Square Saint-Lambert

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Square Saint-Lambert
Image illustrative de l’article Square Saint-Lambert
Le square Saint-Lambert.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Paris
Arrondissement 15e
Quartier Saint-Lambert
Superficie 2,075 ha
Histoire
Création 1933
Localisation
Coordonnées 48° 50′ 32″ nord, 2° 17′ 49″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Square Saint-Lambert

Le square Saint-Lambert est un square du 15e arrondissement de Paris, dans le quartier Saint-Lambert.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Le square occupe tout le quadrilatère situé entre la rue Jean-Formigé, la rue Théophraste-Renaudot, la rue du Docteur-Jacquemaire-Clemenceau et la rue Léon-Lhermitte (face au lycée Camille-Sée).

Il est accessible par le 2, rue Jean-Formigé.

Il est desservi par la ligne 8 à la station Commerce.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Il tire son nom de l’église Saint-Lambert de Vaugirard, nommée en l'honneur de l'évêque Lambert de Maastricht (636-705)[1].

Historique[modifier | modifier le code]

À cet emplacement s'élevaient autrefois sur six hectares les anciennes usines à gaz de Vaugirard, siège de l'évasion de Gaston Tissandier, le , avec le ballon Céleste[2]. Les usines, créées en 1835 et désaffectées en 1927, ont cédé la place à ce vaste jardin planifié par l'architecte Georges Sébille en 1933, à l’instar des nombreux immeubles d'un style typique des années 1930 autour du jardin (Art déco tardif, plutôt bon marché). Dans la même décennie, influencée par les idées hygiénistes, la municipalité parisienne entreprend, ici comme dans d'autres quartiers, la reconversion de zones industrielles désaffectées en espaces aérés[3]

C'est durant l'été 1959 que l'appellation « blousons noirs » apparaît pour la première fois dans la presse, avec un article de France-Soir du relatant un affrontement entre bandes d'adolescents survenu au square Saint-Lambert[4],[5].

Il a été inscrit aux monuments historiques par un arrêté du [3] ; il est également doté du label Patrimoine du XXe siècle[6].

Aménagements et équipements[modifier | modifier le code]

Le square est planté de nombreuses essences : peupliers, acacias, ptérocaryas, cédrelas, cerisiers à grappes, frênes à fleurs, un pin Griffith, un micocoulier de Provence, et un aulne à feuilles en cœur[1].

L'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite est limitée à certaines zones du square[1].

Les chiens y sont interdits[1].

Œuvres d’art[modifier | modifier le code]

  • Un bronze représentant deux oursons (Victor Peter, 1928), visible de la rue du Docteur-Jacquemaire-Clemenceau[1].
  • Chien-loup, sculpture en pierre de René Paris (1928)[1].
  • La Jeunesse, bas-relief d'Auguste Guénot (1939), derrière le théâtre[3],[1].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Activités et culture[modifier | modifier le code]

De grande taille, équipé de nombreuses attractions, situé dans une zone à l'écart de la circulation et proche de nombreuses habitations et du lycée Camille-Sée, le square est très fréquenté. Le théâtre de plein air propose périodiquement des concerts.

Le square se trouve avec le lycée Camille-Sée au centre d'une scène du film L.627 (1992).

C'est aussi dans ce square qu'a été tourné le dernier épisode de la dernière saison de la série Bref diffusée sur Canal+[7].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n et o « Square Saint-Lambert », sur paris.fr (consulté le ).
  2. Gaston Tissandier, En ballon ! pendant le Siège de Paris, www.inlibroveritas.net.
  3. a b c d e et f Cyrielle Didier, « Le square Art déco du XVe arrondissement », sur pariszigzag.fr (consulté le ).
  4. « Rétrospective Édouard Luntz », www.critikat.com.
  5. « Les jeunes du square Saint-Lambert », émission L'avenir est à vous, 10 décembre 1962, la 1re chaîne de l'ORTF, www.ina.fr.
  6. « Square Saint-Lambert », notice no PA75150001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  7. Muriel Frat, « Bref : les deux derniers épisodes collectors », Le Figaro.fr (mis en ligne le 13 juillet 2012 ; consulté le 7 mai 2013).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]