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Spie Batignolles

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Spie Batignolles
logo de Spie Batignolles

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1968 : fusion de la SCB et de la SPIE ;
2003 : Spie Batignolles devient un groupe indépendant
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Le meilleur est à construireVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la France France
Directeurs Jean-Charles Robin (d) et François-Xavier ClédatVoir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Cadres dirigeants (70,76 %), Ardian France (12,27 %), LPI- Management & Ardian France (9 %), Salvepar (7,97 %)
Activité Construction (d) et activités des sièges sociaux (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 9 065 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 478711161Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.spiebatignolles.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 2,7 G ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Société précédente Société parisienne pour l'industrie électrique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Spie Batignolles est un groupe français de construction et de BTP issu de la fusion entre la Société de construction des Batignolles et la Société parisienne pour l'industrie électrique (SPIE) en 1968. En 2003, alors que Spie Batignolles est devenue la filiale Construction du groupe SPIE, les cadres rachètent leur entreprise et Spie Batignolles devient alors une entreprise indépendante.

Quatrième groupe français du secteur de la construction en 2003[3], il est spécialisé dans les travaux publics, le génie civil et les fondations, l'énergie et l'aménagement, ainsi que l'immobilier et les concessions.

En 1846, Ernest Goüin crée la société en commandite par actions Ernest Goüin et Cie, qu'il transforme en la société anonyme Société de construction des Batignolles (SCB) en 1871.

En 1900, le baron Empain créé la Société parisienne pour l'industrie électrique (SPIE).

La Société parisienne pour l'industrie électrique (SPIE) et la Société de construction des Batignolles (SCB) fusionnent pour former Spie Batignolles en 1968.

Spie Batignolles absorbe la Compagnie industrielle de travaux (CITRA) en 1972, puis acquiert la société CAPAG en 1977 et la société TRINDEL (spécialisé dans l'installation électrique) en 1982.

En 1998, l'entreprise subit un RES de 5 ans (rachat de l'entreprise par les salariés), ainsi Spie Batignolles prend le nom de Spie S.A..

Elle absorbe la société Pétavit en 1999.

En 2001, le groupe lance de la démarche "Zéro Accident" ; Spie Batignolles est le premier constructeur à se fixer cet objectif ; ainsi que Concertance, une méthode inédite de conduite de projets en partenariat, la première marque de Spie Batignolles.

L'année suivante, l'Académie Spie Batignolles est créée[réf. nécessaire].

En 2003, Spie Batignolles, filiale « construction » du groupe SPIE, est cédée à ses cadres dirigeants. En même temps Spie SA devient AMEC SPIE. La même année, lancement de Présance, le réseau de proximité de Spie Batignolles pour l'entretien, la maintenance et la valorisation des sites et bâtiments. En 2004, 60 % des salariés de Spie Batignolles souscrivent au Plan d'épargne groupe (PEG) à hauteur de 4,5 % du capital et le , Financière Spie Batignolles rachète les parts encore détenues par AMEC SPIE.

En 2005, acquisition d'Eurelec, devenue Spie Batignolles énergie en 2010 (électricité, maintenance multitechnique, génie climatique), puis, l'année suivante, de Valérian (terrassement).

En 2006, lancement de la Fondation Spie batignolles et première notation extra-financière A+.

En juin 2007, une nouvelle souscription dans le Plan d'épargne Groupe permet aux salariés d'être actionnaires du groupe à hauteur de 7,5 %, et au mois d'octobre, les 200 dirigeants et cadres actionnaires de Spie batignolles détiennent 80 % de Financière Spie Batignolles.

En 2007, acquisition du groupe SPR (peinture, aménagement, façade, verre et métal).

En 2008, lancement de Performance, la marque qui établit un nouveau standard sur le plan de la qualité de réalisation.

En 2009, acquisition de l'Entreprise Malet (travaux routiers).

En 2009, 2e notation extra-financière AAA+, une note record dans le secteur de la construction[réf. nécessaire].

Rachat des parts de Pétavit par 4 cadres en 2013. Une holding d'acquisition est créée sous le nom de Socavit, réunissant les entreprises Socafl et Pétavit.

