Duravel

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Duravel
Duravel
Entrée du village.
Blason de Duravel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Gérard Calassou
2020-2026
Code postal 46700
Code commune 46089
Démographie
Gentilé Duravelois
Population
municipale
942 hab. (2021 en diminution de 3,29 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 02″ nord, 1° 04′ 50″ est
Altitude 88 m
Min. 65 m
Max. 271 m
Superficie 14,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
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Duravel
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Duravel
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Duravel
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Duravel

Duravel est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Duravel est une commune rurale qui compte 942 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 900 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Duravelois ou Duraveloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Ancien chemin de fer transformé en chemin de randonnée.

Commune située dans le Quercy, sur l'ancienne ligne Monsempron-Libos - Cahors, entre Fumel et Puy-l'Évêque.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Duravel est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Montcabrier, Puy-l'Évêque, Saint-Martin-le-Redon, Soturac, Touzac et Vire-sur-Lot.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située au bord d'un méandre formé par le Lot qui lui sert de frontière naturelle dans sa partie sud avec la commune de Vire-sur-Lot.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 497 hectares ; son altitude varie de 65 à 271 mètres[2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec la RD 811 (ex RN 111) et la route départementale D 58.

Voir aussi l'ancienne gare SNCF sur la ligne de Monsempron-Libos à Cahors.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglars-Juillac à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[9] : les « bois de la Croix Dominique, église de Cazes et vallons des ruisseaux de Cazes et de la Paillole » (419 ha), couvrant 2 communes du département[10] et le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Duravel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[I 1],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44 %), zones agricoles hétérogènes (26,9 %), zones urbanisées (10,7 %), terres arables (7,2 %), cultures permanentes (6,2 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), prairies (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Duravel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1999 et 2003[18],[15].

Duravel est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Duravel.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[20]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 595 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 461 sont en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[25] et 296 millions de mètres cubes[26],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Duravel est basé soit sur l'occitan dura qui désigne une terre nue, suivi de val, une vallée, soit sur le terme gaulois duros qui indique une forteresse[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancienne ville gallo-romaine, Duravel, alors nommée DIOLINDUM[réf. nécessaire], a été fondée par les Romains pour être une station militaire sur la grande voie stratégique de Bordeaux à Lyon. (Malheureusement, les vestiges de ce temps ont disparu au cours des guerres de religion de 1596.)

Au XIe siècle, Duravel possède un prieuré dépendant de l'abbaye de Moissac fondée par Clovis et restaurée par Charlemagne. Les corps de trois saints originaires de Palestine et d'Égypte, Hilarion, Agathon et Poemon, y sont amenés. Ils se trouvent toujours dans l'église où depuis le XIIe siècle, ils sont l'objet de pèlerinages et, tous les cinq ans, d'une fête de l'ostentation.

1369, « guerre de Cent Ans », Duravel est attaquée par les Anglais sous les ordres de Robert Knolles. Ville peuplée alors de 6 000 habitants, elle résiste pendant six semaines et met les attaquants en déroute. En remerciement, le roi lui octroie des armoiries : De gueules, à une couronne fermée d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de Lis d'or[29].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Duravel

Son blasonnement est : « De gueules, à une couronne fermée d'or ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[31],[32].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Jean Zambon    
2008 2014 Jacques Parmentier    
2014 2020 Joséfa Ruiz-rubio    
2020 2026 Gérard Calassou    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 942 habitants[Note 5], en diminution de 3,29 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1851 1856
5 9002 8042 8003 0613 1273 1171 7931 9281 846
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 7761 8481 7731 6891 6291 5321 5161 0721 104
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 026915821835868971822718823
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
983911875894882930937957965
2021 - - - - - - - -
942--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
Rang de la commune dans le département 18 24 29 25 30 29 31 30
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Au début du XXe siècle, Duravel comptait 1 026 habitants[42].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Duravel fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Salle des fêtes, comité des fêtes, vitrine communale (petit musée)[43], mycologie, bibliothèque.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Chasse, pétanque, randonnée pédestre, basket-ball.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[44].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 415 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 843 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 9,3 % 11,4 % 13,8 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 514 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (56,8 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 165 emplois en 2018, contre 148 en 2013 et 157 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 298, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 10].

Sur ces 298 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 108 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

76 établissements[Note 8] sont implantés à Duravel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 76 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 6,6 % (14 %)
Construction 14 18,4 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 31,6 % (29,9 %)
Information et communication 3 3,9 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,3 % (2,8 %)
Activités immobilières 1 1,3 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 13,2 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
10 13,2 % (12 %)
Autres activités de services 8 10,5 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 76 entreprises implantées à Duravel), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[45] :

  • Cmas, activités des sociétés holding (141 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 41 30 18 12
SAU[Note 11] (ha) 397 312 216 190

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 30 en 2000 puis à 18 en 2010[48] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[49],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 397 ha en 1988 à 190 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 16 ha[48].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L' église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Duravel » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Duravel » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Duravel » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Duravel » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Duravel et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
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