Sainte-Anne (Loir-et-Cher)

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Sainte-Anne
Sainte-Anne (Loir-et-Cher)
Blason de Sainte-Anne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Laure Antheaume
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41200
Démographie
Gentilé Saintannois
Population
municipale
477 hab. (2021 en augmentation de 12,5 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 29″ nord, 1° 04′ 58″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 139 m
Superficie 5,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vendôme
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sainte-Anne
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Sainte-Anne

Sainte-Anne est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au nord-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par le Pont aux Chevaux et par divers petits cours d'eau. Avec une superficie de 513 ha en 2017, la commune fait partie des 12 communes les moins étendues du département.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 30 en 1988, à 5 en 2000, puis à 7 en 2010.

Ses habitants s'appellent les Saintannois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Sainte-Anne se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 25,9 km de Blois[3], préfecture du département, à 4,3 km de Vendôme[4], sous-préfecture,La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Crucheray (3,3 km), Villerable (4,2 km), Vendôme (4,3 km), Coulommiers-la-Tour (4,9 km), Nourray (5 km), Périgny (5 km), Areines (5 km), Villeromain (5,3 km) et Saint-Ouen (5,9 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 103 mètres à 139 mètres[11],[12].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Sainte-Anne.

La commune est drainée par le Pont aux Chevaux (km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4,13 km de longueur totale[13].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 12 km à vol d'oiseau[16], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20],[21],[22].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Anne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[23],[24],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Sainte-Anne.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (75,8 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (6 %)[13].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[28],[29].

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[30].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sainte-Anne en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Sainte-Anne en 2016.
Sainte-Anne[31] Loir-et-Cher[32] France entière[33]
Résidences principales (en %) 95,7 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 2,4 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Sainte-Anne est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[34],[35].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[34]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Nom actuel[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est un hagiotoponyme : son nom se base sur le vocable de son église paroissiale, devouée à la sainte Anne, grand-mère maternelle, selon la tradition, de Jésus-Christ et, par conséquent, une des figures majeures du christianisme.

Évolution du nom de la commune[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), la commune nouvellement créée de Sainte-Anne fut ainsi temporairement rebaptisée Hautbourg[38],[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Sainte-Anne devient formellement « commune de Sainte-Anne »[40],[41].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Saint Amand et au district de Vendôme[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Sainte-Anne est alors rattachée au canton de Vendôme et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Sainte-Anne est membre de la communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Vendôme depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Sainte-Anne, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Francis Rey    
mars 2001 mars 2008 Françoise Diot -  
mars 2008 ? Pascal Bardin -  
décembre 2016 mai 2020 Christian Montaru[53]   Agriculteur exploitant
mai 2020 En cours Laure Antheaume[53],[54]   Cadre administrative et commerciale d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[55].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[56]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Naveil qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [57].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Sainte-Anne gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[58]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[59] : « Petite Vacherie Parc No Za 197 », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 460 EH, mis en service le [60].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Amand-Longpré qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[61].

En matière de justice, Sainte-Anne relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[62], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[63].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].

En 2021, la commune comptait 477 habitants[Note 4], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
120145137124123149141129132
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
136146149135146173169196170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
147156140132122123115116121
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
101109121242254273348358371
2015 2020 2021 - - - - - -
424477477------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 226 hommes pour 239 femmes, soit un taux de 51,4 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,0 
6,0 
75-89 ans
5,3 
16,4 
60-74 ans
15,1 
25,0 
45-59 ans
24,1 
21,6 
30-44 ans
18,4 
11,2 
15-29 ans
11,4 
19,4 
0-14 ans
25,7 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Sainte-Anne selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[70] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[71]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 22 100,0 (100) 17 5 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 4 18,2 (11,8) 2 2 0 0 0
Industrie 3 13,6 (6,5) 3 0 0 0 0
Construction 2 9,1 (10,3) 1 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 10 45,5 (57,9) 9 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 6 27,3 (17,5) 5 1 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 13,6 (13,5) 2 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (10 entreprises sur 22) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 22 entreprises implantées à Sainte-Anne en 2016, 17 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à 9 salariés

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[72]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[73]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 10 en 1988 à 5 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 39 ha en 1988 à 106 ha en 2010[72]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Sainte-Anne, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Sainte-Anne (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[72]
Nombre d'exploitations (u) 10 5 7
Travail (UTA) 16 9 10
Surface agricole utilisée (ha) 389 605 745
Cultures[74]
Terres labourables (ha) 380 598 736
Céréales (ha) 278 363 459
dont blé tendre (ha) 155 246 202
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 63 21 s
Tournesol (ha) 44 s 47
Colza et navette (ha) 24 83 97
Élevage[72]
Cheptel (UGBTA[Note 5]) 132 191 301

.

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[75], les volailles de l’Orléanais[76] et les volailles du Maine[77],[78].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Sainte-Anne se blasonnent ainsi :

D'azur aux trois lys de jardin d'argent disposés en forme de fleur de lys et liés d'or.

Création J.P. Fernon (1994).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Sainte-Anne" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Sainte-Anne" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b et c « Métadonnées de la commune de Sainte-Anne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Sainte-Anne », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  12. Carte de Sainte-Anne, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  13. a et b « Fiche communale de Sainte-Anne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Orthodromie entre Sainte-Anne et Villefrancœur », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Blois », sur la commune de Villefrancœur - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Station Météo-France « Blois », sur la commune de Villefrancœur - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  21. « Liste des ZNIEFF de la commune de Sainte-Anne » (consulté le ).
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  23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]