Pierre Van Dievoet

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Pierre van Dievoet
La Maison du Heaume dont Pierre Van Dievoet fut l'architecte selon Guillaume Des Marez
Biographie
Naissance
Décès
Domiciles
Activité
Famille
Fratrie
Philippe Van Dievoet (1654-1738), orfèvre du roi, Jean-Baptiste Van Dievoet (1663-1751) qui est l'ancêtre direct de Jean-Louis Van Dievoet (1777-1854), secrétaire du Parquet de la Cour de Cassation, d'Auguste Van Dievoet (1803-1865), avocat à la Cour de Cassation, d'Henri Van Dievoet (1869-1931), architecte, de Gabriel Van Dievoet (1875-1934), décorateur Art nouveau, d'Eugène Van Dievoet (1862-1937), architecte, de Léon Van Dievoet (1907-1993), architecte et de René Van Dievoet (1908-1978), sculpteur.
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signature de Pierre van Dievoet
Signature
Signature du sculpteur Pierre Van Dievoet et de son épouse Dorothée de Witte, 17 juillet 1709.
Pierre Stockmans (1608-1671), Conseiller de Brabant, diplomate, helléniste et professeur à l'université de Louvain, fut le parrain du sculpteur Pierre Van Dievoet, auquel il donna son prénom sur les fonts baptismaux le 29 juin 1661.

Pierre Van Dievoet (en néerlandais : Peeter, en anglais : Peter, en latin : Petrus) (Bruxelles 1661 - Bruxelles ) est un sculpteur[1] et architecte[2] bruxellois qui vécut à Londres et Bruxelles[3].

Il est connu pour la statue du roi Jacques II à Londres ainsi que pour avoir sculpté de nombreuses maisons de la Grand-Place[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Van Dievoet fut baptisé à la collégiale Sainte-Gudule de Bruxelles le et eut comme parrain Pierre Stockmans, Conseiller de Brabant, diplomate et helléniste[4]. Il est né du second mariage de Gilles Van Dievoet, bourgeois de Bruxelles, avec Gertrude Zeevaert. Gilles Van Dievoet (décédé avant 1672) était veuf en premières noces de Catherine Slachmeulder, dont il avait eu notamment Philippe Van Dievoet, orfèvre du roi Louis XIV.

Pierre Van Dievoet s'est donc trouvé orphelin de père vers l'âge de douze ou treize ans. Sa mère Gertrude Zeevaert, remariée le 28 août 1672 avec Charles De Lens, meurt à Bruxelles le 22 juillet 1705. Ses funérailles ont lieu en la Chapelle de la Madeleine où elle est enterrée, en présence de seize prêtres, le 24 juillet 1705.

D'abord installé à Bruxelles, il part ensuite en Angleterre mais, comme l'écrit Antoine Nicolas Dezallier d'Argenville, il quitte ce pays à cause de la révolution de 1688, et il revient dans sa ville natale où il termine sa vie[5].

Son frère aîné Philippe Van Dievoet, dit Vandive (1654-1738), quitte également jeune sa patrie, en 1672, et s'installe à Paris, où il devient orfèvre, conseiller du roi, syndic général des rentes de l'Hôtel de ville de Paris, consul de Paris, grand-garde du corps des orfèvres et administrateur au Grand Bureau des Pauvres de l'Hôpital dit "des Petites Maisons" destiné aux "insensés" et aux personnes faibles et caduques.

D'après George Vertue, Pierre Van Dievoet arrive à Londres pendant le règne de Charles II, sans doute vers 1679.

Son œuvre à Londres, sa formation chez Grinling Gibbons[modifier | modifier le code]

La statue de Jacques II, Trafalgar Square, par Pierre Van Dievoet, 1686.
Études pour une statue d'un personnage vêtu à la romaine, par Pierre Van Dievoet[6], British Museum[7].

Selon le chevalier Marchal, ses œuvres essentielles se trouvent en Angleterre et sont "parmi les meilleures de son époque"[8]. Pierre Van Dievoet travaille en effet à Londres dans l'atelier du sculpteur quaker Grinling Gibbons pendant presque huit ans, de 1680 à 1688. Il est même parfois cité comme un des maîtres de ce dernier, aux côtés de van Oost et du peintre Watson[9].

Sa production anglaise (surtout de statuaire) reste mal connue car peu de recherches ont été effectuées pour les retrouver et les inventorier. George Vertue le mentionne uniquement comme statuaire[10].

Le même George Vertue (1684-1756), qui avait trouvé un accord et un reçu de payement pour cette œuvre[11], lui attribue, en collaboration avec un certain Laurens de Malines, la statue en bronze de Jacques II (1686) dans la cour de Whitehall, actuellement à Trafalgar Square[12]. De son côté Margaret Whinney fait remarquer que cette statue n’a pas un caractère anglais mais continental et elle reprend cette même attribution : and indeed it is continental and not English work, two Flemings, Laurens of Malines and Dievot of Brussels, were employed to model and make it[13]. Cette attribution est reprise par Sir Lionel Henri Cust : Dyvoet... and Laurens... who executed the statue of James II at Whitehall[14].

Le Laurens mentionné est identifié par Paul-Eugène Claessens comme étant le sculpteur malinois Laurent van der Meulen[15]. Tipping, dans sa biographie de Grinling Gibbons, reprend et répète ce que dit George Vertue.

Dans la notice qu'il consacre à Pierre Van Dievoet dans son Dictionay of British sculptors (p. 130), Rupert Gunnis cite également les propos de Vertue (Walpole Society, Vertue, vol. I p. 61) selon lesquels la statue de Jacques II a été « modelled and made » par Pierre Van Dievoet et Laurent Van der Meulen, mais cite en outre un autre témoignage d'époque, celui du Juriste Sir John Bramston (1611-1700) qui dans son autobiographie (Camden Society, 1845) attribue quant à lui cette statue à Gibbons lui-même : « on New Year's Day, 1686, a statue in brass was to be seen (placed the day before) in the yard at Whitehall made by Gibbons... of the present King James II ». Toutefois, le témoignage précis de Vertue, spécialiste des arts et ayant essayé de rassembler le plus de documentation possible sur les artistes de son temps a plus de valeur que celui d'un citoyen de Londres qui peut croire comme étant de Gibbons ce qui n'est que de l'atelier de Gibbons et qui est bien l'œuvre de Pierre Van Dievoet de Bruxelles et de Laurent van der Meulen de Malines.

Statue de Jacques II[modifier | modifier le code]

Le roi y est représenté en pied, costumé en imperator, il est couvert d'un paludamentum drapé, et tient de la dextre un bâton de commandement. Il est très intéressant de comparer cette statue avec celle de St. Hommebon, également par Van Dievoet et qui se trouve à Bruxelles (voir plus loin). On constate des similitudes entre ces deux œuvres, par exemple dans le drapé du manteau, dans la façon qu'a la tête de se tourner vers la droite et dans la posture générale.

La révolution de 1688 et le retour à Bruxelles[modifier | modifier le code]

Moins de deux ans après l'exécution de la statue de Jacques II, éclate la révolution contre ce monarque catholique. Les auteurs de sa statue, catholiques eux-mêmes, ne peuvent pas rester à Londres. Ainsi, Pierre Van Dievoet et Laurent Vander Meulen sont forcés de quitter le pays. Comme le dit Vertue, Pierre Van Dievoet abandonne ses affaires de sculpture (he gave up « his business of carving ») et quitte l'Angleterre lors des troubles de la révolution (... and left England in the « troubles of the Révolution »)[16].

Pierre Van Dievoet retournera à Bruxelles, sa ville natale, et son condisciple Laurent Vander Meulen revient à Malines.

En tous cas on le retrouve peu après à Paris. Il y demeure chez son frère Philippe Van Dievoet, marchand orfèvre de Monseigneur, rue du Harlay. Sous la graphie de Pierre Vandivout, il est parrain[17] le 6 avril 1689 en l'église de Saint-Barthélemy de son neveu Jean-Baptiste Vandivout[18], né même jour.

