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Murena

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Murena
Série
Scénario Jean Dufaux
Dessin Philippe Delaby (1997-2013)
Theo (depuis 2017)
Couleurs Philippe Delaby (1997-2013)
Béatrice Delpire (1997)
Benn (1999)
Kathelyn Dina (2001-2002)
Jérémy Petiqueux (2006-2009)
Genre(s) historique

Thèmes Rome antique, folie et pouvoir politique
Personnages principaux Lucius Murena
Néron
Claudia Acte
Poppée
Britannicus
Claude
Agrippine
Lieu de l’action Rome, Italie
Gaule
Époque de l’action Ier siècle apr. J.-C.

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue originale français
Éditeur Dargaud
Première publication
Format couleur
format normal, cartonné
Nombre d’albums 12

Murena est une série de bande dessinée historique belge écrite par Jean Dufaux et dessinée par Philippe Delaby puis Theo. La narration décrit le règne de l'empereur Néron dans la Rome antique de 54 à 68 et, en parallèle, l'évolution du héros éponyme, Lucius Murena. La série est éditée par Dargaud depuis 1997.

Tête de Néron (règne entre 54-68 ap. J.-C.), provenant d'une statue haute d'environ 2,40 m.

L’histoire se déroule dans la Rome antique, au Ier siècle, sous le règne des empereurs Claude puis Néron. Claude exprime des remords d'avoir négligé son fils biologique Britannicus au profit de son fils adoptif, Néron. De plus, il regrette d'avoir épousé Agrippine et il envisage de la répudier, car il souhaite se marier avec son amante Lollia Paulina. Devant cette double menace, l'impératrice intrigue pour assassiner sa rivale, avec l'accord passif de Néron. Or, Néron est ami avec Lucius Murena, fils de Lollia Paulina et héros éponyme de la série. Agrippine, par ailleurs, sollicite Locuste pour empoisonner Claude et installer Néron sur le trône. Le récit met en parallèle l'évolution de Néron et celle de Lucius Murena, qui basculent progressivement dans la folie.

À la suite de l'assassinat de Claude, Néron monte sur le trône. Britannicus meurt à son tour dans des circonstances troubles et la rumeur attribue ce nouveau décès à Néron ; ce dernier devient la proie d’une folie, réelle ou supposée, qui le consume. À travers ces épisodes, nous voyons comment Néron sombre dans la cruauté, par un concours de circonstances, un jeu de manipulation et de vengeance…

Personnages

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Le héros éponyme de l'histoire, Lucius Murena, est un jeune patricien, au statut social élevé. D'après Jean Dufaux, Lucius Murena « est issu du personnage de Néron ». Le héros présente de nombreux points communs avec l'empereur (âge comparable, deuil de la mère, amour pour Acté, fascination pour les flammes...). Tous deux « basculent lentement vers la violence et la folie ». Jean Dufaux explique : « Il me fallait Murena pour écrire Néron comme il me fallait Néron pour écrire Murena »[1].

Personnages fictifs

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De nombreux personnages de la série sont fictifs, à commencer par le héros, ainsi que son allié le gladiateur Balba.

Personnages historiques

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Buste de Claude en Jupiter. Marbre, œuvre romaine, vers 50 ap. J.-C.

De nombreux personnages historiques, contemporains de Néron, apparaissent dans la série[2]. Les auteurs prennent des libertés avec les sources antiques.

En raison de contraintes liées au scénario et au dessin, les auteurs ont choisi d'écarter certains personnages, afin de ne pas allonger indéfiniment une série déjà dense[1].

  • Octavie, fille de Claude, première épouse de Néron
  • Claudia Augusta, fille de Néron et Poppée, décédée à l'âge de quatre mois
  • Othon, conjoint de Poppée et favori de Néron dans sa jeunesse, empereur de Rome après le règne de Néron
  • Titus, empereur de Rome après le règne de Néron

Genèse de l'œuvre

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Événements historiques

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Incendie à Rome, 64 par Hubert Robert (musée d'art moderne André-Malraux au Havre).

La série s'appuie sur des événements contemporains de Néron.

  • La relation amoureuse de l'empereur Claude avec Lollia Paulina et la jalousie qu'en conçoit Agrippine.
  • Le décès de Claude, qui donne lieu à des rumeurs d'empoisonnement.
  • Le décès soudain de Britannicus, alors adolescent, qui a alimenté les rumeurs d'un empoisonnement sur ordre de Néron.
  • La diffusion du christianisme à Rome.
  • Le grand incendie de Rome, survenu dans la nuit du 64, entraînant des destructions très étendues et initiant le massacre de prétendus coupables.
  • Les persécutions envers les chrétiens.
  • La conjuration de Pison visant l'assassinat de Néron.