En 2018, le consortium Vinci / Spie Batignolles remporte un contrat de 400 millions d'euros hors taxe pour la réalisation d'une partie du tunnel de la ligne 14 du métro parisien vers l'aéroport d'Orly[4].

Actionnariat

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  • Cadres dirigeants (70,76 %)
  • Ardian France (12,27 %)
  • LPI- Management & Ardian France (9 %)
  • Salvepar (7,97 %)
  • Spie Batignolles Nord
  • Spie Batignolles Grand Ouest & Sud-Ouest
  • Spie Batignolles Sud-Est
  • Spie Batignolles Est
  • Spie Batignolles Île-de-France (ex-SCGPM)
  • Spie Batignolles GC
  • Spie Batignolles Fondations
  • Entreprise Malet - (depuis 2009)
  • Spie Batignolles Valérian à Sorgues (depuis 2006)
  • SPR - (depuis 2008)
  • Spie Batignolles énergie
  • Spie Batignolles concessions
  • Spie Batignolles immobilier
  • Spie Batignolles Europe
  • Spie Batignolles Outarex (Depuis 2008)
  • Spie Batignolles entreprise Boyer
  • Spie Batignolles le foll TP
  • Spie Batignolles Technologies

Quelques réalisations

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Organisation

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Le , le groupe change son organisation de gouvernance[5]. Le conseil d'administration est remplacé par un conseil de surveillance, qui délègue la direction du groupe au directoire.

Le Conseil de surveillance, présidé par François-Xavier Clédat, a nommé, mercredi , Jean-Charles Robin président du Directoire du groupe[6].

Gouvernance

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Le conseil de surveillance est présidé par François-Xavier Clédat.

Le directoire est composé de[Quand ?] :

  • Jean-Charles Robin (d) Voir avec Reasonator, président du directoire
  • Patrick Zulian, membre du Directoire, directeur général construction Ile-de-France et Energie
  • Stéphane Monceaux, membre du directoire, directeur général génie civil

Le Comité exécutif de Spie Batignolles est remplacé par un comité de direction générale composé, en outre des membres du directoire[Quand ?] :

  • Olivier Ribereau-Gayon, directeur général construction régions France
  • Thierry Le Friant, directeur général Malet
  • Christophe Paris, directeur général Valérian
  • Nicolas Flamant, directeur Ressources humaines et du développement durable
  • François Maillard, directeur du développement
  • André Leyder, directeur administratif et financier

Le comité de management du groupe, se compose, en plus des membres du CDG de :

  • Franck Ailloud, président Spie batignolles immobilier
  • Jean-Charles Andréoli, directeur général Spie fondations
  • Benoît Moncade, directeur général Spie batignolles génie civil
  • Émile Chébib, directeur général SPR
  • Philippe Donguy, directeur général Spie batignolles Sud-Est
  • Pascal Chapouil, directeur général Spie batignolles énergie
  • Philippe Bamas, directeur général Spie batignolles nord
  • Benoît Thiéblin, directeur général Spie batignolles concessions
  • Eric Blanc, directeur général Outarex
  • Jacques Messicat, directeur général adjoint Spie SCGPM

Liste des présidents

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Notes et références

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  1. a et b Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Le Moniteur (journal).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. Biactu : Spie Batignolles repart sur de nouvelles fondations
  4. « Vinci et Spie Batignolles s'attaque à la liaison paris orly », sur Les Échos (consulté en )
  5. SPIE Batignolles change sa gouvernance - Les Échos, 19/09/2012 (article abonnés)
  6. « Jean-Charles Robin nommé président du directoire de Spie batignolles - Entreprises de BTP », sur www.lemoniteur.fr (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Jean Monville, Xavier Bezançon, Naître et renaître : Une histoire de SPIE, Presses de l'école des Ponts et Chaussées (ISBN 2859783903).
  • Tristan de la Broise, Félix Torres, Schneider l'histoire en force, Jean-Pierre de Monza (ISBN 2-908071-31-2).