Peut être a-t-il fait également une étape à Anvers où George Vertue le signale dans ses notes[19].

Son œuvre à Bruxelles[modifier | modifier le code]

Sculpture de l'Agneau Blanc à Bruxelles, par Pierre Van Dievoet, 1696.
Détail d'un encadrement ornemental par Pierre Van Dievoet (Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles).
Encadrement ornemental en bois de tilleul finement ouvragé, composé de festons et de fruits (Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles, inventaire n° 614), par Pierre van Dievoet (1661-1729).

De retour dans sa patrie vers 1689, Pierre Van Dievoet doit satisfaire aux exigences de l'institution corporative et s'inscrire au métier des Quatre Couronnés dont il est reçu officiellement maître en 1695. C'est à cette date que commence son œuvre bruxelloise. Cette année-là également, Bruxelles est détruite par le bombardement français du maréchal de Villeroy.

Déjà de son vivant, Pierre Van Dievoet est considéré comme un sculpteur renommé.

Longtemps après sa mort, un rapport du magistrat de Bruxelles à Charles-Alexandre de Lorraine, daté du 27 septembre 1771, cite Pierre Van Dievoet dans une liste de sculpteurs bruxellois très remarquables[20].

De son œuvre bruxelloise, on connaît encore seulement les pièces mentionnées par Guillaume Des Marez, en attendant d'autres "découvertes" ou authentifications. On attache surtout le nom de Pierre Van Dievoet à la réalisation et à la conception du célèbre forum de la capitale. Il est un de ceux auxquels les Bruxellois sont redevables d'avoir la « plus belle Grand-Place du monde ».

Nous passons ici son œuvre en revue dans l'ordre où en parle Des Marez (Guide illustré de Bruxelles, Bruxelles, 1928).

Sculptures sur bois[modifier | modifier le code]

Pierre Van Dievoet est l'auteur également de sculptures sur bois, finement ciselées, dans laquelle il allait égaler son maître Grinling Gibbons comme le montre par exemple l’encadrement ornemental en bois de tilleul extrêmement fouillé composé de festons et de fruits qui est conservé aux Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles[21].

Comme œuvre sur bois on signale également de lui[22], pour la corporation des tailleurs, des « keerse », c'est-à-dire des emblèmes richement sculptés qui étaient portés lors des processions. C'est pour cette corporation également qu'il orna leur immeuble, la maison de la Chaloupe d'Or, Grand-Place.

Œuvres de la Grand-Place de Bruxelles[modifier | modifier le code]

I. Maison du Sac[modifier | modifier le code]

Grand-Place n° 4

  • Sculpteurs : Pierre Van Dievoet et Laurent Merkaert.

La partie inférieure du Sac, avec l'enseigne sculptée (1644), ne fut pas démolie lors du bombardement et c'est à partir du troisième étage que débute la reconstruction par l'architecte Pastorana en 1697. C'est donc à partir de cet étage que commencent les sculptures de Pierre Van Dievoet et Laurent Merkaert. À savoir : un gâble très orné, des torchères et des vases aux angles, au sommet un globe sur lequel est placé un compas et sur le plein cintre des fenêtres, de lourdes guirlandes de fleurs et de fruits et une coquille, la frise du troisième étage est composée de cartouches dont trois rehaussées de têtes d'anges. Il s'agit d'un gâble typiquement bruxellois. Notons que cette maison fut restaurée en 1912 par l'architecte Jean Seghers et que les cariatides actuelles sont l’œuvre du sculpteur Edouard Marchant (1852).

II. Maison du Cornet[modifier | modifier le code]

Grand-Place, n° 6

Le Cornet (den Horen), ou Maison des Bateliers est, comme le fait remarquer Guillaume Des Marez, une des maisons les plus originales de la Grand-Place, le pignon représentant la poupe d'un navire du XVIIe siècle.

Par contrat passé le 3 avril 1697, les doyens du Métier des Bateliers confièrent à Pierre Van Dievoet l'exécution de toute la sculpture de la façade.

III. L'Arbre d'Or, ou Maison des Brasseurs[modifier | modifier le code]

Grand-Place n° 10

Lors de la construction de cette demeure, l’architecte De Bruyn prononça la phrase célèbre : « Vous avez eu la conscience de travailler pour l'éternité ! ». Nous pensons à la suite de Des Marez que Pierre Van Dievoet sculpta pour cette façade les chapiteaux et les décorations ornant le fûts des colonnes corinthiennes, les deux lions couchés au pied d'un cartouche, ainsi que les volutes et les dauphins du fronton. Les deux bas-reliefs, celui de gauche représentant les vendanges et celui de droite représentant le transport de la bière, sont fort semblables à ceux de l'Agneau blanc et peuvent être attribués à Pierre Van Dievoet. Le bas-relief central, représentant la cueillette du Houblon, est d'une autre main et d'un style différent, et serait de Marc de Vos.

IV. Maison de la Chaloupe d'Or[modifier | modifier le code]

Grand-Place n° 24-25

La « Maison de la Chaloupe d'Or » était la maison des Tailleurs. Pierre Van Dievoet y exécuta originellement toutes les sculptures (1698). On y remarque, par Pierre Van Dievoet, la statue de Saint Hommebon de Crémone (Sanctus Homobonus)[24] bénissant les passants de la Grand-Place[25]. Cette statue de saint Hommebon est la seule statue sur pied de Pierre Van Dievoet qui ait été identifiée à Bruxelles. Signalons que l'actuel buste de sainte Barbe au-dessus de la porte d'entrée est l'œuvre de Godefroid Van den Kerckhove (1872). Pierre Van Dievoet exécuta également pour la corporation des tailleurs, des « keerse », c'est-à-dire de ces enseignes richement sculptées qui étaient portées par les suppôts des corporations lors des processions.

V. Le Heaume[modifier | modifier le code]

Grand-Place, n° 34

  • Architecte : Pierre Van Dievoet[2].

Guillaume Des Marez pense que le sculpteur Pierre Van Dievoet est l'architecte qui dressa les plans de cette maison qui ne manque pas d'élégance.

Œuvres du Marché aux Herbes[modifier | modifier le code]

L'Agneau blanc[modifier | modifier le code]

Marché aux Herbes n° 42

  • Sculpteur: Pierre Van Dievoet.
Aigle tenant un Cartouche, sculpture par Pierre Van Dievoet (1696, Maison de l'Agneau Blanc à Bruxelles).
État actuel du bas-relief droit de l'Agneau Blanc, par Pierre Van Dievoet. L'on remarquera l'état de dégradation de cette sculpture de 1696 qui lentement disparaît dans l'indifférence générale.

Jean De Broe, marchand de draps, conseiller et receveur de la ville de Bruxelles fit édifier cette maison en 1696[26].

Il choisit, comme le dit Guillaume Des Marez, pour l'exécution des bas-reliefs « un sculpteur renommé de l'époque, Pierre Van Dievoet ». Selon contrat passé le 25 juin 1696, « Pierre Van Dievoet, sculpteur, fera sur la façade de la maison dénommée l'Agneau Blanc deux bas-reliefs avec des enfants et un petit agneau au-dessus de la porte avec le petit Jésus et le petit saint Jean. Item, sur la pierre dessous le balcon, il sculptera selon son goût toute sculpture qu'il jugera bon. Item, en haut il fera quelque festons dans la frise, avec deux cartouches. Pour cela il recevra 80 florins et une culotte de velours ». Mais laissons parler Des Marez : « Les bas-reliefs, gracieux et animés, y sont toujours, et au-dessus de la porte Jésus et Jean-Baptiste jouent avec le petit agneau blanc. Sous le balcon, conformément à la convention de 1696, qui stipulait qu'en cet endroit le sculpteur Van Dievoet devait imaginer un motif suivant son inspiration, on voit un aigle volant sur un fond sillonné de nuages, tenant d'une patte une couronne, de l'autre un cartel. Tout en haut, une belle frise sépare les étages; on y voit des rinceaux et des flambeaux entrecroisés et renversés. Les godrons des volutes du gâble se terminent par une patte vigoureusement taillée."

