Domloup

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Domloup
Domloup
La mairie.
Blason de Domloup
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Pays de Châteaugiron Communauté
Maire
Mandat
Jacky Lechâble
2020-2026
Code postal 35410
Code commune 35099
Démographie
Gentilé Domloupéen
Population
municipale
3 801 hab. (2021 en augmentation de 19,34 % par rapport à 2015en augmentation de 19,34 % par rapport à 2015)
Densité 201 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 43″ nord, 1° 31′ 23″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 87 m
Superficie 18,91 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Châteaugiron
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaugiron
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Domloup
Liens
Site web www.domloup.fr

Domloup est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 3 801 habitants[Note 1].

Géographie

Situation

Vue aérienne de la ville.

Domloup se situe dans le Pays de Rennes, au sud-est de la capitale bretonne, à quelques kilomètres de l'entrée du noyau urbain. Elle est bordée par la deuxième ceinture de Rennes, portions sud et est (D 34 et D92).

En distance orthodromique, Domloup est situé à :

Communes avoisinantes

À vol d'oiseau, les communes se situant à moins de 10 km sont :

Chancé se trouvant dans le canton et dans l'intercommunalité est située à 10,9 km.

Rennes se situe à 12,9 km.

Communes limitrophes

Espaces naturels

La vallée du Rimon[1] est aménagée pour la promenade et les loisirs le long du Rimon. Dans cette vallée de cinq hectares où boisements forestiers alternent avec prairies humides et marais, les chemins creux mènent de sous-bois en promontoires.

La vallée comporte plusieurs mares propices à l’observation des amphibiens (crapauds, grenouilles, triton…).

La flore se compose de diverses essences d’arbres feuillus (chênes, châtaigniers, aulnes…) ainsi que d’une multitude de plantes (jacinthes des bois, anémones, digitales…).

Urbanisme

Typologie

Domloup est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteaugiron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 13 488 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), zones urbanisées (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), prairies (1,1 %)[10].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

Transports

Hydrographie

L'Yaigne[12] est une rivière qui prend sa source à Cornillé, en Ille-et-Vilaine, traverse la commune de Domloup et se jette dans la Seiche[13] à Nouvoitou. Elle fait 27 km de longueur.

Le Blosne[14] est une rivière qui prend sa source dans la commune de Domloup au Pré du But. Ce cours d'eau est en grande partie enterré sous la rocade sud de Rennes. Il donne son nom à un quartier du sud de Rennes. C'est un petit affluent de la Vilaine, juste en aval de Rennes. La longueur de son cours est de 13,3 km.

Le Rimon est le petit ruisseau qui contourne le bourg de la commune après avoir pris sa source au nord. Après avoir parcouru une vallée, il se jette dans l'Yaigne. La longueur de son cours fait 2,2 km. Il passe à proximité de la source de Saint-Loup.

Le ruisseau de la fontaine Saint-Loup[15] se jette dans l'Yaigne à Nouvoitou. Il fait 1,8 km.

Climat

Domloup bénéficie d'un climat océanique très légèrement dégradé. La commune se trouve dans la zone climatique bretonne « Sud-Est », qui englobe la partie située au sud et à l'est de la Vilaine.

Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés.

Relevés Rennes 1961-1990 [16]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 8,0 9,1 11,8 14,3 17,8 21,2 23,7 23,2 21,1 16,7 11,5 8,7 15,6
Températures moyennes (°C) 5,1 5,7 7,6 9,8 13,0 16,2 18,3 18,0 16,1 12,5 8,2 5,9 11,4
Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,4 3,5 5,3 8,2 11,1 13,0 12,8 11,1 8,3 4,8 3,0 7,1
Hauteur moyenne des précipitations (mm) 61,5 51,6 49,5 44,3 58,1 45,4 43,5 46,7 55,9 65,5 67,6 68,4 657,9
Heures d'ensoleillement (moyenne 1999 - 2007) 67,8 81,3 131,2 162,4 182,6 222,0 214,6 204,1 185,4 111,8 88,9 74,0 1726,1

Toponymie

Le nom de la commune vient du bas latin domnus Lupus, soit saint Loup, évêque de Troyes au Ve siècle et patron de la paroisse. Au Moyen Âge, l'expression Domnus Lupus était équivalente à Sanctus Lupus.

Le nom de la commune de Domloup est donc un hagiotoponyme caché.