Chronologie

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Néron naît à Antium en l'an 37 sous le nom Lucius Domitius Ahenobarbus. En janvier 49, sa mère Agrippine la Jeune épouse l'empereur Claude. En février 50, Néron, adopté par Claude, devient Tiberius Claudio Nero. En 54, il accède au pouvoir. Britannicus décède en 55. En 58 débute la liaison de Néron avec Poppée. Fin mars 59, Néron fait assassiner Agrippine. En 60, la reine Bouddica mène un grand soulèvement. En 62, Burrus décède, l'influence de Sénèque décline et celle de Tigellin s'accroît. Néron épouse Poppée. L'année suivante, leur enfant Claudia Augusta naît et décède quelques mois plus tard. En juillet 64 a lieu le grand incendie de Rome, qui mène à la reconstruction de la ville sous le nom Neropolis. En 65 est découverte la conjuration de Pison, ce qui entraîne la mort de Pison, Sénèque et Lucain. Poppée, enceinte, décède. En 66, Pétrone se suicide, Thrasea décède et Néron se marie avec Statilia Messalina. Néron voyage en Grèce. En 68, à la suite du soulèvement de Vindex, l'armée romaine fait défection et Néron se suicide le , abandonné de tous. En 69, Rome plonge dans la guerre civile au cours de l'Année des quatre empereurs : Galba, Othon, Vitellius et Vespasien[3].

L'empereur Claude est découvert derrière un rideau par des gardes prétoriens après l'assassinat de tous ses proches
A Roman Emperor AD41 de Lawrence Alma-Tadema, inspire le personnage de Claude.

Dans le dictionnaire Murena, Jean Dufaux dit s'inspirer largement de romans comme Acté, d'Alexandre Dumas, Quo Vadis ? d'Henryk Sienkiewicz et les romans historiques Moi, Claude de Robert Graves. Dans le tome 8, les auteurs définissent leur œuvre comme étant à l'image des romans d’Alexandre Dumas, qui « prenait plaisir à fréquenter l'histoire mais gardait son indépendance envers ses sources[4] ».

La série s'appuie aussi sur de nombreuses références du cinéma. Le scénariste ayant suivi une formation cinématographique, les plans dans Murena rappellent les techniques de tournage : gros plan, plan américain, travelling, vue aérienne...
Les références aux péplums et westerns abondent et la série s'inspire de Ben Hur (1959) de William Wyler d'après le roman original de Lewis Wallace, Spartacus (1960) de Stanley Kubrick. Les auteurs ont aussi puisé dans la série télévisée Rome.

Murena comporte des clins d'œil à des œuvres d'art : la première rencontre avec le personnage de Claude vient du tableau de Lawrence Alma-Tadema A Roman Emperor AD41, et la scène où Acté se baigne chez Domitia Lepida rappelle les Venus anadyomènes (la déesse sortie des eaux) ainsi que La naissance de Vénus de Botticelli[1].

D'après Yves-Marie Labé, critique pour Le Monde des livres, la série Murena s'appuie sur une documentation très poussée et sur les procédés cinématographiques. Les auteurs se sont inspirés de la série Alix de Jacques Martin.

Thèmes de l'œuvre

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Le pouvoir et la folie

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Dans le dictionnaire Murena, à l'entrée « Néron », Jean Dufaux dit s'intéresser à « la question du pouvoir et de la folie », thème qu'il explore dans la plupart de ses créations, citant par ailleurs Caligula d'Albert Camus. Néron glisse de plus en plus franchement dans la paranoïa.

Civilisation de la Rome antique

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Statue d'une muse dans la Domus Aurea de Néron, à Rome.

Les auteurs se sont abondamment documentés[5] pour décrire les mœurs et coutumes de la civilisation romaine à l'époque de Néron.

Différences entre fiction et réalité

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Plusieurs évènements et personnages de la série ne correspondent pas aux témoignages des contemporains et des historiens. Les auteurs assument le caractère fictif de certaines scènes dans les notes en fin des tomes respectifs : le libraire Chlirfus, la course en char, la réaction de Néron et des courtisans à la lecture du poème Le dieu sur le char : « comme dans les tomes précédents, Dufaux... pousse l’honnêteté jusqu’à informer le lecteur lorsqu’il a été obligé de transformer un peu la réalité pour des raisons techniques »[6]... Dans le Hors-série de la revue l'Histoire : Rome au temps de Néron - Spécial Murena, une partie entière développe « Le vrai et le faux dans Murena » à travers un entretien entre Jean Dufaux et Claude Aziza.