Remarquons que ces bas-reliefs sont dans la tradition de François du Quesnoy et qu'ils rappellent par exemple son célèbre relief « enfants jouant avec une chèvre » ou un dessin sur le même sujet conservé à Vienne (Albertina, Graphische Sammlung, inv. n° 8446). Il s'agit d'une composition dont le thème se retrouve dans l’œuvre d'un Pierre Brébiette d'un Nicolas Poussin ou dans les sculptures de François du Quesnoy, Lucas Faydherbe et Marc de Vos.

Sa maison bruxelloise[modifier | modifier le code]

Cette maison « l'Agneau Blanc » était située non loin de la propre habitation du sculpteur Pierre Van Dievoet qui demeurait également au Marché aux Herbes ("Gersemerkt") dans la belle maison appelée « l'Aisguière d'Or » ou « de Gulde Lampet[27] » située à gauche de la maison "Wit Vosken" formant l'angle avec la rue de la Putterie, rue disparue. Un très intéressant acte notarié dressé à l'occasion du décès de l'épouse du sculpteur en 1719, fait revivre le décor familier dans lequel vécut l'artiste. On y voit décrit un de ces intérieurs qui nous ont été rendus familiers par les peintres flamands de son époque : scriban orné d'écailles, chaises en cuir d'Espagne, tasses en fine porcelaine, un paravent peint de six panneaux, sans oublier le pot à thé et le pot à chocolat en cuivre. Cet inventaire donne le nombre des tableaux dont étaient ornés les murs des diverses pièces de « l'Aisguière d'Or » et qui s'élevait à soixante-cinq, parmi lesquels le portrait de Charles II roi d'Espagne de pieuse mémoire, un tableau représentant Notre Seigneur au Jardin et qui avait été offert à Pierre Van Dievoet par son beau-père Jean Charles de Witte, ainsi qu'un grand paysage peint par feu le Sieur de Vadder[28].

Relations parisiennes[modifier | modifier le code]

Marque typographique d'un neveu du sculpteur Pierre van Dievoet, l'imprimeur libraire de Monseigneur le Dauphin, Guillaume van Dievoet dit Vandive, avec sa devise : "HOC DUCE TUTA SALUS", 1704.

À Bruxelles, Pierre Van Dievoet avait gardé des contacts avec son frère et ses neveux de Paris, les orfèvres Van Dievoet dits Vandive. Toute une série d'actes des notaires Van den Eede, Pilloy et Parys mettent bien en lumière ses contacts d'affaires avec son frère à Paris[29] . Ces actes s'échelonnent de 1709 à 1727. Après sa mort deux actes de 1731 et 1738, signés cette fois-ci par ses frères Jean-Baptiste et Nicolas Van Dievoet et leurs enfants continuent ces contacts avec les Van Dive. Ces actes concernent des rentes que le sculpteur Pierre Van Dievoet possédait sur les aides et gabelles et cinq grosses fermes de France. L'acte le plus intéressant est celui du 4 mai 1709 passé à Bruxelles par devant le notaire François van den Eede. Cet acte nous apprend en effet que le maréchal de Villeroy, le destructeur de Bruxelles, devait au sculpteur Pierre Van Dievoet, une somme de 293 livres et 15 sols selon billet du 7 juin 1705 dûment contrôlé à Paris le 7 décembre 1707, avec les intérêts de ladite somme et les dépens faits pour en avoir le payement selon une sentence rendue au Présidial du Châtelet de Paris le 21 janvier 1709. (Pierre Van Dievoet est cité dans cet acte comme marchand de galons d'or et d'argent car par son mariage avec Dorothée de Witte veuve de Jacques van der Borcht il participait à l'exploitation de la manufacture de galons et fils d'or et d'argent des Van der Borcht).

La plupart des œuvres bruxelloises de Pierre Van Dievoet se situent de 1696 à 1698, il s'agit là de ses œuvres principales que la postérité a reconnues. Il existe certainement bon nombre d'œuvres de ce sculpteur dans les églises où sur les façades bruxelloises dont il est l'auteur mais qui n'ont pas encore pu lui être attribuées.

Mariage et famille[modifier | modifier le code]

C'est dans la période où se situent ses œuvres les plus importantes qu'il épousa le 19 juin 1697 en l’église de Saint-Jacques-sur-Coudenberg[30], Dorothée de Witte issue des lignages Sweerts et Sleeus qui était depuis un an la belle-mère de son frère cadet Jean-Baptiste Van Dievoet.

Dorothée de Witte était veuve de Jacques van der Borcht dont elle avait eu seize enfants parmi lesquels Anne van der Borcht épouse de Jean-Baptiste Van Dievoet, Jean-Charles van der Borcht, conseiller et Maître général des Monnaies et le poète néo-latin Petrus van der Borcht. Les Van der Borcht exploitaient une manufacture de fils d'or et d'argent dont le graveur Harrewijn a transmis l'image jusqu'à nous.

Le sculpteur Pierre Van Dievoet et son épouse avaient passé leurs conventions matrimoniales par-devant le notaire Henri de Prenne[31] le 19 juin 1697. Il y est qualifié de « maître sculpteur » (zyn personnelycken gecompareert Sr. Peeter Van Dievoet, ingesetene borger der voorg. stadt ende meester beldtsnyder van sijnen style toecomende bruydegom...).

Pierre Van Dievoet s’était donc marié à l’âge de 36 ans. Continuant sa carrière de sculpteur il fut appelé en 1703, à l'âge de quarante-deux ans, à diriger sa corporation et fut nommé doyen des Quatre-Couronnés.

Par la suite, jugeant le temps venu de disposer de leurs biens, le sculpteur Pierre Van Dievoet et son épouse Dorothée de Witte passèrent par-devant le notaire Van den Eede (n° 1159) un contrat mutuel en forme de donation inter vivos, et de testament en date du 17 juillet 1709. Nous y apprenons qu'il existait un portrait du sculpteur et de son épouse : « item de twee pourtraitten d'eene van hem eerste comparant (Pierre Van Dievoet) ende d'ander van syne voors huysvrouwe (Dorothée de Witte) ». Nous ignorons ce que sont devenus ces portraits. Cet acte mentionne notamment les livres, dessins et outils servant à l'exercice de l'art de sculpture : « alle syne (de Pierre Van Dievoet) cleederen, lynwaert, diamantrink, handecachet, boecken, teeckeningen ende gereetschappen raeckende d'exercitie van het beltsnyders cunst ».

À partir de 1709 certains actes notariés le mentionnent comme marchand de galons d’or et d'argent ou simplement marchand. Nous savons ainsi qu’il participa activement à l'exploitation de la manufacture et du négoce de fils d'or et d'argent de feu Jacques van der Borcht premier mari de Dorothée de Witte et qui passera ensuite entre les mains de leur fils et beau-fils Jean-Charles van der Borcht conseiller et Maître Général des Monnaies.

Pierre Van Dievoet mourut à Bruxelles le 2 mars 1729, à l'âge de soixante-huit ans, et n'eut pas d'enfants[32].

Ses fonctions publiques[modifier | modifier le code]

On retrouve les armes de Pierre Van Dievoet dans l'armorial de la Gilde Drapière.
Blason du métier des Quatre Couronnés (tailleurs de pierre, maçons, sculpteurs et ardoisiers) dont il fut nommé doyen en 1703.

Le sculpteur Pierre Van Dievoet continua sa carrière de notable en exerçant des fonctions publiques.

En 1695, il fut admis comme maître des Quatre-Couronnés à Bruxelles[33].

En 1703, il fut nommé Doyen des Quatre-Couronnés à Bruxelles.

De 1713 à 1723, soit de cinquante-deux à soixante-deux ans, c'est-à-dire pendant une décennie, il fut octovir puis Doyen, élu des Nations auprès du Tribunal de la draperie nommé Lakengulde ou Gilde Drapière, antique institution bruxelloise que l'on peut comparer à une chambre de commerce, et dont les membres étaient appelés les « frères de la Gilde ».

