Sainte-Colombe-de-la-Commanderie

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Sainte-Colombe-de-la-Commanderie
Sainte-Colombe-de-la-Commanderie
Une place à Sainte-Colombe-de-la-Commanderie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Jérôme de Maury
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66170
Démographie
Population
municipale
162 hab. (2021 en augmentation de 8,72 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 36′ 56″ nord, 2° 44′ 55″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 328 m
Superficie 4,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Thuir
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Les Aspres
Localisation
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Sainte-Colombe-de-la-Commanderie
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Sainte-Colombe-de-la-Commanderie Écouter est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Sainte-Colombans.

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].

Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 14 km de Céret[4], sous-préfecture, et à 2 km de Thuir[5], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[2].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Llupia (1,9 km), Terrats (2,0 km), Thuir (2,0 km), Castelnou (3,7 km), Fourques (4,5 km), Montauriol (4,7 km), Trouillas (5,0 km), Camélas (5,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Sainte-Colombe-de-la-Commanderie fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minusule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[7].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Communes limitrophes de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie[8]
Thuir
Castelnou Sainte-Colombe-de-la-Commanderie[8] Llupia
(sur 25 m)
Terrats
Le village et la « ligne » des Corbières en arrière-plan.

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

Hydrographie

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : les « garrigues de Castelnou » (1 559 ha), couvrant 3 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[12].

Urbanisme

Typologie

Sainte-Colombe-de-la-Commanderie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thuir, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[16] et 9 731 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,7 %), cultures permanentes (29 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), mines, décharges et chantiers (8,3 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

La ligne 570 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Fourques.

Toponymie

En catalan, le nom de la commune est Santa Coloma de Tuïr ou Santa Coloma de la Comanda[22].

Histoire

Le nom de Santa Coloma apparaît en 974, lorsque le pape Benoît VI mentionne, dans son privilège en faveur du monastère de Sant Pere de Rodes, le nom de l'église de Santa Coloma y la villa conjuncta parmi les possessions de ce monastère, possession confirmée par les privilèges du roi Lothaire et du pape Jean XV.

Au début du XIe siècle, le vilar de Conjunta passe aux mains de Bernard, vicomte de Cerdagne, qui prétendait l’avoir en franc-alleu en même temps que la paroisse et l’église Sainte-Colombe. En 1018, cette possession fait l’objet d’un procès qui eut lieu dans l’église Saint-Thomas de Llupia, sous la présidence de Bernard Taillefer, comte de Besalú, et de son frère Guifré II, comte de Cerdagne. Il se conclut par une victoire du vicomte Sunifred, fils du vicomte Bernat, et par une défaite des alleutiers et des nobles des alentours qui avaient usurpé les dîmes, les prémices et les oblations.

En 1049, la Villa Conjuncta est citée comme limite de Montoriol d’Amunt et de Terrats. Au XIIe siècle, le village réintègre le domaine royal car le roi Alphonse II donne en 1180 divers droits sur le lieu de Conjuncta au prieuré Saint-Pierre de Castelnou.

À la fin du XIIIe siècle, Sainte-Colombe était inféodée à la famille de Palauda (originaire de Palalda, dans le Vallespir, mais établie dans les environs de Thuir et à Terrats). Jacques II de Majorque concède les justices civiles et criminelles à Bernat de Palauda, fils de Raymond. Ce dernier adresse une requête à Pierre le Cérémonieux en 1345 pour délimiter le territoire du château de Sainte-Colombe et du château de Castelnou.

Les Templiers et les Hospitaliers

Ce fut probablement de cette famille de Palauda que les Templiers obtinrent peu après la seigneurie de Sainte-Colombe qui devint une dépendance de l’ancienne commanderie du Mas Deu, elle est alors désignée sous le nom de Santa Coloma de la Comanda et plus tard Santa Coloma des Hospitaliers.

En 1312, les biens des Templiers confisqués en 1307 furent remis aux Hospitaliers. Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem conservèrent la seigneurie jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Politique et administration

La mairie

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres. Elle fait partie de l'unité urbaine de Thuir.

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
mars 2001 En cours Alphonse Puig[23],[24]    

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709 1720 1730
10 f7 f7 f6 f3 f4 f33 f8 f11 f
1767 1789 - - - - - - -
51 H9 f-------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note :

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 162 habitants[Note 6], en augmentation de 8,72 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
545681798071708276
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
507672666268757465
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
706655777560605058
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7360718783101115119146
2018 2021 - - - - - - -
155162-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[29] 1975[29] 1982[29] 1990[29] 1999[29] 2006[30] 2009[31] 2013[32]
Rang de la commune dans le département 197 167 170 187 171 172 170 163
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête patronale : [33].

Santé

Sports

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 632 [34].

Emploi

Entreprises et commerces

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

L'église et ses alentours

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
  2. a b et c « Métadonnées de la commune de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Colombe-de-la-Commanderie et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Colombe-de-la-Commanderie et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Colombe-de-la-Commanderie et Thuir », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie », sur www.villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
  8. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ign
  9. « Plan séisme » (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF les « garrigues de Castelnou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF le « massif des Aspres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Thuir », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  23. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
  24. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  32. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  33. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  34. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  35. « Eglise Sainte-Colombe », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )