Temple protestant de Niort
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Le temple protestant de Niort est un lieu de culte protestant uni situé 9 place du Temple à Niort, dans les Deux-Sèvres. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.
Histoire[modifier | modifier le code]
Sous l'Ancien régime[modifier | modifier le code]
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9b/Temple_protestant_%28Niort%29_%2805%29.jpg/220px-Temple_protestant_%28Niort%29_%2805%29.jpg)
À la Renaissance, Niort est gagné par les idées de la Réforme, et en 1557, la ville devient une place de sureté protestante[1]. Mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques[2]. Dans la nuit du 27 au , durant laquelle se produisent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville[3]. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme. Son temple à l'époque pouvait accueillir plus de 6 000 personnes. Il était situé en haut de la colline Saint-André, vers les rues Saint-Gelais et des Remparts. Il est démoli le , avant la promulgation de l'édit de Fontainebleau de 1685 révoquant l'édit de Nantes[4],[5].
Depuis la Révolution[modifier | modifier le code]
À la Révolution, le dixième article de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 redonne la liberté de conscience et de culte aux protestants. Le , le conseil municipal de Niort accorde l'église des Cordeliers aux protestants réformés[6]. Le temple est inauguré officiellement le , dans le cadre du régime concordataire français [7].
Les deux derniers pasteurs de la paroisse furent Pascale Renaud Renaud-Grosbras de 2015 à 2018 et ensuite Alain Georges Nouga de 2018 à 2023[8],[9]. La paroisse du pays Niortais anime également les temples de Saint-Gelais et de Mougon[10].
Architecture[modifier | modifier le code]
Le portail d'entrée comporte une Bible ouverte en bas-relief, symbole traditionnel des temples protestant, sur les pages de laquelle est gravé en capitales « C'est ici la maison de Dieu / C'est ici la porte des cieux », citation du verset de Genèse 28, 17, dans l'histoire de Jacob.
La nef unique est à chevet plat. Il abrite une importante chaire en bois. La décoration est sobre, avec des remarquables boiseries du XIXème siècle et des panneaux citant des versets « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12, 31) « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16, 31), « Christ est vraiment ressuscité » (Luc 24, 34)[11].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Musée de la France protestante de l'Ouest », sur Musée protestant (consulté le )
- Louis Brochet. La Vendée à travers les âges. 1902 Disponible en ligne - Consulté le 26 février
- Une biographie d'Agrippa d'Aubigné.En ligne, sur le site agrippadaubigne.org
- « Poitiers et sa région », sur Musée protestant (consulté le )
- « Les cimetières familiaux protestants dans le Poitou », sur Musée protestant (consulté le )
- « Temple protestant », sur www.vivre-a-niort.com (consulté le )
- Éric Pollet, « A la découverte du temple de Niort », La Nouvelle république, (lire en ligne)
- Bernard Dussol, « Pascale, première femme à la tête du temple protestant de Niort », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
- Marie-France Thickett, « Faire "église ensemble" via WhatsApp », sur Une plume et des gens, (consulté le )
- « Informations », sur Pays Niortais (consulté le )
- « Une partie… de la façade du temple protestant », La Nouvelle république, (lire en ligne)
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à la religion :