À la fin de ce mandat, de 1723 à 1724, soit de soixante-deux à soixante-trois ans, il fit partie du magistrat en devenant Conseiller de la Ville de Bruxelles[34]. Il quitta à partir de cette année la vie publique. Homme pieux, il avait été jusqu’à la fin de sa vie « maistre d'église », c'est-à-dire marguillier de Sainte-Gudule.

Une anecdote[modifier | modifier le code]

Six mois après sa mort, le nom du sculpteur Pierre Van Dievoet fut mêlé à un incident qui irrita profondément ses proches. Le 4 septembre 1729, le marchand de draps Bernard de Vel, époux de la veuve de Joseph van der Borcht, avait déclaré publiquement, en pleine Grand-Place de Bruxelles au milieu des œuvres du défunt, à Jean-Baptiste Van Dievoet le jeune, neveu du sculpteur, que ce dernier "avait proféré des milliers de faux serments". Jean-Baptiste, âgé alors de 25 ans, il était né le 30 mai 1704, vint rapporter ces propos à son père Jean-Baptiste, époux d'Anne van der Borcht. Celui-ci furieux se rendit avec son frère Nicolas chez le notaire Michel Parys le 10 septembre 1729 et lui demanda d'aller protester auprès de Bernard de Vel et de lui demander s'il maintenait de tels propos injurieux.

Le notaire accomplit sa mission et Bernard de Vel lui répondit qu'il donnera réponse par écrit. Le 15 septembre 1729, le notaire se rendit à nouveau auprès de De Vel pour savoir s'il avait réponse écrite; il n'en avait pas, mais prétendit n'avoir jamais tenu de tels mots injurieux. L'incident fut clos, la mémoire du sculpteur Pierre Van Dievoet était sauve.

Son héritage[modifier | modifier le code]

Il laissait comme uniques héritiers[35] ses frères restés à Bruxelles, Jean-Baptiste et Nicolas Van Dievoet. Le 15 mars 1738, à Bruxelles, Jean Baptiste Van Dievoet et les enfants de feu son frère Nicolas van Dievoet, "ambedeux uniques heritiers testamentairs de feu le Sr. Pierre van Dievoet marchand dans cette ville leur frere, decedé sans enfans le 2 mars 1729", se présentent devant le notaire Michel Parys, pour constituer comme procureur général et spécial "la personne du Sr. Balthazar Philippe Vandieve (sic) leur cousin marchand a Paris, pour en leur nom, et de leur part recevoir soub sa quittance ez mains des heritiers de feu le Sr. Philippe Vandieve en son vivant frère, et oncle des comparants, la somme de six cent livres tournois provenant d'un contrat sur l'hostel de ville a Paris par feu ledit Sr. Philippe Vandieve receu, ayant appartenu audit Pierre van Dievoet, parmi quoy les comparants declarent de decharger les susdits heritiers de toutes pretensions a ladite somme de six cent livres tournois, promettant, obligeants, et renonceants en forme, ainsy fait et passé dans la ville de Bruxelles les jour, mois, et an predit".

Sa famille[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Van Dievoet (1704-1776), époux d'Élisabeth Van der Meulen, neveu du sculpteur Pierre Van Dievoet (portrait à l'huile par Trigaux, 1761)
Jean-Baptiste III Van Dievoet (1747-1821), époux d'Anne-Marie Lambrechts, petit-neveu du sculpteur Pierre Van Dievoet (portrait à l'huile vers 1787)
Tombe en la collégiale Saint-Pierre à Anderlecht, où reposent deux neveux du sculpteur: Pierre Van Dievoet (1697-1740), secrétaire du chapitre d'Anderlecht, également son filleul, ainsi que Pierre-Jacques-Joseph Van Dievoet (1706-1764), chanoine audit chapitre, frère du précédent.

I) Sieur Gilles Van Dievoet[36], décédé avant 1672, bourgeois de la ville de Bruxelles, épousa en premières noces en l'église de la Chapelle le 13 novembre 1650 (tt. D. Jean Kelegom, Pierre Rossum, et plusieurs autres), Damoiselle Catherine Slachmeulder, décédée à Bruxelles demeurant rue de la Madeleine près de l'église de la Madeleine (van vuyt den Steenwech, bij de Magd: kercke), funérailles le 24 juin 1660, enterrée dans le cimetière du couvent des Fransicains Récollets[37], et en secondes noces en l'église Sainte-Gudule, à Bruxelles, le 31 juillet 1660 (tt. Augustin Neetens, Jean Zeevart, frère de la future, François Jacobs, Nicolas van der Borcht, Joachim Zeevart, frère de la future, Marie de Smet, Carole La Croix, et Elisabeth Hannart), Damoiselle Gertrude Zeevaert, décédée à Bruxelles le 22 juillet 1705 et enterrée le 24 dito dans l'église de la Madeleine (service à seize prêtres) après s'être remariée le 28 août 1672 (tt. Joachim Zeevaert et Pierre Van Assche)[38] à l'église Saint-Géry avec Charles de Lens, bourgeois de Bruxelles.

Il eut du premier mariage deux enfants nés à Bruxelles :

1) Anne-Marie Van Dievoet qui épousa le Sieur Godo, dont Catherine Godo et Jeanne Godo.
2) Philippe Van Dievoet dit Vandive[39], baptisé à Sainte-Gudule le 9 janvier 1654, orfèvre à Paris, bourgeois de Paris, conseiller du roi, Officier de la Garde-Robe du Roi, syndic général des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris et Consul de ladite ville. Il mourut à paris le 1er février 1738. Il avait épousé Anne Martinot, fille du fameux horloger du Roi, Balthazar Martinot, et fut père de Balthazar-Philippe Vandive également orfèvre et consul de Paris. Son nom fut changé en Vandive par le Dauphin[40].

Gilles Van Dievoet eut de son second mariage avec Gertrude Zeevaert, trois enfants nés à Bruxelles, qui suivent sous 3, 4 et 5.

3) Pierre Van Dievoet, bourgeois de la ville de Bruxelles, célèbre sculpteur bruxellois, sculpteur à la Cour d'Angleterre, disciple de Grinling Gibbons, revint à Bruxelles lors de la Révolution de 1688. Doyen des Quatre-Couronnés à Bruxelles en 1703, Marguillier de Sainte-Gudule, doyen puis octovir de la Gilde Drapière (1713 à 1723) et conseiller de la Ville de Bruxelles (1723 à 1724). Fut baptisé à Sainte-Gudule le 29 juin 1661, et eut comme parrain le jurisconsulte Pierre Stockmans, conseiller de Brabant, et comme marraine Damoiselle Marie de Smet. Le sculpteur Pierre Van Dievoet épousa en l'église de Saint-Jacques-sur-Caudenberg à Bruxelles, le 19 juin 1697 (tt. Pierre Grenus et François Thibaut), Dorothée de Witte fille de Jean-Charles de Witte[41] et de Dorothée Buys issue du lignage Sweerts, un des Sept Lignages de Bruxelles. Jean-Charles de Witte était originaire d’Anvers[42]. Pierre Van Dievoet mourut à Bruxelles en son domicile, la maison du Marché aux Herbes appelée "l'Aisguière d'Or", le 2 mars 1729. Il n'eut point d'enfants.
4) Jean-Baptiste Van Dievoet, qui suit sous II.
5) Nicolas Van Dievoet, bourgeois de la ville de Bruxelles, négociant en vins, doyen de la corporation des marchands de vin, Nation Saint- Jacques, en 1711, baptisé à Sainte-Gudule le 7 mai 1669 (ss. Nicolas van der Borcht et Godelieve Zeevaert), et mort le 6 janvier 1735 avec funérailles[43] le 14 en l'église de la Chapelle, épousa à Sainte-Gudule, à Bruxelles, le 25 avril 1700 (tt. Pierre Van Dievoet et Henri de Nayere), Anne de Smet de la paroisse Sainte-Gudule, fille de Charles de Smet et de Catherine Aertssens la fille de Sieur Léonard Aertssens, distillateur de brandevin[44], né à Anvers, et de Damoiselle Marie Mertens[45] et petite fille de feu Peeter Aertssens. Ils eurent :
a) Anne-Marie Van Dievoet, née à Bruxelles le 20 août 1702 et baptisée le lendemain en l’église Notre-Dame de la Chapelle (ss. Henri de Naijer et Anna Vander Borcht)[46], qui épousa le 13 juillet 1732 en l’église Notre-Dame de la Chapelle[47] (tt. Nicolas van Dievoet, père de la future, et Joseph François Ignace Masquellier[48]) le Sr. Maximilien Clement[49], mort le 17 octobre 1754, enterrement et service le samedi 19 du même mois à 10 heures et demie dans l’église de Notre-Dame de la Chapelle[50] avec inhumation dans l’église[51].
b) Gertrude Van Dievoet, née à Bruxelles le 5 novembre 1704 et baptisée le lendemain en l’église de Notre-Dame de la Chapelle (ss. Pierre van Dievoet et Gertrude Zeevaert)[52], funérailles le 18 septembre 1708 en l'église de la Chapelle où elle fut enterrée[53].
c) Jean-Baptiste Van Dievoet-fils-Nicolas né à Bruxelles le 9 juillet 1707, baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame de la Chapelle (ss. Jean-Baptiste van Dievoet et Catherine de Smedt)[54], mort en juin 1760, funérailles le 9 juin 1760 en l’église Notre-Dame de la Chapelle, inhumé dans l’église[55].
d) Henry Van Dievoet, né à Bruxelles le 15 septembre 1711 et baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame de la Chapelle (ss. Henri de Nayer et Dorothée de Wit)[56], inscrit à la Faculté de droit civil de l’Université de Louvain en 1729-1730[57], mort célibataire, funérailles le 9 décembre 1771 en l’église Notre-Dame de la Chapelle, enterré dans l’église[58].