La commune se nomme Donlô en gallo.

Le gentilé est Domloupéen.

Histoire

Le bourg compte un recteur vers l'an 1180. À cette époque, Gaultier « Galterius de Dono Lupo Presbyter », figure comme témoin dans un acte passé à Châteaugiron en faveur des moines de Saint-Melaine. Les fragments les plus anciens de l’église sont romans et datent du XIe siècle.

Domloup relève jusqu'à la Révolution de la sénéchaussée de Rennes. À la Révolution, elle est rattachée en 1790 au canton de Châteaugiron. Les changements apportés par la Révolution française sont accueillis avec enthousiasme, du moins au début. Le culte de l’Être suprême est bien accueilli, et l’église paroissiale est transformée en temple de la Vertu et de la Raison[17].

Le , Domloup[18] reçoit des parcelles de Noyal-sur-Vilaine (36 ha, six habitants)[Note 4].

À la suite du décret du , une partie de territoire de la commune de Domloup est rattachée à la commune de Nouvoitou[19].

Politique et administration

Administration municipale

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1943 1965 Victor Aubrée   Cultivateur
1965 1983 Paul Loisel    
1983 1995 Yves Pottier    
1995 2014 André Lelièvre   Imprimeur[21]
2014 En cours
(au 25 mai 2020)
Jacky Lechâble[22],[23]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVG Chargé de mission CG35
Les données manquantes sont à compléter.

Budget municipal

Budget 2010

Le budget municipal s'élève à 2 472 000  en fonctionnement (862 € par habitant). Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 1 059 000  et 324 000  de dotation globale de fonctionnement. Les charges de fonctionnement sont réparties sur 1 074 000  de charges de personnel (43,44 % du budget), 488 000  d'achats et charges externes, 177 000  de charges financières (soit 62 € par habitant). Le montant des subventions versées se montait à 83 000  (29 € par habitant). La commune dégageait un résultat comptable positif de 493 000 .

L'encours total de la dette était en 2010 de 4 515 000  (1 575 € par habitant). Ce qui correspond à 182,64 % du budget de fonctionnement.

Pour l’ensemble des communes françaises de 2 000 à 3 500 habitants, la dette s'élève en moyenne à 705 € par habitant.

En 2010, la capacité d'autofinancement brute de Domloup était de 176 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 172 € par habitant[24].

Budget 2011

Le budget municipal s'élève à 2 545 000  en fonctionnement (828 € par habitant). Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 1 145 000  et 363 000  de dotation globale de fonctionnement. Les charges de fonctionnement sont réparties sur 1 052 000  de charges de personnel (41,33 % du budget), 470 000  d'achats et charges externes, 175 000  de charges financières (soit 57 € par habitant). Le montant des subventions versées se montait à 86 000  (28 € par habitant). La commune dégageait un résultat comptable positif de 597 000 .

L'encours total de la dette était en 2011 de 4 203 000  (1 368 € par habitant). Ce qui correspond à 165,14 % du budget de fonctionnement.

Pour l’ensemble des communes françaises de 2 000 à 3 500 habitants, la dette s'élève en moyenne à 706 € par habitant.

En 2011, la capacité d'autofinancement brute Domloup était de 199 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 189 € par habitant[25].

Budget 2012

Le budget municipal s'élève à 2 642 000  en fonctionnement (878 € par habitant). Les recettes de fonctionnement sont fournies par les impôts et taxes pour 1 276 000  et 357 000  de dotation globale de fonctionnement. Les charges de fonctionnement sont réparties sur 1 092 000  de charges de personnel (40,71 % du budget), 486 000  d'achats et charges externes, 160 000  de charges financières (soit 52 € par habitant). Le montant des subventions versées se montait à 85 000  (28 € par habitant). La commune dégageait un résultat comptable positif de 700 000 .

L'encours total de la dette était en 2012 de 3 896 000  (1 276 € par habitant). Ce qui correspond à 147,46 % du budget de fonctionnement.

Pour l’ensemble des communes françaises de 2 000 à 3 500 habitants, la dette s'élève en moyenne à 716 € par habitant.

En 2012, la capacité d'autofinancement brute Domloup était de 234 € par habitant, supérieure à la moyenne de la strate, qui s'élevait à 187 € par habitant[26].