  • Le héros éponyme de la bande dessinée, Lucius Murena, patricien et fils de Lollia Paulina, est un personnage fictif. Lollia Paulina n'avait pas d'enfant.
  • Balba, esclave gladiateur appartenant à Britannicus puis complice de Murena, est aussi un personnage fictif.
  • Contrairement à ce qui est représenté dans la série, Agrippine est réputée avoir choisi Pallas comme amant ; le rapport avec Burrus n'est en revanche pas documenté.
  • Acté, délaissée par Néron, devient l'amante de Lucius Murena et décède en Gaule. Or, la véritable Acté survit à Néron et organise ses funérailles.
  • L'apôtre Pierre s'entretient à plusieurs reprises avec Néron et Murena. Toutefois, il n'existe aucune trace de rencontre entre Pierre et Néron.

Le nom du héros éponyme, Lucius Murena, est une allusion à l'album Lucius, le sourire de la murène, dont l'action se déroule sous le règne de Néron. Cet ouvrage de Jean Dufaux et Xavier Musquera est publié en 1986 par Édition des Archers (ISBN 2-87144-008-5).

Développement

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À la suite du décès de Philippe Delaby en , c'est Theo qui reprend le dessin de la série[7],[8].

Accueil critique

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RTBF.be souligne le « large succès critique et public » de Murena[9]. D'après le quotidien 20 minutes, Murena « s'est imposée depuis 1997 comme l'une des séries BD les plus populaires »[10].

À l'occasion de la sortie du tome 9 Les épines, les auteurs ont publié une version originale (jugée trop érotique pour le grand public par l’éditeur) de l'album en tirage limité. Les planches de cette édition spéciale ont été exposées au Centre belge de la BD (CBBD) à Bruxelles en 2013 pour « défendre la liberté d'expression[11] ».

D'après Le Parisien, alors que les maisons d'éditions portaient un intérêt limité à la Rome antique, « les deux auteurs ont renversé la donne en faisant de leur récit une épopée implacable sans jamais oublier la sensualité[12] ».

Tout en BD, à propos de la série, déclare que « l’histoire est passionnante et promet de nombreux rebondissements » et souligne que « le trait de Delaby retranscrit avec une grande finesse les costumes, l’intérieur des villas jusqu’à la ville de Rome et ses tavernes[6] ».

Le Figaro, qui évoque « l'immense succès » de la série, commente que « La virtuosité du dessin alliée à une solide documentation font de Murena une œuvre graphiquement superbe qui offre une vision de la Rome antique très précise et crédible[13] ».

Récompenses

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En 2007, la Société des gens de lettres a décerné le grand prix du roman jeunesse aux auteurs pour le tome 5 : La déesse noire[14].

Revanche des cendres a obtenu le prix Château-de-Cheverny de la bande dessinée historique lors des Rendez-vous de l’Histoire de Blois en 2011[15].

La série Murena a également reçu le prix Diagonale de la meilleure série 2014[16].

Lors du Prix Historia 2013, la série Murena a fait partie de la sélection pour le Prix spécial du jury[17].

Publications critiques

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À la fin de chaque tome, un glossaire définit les mots latins utilisés ou précise le contexte historique d’une scène. Il est parfois suivi d’un erratum quand une inexactitude dans un album précédent a été signalée au scénariste (par exemple emploi de gens Claudii au lieu de gens Claudia ou Claudii).

Le magazine L'Histoire a publié en 2009 un hors-série, Rome au temps de Néron, en partenariat avec Dargaud[18]. Il contient notamment un chapitre sur « Le vrai et le faux dans Murena ».

Publication

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Dans l'avant-propos du dictionnaire Murena, Jean Dufaux indique que la série était conçue pour « compter seize albums ».

Cycle de la Mère
  1. La Pourpre et l'Or (1997) (ISBN 2-87129-116-0)
  2. De sable et de sang (1999) (ISBN 2-87129-173-X)
  3. La Meilleure des mères (2001) (ISBN 2-87129-302-3)
  4. Ceux qui vont mourir... (2002) (ISBN 2-87129-457-7)
Intégrale du premier cycle (2005) (ISBN 2-87129-873-4)
Cycle de l’Épouse
  1. La Déesse noire (2006) (ISBN 2-87129-762-2)
  2. Le Sang des bêtes (2007) (ISBN 978-2-505-00072-3)
  3. Vie des feux (2009) (ISBN 978-2-505-00686-2)
  4. Revanche des cendres (2010) (ISBN 978-2-505-01016-6)
Intégrale du second cycle (2011) (ISBN 978-2-505-01346-4)
Cycle de la Mort
  1. Les Épines (2013) (ISBN 978-2-505-01652-6)
  2. Le Banquet (2017) (ISBN 978-2-505-06664-4)
  3. Lemuria (2020) (ISBN 978-2-505-08339-9)
  4. Mort d'un sage (2024) (ISBN 978-2-505-11643-1)
Hors-série
  1. Artbook, 2015 (ISBN 978-2-505-06448-0)
  2. Dictionnaire Murena, Claude Aziza avec le concours de Jean Dufaux et de Philippe Delaby, Dargaud (2017) (ISBN 978-2-505-06821-1)
  • Dargaud : tomes 1 à 12 (première édition des tomes 1 à 12)

Publications à l'étranger

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Certains albums de Murena ont été traduits en italien, allemand, néerlandais, portugais, polonais et latin.