II) Jean-Baptiste Van Dievoet[59], fils de Gilles et de Gertrude Zeevaert, bourgeois de la ville de Bruxelles, et négociant en vins. Il naquit à Bruxelles, reçut le baptême à Sainte-Gudule le 6 mars 1663 (ss. Jean Zeevaert et Marie van der Vinnen) et mourut dans sa ville natale le 4 avril 1751 au Marché au Fromage dans la grande et belle demeure appelée "Den Eyseren Draeck"(Au Dragon de fer) qu'il y avait fait édifier en 1709. Les funérailles avec service à seize prêtres, eurent lieu en l'église des Récollets, où il fut enterré dans la tombe familiale située devant l'autel de Saint-François. Il avait épousé à Bruxelles à Saint- Jacques-sur-Caudenberg, le 7 juin 1696, Anne van der Borcht, baptisée le 16 avril 1670 à Sainte Gudule (Bruxelles), fille de Jacques et de Dorothée de Witte (épouse en secondes noces du sculpteur Pierre Van Dievoet), petite fille de François van der Borcht et de Petronille Paridaens, arrière-petite-fille de Laurent van der Borcht et de Marie Orlucx, arrière-arrière-petite-fille de Gilles van der Borcht demeurant à Schaerbeek et de Barbara Bovens. Anne van der Borcht par sa mère Dorothée de Witte épouse en secondes noces du sculpteur Pierre Van Dievoet frère de Jean-Baptiste, est issue du lignage des Sweerts un des sept Lignages de Bruxelles. Anne van der Borcht est la sœur de Jean-Charles van der Borcht, conseiller et maître général des monnaies de Sa Majesté Impériale et Catholique ainsi que de Petrus van der Borcht, poète néolatin. Anne van der Borcht mourut le 26 septembre 1708 et fut enterrée dans le caveau dans l'église des Récollets. Jean-Baptiste Van Dievoet épousa en secondes noces à Sainte-Gudule, le 16 novembre 1709 (tt. N. Van Dievoet et N. Van Volxem) Suzanne van der Bierstraet dont il n'eut point d'enfants, veuve de Jean-Baptiste Segers, apothicaire, décédée le 16 décembre 1732. Jean-Baptiste Van Dievoet et Anne Van der Borcht procréèrent neuf enfants[60], tous nés à Bruxelles et baptisés à Sainte-Gudule ; parmi lesquels Jean-Baptiste Van Dievoet (1704-1776), négociant en vins[61], doyen de la Corporation des Marchands de Vin, époux d'Élisabeth Van der Meulen, Pierre Van Dievoet, vice-pléban et secrétaire du chapitre d'Anderlecht et Pierre Jacques Joseph Van Dievoet, chanoine audit chapitre (leur tombe est toujours visible en la collégiale Saints-Pierre et Guidon[62]).

Épitaphe[modifier | modifier le code]

Nous donnons ici la transcription de la tombe des familles Van der Borcht et Van Dievoet. Cette tombe était située dans l'église des Récollets en face de l'autel de Saint-François.

D.O.M.
MONUMENTUM
JACOBI VAN DER BORCHT
ET
DOROTHEAE DE WITTE
SVAE VXORIS
NEC NON
JOANNIS BAPTISTAE
VAN DIEVOET
ET
ANNAE VAN DER BORCHT
CONJUGUM
AC POSTERORUM
R.I.P.

Armes[modifier | modifier le code]

Les armoiries du sculpteur Pierre van Dievoet nous ont également été conservées, elles figurent à la Bibliothèque Royale, dans l'Armorial de la Gilde Drapière (ms. G. 123):
Armoiries de Pierre van Dievoet


Blasonnement:

Parti d'argent et de sable, à la tour ouverte du champ de l'un en l'autre, chargée en cœur d'un écusson parti de gueules et d’or à la bordure de l’un en l’autre, la tour étant accompagnée en chef de deux étoiles à six rais, à dextre de gueules, à sénestre d'or et en pointe d'un croissant de l'un en l'autre.


Les armes de Pierre van Dievoet diffèrent de celles de son frère Jean-Baptiste et de celles des Van Dievoet d'aujourd'hui (Pierre n'eut pas de descendance).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Encyclopédie historique, archéologique, biographique, chronologique et monogrammatique des beaux-arts plastiques architecture et mosaique, céramique, sculpture, peinture et gravure, Furne, Jouvet et C.ie, (lire en ligne), chap. 4 (« L'art de la sculpture »), p. 1918
  2. a et b Bruxelles protégé, Pierre Mardaga, (lire en ligne), p. 24 :

    « "Le Heaume". Facade baroque à pignon chantourné datant d'après 1695, probablement construite par l'architecte Pierre van Dievoet. »