Endettement

Endettement de la ville 2000-2012

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Encours de la dette
en milliers d'euros
2 317 2 829 3 135 3 346 3 449 3 320 3 975 4 425 4 745 5 040 4 515 4 203 3 896 3 591
annuité
en milliers d'euros
412 457 441 469 366 344 387 441 502 524 701 484 463 446
Encours de la dette
par habitant en euros
946 1 155 1 280 1 366 1272 1225 1466 1552 1664 1788 1575 1368 1276 1169
Moyenne de la dette pour commune de 2000 à 3500
par habitant en euros
689 621 632 639 637 651 666 688 702 695 705 706 716 724
annuité
par habitant en euros
168 187 180 192 135 127 143 155 176 186 245 158 152 145
Sources des données : Ministère des finances[27]

La dette avait augmenté de 117 % de 2000 à 2009 et a diminué de 28,75 % entre 2009 et 2013.

Charges de personnel

Charges de personnel de 2000-2013

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Charges de personnel
en milliers d'euros
557 661 704 709 723 764 849 902 1 004 1 040 1 074 1 052 1 092 1 112
Charges de personnel
par habitant en euros
228 270 288 289 267 282 313 316 352 369 375 342 358 335
Sources des données : Ministère des finances[27]

Les charges de personnel ont augmenté de 92 % de 2000 à 2010. Par contre par habitant, elles ont progressé de 64 %.

Par contre entre 2010 et 2011, les charges de personnel ont diminué de 2 % et par habitant de 8 %.

Elles ont de nouveau augmenté en 2012 de 3,8 % et par habitant de 4,6 %.

Fiscalité locale

En 2013, la commune intervient comme suit pour ce qui concerne la taxation[28] :

Taxes locales (2013)
Taxe d'habitation (TH) 18,10 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 18,22 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 33,33 %

Produits des differentes taxes de 2002 à 2013

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Taxe d'habitation
en milliers d'euros
280 290 314 337 368 381 402 435 469 504 521 533
Foncier bâti
en milliers d'euros
216 238 245 260 285 329 345 364 389 403 414 427
Foncier non bâti
en milliers d'euros
35 37 37 38 32 32 32 33 33 34 34 38
Taxe d'habitation
par habitant en euros
115 118 116 124 136 133 141 154 164 164 171 174
Foncier bâti
par habitant en euros
88 97 90 96 105 116 121 129 136 131 135 139
Foncier non bâti
par habitant en euros
14 15 14 14 12 11 11 12 12 11 11 12
Sources des données : Ministère des finances[29]
% d'augmentation par habitant de 2002 à 2013
Taxe d'habitation (TH) 51 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 58 %

Population et société

Démographie

En 2007, Domloup[30] était la 361e commune bretonne sur 1 500 (en nombre d'habitants) et était la 74e commune sur 353 pour le département.

Entre les recensements de 1990 et 1999, la commune de Domloup a connu après la ville de Bruz le plus fort taux d'augmentation (61 %) de la population des communes du département.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 3 801 habitants[Note 5], en augmentation de 19,34 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1998101 2071 1701 0581 0641 0681 0661 075
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0541 0961 0801 0841 0901 0889921 010924
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
906910888753776732719716757
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7127348561 2431 5012 4322 7692 8172 908
2017 2021 - - - - - - -
3 5223 801-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2010, il y a eu cinquante naissances pour des enfants domiciliés sur la commune. Il y a eu sept décès.

Les naissances, mariages, décès au XIXe siècle

Nombre de naissance, mariage, décès au XIXe siècle par décennies

1803-1812 1813-1822 1823-1832 1833-1842 1843-1852 1853-1862 1863-1872 1873-1882 1883-1892 1893-1902 Total
Total des Naissances 459 416 396 368 344 289 301 298 261 210 3352
Total des Mariages 176 128 93 97 98 91 110 104 116 98 1111
Total des Décès 361 279 305 283 270 257 225 224 176 192 2572
Sources des données : archives ille-et-vilaine - registres paroissiaux et état civil - tables décennales[35]

Structures de la population

Pyramide des âges de la ville de Domloup[36]

Pyramide des âges en 2009 en nombre d’individus.
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou plus
34 
75 à 89
38 
132 
60 à 74
136 
269 
45 à 59
268 
411 
30 à 44
425 
256 
15 à 29
260 
400 
0 à 14
371 
Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2009
Ensemble Hommes Femmes
Population non scolarisée de 15 ans ou plus 1 936 971 965
Part des titulaires en %
- d'aucun diplôme 9,8 9,6 10,0
- du certificat d'études primaires 9,1 7,4 10,8
- du BEPC, brevet des collèges 6,2 4,6 7,9
- d'un CAP ou d'un BEP 28,3 32,7 23,8
- d'un baccalauréat 19,6 19,2 20,0
- d'un diplôme de niveau bac + 2 14,2 12,6 15,8
- d'un diplôme de niveau supérieur 12,8 13,8 11,7

Source : Insee, RP2009 exploitation principale.

Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans
2009 1999
Nombre de chômeurs 81 81
Taux de chômage en % 5,3 6,7
Taux de chômage des hommes en % 4,3 4,5
Taux de chômage des femmes en % 6,5 9,1
Part des femmes parmi les chômeurs en % 57,9 64,2

Sources : Insee, RP1999 et RP2009 exploitations principales.

Cultes

L'église Saint-Loup.

Culte catholique

La paroisse de Domloup n'existe plus en tant que paroisse. Elle a été rattachée à la paroisse de Saint-Luc en pays de Châteaugiron[37]. Cette paroisse est composée de six communautés :

  • de Châteaugiron (communauté de Sainte-Marie-Madeleine) ;
  • de Domloup (communauté de Saint-Loup) ;
  • de Nouvoitou (communauté de Saint-Martin de Tours) ;
  • d'Ossé (communauté de Saint-Sulpice) ;
  • de Saint-Aubin-du-Pavail (communauté de Saint-Aubin) ;
  • de Veneffles (communauté de Saint-Médard).

La paroisse de Saint-Luc en Châteaugiron est rattachée au doyenné de Cesson[38] et fait partie du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo[39].

Translation des reliques de saint Aurelius et de sainte Séverine

« La translation des reliques de saint Martin Aurelius et de sainte Séverine a été faite par nous soussignés au commencement de la Grand-messe le dimanche second après Pâques, neuvième jour d'avril 1758 et aussitôt placés aux deux coins du grand autel avec leurs châsses et procès-verbaux de leur authenticité y inclus les scellés des urnes de monseigneur Louis Gui? de Vaureal evèsque de Rennes en date du 4 d'avril de la même année, signé Lemoine de La Borderie officiel et vicaire général du diocèse »

— registre d'état-civil de Domloup, page 5/18, 10 NUM 35099 183, Domloup année 1758

.

Suit la signature de Barthoneuf, recteur de Domloup, et une autre signature illisible.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 489 , ce qui place Domloup au 5 546e rang parmi les 31 604 communes répertoriées en France et au 35e rang départemental[40].

En 2009, 68,2 % des foyers fiscaux de la commune étaient imposables (935 pour 1 369 foyers fiscaux). Le revenu fiscal de référence moyen s'élevait à 28 010 .

La moyenne départementale est de 23 280 .

Les revenus déclarés étaient pour 75,3 % des revenus salariaux, pour 14,8 % des pensions, retraites ou rentes, pour 4,9 % pour des revenus des professions non salariées et pour 5 % pour autres revenus [41].

Revenus fiscaux en 2009 par tranches

Revenu fiscal par tranche[42] 0 à 9400 9401 à 11250 11251 à 13150 13151 à 15000 15001 à 16900 16901 à 18750 18751 à 23750 23751 à 28750 28751 à 38750 38751 à 48750 48751 à 97500 + 97500 Total % Impôt net par foyer
Nbre de foyers fiscaux 183 58 72 91 94 72 145 113 230 138 142 21 1 369 100 1 192 €
Nbre de foyers fiscaux imposables 0 0 33 58 65 55 115 98 214 134 142 21 935 68,2 1 734 €

Emploi et population active

En 2008,il y avait 1 522 actifs (population de 15 à 64 ans) pour 81 chômeurs. Ce qui fait un taux de chômage de 5,3 % pour la commune et la place au 117e rang départemental (taux du département 8,3 %).

