Jeux olympiques d'été de 1924

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Jeux olympiques d'été de 1924
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Localisation
Pays hôte Drapeau de la France France
Ville hôte Paris
Date Du 4 mai au
Ouverture officielle par Gaston Doumergue
Président de la République
Participants
Pays 44
Athlètes 3 089
(2 954 masc. et 135 fém.)
Compétition
Nombre de sports 17
Épreuves 126
Symboles
Serment olympique Géo André
Athlète français
Flamme olympique Pas de flamme
Mascotte Pas de mascotte

Les Jeux olympiques d'été de 1924, Jeux de la VIIIe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Paris, en France, du 4 mai au . Pour ses adieux aux Jeux, le baron Pierre de Coubertin milita en faveur de la capitale française, qui organisa ainsi ses deuxièmes Jeux après ceux de 1900. Ces Jeux démarrent avec le tournoi de Rugby à XV remporté par les États-Unis le , mais la plupart des épreuves ont lieu en juillet après la Cérémonie d'Ouverture qui a lieu le au Stade olympique de Colombes.

La devise olympique de Coubertin empruntée à l'abbé Henri Didon : « Citius, Altius, Fortius » (plus vite, plus haut, plus fort) est introduite à l'occasion de ces Jeux, ainsi que le rituel de lever des trois drapeaux à la cérémonie de clôture.

En 1924, 44 nations et 3 089 athlètes (dont 135 femmes) prirent part à 126 épreuves dans 17 sports. Les athlètes les plus en vue de ces Jeux furent les coureurs de fond finlandais à l'image de Paavo Nurmi ainsi que le nageur Johnny Weissmuller et l'escrimeur Roger Ducret. 100 ans plus tard, Paris accueille à nouveau les Jeux olympiques.

Désignation de la ville hôte

En dépit des problèmes rencontrés aux Jeux olympiques de 1900, le baron Pierre de Coubertin souhaite à nouveau organiser cet événement dans la capitale française afin de prouver au monde que Paris et la France sont capables d'accueillir les athlètes du monde entier dans des compétitions confraternelles. Le Comité international olympique est hostile à cette désignation, préférant les villes d'Amsterdam ou de Los Angeles. Après de nombreuses discussions, Coubertin obtient satisfaction. Paris est finalement désigné comme ville hôte des Jeux de 1924 au détriment de Barcelone, Prague, Rome, Lyon et des deux autres villes mentionnées. Lors de cette 19e session du à Lausanne, le CIO décide de créer par ailleurs des Jeux olympiques d'hiver à compter de 1924. La ville de Chamonix est désignée pour les organiser.

Les derniers Jeux de Pierre de Coubertin

Le baron Pierre de Coubertin.

Le Baron Pierre de Coubertin se retira à l’occasion de ces Jeux olympiques d'été de 1924. L’un des derniers souhaits du président du Comité international olympique aura été de voir son pays organiser les Jeux olympiques après ceux contestés de 1900. Malgré l’absence du public et quelques difficultés financières, ces Jeux furent une réussite dans la participation et les performances des athlètes, mais aussi par l’intérêt grandissant pour l’événement.

Coubertin[1] avait fondé le CIO en 1894 et fut l’un des principaux instigateurs du renouveau des Jeux olympiques de l’ère moderne. Durant ces Jeux, un hommage solennel lui fut rendu le à l’occasion du trentième anniversaire de la rénovation des Jeux. Il confirma son intention de se retirer en déclarant à cette occasion « J’ai fait mon œuvre ». En 1925, Pierre de Coubertin céda sa place de Président du Comité international olympique au comte belge Henri de Baillet-Latour. Le baron poursuivra ses collaborations avec l’olympisme en conseillant le CIO et en rédigeant de nombreux ouvrages, dont la « Charte de le Réforme pédagogique ». Pierre de Coubertin meurt en 1937.

Organisation

Comité d’organisation

En 1922, un Comité exécutif d'organisation est nommé par une assemblée du Comité olympique français. Ce comité est présidé par le Comte Clary et est composé de 26 membres désignés par les fédérations sportives nationales et de sept membres élus par le Comité national. Il s'agit notamment de Gaston Vidal, sous-secrétaire d’État à l’Enseignement technique, du marquis de Polignac, de M. Giraudoux, directeur de la Propagande au ministère des Affaires étrangères, de Gilbert Peycelon, délégué du Gouvernement et de Henry Paté, haut-commissaire à l’Éducation physique. D'anciennes gloires sportives sont également associées au comité exécutif, comme Frantz Reichel et Jules Rimet.

