Art roman auvergnat
L'art roman auvergnat est une variété notable de l'art roman qui s'est développée en Auvergne aux XIe et XIIe siècles. Elle se caractérise par sa richesse ornementale et l'homogénéité de son style.
Par extension, on y inclut la petite province du Velay qui fut souvent placée sous la même couronne comtale à cette époque.
Domaine géographique
[modifier | modifier le code]L'Auvergne historique correspond au diocèse primitif de Clermont, lui-même calqué sur l'ancienne cité des Arvernes. Ce diocèse remontait très au nord et couvrait la limagne et la montagne bourbonnaise. En 1317, il fut partagé en deux avec la création du diocèse de Saint-Flour. Cette partition n'est pas à prendre en compte ici car elle est très postérieure à l'époque romane. On considère généralement que le domaine couvert par l'art roman auvergnat comprend trois régions : la Basse-Auvergne, la Haute-Auvergne et le Velay[1]. L'érudit Félix Thiollier précise : « Il ne saurait, en effet, être question de faire rentrer la Haute-Loire dans l'école d'Auvergne. Si en réalité l'école de Clermont a exercé sur le Velay une certaine influence, on ne retrouve pas, dans le diocèse du Puy, l'élément caractéristique de l'école d'Auvergne,la voûte en quart de cercle des collatéraux épaulant celle de la nef. L'ornementation n'est même pas auvergnate* mais bien plutôt méridionale »[2].
Les églises dites "majeures"
[modifier | modifier le code]L'art roman dans ce qui est considéré aujourd'hui comme la Basse-Auvergne est dominé par un groupe d'une dizaine d'églises dites « majeures »[3] (et non cinq comme on le lit souvent). Toutes sont situées dans un rayon de 30 kilomètres autour de Clermont-Ferrand[4]. Initialement toutes les églises présentaient probablement les mêmes caractéristiques de structure et d'ornementation, mais les églises majeures de type incomplet ont perdu certaines de ces caractéristiques à la suite de remaniements ou de restaurations.
Ce concept d'église majeure a été développé par des historiens tels que Louis Bréhier, André Gybal ou Pierre Balme dans la période allant de 1900 à 1970. Bernard Craplet le reprend encore dans les quatre éditions de son ouvrage Auvergne romane (dont la dernière parue en 1972 aux éditions Zodiaque)[5],[6]. Il est aujourd'hui remis en question par certains spécialistes comme Bruno Phalip[7],[8],[9], professeur en histoire de l'art à l'université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, ou Georges Jousse, historien de l'art religieux médiéval[10] (Prix Achille Allier 2019).
Les églises majeures de type complet
[modifier | modifier le code]Seules cinq de ces églises majeures ont conservé le type complet :
- la basilique Notre-Dame-du-Port de Clermont-Ferrand ;
- l'abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire ;
- la basilique Notre-Dame d'Orcival ;
- l'église de Saint-Nectaire ;
- l'église Notre-Dame de Saint-Saturnin[5].
Les églises majeures de type incomplet
[modifier | modifier le code]Les autres églises majeures de Basse-Auvergne ne sont généralement pas citées comme telles à cause des mutilations et des remaniements qu'elles ont subis[11] :
- l'église Saint-Léger d'Ébreuil (abbatiale) qui est la seule église de style carolingien en Auvergne. Bâtie en 961 elle a été reconstruite au XIe siècle, dotée d'un clocher-porche au début du XIIe siècle et d'un chevet gothique naissant à la fin XIIe siècle ;
- la collégiale Saint-Victor et Sainte-Couronne d'Ennezat, dont les chanoines ont remplacé le chevet roman par un écrasant chevet gothique au XIIIe siècle[12] ;
- l'église abbatiale de Mozac[13], dont le chevet a été détruit par des tremblements de terre au XVe siècle[12] ;
- l'église Saint-Julien de Chauriat, dont le chevet a été remplacé par un chevet gothique assez banal ;
- l'église Saint-Martin de Cournon-d'Auvergne, dont le massif barlong, le clocher, le déambulatoire et les chapelles rayonnantes se sont écroulés au XVIIIe siècle et ont été reconstruits au XIXe siècle[14] ;
- la basilique Saint-Amable de Riom, dont le transept et le clocher ont été restaurés après la Révolution (1855) ;
- la collégiale Saint-Cerneuf de Billom, la première église majeure, dont la construction se situerait à la fin du Xe siècle[15], fortement transformée à l'époque gothique.
Les églises majeures disparues
[modifier | modifier le code]Comme églises majeures, il faut ajouter deux édifices disparus :
- la cathédrale romane de Clermont ;
- l'abbatiale romane de la Chaise-Dieu.
Ces deux édifices romans ont assurément influencé l'ensemble des créations du diocèse[16].