Entreprises et commerces

Au , 131 entreprises étaient dénombrées dans la commune (hors agriculture). La majorité d'entre elles (55 %) se situaient dans le secteur des commerces et services. La sphère productive (industrie et constructions) représentait 35,1 % de ces établissements[41]. En 2000, dans le secteur agricole, les 45 exploitations de la commune utilisent une SAU de 1 175 hectares de terres agricoles (moyenne 26 hectares). En 1988, le secteur agricole représentait 82 exploitations pour une SAU de 1 451 hectares de terres agricoles (soit une diminution de 23 % des surfaces) (moyenne 18 hectares). Le fermage concerne 57 % des surfaces. C'est l'élevage bovin extensif qui domine l'activité agricole. En 1988, il y avait 829 vaches sur la commune ; en 2000, elles n'étaient plus que 512, soit une diminution de 38 %[41].

Culture et patrimoine

Monuments

La chapelle Notre-Dame-de-la-Rivière.

La commune compte un monument historique :

Monument aux morts

Le monument aux morts est réalisé en granit avec stèle à quatre pans. Il est décoré d'une croix et de motifs végétaux. Il porte les inscriptions suivantes : « DOMLOUP 1914-1918/1939-1945/J. Martin/A NOS MORTS ». Le sculpteur est Jules Blandeau, marbrier à Rennes. Il a été érigé en janvier 1922, près de l'église[Note 6].

Inventaire historique de l'église et des chapelles de la paroisse de Domloup

Cet inventaire a été réalisé par l'abbé Amédée Guillotin de Corson. Il se trouve dans le pouillé de l'archevêché de Rennes paru en six volumes entre 1880 et 1886 (éditeur : Fougeray de Rennes).

La paroisse de Domloup figure dans le volume 4 (pages 531 à 535)[44].

  • Église Saint-Loup : saint Loup, patron de cette église, a donné son nom à la fontaine à quelques distances. L'édifice forme une simple croix, le bas de la nef présente au nord et au sud des baies étroites et évasées intérieurement qui témoignent que l'église primitive était de style roman et remontait par suite aux environs du XIe siècle. Le chœur est à chevet droit. Il est probable que cette partie de l'église date du XVe siècle. Quant aux chapelles, dédiées en 1774 à Notre-Dame et à sainte Anne, elles sont plus récentes et datent des XVIe-XVIIe siècles. La tour est moderne et fut construite en 1836 par l'entrepreneur Marchand de Châteaugiron. L'ancienne voûte en bois a été remplacée par une voûte en plâtre en 1874. En 1878, le chœur a été allongé et au sud fut construite la sacristie.

