Eugène Van Dievoet (architecte)

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Eugène Van Dievoet
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Eugène Auguste Ernest Van Dievoet
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Autres informations
Grade militaire
major du génie
Distinction

Eugène Van Dievoet[1] (Bruxelles, - ), est un architecte belge, officier de l’ordre de la Couronne, chevalier de l'Ordre de Léopold à titre militaire, Médaille commémorative du règne de S.M. Léopold II, Croix militaire de 1re classe, auteur principalement de bâtiments de style Art déco et Beaux-arts à Bruxelles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Eugène Van Dievoet commença une carrière d'architecte militaire et se forma à l'École royale militaire (48e promotion, génie, 1880-1885).

Il fut major du génie, ingénieur, professeur à l'École royale militaire et membre de la Société royale d'archéologie de Bruxelles[2] dès 1936.

Après ses activités militaires, il devint architecte civil (domicilié rue Vergote, 30) et construisit de nombreuses maisons et immeubles à appartement de style Art déco ou Beaux-arts à Bruxelles.

Le catalogue, tant de son œuvre comme architecte militaire que civil, reste à établir.

Famille[modifier | modifier le code]

Ernest Van Dievoet, père d'Eugène Van Dievoet.
Ernest Van Dievoet et son fils Eugène.

Eugène Van Dievoet est le fils de Ernest Jean-Louis Van Dievoet (Bruxelles, — Saint-Gilles, ) et de Léonie Joséphine Françoise Most (Anvers, - Bruxelles 1943), fille de Ferdinand Gustave Adolphe Most et de Ghislaine Philippine Pauline Delsart ; et le petit-fils d'Eugène Van Dievoet et de Hortense Poelaert, sœur du célèbre architecte Joseph Poelaert[3]. Il est donc le cousin germain de l'architecte Henri Van Dievoet et du décorateur Art nouveau Gabriel Van Dievoet.

Il a épousé à Etterbeek le 21 mai 1896, étant alors lieutenant au régiment du génie, demeurant à Anvers, Léonie Quarez[4], née à Liège le et décédée à Woluwe-Saint-Lambert, rue Vergote 30, le , fille de Philippe Guillaume Quarez et de Catherine Lambertine Marie Ogis. Ils n'eurent pas d'enfants[5].

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • 1922 : Schaerbeek, boulevard Reyers, 120 : maison de Monsieur Louis Brison[6] (1895-1952), agent de change, grand invalide de guerre 14-18, président du groupement des amputés de guerre belges blessés à l'ennemi[7]. Maison bourgeoise en brique et pierre bleue, style Louis XV éclectique[8].
  • 1923 : Bruxelles, rue des Fabriques, no 32, maison bourgeoise en style Beaux-Arts.
  • 1923 : Bruxelles, rue des Fabriques n° 32A à 36A, immeuble à appartements de cinq niveaux en style Art déco.
  • 1923 : Woluwe-Saint-Lambert : rue Vergote 30 (anciennement no 14 à Schaerbeek), habitation personnelle de l'architecte, maison bourgeoise de style éclectique d'inspiration Beaux-Arts[9].

Iconographie de son œuvre architecturale[modifier | modifier le code]

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Honneurs[modifier | modifier le code]

Œuvres d'autres architectes « Van Dievoet »[modifier | modifier le code]

Il ne faut pas confondre l'œuvre architecturale d'Eugène Van Dievoet avec celle d'autres membres de sa famille, comme celles de:

  • Henri Van Dievoet (1869-1931), son cousin germain.
  • Paul Van Dievoet (1896-1947), architecte de la Commune de Schaerbeek, fils d'Henri.
  • Gabriel Van Dievoet (1875-1934), auteur de nombreux projets de sgraffitos, son cousin germain.
  • Léon Van Dievoet (1907-1993), fils de Gabriel, et qui outre une œuvre architecturale a laissé des centaines de dessins, d'aquarelles, de peintures ou de gravures de Bruxelles s'étalant de 1923 à 1993 et qui nous conservent le souvenir précieux de nombreux endroits désormais disparus.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. De ses prénoms complets : Eugène, Auguste, Ernest Van Dievoet. Il ne faut pas le confondre avec son grand père Eugène Van Dievoet époux de Hortense Poelaert.
  2. Bulletin de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, 2 mars 1936, nouveau membre effectif, Eugène Van Dievoet, ingénieur, 14, rue Vergote. (Le no 14 est devenu par la suite le no 30).
  3. « Artistes, de père en fils », sur Site-LeVif-FR, (consulté le )
  4. De ses prénoms complets : Léonie Caroline Catherine Quarez.
  5. Léonie Quarez a légué tous ses biens à la fabrique d'église de Schaerbeek (Legs province du Brabant. Acte de succession, legs du 1er janvier 1945. Bénéficiaire: Fabrique d'église de Schaerbeek, dossier 22, numéro 656. Défunt : Léonie Quarez, veuve d'Eugène Van Dievoet).
  6. La tombe de Louis Brison est toujours visible au nouveau cimetière de Schaerbeek où reposent également sa fille Marcelle Brison née à Ixelles le 29 mars 1920 et morte à Braine-l'Alleud le 4 mars 2004 et son époux Julien Goens, né le 24 décembre 1916 et mort à Uccle le 9 janvier 2013, directeur général du commissariat à l'énergie atomique, auteur du livre La recherche nucléaire au Centre d'Etude de l'Energie Nucléaire de Mol. (Concernant Julien Goens, lire : André Jaumotte, "Les débuts du nucléaire en Belgique", dans : Bulletins de l'Académie Royale de Belgique, année 2003, 14-7-12, pp. 245-254).
  7. En 1940, Louis Brison, avec son épouse née Louise Robyns (1896-1987) et ses filles, Marcelle Brison (1920 -2004), future épouse de Julien Goens (1916-2013) et Suzanne Brison, future docteur en droit, qui épousera le 20 juillet 1948 Pierre P. Descamps, lieutenant au 21th Army Group, chevalier de l'Ordre de Léopod II, Croix de Guerre belge, Croix de Guerre française avec étoile d'or, résidait à Pau, rue Abbé Brémond, "villa Idusky Eder", où il a donné gracieusement l'hospitalité à des réfugiés Belges après l'invasion allemande de mai 1940.
  8. Voir "Inventaire du patrimoine bruxellois" (Iris monument), 120, boulevard Reyers, architecte Eugène Van Dievoet, 1922 :Lire en ligne.
  9. Rue Vergote no 30 (anciennement no 14 à Schaerbeek) à Woluwe-Saint-Lambert : Archives Communales de Schaerbeek/Urbanisme 273-14.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 1935: Histoire de l'École militaire, 1834-1934, Bruxelles, imprimerie Marcel Hayez, 1935, p. 361.
  • 1936: Bulletin de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles, .
  • 1993: Le patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Pentagone E-M, Bruxelles, Pierre Mardaga, éditeur, 1993, volume 1B, p. 41.
  • 2003: Anne Van Loo (dir.), Dictionnaire de l'Architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Anvers, Fonds Mercator, 2003, p. 561.

Liens internes[modifier | modifier le code]