Caractéristiques des églises dites "majeures"
[modifier | modifier le code]Structure générale du chevet
[modifier | modifier le code]Les églises majeures sont caractérisées par un remarquable chevet constitué d'une disposition ascendante caractérisée par un étagement progressif des masses[17] et des volumes.
Cette disposition ascendante, qui ménage une progression jusqu'au clocher central[18], comporte de bas en haut :
- le déambulatoire flanqué de chapelles rayonnantes (sauf à Saint-Saturnin) ;
- le chœur ;
- le « massif barlong » prolongé latéralement par les bras du transept ;
- le clocher octogonal.
Le chœur et le déambulatoire à chapelles rayonnantes
[modifier | modifier le code]Le chevet proprement dit des églises majeures est généralement constitué d'un chœur entouré d'un déambulatoire à chapelles rayonnantes. Le déambulatoire, qui permet de faire le tour du chœur, facilitait la circulation des fidèles et des pèlerins, très nombreux à l'époque romane[19].
Les chapelles rayonnantes sont absentes à Saint-Saturnin alors que leur nombre monte à quatre à Issoire, plus une chapelle axiale rectangulaire.
Dans certains cas, comme à Issoire et Saint-Nectaire, les chapelles rayonnantes sont adossées à un pignon surmonté d'un fronton triangulaire bordé d'un cordon de billettes et couronné d'une croix de pierre faisant office d'antéfixe.
Le chevet possède dans chaque cas une décoration remarquable par son abondance et sa polychromie, obtenue par l'utilisation de mosaïques de pierres comme le tuf volcanique, la lave andésite, l'arkose blonde ou le grès rosé[20].
Le chœur, le déambulatoire et les chapelles rayonnantes, possèdent une corniche largement débordante soutenue par des modillons à copeaux et ornée d'une frise en damier (sauf à Saint-Nectaire).
Sous la corniche du chœur se déploie généralement une mosaïque polychrome de rosaces (sauf à Orcival). Sous ces mosaïques, les fenêtres du chœur alternent avec des loges rectangulaires abritant chacune trois colonnettes.
Les arcs des fenêtres du déambulatoire et des chapelles sont bordés d'un cordon de billettes et exceptionnellement surmontés de mosaïques de pierres polychromes comme à Issoire.
Le massif barlong
[modifier | modifier le code]La silhouette caractéristique des églises romanes majeures de Basse-Auvergne est en bonne part due au « massif barlong » qui renforce l'élan vertical et l'étagement des volumes.
Le « massif barlong » (« barlong » signifiant « allongé transversalement ») est le massif fortement surélevé et perpendiculaire à l'axe de l'église[6] qui surmonte la croisée du transept et est couronné par le clocher[21]. Il est « la traduction extérieure du contrebutement de la coupole par de hautes travées latérales en demi-berceau »[6].
Le massif barlong auvergnat possède deux toits en appentis qui encadrent la naissance du clocher.
Les faces du massif barlong sont généralement ornées d'arcatures ornées d'un cordon de billettes (Ennezat, Chauriat) ou de claveaux polychromes (Saint-Saturnin, Issoire). Curieusement, les faces du massif barlong de Saint-Nectaire ne possèdent pas ces séries d'arcatures.
Le massif barlong d'Issoire possède également un décor de baguettes.
Le clocher octogonal
[modifier | modifier le code]Toutes les églises majeures possèdent un clocher octogonal mais seules les églises de Saint-Saturnin et Orcival ont conservé leur clocher d'origine, Ennezat, Menat et Thuret ayant conservé uniquement le premier étage d'origine[22].
Chaque face du clocher octogonal est percée de fenêtres géminées ornées d'un cordon de billettes (Ennezat, Saint-Nectaire, Chauriat) ou de claveaux polychromes (Issoire).
Le clocher rappelle la forme des édicules funéraires antiques. Il rappelle ainsi que l'église est un tombeau où l'homme est appelé a renaître. Le chevet lui-même rappelle cette symbolique[23].
Les façades latérales de la nef et du transept
[modifier | modifier le code]Les églises majeures présentent toutes la même structure des façades latérales de la nef et du transept : les fenêtres de ces façades, bordées d'un cordon de billettes, sont logées sous de grands arcs saillants appelés arcs de raidissement[24] surmontés de triplets de baies aveugles.
Seule varie la position de la porte méridionale, qui se situe parfois au niveau de la nef et parfois au niveau du transept.
L'intérieur
[modifier | modifier le code]La nef est généralement couverte d'un berceau.
Le transept présente souvent une décoration typique faite d'un triplet constitué d'une arcature surmontée d'un arc en mitre encadrée de deux arcatures surmontées chacune d'un arc en plein cintre. Ce triplet orne les murs du transept de Notre-Dame-du-Port, Issoire, Orcival, Saint-Nectaire, Ennezat, Chauriat et Courpière[25].