Les six chapelles répertoriées

  • Saint-Jean  : cette chapelle était située dans le cimetière paroissial. Elle n'existe plus depuis le début du XVIIIe siècle.
  • Notre-Dame de Brouaise : Pierre Martin, avocat au Présidial, et Perronnelle Piédevache, sieur et dame de Brouaise, ayant fait bâtir une chapelle à leur manoir de Brouaise, y fondèrent, par acte du , deux messes par semaine ; l'ordinaire s'empressa d'approuver cette fondation le 1er décembre suivant. En 1721, le chapelain Jean Ramage étant mort, le seigneur de Brouaise présenta pour le remplacer Jacques Terrien. Mais celui-ci, en prenant possession au mois d'août, fit remarquer que la chapelle de Brouaise était presque totalement ruinée, aussi bien que la maison de Roche-Blanche, affectée au logement de son chapelain.
  • Chapelle du Bois-Hamon  : elle dépendait du manoir de ce nom, qui appartint pendant plusieurs siècles à la famille Yvette, on la mentionne au commencement du XVIIIe siècle, mais elle n'existe plus.
  • Les Saint Anges de la Chauvelière : Jean-Baptiste Louvel, connétable de Rennes, et Étiennette Provost, sa femme, ayant construit une chapelle en l'honneur de leurs anges gardiens à leur manoir de la Chauvelière, y fondèrent, par acte du , des messes tous les dimanches et fêtes, et en plus à la fête des Saints-Anges. Ils dotèrent cette chapelle de 70 livres de rente. Le , monseigneur Jean-Baptiste de Beaumanoir de Lavardin (évêque de Rennes de 1677 à 1711) approuva cette fondation et chargea Jérôme de Racinoux, chanoine et scolastique de Rennes, d'aller bénir le nouveau sanctuaire.
  • Chapelle de Maubusson : bâtie vers le milieu du XVIIe siècle par Luc Lodin, sieur de Maubusson, cette chapelle fut fondée de messes pour tous les dimanches et fêtes, le , par Guillemette Lodin, veuve de Jean Martin, sieur de Gohorel, conseiller au Parlement, et Judith Martin, femme séparée d'Élie de Boisguéhéneuc, seigneur des Métairies. Monseigneur Charles-François de la Vieuville (évêque de Rennes de 1664 à 1676) donna son approbation le 4 novembre suivant. Plus tard, Jacquette Bernard, dame du Louaisil et de Launay, fonda en cette même chapelle une autre messe hebdomadaire. En 1703, Luc Lodin, sieur de la Massonnais, présenta pour desservir ces fondations Noët Brioune, qui eut pour successeur Jean Tastard en 1734.
  • Notre-Dame-de-la-Rivière ou des-Marais. Elle a été complètement rasée pendant la guerre de Cent Ans. Son généreux fondateur, le sire de Chateaugiron, la fit rebâtir au XVe siècle Elle se compose d'une simple nef à chevet droit. Le pignon ouest présente, à son angle sud, une colonne demi-cylindrique à base et chapiteau moulurés. La porte d'entrée est en arc brisé et ornée d'une archivolte prismatique ainsi que de deux colonnettes à chapiteaux sculptés de feuillages. Elle est surmontée d'une baie en arc brisé remplie par un bas-relief. Le tympan de la baie est rempli par un trilobe et par une niche renfermant une statue de sainte Anne posée sur une console à feuillages. Elle paraît avoir été très vénérée dans le pays, et l'on y venait en procession de fort loin.
Cette chapelle était visitée par les processions des Rogations et par la procession du 15 août[45]. La paroisse de Domloup s'y rendait en pèlerinage pour conjurer les intempéries et s'y rencontrait avec celle de Nouvoitou. On y trempait le bâton des bannières dans la fontaine qui se trouve un peu plus haut sur le bord de la route. Les effets de ces processions seraient toujours merveilleux. Les chapelains, chargés d'y dire la messe tous les samedis et aux quatre principales fêtes de Notre-Dame, furent Olivier Geffroy (1577), Geslin (mort en 1627), Paul Le Duc, archidiacre de Dinan, Nicolas Castelier (1718), Étienne Guihery (1757) et François Chédor (1777). Ce dernier jouissait en 1790 de 120 livres de rente.
Elle est située route de Nouvoitou près de la rivière l'Yaigne. La messe du 15 août est de nouveau célébrée à la chapelle des Rivières.
Monsieur Henri Bourde de La Rogerie[46] signale un acte publié par M. l'abbé Mollat dans ses Études et Documents sur l'Histoire de Bretagne, XIIIe-XVIe siècle (Annales de Bretagne, tome. XXVI, 1910, p. 170-171). Au mois d'août 1393, le pape Clément VII (antipape), faisant droit à la requête formulée par Patriz, seigneur de Châteaugiron, lui accorde le droit de présenter le chapelain de la chapelle de Notre-Dame Rivière en Domloup. Patriz venait de faire reconstruire la chapelle et la maison de la Rivière qui avaient été ruinées pendant des guerres. Cet acte donne donc la date de la construction de cet intéressant édifice.
  • Calvaire : il fut restauré en 2002 par le sculpteur Jean-Claude Motte qui refit le Christ en acier.

Héraldique

Blason de Domloup Blason
D'or au chevron de sable, accompagné de trois quintefeuilles du même, à la bordure aussi de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune

  • Simone Morand (1914-2001), ancienne directrice de l'écomusée de Montfort-sur-Meu qui a œuvré pour la sauvegarde de la culture gallèse (chansons, danses, costumes…). Elle repose dans la petite chapelle funéraire de l'enclos paroissial, seul vestige de la demeure ancestrale de sa belle-famille, les Petit de Voize.

Notes et références

Notes

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Voir Modifications des communes d'Ille-et-Vilaine.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. La liste des morts pour la France de la commune se trouve sur le site MémorialGenWeb

Références

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  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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  18. http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/recherche_historique.asp?debut=1930&fin=2008&dep=35.
  19. Décret no 2018-822 du 28 septembre 2018 portant modification des limites territoriales de communes et de cantons du département d’Ille-et-Vilaine..
  20. élection de Julien Préter comme maire se trouve sur l'édition de Rennes de L'Ouest-Éclair du 11 décembre 1919, no 7269.
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  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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Bibliographie

  • A.-M. Bunel-Lepéculier, Domloup : un village de l'Ouest de 1789 à 1801, Rennes, 1993, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 924).

Voir aussi

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Article connexe

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