  3. a et b « Artistes, de père en fils », sur Site-LeVif-FR, (consulté le )
  4. Bruxelles, registres des baptêmes de Sainte Gudule du 29 juin 1661 : "29 Junius 1661. Petrus filius legitimus Ægidii Van Dievoet, et Gertrudis Zevart. Suscept : Amplissimus D. Petrus Stockmans Curiae Brab: Consiliarius, et Dlla Maria de Smet".
  5. Antoine-Nicolas Dézallier d'Argenville, de l'Académie Royale des Belles-Lettres de la Rochelle, Vie des fameux sculpteurs depuis la renaissance des arts, avec la description de leurs ouvrages, Paris, chez Debure l'aîné, 1787, tome II, pp. 101-102: « On compte parmi ses (de Gibbons) élèves Wartson, Dievot de Bruxelles, et Laurent de Malines: leur nom est peu connu, ainsi que celui de leur maître. Ces artistes dignes d’une plus grande réputation, se retirèrent dans leur patrie, à l’époque de la révolution d’Angleterre. »
  6. Katherine Gibson, « The emergence of Grinling Gibbons as a statuary », dans : Apollo, septembre 1999, p .28. Notice du British Museum : « The left half of this drawing is reproduced by Katherine Gibson in 'The emergence of Grinling Gibbons as a statuary', published in Apollo, September 1999, pp.21-9. On p.28 she argues that the style of this group of drawings (ECM 2-6) is unlike the documented drawings by him in the Soane Museum sketchbook, and suggests that they may be by his collaborator Pierre van Dievoet (1661-1729), who had come to London from Brussels to cast the bronze statue of James II that is now outside the National Gallery » Lire en ligne
  7. (en) « drawing | British Museum », sur The British Museum (consulté le )
  8. Edmond Marchal, Mémoire sur la sculpture aux Pays-Bas pendant les XVIIe et XVIIIe siècles, Bruxelles, 1877, pp. 12 et 190.
  9. E. Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 2, Paris, E. Gründ, , 822 p. (lire en ligne), p. 418
  10. Lawrence. Dyvoet. statuarys (Notes Books, 1, 82.), ainsi que : Laurens a statuary of Mechlin... Dievot a statuary of Brussels both these artists were in England and assisted Mr. Gibbons in statuary works in K. Charles 2d. and K. James 2d. time, they left England in the troubles of the Revolution and retird to their own country (ibid. IV, 50).
  11. « who found an agreement and a receipt of payment for the work »
  12. Horace Walpole, Anecdotes of painting in England: with some account of the principal artists; and incidental notes on other arts; collected by the late Mr. George Vertue ; and now digested and published from his original MSS. by Mr. Horace Walpole, Londres, 1765, vol. III, p. 91 : « Gibbons had several disciples and workmen; Selden I have men|tioned; Watson assisted chiefly at Chatsworth, where the boys and many of the ornaments in the chapel were executed by him. Dievot of Brussels, and Laurens of Mechlin were principal journeymen — Vertue says they modelled and cast the statue I have mentioned in the privy-garden ». Pour David Green, dans son Grinling Gibbons, his work as carver and statuary (Londres, 1964), un certain Smooke assure à Vertue que cette statue de Jacques II was modelled and made by Laurence and Devoot (sic).
  13. Margaret Whinney, Sculpture in Britain, 1530 to 1830, Londres, 1964, p. 55.
  14. Dictionnary of National Biography, vol. VII, p. 1140.
  15. Voir Paul-Eugène Claessens et Julien Cuypers, « Quand Bruxelles ravagée renaît plus belle sous les ailes de l'Archange : le sculpteur Pierre van Dievoet, son œuvre et sa famille » dans l'Intermédiaire des généalogistes, n° 121, Bruxelles, 1966, p. 40. Voir également dans R. Gunnis, sub verbo Vandermeulen, Laurens.
  16. Walpole Society, Vertue, vol. I, p. 106, cité par Gunnis. Voir aussi, Anecdotes of painting, 1765 : « they both - Van Dievoet and Laurens - retired to their own country on the Révolution ».
  17. Bimbenet-Privat, Les orfèvres et l'orfèvrerie de Paris au XVIIe siècle, sub verbo VANDIVES et VANDIVOUT.
  18. Fonds Laborde-159 : « Le 6 avril 1689, a été baptisé Jean Baptiste, né cejourd’hui, fils de Philippe Vandivout, marchand orfèvre de Monseigneur, demeurant rue du harlay, aux balances, et de Anne Martinot. Le parrain : Pierre Vandivout, sculpteur, demeurant susdite maison ; la marraine : Elisabeth Lejeune, femme de Gilles Martinot, demeurant susdite rue (St. Barthélemy, n° 14) ». il ne porte pas selon l'usage le prénom Pierre de son parrain et oncle le sculpteur Pierre Van Dievoet, mais celui du frère de celui-ci Jean-Baptiste Van Dievoet, car il y avait déjà un frère nommé Pierre. »
  19. Notes Books, I, p. 61.
  20. Edmond Marchal, La sculpture et les chefs-d'œuvre de l'orfèvrerie belge, Bruxelles, 1895, p. 583 note. Ce rapport est publié en partie par Pieter D'Hondt, L'Académie royale, notice historique, p. 21.
  21. Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles, inventaire 614, encadrement ornemental attribué à Peter van Dievoet (Bruxelles, 1661-1729). Bois de tilleul
  22. Guillaume Des Marez, Guide illustré de Bruxelles, Bruxelles, 1928, tome 1
  23. Éric Hennaut, « Les couleurs de la Grand-Place. Notes sur les parements des façades après le bombardement de 1695 », dans : Autour du bombardement de Bruxelles de 1695. Désastre et relèvement, p. 65, note 11 : « A.G.R., Métiers et Sements de Brabant 286 (corporation des Brasseurs), comptes 1696-1701 ; A.G.R., Notariat Général de Brabant 1987 (notaire P. Van Cutsem), 18 mars 1697, contrat pour la sculpture avec Pierre van Dievoet : "Item sullen de aenbesteder moeten leveren de noodighe avendersteenen tot het maecken van de voors. wercken ».
  24. André Vauchez, Saint Homebon de Crémone "père des pauvres" et patron des tailleurs. Vies médiévales et histoire du culte, Bruxelles : Société des Bollandistes, Subsidia hagiographica, 2018, Cahier iconographique, planche 16 : "S. Homebon, patron des tailleurs. Statue par Pierre van Dievoet (vers 1698), maison des tailleurs, Grand'Place de Bruxelles".
  25. Il ne s'agit pas de Saint Boniface comme l'a cru Des Marez ! Cette statue est identifiée comme étant bien saint Hommebon et non pas saint Boniface dans le dossier iconographique la concernant classé à l'Institut royal du Patrimoine artistique. Voir photothèque du patrimoine artistique à la fiche Pierre Van Dievoet.
  26. Voir « Généalogie de Brou(x) », dans l'Intermédiaire des généalogistes, n° 122, 1966, p. 88, et Annuaire de la noblesse belge, 1875, p. 70.
  27. De volkstelling van 1702 in Brussel en omgeving, deel II, Bruxelles, 2018, p. 926, maison n° 109, et p. 1335, section 37 ("Gersemerktwyk") maison n° 172, maison située Marché aux Herbes, à gauche de la maison "Wit Vosken" formant l'angle avec la rue de la Putterie, rue disparue.
  28. Archives Générales du Royaume, notaire Parys, acte du 10 février 1719, protocole n° 464)
  29. Archives générales du royaume. Notariat général du Brabant, notaire Jean Pilloy, protocole n° I247, acte du I4 juin 1719, (n° 113) : « 113. juin 17I9. Pardevant moy Jean Pilloy notaire royal admis par le Souverain Conseil de Brabant resident en la ville de Bruxelles et les temoins sous nommez fut present Pierre VANDIVE marchand bourgeois en cette ville de Bruxelles, lequel a fait et constitué son procureur general et special le sieur Philippe VANDIVE marchand orphevre joaillier bourgeois de Paris son frere, auquel ledit sieur constituant donne pouvoir de pour luy et en son nom recevoir de messieurs les payeurs des rentes de l'hotel de ville de Paris, ou autres qu'il appartiendra les arrerages escheuz, et qui escheront a l'avenir de quattre vingt dix livres de rentes constituées au proffit dudit Sr. Pierre VANDIVE sur les aydes et gabelles par Messieurs les prevosts des marchands et eschevins de ladite ville de Paris par contract passé pardevant mres. Roussel et son confrere notaires au chatelet de Paris le seize may mil sept cent quatorze des receus donnér toutes quittances et decharges vallables et generalement et&a. promettant et&a. obligeant et&a. fait et passé a Bruxelles le quattorze juin mille sept cent dix noeuf en presence de Monsr. Nicolas Batkin prestre, et Sieur Daniel Sire Jacobs temoins a ce requis
    PEETER VAN DIEVOET Nicolas Batkin pretre Dll Sire Jacob quod attestor J:Pilloy 17I9 nots. publ. ».
  30. Bruxelles, 19 juin 1697, mariage à Saint-Jacques-sur-Coudenberg : « 1697, 19mo Junij contraxerunt matrimonium in facie Ecclesiae Petrus Divoet et Dorothea de Witte coram Petro Grenus et Francisco Thibaut Testibus Dispensavit super proclamationibus Ill.us Rdus : D. D. Archiep : Mechlin : litteris datis 18 ditto ».
  31. A.G.R., N.G.B. Port. 2585
  32. Archives Générales du Royaume. Notariat Général de Brabant. Notaire Michel Parys, protocole n°476, acte du I5 décembre 1731, n° I4 : « Declaration 14 15 Xbre 1731 Ce jourd’huy 15 de decembre 1731 comparurent pardevant moi Michel PARIJS comme notaire et tabellion publicq, admis par le Souverain conseil de Sa Maté Imp. et Cath. ordonné en Brabant, resident dans la ville de Bruxelles, et en presence des tesmoins embas ci denommez personellement le Sr. Pierre Charles DE FRAYE Capitaine de lade ville de Bruxelles, les Srs Maximilien AMBROSI et Pierre VAN DER NOODT habitans bourgeois, et marchands de cette ditte ville, lesquels ont certifié, et affirmé, comme ils font par cette ez mains de moy dit notaire d’avoir parfaitte connoissance que Sr. Pierre VAN DIEVOET en son vivant aussi y marchand en cette ditte ville, est decedé le 8e du mois de mars 1729 sans laisser aucuns enfans, qu’après son decedé il n’a esté fait aucun inventaire, et qu’il n’a laissé pour ses seuls, et uniques heritiers que les Srs. Nicolas et Jean Baptiste VAN DIEVOET ses deux freres pareillement marchands, dont, et de quoij lesdits comparants ont requis le present acte audit moij notaire soubsigné, ainsy fait et passé a Bruxelles le jour, mois et an predit, en presence de Michel HANNOSET et Pierre CEUSTERMANS comme tesmoins a ce appelez P. C. DE FRAYE M. AMBROSI P. VAN DER NOOT Petrus CEUSTERMANS Michel HANNOSSET quod attestor M. Parijs not ».
  33. J. de Saint-Genois, C. P. Serrure, A. Van Lokeren, P. C. Van Der Meersch, PH. Kervyn de Volkaersbeke, Messager des sciences historiques, des arts et de la bibliographie de Belgique., Gand, Imprimerie et Lithographie de L. HEBBELYNCK, (lire en ligne), p. 367 :