Affiche des jeux olympiques de Paris de 1924.

Le comité est chargé entre autres du financement, des infrastructures, de l'organisation du calendrier sportif, et de l'accueil des athlètes et des spectateurs. Dès la désignation de Paris, l'État français s'engagea à financer ces Jeux à hauteur de vingt millions de francs. La ville de Paris quant à elle fournit les terrains ainsi qu'une subvention de dix millions de francs.

Sites des compétitions

Plan d'ensemble des divers sites olympiques.

Village olympique
La décision de confier au Comité d'organisation des Jeux le logement des délégations fut prise en 1923 lors du congrès olympique de Rome. La ville de Colombes accueille donc le premier village olympique[2],[3] du genre constitué de baraquements en bois. Les athlètes ont à disposition un bureau de change, un salon de coiffure, un bureau de poste, un kiosque à journaux, un service de blanchissage et un service de garde des objets de valeur. Trois repas par jour sont offerts. Les Britanniques acceptent les conditions offertes à condition d'avoir droit à un cuisinier britannique. Quant à eux, les Américains préfèrent s'installer dans le parc du château de Rocquencourt.

Le Stade olympique de Colombes en 1924.

Stade olympique
Pariant sur les vertus du « Grand Paris », le comité d'organisation opte pour le choix de bâtir le stade olympique à Colombes et pas au stade Pershing ou au Parc des Princes, autres sites candidats. Sur décision du gouvernement, Pershing est évoqué dès 1921, puis ensuite le fameux Parc des Princes, déja connu pour accueillir les compétitions nationales et internationales de rugby, football et cyclisme, semble être d'abord le favori. Cependant, la ville de Paris refuse de financer les travaux au Parc, et on se replie alors en banlieue. En 1922, on évoque même un temps le retrait des Jeux de Paris pour les donner à Lyon. Le stade de Colombes, ex-stade du Matin (1907), est doté de 45 000 places dont 20 000 assises grâce au financement du Racing Club de France qui obtient 50 % des recettes des Jeux.

Autres sites
Pour les épreuves de natation, la piscine des Tourelles est construite. C'est le premier bassin de 50 m à couloirs séparés par des lignes de bouchons en liège. Les épreuves de tir se tiennent à Reims, dans un stade construit pour l'occasion[4]. M. Thomasson, architecte de l'Union des sociétés de tir de France, signe les plans de ce bâtiment. Les épreuves de tir de chasse (cerf) se déroulent au stand du Tir national de Versailles. Les épreuves d'équitation se déroulent à l'hippodrome d'Auteuil, le vélodrome d'hiver accueille la boxe, la lutte et l'haltérophilie, le bassin d'Argenteuil l'aviron. Les matchs de football se déroulent au stade Pershing, au stade Bergeyre et au stade de Paris à Saint-Ouen, les régates de voile à Meulan et au Havre. Les sites de Versailles, Saint-Cloud, Bagatelle, Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux et Meudon sont également choisis par le comité d'organisation pour accueillir les différentes disciplines au programme.

Cérémonie d’ouverture

Géo André prête le serment olympique.

Le , la cérémonie d'ouverture[5] se tient au Stade de Colombes devant 40 000 spectateurs. Les 44 délégations pénètrent dans le stade par ordre alphabétique. L'Afrique du Sud est la première nation à défiler et la Yougoslavie la dernière. Les délégations les plus applaudies furent la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Gaston Doumergue, nouveau président de la République française, proclame officiellement l'ouverture des Jeux olympiques de 1924 en présence des membres du Comité international olympique, en particulier de son président, le baron Pierre de Coubertin. La Société nationale des orphéonistes Crick-Sicks chantèrent pour cette occasion. Après une sonnerie de trompette et un coup de canon, le drapeau olympique est hissé au sommet du mât central du stade. La cérémonie se termine par un discours du comte Clary, président du Comité d'organisation. Enfin, le serment olympique des athlètes est prêté par le français Géo André, ancien médaillé olympique en 1908 et 1920.

La cérémonie de clôture du inaugure un nouveau rituel lors des Jeux olympiques en hissant trois drapeaux dans le stade : celui du Comité international olympique, celui du pays hôte et celui du prochain pays à accueillir les Jeux.