Le chœur, voûté en cul-de-four, est entouré de six ou huit colonnes couronnées de chapiteaux historiés supportant des arcs surhaussés surmontés d'une deuxième série de baies, alternativement ajourées et aveugles. Il est parfois entièrement polychrome comme à Issoire, mais il subsiste généralement des traces de polychromie au moins au niveau des chapiteaux.
Les peintures murales
[modifier | modifier le code]À l'époque, une église n'était pas considérée comme achevée si elle n'avait pas reçue au minimum un badigeon de chaux sur l'enduit et les pierres de taille, en attendant la peinture. Cette "peinture contribuait donc à distinguer l'espace extérieur, matériel et profane, de l'espace intérieur, spirituel et sacré"[26].
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Le chœur de Saint-Saturnin.
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Le chapiteau de la dernière Cène d'Issoire.
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Collatéral de Saint-Saturnin.
Art roman influencé par l'architecture hispano-mauresque
[modifier | modifier le code]L'arc polylobé, caractéristique de l'architecture omeyyade du califat de Cordoue, se répandit peut-être dans l'architecture romane par le biais de l'influence des pèlerins le long des grandes routes françaises du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Ce type d'arc se répandit en Velay et en Auvergne par le biais de la Via Podiensis.
On trouve ainsi des arcs trilobés ou polylobés sur le portail, les fenêtres ou les façades des édifices suivants :
- Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay (petits arcs trilobés sur la façade occidentale et sur le clocher)
- Église Saint-Michel d'Aiguilhe (portail trilobé)
- Chapelle Saint-Clair d'Aiguilhe (arcs trilobés sur les pans de façade de la chapelle hexagonale)
- Prieuré de Chanteuges (fenêtres trilobées)
- Église Saint-Ménélé de Menat
- Église de Saint-Hilaire-la-Croix
- Église Saint-Médulphe de Saint-Myon
L'arc polylobé engendra une variante appelée « arc à voussure polylobée », où les lobes ornent non pas l'intrados mais la voussure de l'arc. On retrouve l'arc à voussure polylobée sur les édifices suivants :
On notera également l'usage abondant de claveaux polychromes auxquels certains[Qui ?] prêtent une origine hispano-mauresque : on en trouve par exemple à la cathédrale du Puy-en-Velay, à la chapelle Saint-Clair d'Aiguilhe…
Enfin, certains auteurs[Qui ?] ont évoqué une influence de l'art arménien, à une époque où les croisades (lancées pour la première depuis Clermont-Ferrand en 1066) permettent la fondation de royaumes croisés au Moyen Orient, notamment le comté d'Édesse, fortement peuplé d'Arméniens, et le royaume de "Petite Arménie" en Cilicie. Ce serait ainsi lors des croisades que la noblesse locale aurait ramené des artisans dotés d'un savoir-faire en grandes églises à voûte romane, telles que les Arméniens en construisaient.
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Arcs trilobés sur les façades de la chapelle Saint-Clair d'Aiguilhe.
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Portail à voussure polylobée de l'église Sainte-Foy de Bains.
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Portail à voussure polylobée de l'église Saint-Blaise de Dore-l'Église.
Autres édifices remarquables
[modifier | modifier le code]Outre les églises mentionnées plus haut, l'Auvergne compte plusieurs édifices romans de première importance :
Basilique Saint-Julien de Brioude
[modifier | modifier le code]La basilique de Brioude est un mélange issu des "modèles" de Clermont et du Puy[27]. La basilique Saint-Julien de Brioude présente un chevet composé d'un chœur orné d'une mosaïque de rosaces en pierres polychromes ainsi que d'un déambulatoire à chapelles rayonnantes.
Mais la comparaison avec les églises dites « majeures » de Basse-Auvergne s'arrête là car la basilique Saint-Julien ne possède pas le « massif barlong », ce massif allongé transversalement qui surmonte la croisée du transept et possède deux toits en appentis qui encadrent la naissance du clocher, massif responsable de la silhouette caractéristique de ces églises majeures.
Par ailleurs, elle présente au niveau des fenêtres des ornementations qui ne se présentent jamais sur les églises majeures : les fenêtres du déambulatoire et de ses chapelles rayonnantes sont encadrées de colonnettes à chapiteaux alors que celles du chœur sont encadrées de baies aveugles, formant ainsi des triplets.
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Le chevet.
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Chapelle rayonnante.
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Pile de la nef.
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La nef.
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Piles de la nef et collatéral.
Basilique Notre-Dame-des-Miracles de Mauriac
[modifier | modifier le code]La basilique Notre-Dame-des-Miracles de Mauriac est la plus grande église romane du Cantal depuis la destruction de l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac.
Le massif barlong , le chevet à déambulatoire, les chapelles rayonnantes et les mosaïques de pierres polychromes sont ici absents.
