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Saint-Amandin

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Saint-Amandin
Saint-Amandin
La place du 19 mars 1962.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Gentiane
Maire
Mandat
Alexandre Favory
2020-2026
Code postal 15190
Code commune 15170
Démographie
Gentilé Amandinois, Amandinoise
Population
municipale
230 hab. (2021 en évolution de +3,6 % par rapport à 2015)
Densité 7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 38″ nord, 2° 41′ 44″ est
Altitude Min. 577 m
Max. 1 072 m
Superficie 31,89 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Amandin
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Amandin
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Saint-Amandin

Saint-Amandin est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Saint-Amandin, commune du parc des Volcans d'Auvergne, s'étend sur 3 188 ha partagés entre le bourg et vingt-sept hameaux ou lieux-dits. Son territoire est délimité par la Rhue au nord, et par deux de ses affluents : à l'ouest la Petite Rhue et à l'est la Santoire.

Urbanisme

Typologie

Saint-Amandin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), forêts (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones humides intérieures (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[4].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 277, alors qu'il était de 265 en 2013 et de 302 en 2008[I 3].

Parmi ces logements, 41,5 % étaient des résidences principales, 41,5 % des résidences secondaires et 17 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Amandin en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

Le logement à Saint-Amandin en 2018.
Typologie Saint-Amandin[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 41,5 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 41,5 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 17 11,9 8,2

Toponymie

Histoire

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831 1831 Antoine Crouzy Inconnu  
avant 1981 ? Edmond Salesse PS  
Mars 2001 24/05/2020 Gaston Mourgues[5] DVD Retraité
24/05/2020 En cours
(au 18/07/2020)
Alexandre Favory[6]   Agent administratif

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8].

En 2021, la commune comptait 230 habitants[Note 2], en évolution de +3,6 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2291 1021 1861 1831 3081 2621 3451 3431 300
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3081 2401 2451 2001 1461 1541 1401 046909
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8891 1121 0417781 319796844746690
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
621603422337284245242241222
2017 2021 - - - - - - -
231230-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Étienne, sans colonne intérieure, construite au XIIe siècle et remaniée au XVe, possède un porche, et un calvaire remarquables. Le chœur possède une abside, circulaire à l'intérieur, et une absidiole. Le bénitier dit « des Lépreux » est décoré de têtes. C'est un spécimen unique dans le Cantal. Sur le tympan figurent les écus des familles d'Estaing et de Murol.
  • Cette commune possède de nombreux fours (Bagil, Chapsal, Jointy, Laquairie, Montagnac). Ces fours ont été restaurés et sont entretenus par l'association de sauvegarde du petit patrimoine. Deux moulins privés se trouvent à Chapsal et à Vezol.
    Cette même association a restauré la fontaine de la place du village, deux abreuvoirs à Bagil, la fontaine de Chassagny, les trois abreuvoirs de Chapsal, la fontaine, le bac et l'abreuvoir de Jointy, les bacs de Loucheyre et de Laquairie, le bac et la fontaine de Montagnac et de Tège, les deux bacs en enfilade et le lavoir de Vezol, le bac de Loucheyre. Ces témoins du patrimoine sont fleuris et entretenus avec grand soin.
  • À Bagil, la croix en fer forgé a été restaurée ainsi que celles de Montagnac et de Chassagny.
  • À Chapsal, la première maison est une ancienne demeure de bailli ; il reste des vestiges, dont une fenêtre à meneau.
  • À partir de Chassagny, on peut apercevoir le château d'Apchon, le Puy Mary et la chaîne des Puys, la vallée de Cheylade. Le Suc de Vezol est d'une ascension facile. Il possède une table d'orientation et offre un magnifique panorama sur les Monts Dore et les Monts d'Auvergne.
  • Le barrage de Journiac, exploité par la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), groupe GDF SUEZ, se trouve en partie sur la commune, sur la Petite Rhue à la limite avec Riom-ès-Montagnes, et le barrage des Essarts, exploité par la SHEM (Société Hydro-Electrique du Midi), groupe GDF SUEZ, sur la Grande Rhue à la limite avec Montboudif . Ils servent à alimenter l'usine hydroélectrique située au hameau de Coindre.
  • Le viaduc de Barajol sur la Rhue. Il est le second plus haut viaduc maçonné d'Europe. On y accède par le chemin dit « des Wagonnets », en cours de réhabilitation pour être ouvert au public. Le viaduc de Chassagny, sur la même ligne de Bort-les-Orgues à Neussargues, est sur le territoire communal.
  • La gare, devant laquelle passe mais ne peut plus s'arrêter le Gentiane express. Autour de la gare, des maisons anciennes ont été restaurées dans le respect de leur architecture d'origine.
  • Les tranchades de Laquairie, étroite et profonde faille située dans une ancienne coulée de lave.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

Site de l'Insee

  1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Amandin » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Amandin - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Amandin - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

  1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  5. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
  6. [1], site du journal La Montagne(consulté le 18 juillet 2020).
  7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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