Nations participantes

Pays participants[6].
  • Pays participant pour la première fois.
  • Pays ayant déjà participé.

44 nations prennent part aux Jeux d'été de 1924. L'Allemagne n'est pas invitée par le comité d'organisation, qui prétexte qu'il n'était pas en mesure d'assurer la sécurité de la délégation allemande[7], mais les autres nations vaincues lors de la Première Guerre mondiale, écartées en 1920, font leur retour.

L'Équateur, l'Irlande, la Lituanie, les Philippines et l'Uruguay participent pour la première fois. La Lettonie et la Pologne étaient déjà présentes lors des Jeux d'hiver à Chamonix, mais il s'agit de leur première participation aux Jeux d'été.

Les 44 délégations participantes
(le nombre d'engagés est indiqué entre parenthèses)
Afrique Amérique Asie Europe Océanie
2 pays 10 pays 4 pays 26 pays 2 pays

Compétition

Sports et résultats

Médaille des olympiades de 1924 (avers).
Revers.

17 sports et 126 épreuves composent le programme des Jeux olympiques de 1924. Il s'agit de l'ultime apparition du rugby alors que le tennis est disputé pour la dernière fois avant sa réintroduction en 1988 avec les professionnels. La savate, le canoë canadien, la pelote basque et la canne de combat sont en démonstration.

  • Sports aquatiques
Natation (11)
Plongeon (5)
Water-polo (1)

La domination des Finlandais volants

Ville Ritola.

Les « Finlandais volants » est le surnom donné aux athlètes finlandais de l'entre-deux-guerres en raison de leur suprématie sur les courses de fond et de demi-fond. Lors de ces Jeux olympiques de 1924, la Finlande remporte 8 titres et 12 médailles au total.

Paavo Nurmi

Après ses titres remportés quatre ans plus tôt à Anvers, Paavo Nurmi[8] remporte cinq nouvelles médailles d'or. Le , le Finlandais réalise un exploit sans précédent en remportant le titre du 1 500 m avant de s'imposer deux heures après sur le 5 000m. Deux jours plus tard, Nurmi gagne l'épreuve du cross-country individuel sous la canicule parisienne avec min 24 s d'avance sur le deuxième. Pour terminer, il glane deux titres supplémentaires avec ses coéquipiers finlandais sur le 3 000 m et le cross-country. Le bilan de Paavo Nurmi aurait pu être encore amélioré s'il n'avait pas déclaré forfait sur l'épreuve du 10 000 m dont il détenait le titre.

Ville Ritola

L'autre « Finlandais volant », qui n'a pas le palmarès olympique de son compatriote Paavo Nurmi lorsqu'il arrive dans la capitale française, réalise lui aussi un grand exploit en remportant le 10 000 m avec en prime un nouveau record du monde, et plus d'un demi-tour d'avance sur le deuxième. Ville Ritola[9] remporte ensuite le 3 000 m steeple avec 75 m d'avance sur son dauphin. Dominé par Nurmi sur le 5 000 m et le cross, il remporte avec lui deux médailles d'or supplémentaires par équipe.

Les autres Finlandais

L'équipe de Finlande dispose avec Nurmi et Ritola d'un potentiel d'athlètes de très haut niveau. Le marathon est remporté par Albin Stenroos avec près de six minutes d'avance sur le deuxième. Elias Katz est membre de l'équipe finlandaise du 3 000 m championne olympique. Il décroche également la médaille d'argent du 3 000 m steeple. Les autres médaillés finlandais en fond ou demi-fond sont Eero Berg et Heikki Liimatainen.

Les exploits du nageur Johnny Weissmuller

Le nageur américain Johnny Weissmuller survole les épreuves de natation des Jeux de 1924 en remportant trois médailles d’or et une de bronze. Weissmuler[10], âgé de 19 ans, s’impose tout d’abord sur l’épreuve du 400 m nage libre en devançant le Suédois Arne Borg de près d’une seconde. Quelques jours plus tard, il remporte sa course de prédilection, le 100 m nage libre, en battant sous le temps de 59 secondes son compatriote Duke Kahanamoku, champion olympique de la distance 12 ans plus tôt. Puis, Johnny Weissmuller décroche le titre du relais 4 × 200m avec ses coéquipiers américains, devançant les deuxièmes de près de 9 secondes. Enfin, pour compléter ce palmarès, le nageur américain termine troisième du tournoi olympique de water-polo, portant son total de médailles à quatre.