La basilique possède un chevet trichore classique, composé d'une abside centrale et de deux absidioles prenant appui sur les croisillons du transept.
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Chevet trichore et clocher octogonal.
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Perspective du chevet.
Vierges romanes auvergnates
[modifier | modifier le code]L'Auvergne recèle la majorité des vierges romanes de France[28].
Ces Vierges sont généralement réalisées en bois polychrome mais parfois en plomb polychrome :
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Quelques édifices romans d'Auvergne
[modifier | modifier le code]Artense
[modifier | modifier le code]Brivadois
[modifier | modifier le code]Cézallier et Pays coupé alagnonais
[modifier | modifier le code]Châtaigneraie et Carladez
[modifier | modifier le code]Combrailles
[modifier | modifier le code]Grande Limagne
[modifier | modifier le code]Limagne d'Issoire, Comté d'Auvergne et Lambronnais
[modifier | modifier le code]Limagne bourbonnaise et Montagne bourbonnaise
[modifier | modifier le code]Livradois
[modifier | modifier le code]Monts du Cantal et Mauriacois
[modifier | modifier le code]Monts Dore
[modifier | modifier le code]Planèze, Aubrac et Margeride
[modifier | modifier le code]Velay
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Nasbinals se trouve dans la partie gévaudanaise de l'Aubrac
Références
[modifier | modifier le code]- Bruno Phalip, L'art roman en Auvergne: un autre regard, Saint-Just-prés-Brioude, EDITIONS CREER, , 139 p. (lire en ligne), p. 5-5
- Noël Thiollier, L'architecture religieuse à l'époque romane dans l'ancien diocèse du Puy, Le Puy, impr. de R. Marchessou, , 356 p. (ark:/12148/bpt6k5720356n), p. 26-27
- P. Balme, L'art roman en Auvergne, Clermont-Ferrand, Imprimerie G. de Bussac, , p.21.
- Balme 1957, p. 22.
- Bernard Craplet, Auvergne romane, Zodiaque, 1958, p. 25.
- Dominique de Larouzière-Montlosier, L'invention romane en Auvergne: de la poutre à la voûte, éditions Créer, 2002.
- Bruno Phalip, Des terres mediévales en friche., Clermont, Thèse d'habilitation,
- Bruno Phalip, « L'historien de l'Art médiéviste face à la géographie des œuvres », dans Jean-Luc Fray et Céline Pérol (dir.), L'historien en quête d'espaces, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Histoires croisées », (ISBN 2-84516-255-3), p. 60.
- Bruno Phalip, Une Auvergne médiévale partagée, dans le dossier Marges et "marches" médiévales des Cahiers du Centre d'Histoire "Espaces et Cultures (n° 15), Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, année, p. 13.
- Georges Jousse, Ebreuil, la puissante abbaye royale d'Auvergne, Imestra éditions, (ISBN 978-2-9559288-0-6)
- Balme 1957, p. 21.
- L'art roman dans le Puy-de-Dôme, édité par le Conseil général du Puy-de-Dôme
- Alain Dierkens, Une abbaye médiévale face à son passé, dans Ecrire son histoire: les communautés religieuses régulières face à leur passé, Actes du 5e colloque international du Centre européen de recherches sur les congrégations et ordres religieux, 2002, p. 97.
- Impressions romanes, brochure éditée par le Conseil général du Puy-de-Dôme, p.9
- Marcel Pierre et Maryse Pierre, Clochers de Basse-Auvergne, éditions Créer, p. 26.
- Bruno Phalip, des terres médiévales en friche (…), thèse, , 12 vol.
- Anne Courtillé, Martin de Framond et Jacques Porte, Brioude et la basilique Saint-Julien, éditions Créer, Nonette, p. 41.
- Alain Erlande-Brandenburg, Saint-Nectaire, éditions Jean-Paul Gisserot, p. 10.
- Jean Mathé et Annie Crozat-Mathé, Auvergne: Chaîne des Puys, Bourbonnais, Livradois-Forez, Monts du Cantal, Hauts plateaux, Velay, Limagne, Sioule et Combrailles, La Renaissance du Livre, 2000, p. 16.
- Balme 1957, p. 38.
- Balme 1957, p. 29.
- Balme 1957, p. 32.
- Fabien Vivier, L'architecture romane à l'épreuve du choix, Clermont, Revue recherches en histoire de l'art,
- Balme 1957, p. 13.
- Balme 1957, p. 39.
- Yves Morvan, Les peintures intérieures, Bulletin n°26 de l'association des amis du vieux Pont-du-Château, 1995.
- Fabien Vivier, Saint-Julien de Brioude, thèse,
- François Graveline et Francis Debaisieux, Vierges romanes, Éditions Debaisieux, Beaumont, 1999, p.2