    « 1695. Pierre Van Dievoet, admis comme maître. »

  34. Alexandre Henne et Alphonse Wauters, Histoire de la ville de Bruxelles, Tome deuxième, Librairie encyclopédique de Perichon, rue de la Montagne 29, Bruxelles, 1845, p. 556.
  35. http://Voir: [www.silverbel.com/sitefundmdol/page/b-magazine-f-vandieve.htm]
  36. Archives Générales du Royaume,Notariat général du Brabant, notaire Michel Parys, acte du 15 décembre 1731, n° I5, protocole n° 476. « -15 Procure pour rendre une rente cap. I5 Xbre 1731 Ce jourdhuy 15me de décembre 1731 comparurent pardevant moy Michel Parys, comme notaire, et tabellion publicq admis par le Souverain Conseil de Sa Maté, Imp. et Cath. ordonné en Brabant, resident dans la ville de Bruxelles, et en presence des tesmoins embas ci denommés, personellement les Srs. Nicolas, et Jean Baptiste van Dievoet freres, habitans bourgeois et marchands en cette ditte ville, seuls et uniques heritiers du Sr. Pierre van Dievoet aussy leur frere en son vivant marchand &a + tous trois enfans du second lit de feu Sr Gille van Dievoet et de Damoiselle Gertrude Zeevaert lesquels ont fait, et constitué leur procureur general et special ---------------------------------------------auquel ils donnent pouvoir de pour eux et en leurs noms donner acquit et decharge a Monsieur Philippe van Dievoet marchand orfevre joaillier a Paris pareillement leur frere du premier lit de tous les arrerages qu'il peut avoir receu de tout le passé iusques a ce jour, de cinquante six livres de rente qui appartenoient sur l’hostel de ville a Paris audit Sr.Pierre van Dievoet, comme aussy de luy donner pleine, et entiere decharge de la remise de la grosse dudit contract de constitution et de tous autres effets que ledit Sr. PHILIPPE VAN DIEVOET pouroit avoir, appartenant audit Sr. Pierre van Dievoet, et de vendre, ceder quitter, et transporter avec toutte garantie a telle personne moyennant tel prix, charges, clauses, et conditions que ledit procureur advisera bon estre lesditts cinquante livres de rente, et du receu dudit prix en donner touttes quittances, et decharges vallables, remettre la grosse dudit contract de constitution et generalement y faire comme si les comparants y seroient presents pourroient faire et agir, promettant, obligeants et renonceants en forme, ainsy fait et passé dans la ville de Brux. le jour, mois, et an predit, en presence des Pierre Ceustermans, et Michel Hannoset comme tesmoins a ce appelez. Petrus Ceustermans N:van Dievoet 1731 Michel Hannosset JBta:vandievoet quod attestor M:Parys ».
  37. Le 24 juin 1660 sépulture enregistrée à Sainte-Gudule de Catherine Slachmeulder épse de Gilles van Dievoet, acte 3246 : « S+ Den 24 Junij (1660) een lyck met 8 priesters op den minneb : kerckhoff, Catharina Slachmuylder van vuyt den Steenwech, bij de Magd: kercke, 3 orst 8 -8-14 ».
  38. Le 28 août 1672, mariage en l’église Saint-Géry de Gertrude Zeevaert avec Charles De Lens : "Coram me Carolo Ricquaert Pastore Sti Gaug: et testibus Joachimo Zeevaert et Petro Van Assche contraxerunt matrimonium Carolus Delens, et Gertrudis Zeevaert. Hac 28 augusti 1672". Un peu avant, eut lieu le 21 février 1672 en l'église Saint-Géry le mariage de Marie Zeevaert et Daniel Danoot : "eodem die 1672 mense februario coram me Carolo Ric(quae)ert pastore S. Gaugerici et testibus Joachimo Zeevaert, Marco De Vos et alijs, contraxere matrimonium Daniel Dannoot et Maria Zeevaert". Daniel Danoot et Maria Zeevaert, eurent : Jean-Norbert Danoot, doyen du métier des merciers en 1717 et 1734, official du comptoir des vins de la ville de Bruxelles, et en même temps marchand de papier, plumes et encre près de la Chapelle de Bon Secours, qui avait été admis moyennant réhabilitation par le Conseil de Brabant au lignage Steenweeghs, du chef d'Henrick de Keijser qui fut Huit de la Lakengulde pour le lignage Steenweeghs en 1446, le 9 mars 1753 au lignage Steenweeghs. Daniel Danoot époux de Maria Zeevaert, est le fils de Ludovicus Danoot et d'Emerentiana Spierinx, le petit-fils de Ludovicus Danoot et Elisabeth Arys, arrière-petit-fils de Lenaert Danoot et d'Elisabeth de Keyser.
  39. Alain Van Dievoet, « Quand le savoir-faire des orfèvres bruxellois brillait à Versailles », dans : Cahiers bruxellois, Bruxelles, 2004, pp. 19-66. Cet article contient une abondante bibliographie et de nombreuses références et retranscriptions de documents d'archives. Lire en ligne.
  40. Lire: Henry Nocq, Le poinçon de Paris
  41. Famille de Witte (Source : Edmond Roobaert, Lexicon van de Brusselse edelsmeden, Bruxelles : Safran Publishers, 2019, sub verbo "[461] DE WITTE Israël" et "[462] WIT[TE], Jan Karel de", pp. 284, 285, 286, 287 et Jan Caluwaerts, Poorters van Brussel / Bourgeois de Bruxelles, tome II, 1601-1695, Louvain, 2005, p. 326). :
    I. Jean de Witte, demeura longtemps à Paris avec ses enfants, épousa N.**** (qui veuve se remaria avec Hendrick de Backer, tireur d’or et d’argent, né bourgeois d’Anvers) :
    a ) Jean-Charles de Witte, le Vieux (den Oude), suit sub II.
    b) Israël de Witte, maître tireur d’or et d’argent, maître de la Monnaie à Bruxelles, mort le 28 janvier 1695, il avait poursuivi la manufacture de fils d’or et d’argent fondée par son beau père Hendrick de Backer dont il fut apprenti, il épousa en premières noces Christina de Winter et en secondes noces Helena Snellincx.
    II. Jean-Charles de Witte, le Vieux (den Oude), né à Anvers, marchand (coopman), reçu bourgeois de Bruxelles le 23 février 1649, épousa Dorothée van Buyseghem dit Buys. Dont :
    a) Jean-Charles de Witte (le Jeune), suit sous III.
    b) Dorothée de Witte, épousa en premières noces Jacques vander Borcht et en secondes noces Pierre van Dievoet, sculpteur. Dorothée de Witte eut de son premier mariage avec Jacques van der Borcht :