Weissmuler remportera deux médailles supplémentaires aux Jeux olympiques de 1928, enrichissant un palmarès exceptionnel de 52 titres nationaux et de 67 records du monde. Il mettra un terme à sa carrière en n’ayant jamais perdu une course. En 1929, Johnny Weissmuler se lança dans le cinéma en interprétant le rôle de Tarzan.

Autres résultats sportifs

En escrime, le Français Roger Ducret réussit l'exploit de remporter cinq médailles dans les trois disciplines qui composent ce sport. Ducret remporte tout d'abord l'épreuve du fleuret individuel en battant son compatriote Philippe Cattiau. Tous deux décrochent le titre par équipe avec l'équipe de France face à la Belgique. Roger Ducret s'impose ensuite à l'épée par équipe, toujours face aux Belges. Enfin, l'escrimeur français obtient une nouvelle médaille, celle d'argent, dans l'épreuve d'épée individuelle et du sabre individuel. Ces Jeux de 1924 marquent par ailleurs l'apparition du fleuret féminin dans les épreuves olympiques. La médaille d'or est attribuée à la Danoise Ellen Osiier.

L'équipe de rugby des États-Unis.

Parmi les autres faits sportifs marquants, l'équipe des États-Unis de rugby composée de joueurs de football américain, remporte le tournoi en battant la France 17 à 3[7]. En tennis, l'américain Vincent Richards décroche trois médailles dont deux d'or en simple et double messieurs. L'équipe de France de cyclisme survole les épreuves avec 6 médailles dont quatre titres sur les six courses au programme. En athlétisme, le sauteur en longueur américain William DeHart Hubbard obtient la première médaille d'or individuelle pour un athlète noir. Son compatriote Clarence Houser remporte les concours du disque et du poids. Enfin, en football, l'équipe d'Uruguay gagne le tournoi olympique. Son milieu de terrain, José Andrade, éblouit les spectateurs parisiens par ses dribbles, ses changements de rythme et son élégance. Il est élu meilleur joueur du tournoi.

Sportifs les plus médaillés aux Jeux olympiques de 1924
Athlète Pays Sport Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'argent, Jeux olympiques Médaille de bronze, Jeux olympiques Total
Paavo Nurmi Drapeau de la Finlande Finlande Athlétisme 5 0 0 5
Ville Ritola Drapeau de la Finlande Finlande Athlétisme 4 2 0 6
Roger Ducret Drapeau de la France France Escrime 3 2 0 5
Johnny Weissmuller Drapeau des États-Unis États-Unis Natation et water-polo 3 0 1 4
Vincent Richards Drapeau des États-Unis États-Unis Tennis 2 1 0 3

Tableau des médailles

La délégation des États-Unis remporte plus du tiers des épreuves et totalise 99 médailles. Elle devance la Finlande avec 37 médailles (dont 10 titres en athlétisme). La France, pays organisateur, se classe troisième nation avec 38 médailles (dont 13 d'or).

Tableau des médailles officiel[11]
Rang Pays Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'argent, Jeux olympiques Médaille de bronze, Jeux olympiques Total
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 45 27 27 99
2 Drapeau de la Finlande Finlande 14 13 10 37
3 Drapeau de la France France 13 15 10 38
4 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 9 13 12 34
5 Italie 8 3 5 16
6 Drapeau de la Suisse Suisse 7 8 10 25
7 Drapeau de la Norvège Norvège 5 2 3 10
8 Drapeau de la Suède Suède 4 13 12 29
9 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 4 1 5 10
10 Drapeau de la Belgique Belgique 3 7 3 13
11 Drapeau de l'Australie Australie 3 1 2 6
12 Drapeau du Danemark Danemark 2 5 2 9
13 Hongrie 2 3 4 9
14 R. de Yougoslavie 2 0 0 2
15 Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 1 4 5 10
16 Drapeau de l'Argentine Argentine 1 3 2 6
17 Drapeau de l'Estonie Estonie 1 1 4 6
18 Union d'Afrique du Sud 1 1 1 3
19 Drapeau de l'Uruguay Uruguay 1 0 0 1
20 Drapeau de l'Autriche Autriche 0 3 1 4
Canada 0 3 1 4
22 Pologne 0 1 1 2
23 Drapeau du Portugal Portugal 0 0 1 1
Roumanie 0 0 1 1
Drapeau d'Haïti Haïti 0 0 1 1
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 0 0 1 1
Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon 0 0 1 1
Total 126 127 125 378

Les Concours d’art

En marge des épreuves sportives, des concours d'art sont organisés à l'occasion de ces Jeux olympiques de Paris du au . Henry de Montherlant participe à l'épreuve de littérature[12]. Les deux autres domaines artistiques dans lesquels des prix sont décernés sont l'architecture et la sculpture. Le jury de l'épreuve de musique a considéré qu'aucune oeuvre présentée ne méritait de récompense.

