel Thomas et réalisé par l'architecte Eugène-Émile Esnault-Pelterie, dans lequel on trouve aussi le musée Grévin, le palais des Mirages, la Coupole et la salle des Colonnes.

Le célèbre Georges Méliès, inventeur des trucages au cinéma et également artiste prestidigitateur y donna des représentations. Presque tout au long du XXe siècle, à heure fixe dans la journée, les visiteurs du musée purent assister à de petits spectacles récréatifs d'images animées, de prestidigitation ou d'ombromanie qui duraient environ vingt minutes. De très nombreux artistes prestidigitateurs s'y produisirent comme notamment, le professeur Carmelli, Anderson, Marga, Legris, Frémeaux, Dicksonn, Foletto, le professeur Okati, Annie Bert, Viviane Mireldo, Mireldo, Odips, René Septembre, Yves de Saint Lary, Garcimore, Claude Ayrens, Jean Davis, Claude Kapp, Marcalbert, Otto Wessely, Stéphane Galli, Alpha, Pierre Switon, Marcantoine, Gilles Weiss,Teddy Mills, Floridor, Primo Grotti, Réginald et Myriam, Serrano, Gérard Matis, Danilsen, Peter Din, Othello et Péplum, Salvano, etc.

Elle est aujourd'hui inscrite à l’inventaire des Monuments historiques[2], notamment en raison de son rideau de scène, une toile originale du célèbre affichiste Jules Chéret représentant des personnages de la Commedia dell'Arte ainsi qu'à un haut-relief intitulé Les Nuées signé Antoine Bourdelle sur son fronton[3].

Elle offre 210 places assises, accueille représentations théâtrales, récitals, conférences de presse, conventions et projections.

Le contre-ténor français Philippe Jaroussky y donna son premier récital le 14 novembre 1999, sous l'égide du producteur Philippe Maillard.

Direction

Le musée Grévin a été dirigé pendant quatre générations par la famille Thomas[4] avant de fusionner avec le groupe Parc Astérix SA en 1999[5]. La nouvelle société, Grévin & Cie, a été rachetée en 2002 par la Compagnie des Alpes[6],[7].

Répertoire

Anecdotes

Le producteur de cinéma Christian Fechner venait incognito se produire à la dernière séance de la journée pour y répéter un numéro de magie qui le fit connaître au championnat du monde[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. Une des bandes, Pauvre Pierrot (1891), est conservée aux Archives françaises du film du CNC
  2. Notice no PA00088993, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « Émile Bourdelle » sur le site cheminsdememoire.gouv.fr, consulté le 18 novembre 2009.
  4. Nicole Saëz-Guérif, « 120 bougies pour le Grévin », L'Histoire n°266, juin 2002, p.18.
  5. « Brèves économie », LeSoir.be , 23 mars 1999.
  6. « La Compagnie des Alpes lance une OPA sur Grevin & Cie », fusacq.com, 24 mai 2002.
  7. « L'OPA sur Grévin & Cie devient amicale », neorestauration.com, 6 juin 2002.

Voir aussi

Liens internes


Liens externes