  1. Murex et Aurum (en latin) : traduit par Cathy Rousset et Claude Aziza,
  2. Ex Arena et Cruore (en latin) : traduit par Claude Aziza, juin 2016

Notes et références

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Références

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  1. a b et c Aziza 2017
  2. Labé 2007
  3. Les grandes dates du règne de Néron, article non signé dans le Hors-série L'Histoire Rome au temps de Néron, novembre-décembre 2009
  4. Revanche des cendres, Dargaud, 2010
  5. « Philippe Delaby, la mort subite du père de Murena », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  6. a et b Tout en BD : MURENA - Tome 5. La déesse noire - 10 juin 2006 Lire en ligne
  7. « Actualité Bande Dessinée : Entretien avec Jean Dufaux », sur auracan.com (consulté le ).
  8. Interview sur Ligne Claire : Theo Caneschi signe le nouveau Murena qui l’a marqué émotionnellement (Consultation le 27 décembre 2017)
  9. « Philippe Delaby, dessinateur de la BD Murena, est décédé », sur rtbf.be, (consulté le ).
  10. « Un album de la BD «Murena» vendu avec ou sans scène de sexe », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  11. Rédaction 20 minutes 2013
  12. Rédaction Le Parisien, « NOTRE SÉLECTION », Le Parisien, .
  13. Aurélia Vertald, « Philippe Delaby, la mort subite du père de Murena », Le Figaro culture, .
  14. Grand Prix SGDL du roman Jeunesse - 2007 : Jean DUFAUX et Philippe DELABY, Muréna, la déesse noire -vol 5 (Dargaud) Lire en ligne
  15. « Les Rendez-vous de l'histoire décernent leurs prix », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
  16. « Le principal prix belge de la BD décerné à Bernard Yslaire », L'Express,‎ (lire en ligne).
  17. Tout en BD, Prix Historia 2013 : les nominés - 28 septembre 2013 Lire en ligne
  18. « Murena dans L’Histoire et à la Sorbonne », sur Auracan.com, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Yves-Marie Labé, « Péplums de papier », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Pascal Ory, « Histoires de Romains vaincus », L'Express,‎ (lire en ligne).
  • Pascal Ory, « Sous le règne de Néron », L'Express,‎ (lire en ligne).
  • Myriam Perfetti, « Murena, le "Gladiator" de la BD », Marianne,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction 20 minutes, « Un album de la BD Murena vendu avec ou sans scène de sexe », 20 minutes,‎ (lire en ligne).
  • Rédaction Le Parisien, « Ave Murena! », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  • Olivier Thomas, « Néron, héros de BD ! », L'Histoire,‎ (lire en ligne).
  • Pierre Vavasseur, « Ils font revivre la Rome antique », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  • Daniel Couvreur, « La Rome noire de Dufaux et Delaby », Le Soir,‎ .
  • Philippe Juste, « Murena : Jean Dufaux et Philippe Delaby refont l'histoire de Rome », Le Progrès,‎ .
  • Daniel Couvreur, « Le beau péplum de Murena », Le Soir,‎ .
  • Daniel Couvreur, « L'intégrale du péplum belge de Murena avec Le Soir », Le Soir,‎ .
  • Estebe, « Les dessous de Murena », Tribune de Genève,‎ .
  • La rédaction, « Murena relit le grand incendie de Rome », Le Matin,‎ .
  • Jean-Yves Dana, « Rome au temps de Murena », La Croix,‎ (lire en ligne).
  • Romain Brethes, « Des planches de feu et de sang », Le Point,‎ (lire en ligne).
  • Daniel Couvreur (interviewer), Jean Dufaux et Philippe Delaby, « Lucius Murena se frotte aux épines de la censure », Le Soir,‎ .
  • La rédaction, « Murena se remet à table...] », Tribune de Genève,‎ .
  • La rédaction, « Bande dessinée : Rome à feu et à sang », L'Histoire,‎ (lire en ligne).
  • Gilles Heuré, « Murena, quand le latin résiste en bande dessinée », Télérama,‎ (lire en ligne).
  • Dominique Bry, « Les épines : où vas-tu Lucius Murena ? », sur blogs.mediapart.fr/edition/papiers-bulles, .

Articles connexes

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Sites externes

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