Résultats des Concours d'art dans le cadre des Jeux olympiques de 1924[12]
Discipline Vermeil Argent Bronze
Littérature Géo-Charles (France) J. Petersen (Danemark)
M. Stuart (Royaume-Uni)
O. Gogarty (Irlande)
C. Gonnet (France)
Sculpture C. Dimitriadis (Grèce) F. Heldenstein (Luxembourg) J.R. Gauguin (Danemark)
L.C. Mascaux (France)
Peinture J. Jacoby (Luxembourg) J.B. Yeats (Irlande) J. Van Hell (Pays-Bas)
Architecture Non décernée Alfréd Hajós et D. Lauber (Hongrie) J. Medecin (Monaco)
Musique Pas de récompense attribuée

Médias

Environ 700 journalistes sont présents à Paris pour suivre les compétitions. Pour la première fois, des épreuves olympiques sont commentées en direct à la radio grâce à l'arrivée de la TSF. Afin de mieux suivre les exploits sportifs, le journaliste Edmond Dehorter se place dans la nacelle d'un ballon survolant les différents sites olympiques.

Philatélie

A l'occasion des Jeux, la poste française a émis une série de 4 timbres (10 centimes, 25 centimes, 30 centimes et 50 centimes) pour célébrer les 8ème Jeux Olympiques se tenant à Paris en 1924.

Les 3 premiers timbres ont été mis en circulation le , le dernier le .

Ils ont tous été retirés de la circulation le (conformément à la loi du qui fixait une durée de vente limitée à 4 mois). Ils ont été démonétisés le (conformément à la loi du )[13]


Cinéma

Ces Jeux ont été portés à l'écran par Hugh Hudson dans Les Chariots de feu[14]. Ce film décrit l'histoire de deux athlètes britanniques concourant aux Jeux olympiques de 1924. Harold Abrahams, combattant l'antisémitisme, remporta l'épreuve du 100 m. Son compatriote Eric Liddell, protestant écossais, triompha sur le 400 m.

Notes et références

  1. Biographie de Pierre de Coubertin, Comité international Pierre de Coubertin
  2. « Colombes veut accueillir une épreuve des JO 2024 », sur Le Parisien, (consulté le ).
  3. [PDF]La cité olympique de Colombes, rapport officiel des Jeux de 1924, page 49.
  4. Du 7 au 22 juin en même temps que des "concours sportifs" et des épreuvres de virtuosité, le déjeuné était offert par la municipalité ou la Société de tir locale, in L'éclaireur de l'est
  5. [PDF]Le déroulement de la cérémonie d'ouverture, Rapport officiel des Jeux de 1924, page 79
  6. Le Mexique y est noté par erreur comme participant pour la première fois, alors que son équipe de polo avait remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques d'été de 1900.
  7. a et b Arnaud Gonzague, « Coubertin aurait dit non ! », L'Obs, no 2754,‎ , p. 16-17.
  8. Biographie de Paavo Nurmi, site du CIO
  9. Biographie de Ville Ritola, site du CIO
  10. Johnny Weissmuller, Tarzan olympique, site du CIO
  11. Tableau des médailles des Jeux de 1924, site du CIO
  12. a et b [PDF]Résultats des Concours d'art, Rapport officiel des Jeux de 1924, page 599
  13. « Série de timbres de 1924 - Série de timbres », sur www.phil-ouest.com (consulté le )
  14. (en) Fiche du film Les Chariots de feu sur le site IMDB

Voir aussi

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Bibliographie

  • Coll., Les Jeux olympiques, tome 1 1896-1960, Paris, L'Équipe, 2003, p. 116-1931
  • Jeux olympiques de Paris 1924. Les cartes postales A.N. Paris, édité par l'Association française des collectionneurs olympiques et sportifs. Compilation des cartes postales de l'éditeur Armand Noyer.

Articles connexes

Liens externes