    aa) Anne van der Borcht (1670-1708), qui épousa le 7 juin 1696, Jean-Baptiste van Dievoet (1663-1751), frère du sculpteur Pierre van Dievoet, qui épousera un an plus tard le 19 juin 1697, Dorothée de Witte, belle-mère de son frère.
    c) Magdalena de Witte, béguine.
    III. Jean-Charles de Witte, le Jeune, orfèvre (zilversmid).
  42. Il ne faut pas confondre sa famille avec une famille de Witte originaire de Strijtem qui étaient brasseurs.
  43. le 6 janvier 1735 décès de Nicolas van Dievoet église de la Chapelle avec funérailles le 14. « 6. Nicolaus van Dievoet : funus in templo. Miserere, 6. poosen groot geluijt ende uuijtvaert den 14. dito. 4 poosen groot geluijt. Ontfangen – 123-3 ½ Pastor -6- 10 ½ Dni. 16 - 10 Coraelen – 1 – 4 - Celliten – 1 – 8 – Bidtkeers – 10- 10 - Cleedt – 14 – 0 – 14 – 0 - Grafm: metser – 2 – 8 2 – 8 - Cruijs etc. – 2 – 14 2 - 14 Belle etc. – 0 – 16 0 - 16 10. poosen groot – 20- 0- 20-0- 1a missa Pastor - 2. missen – 1 – 4 2a ganchoet innust : etc. – 0-16 offer etc - 10 – 1 ornamenten – 6 - 0 behangen – 1 – 12 baere – 0 – 10 – 30. missen – 15 – 6 - miserere – 6 – 14 - vremdeheeren 2 – 10 - 123 - 3 ½ »
  44. Jan Caluwaerts, Poorters van Brussel/Bourgeois de Bruxelles, Louvain, 2005, p. 6 : « Aertssens, Leonaert, °Antwerpen, gebrandewijn brouwer, fs Peeter + [Chambre des Comptes, 12714/I f° 98; 25051646 ».
  45. N.G.B. notaire Henri Catoir, n° 9915, acte 88, 19 et 22 octobre 1740
  46. Baptême église de la Chapelle le 21 août 1702 : « 21 Anna Maria filia legitima Nicolai Van Dievoet et Annae de Smeth coniugum natus heri circa duodecimam nocturnam Susc. Henricus de Naijer et Anna Vander Borcht ».
  47. Mariage à Notre-Dame de la Chapelle : « 13 (julii 1732) Maximilianus Clement Anna Maria van Dievoet. Cum dispensatione in 3 Bannis coram me Winando van Limborch pastore et testibus Nicolao van Dievoet patre sponsae ac Josepho Francisco Ignatio Masquellier ».
  48. Joseph Ignace Masquellier a épousé en l’église de Saint-Géry, à Bruxelles, le 13 février 1714, Jacqueline Clement : « 13 febr: 1714 Iosephus Ignatius Masquellier, et Jacoba Clement, coram me Petro Michiels vicepastore sancti Gaugerici et testibus Arnoldo Clement, Andrea Josepho de Neef, et Francisco Josepho Vanden Neucker, vigore dispensationis super duabus proclamationibus contraxerunt matrimonium ».
  49. Cfr. N.G.B., notaire Henri Cattoir, n° 9915, acte 88, 19 et 22 octobre 1740. Inventaire des biens de Nicolas van Dievoet N.G.B., notaire Rasch, n° 3999, acte 8.
  50. Faire part : « Anne Marie Van Dievoet advertit la mort de Maximilien Clement son epoux decedé le 17. octobre 1754, dont l'enterremen & le service se feront samedi prochain le 19. du même mois à 10. heures & demie dans l'eglise paroissiale de Nôtre Dame de la Chapelle.»
  51. Funérailles le 19 octobre 1754 et enterrement dans l’église Notre-Dame de la Chapelle : « 19 (oct. 1754) Sepultus est in templo nostro Maximilianus Clement, maritus Annae Mariae van Dievoet ».
  52. Baptême le 6 novembre 1704 en l’église Notre-Dame de la Chapelle : « 6 Gertrudis filia legitima Nicolai Van Dievoet et Annae de Smedt nata heri vesperi hora undecima Susc : Petrus Van Dievoet et Gertrudis Zeevaert ».
  53. 18 septembre 1708, église de la Chapelle, funérailles de Gertrude van Dievoet : « 18 Gertrudis van Dievoet S. in TN. R. 6-9 » (Sepulta in Templo Nostro).
  54. Baptême le 10 juillet 1707 en l’église Notre-Dame de la Chapelle de Jean-Baptiste van Dievoet fils de Nicolas van Dievoet et d’Anne de Smedt : « 10 Joannes Baptista filius legitimus Nicolai Van Dievoet et Annae de Smedt natus pridie quadrante ante decimam vespertinam Susc : Joannes Baptista van Dievoet et Catharina de Smedt ».
  55. Funérailles et inhumation dans l’église Notre-Dame de la Chapelle : « 9 (junii 1760) Sepultus est in Templo nostro Joannes Baptista Vandievoet ».
  56. baptême en église de la Chapelle le 16 septembre 1711 : « 16 Henricus filius legitimus Nicolai Van Dievoet et Annae de Smeth natus nocte preteritâ post undecimam Susc : Henricus de Nayer et Dorothea de Wit ».
  57. Schillings, Matricule de l’Université de Louvain, p. 487 et 211 : « Falconenses. Henricus van Divoet, Bruxellensis (1729-1730) ex facultate juris civilis postulatus a facultate medica ».
  58. Funérailles et inhumation dans l’église Notre-Dame de la Chapelle : « 9 (decembris 1771) sepultus est in Templo nostro Henricus van Dievoet, caelebs ».
  59. son testament: N.G.B. n° 1164 du 22 juin 1746 notaire Henri Haberrnan, et son codicille - notaire Haberman acte 74 du 4 déc. 1742 n° 3160. Autre codicille, ibid. 11 juin 1748. L'inventaire de ses biens not. Jacques de Heuck n°6918, acte du 21 avril 1751 et n° 6918 du 20 juillet 1751).
  60. La descendance de Jean-Baptiste Van Dievoet, frère du sculpteur,a été publiée en 1969 dans le n° 40 de la revue Les lignages de Bruxelles.
  61. Journal de Commerce mai 1761, Bruxelles, 1761, p. 150 : "Suite des Maisons de Commerce de Bruxelles. Commerce des Vins. De Busscher. Vanden Driessche. Provost. d'Hulster. Van Wettere. Turc. Miller. Van Dievoet. Wolf. Gillin, pour les vins et les eaux-de-vie. Le commerce des vins, surtout des vins de France, est le principal objet du commerce de ces Négocians. Ils ont embrassé ce commerce dans le grand ; ils en font des envois considérables à l'Etranger, et leur confiance doit être d'autant plus précieuse au commerce de France, qu'ils payent tous leurs achats comptant".
  62. Cette tombe est signalée par J. de Borchgrave d'Altena, Notes pour servir à l'inventaire des œuvres d'art du Brabant, Bruxelles, 1947, p. 9) et Bibliothèque royale de Belgique, ms. G. 1613)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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