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Emmanuel d'Orléans

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Emmanuel d’Orléans
Description de cette image, également commentée ci-après
Le duc de Vendôme et d'Alençon.
Fonctions militaires
Grade militaire Major (Armée austro-hongroise)
Biographie
Titulature Prince d’Orléans
Duc de Vendôme et d'Alençon
Dynastie Maison d’Orléans
Nom de naissance Philippe Emmanuel Maximilien Marie Eudes d’Orléans
Naissance
Obermais (Italie)
Décès (à 59 ans)
Cannes (France)
Sépulture Nécropole royale de Dreux
Père Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon
Mère Sophie-Charlotte en Bavière
Conjoint Henriette de Belgique
Enfants Marie-Louise
Sophie
Geneviève
Charles-Philippe, duc de Nemours
Religion Catholicisme romain

Emmanuel d’Orléans, qui portait les titres de courtoisie de duc de Vendôme et d'Alençon, né le à Obermais, en Italie et mort le à Cannes, en France, est un membre de la maison d’Orléans, apparenté à la famille royale belge.

Famille

Le duc de Vendôme est le fils du prince français Ferdinand d’Orléans (1844-1910), duc d’Alençon, et de son épouse la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière (1847-1897)[1], sœur de l’impératrice Élisabeth d’Autriche, dite « Sissi », et de la reine Marie des Deux-Siciles, l’héroïne de Gaëte.

Le , Emmanuel épouse à Bruxelles la princesse Henriette de Belgique (1870-1948)[2], fille du prince Philippe de Belgique, comte de Flandre, et de son épouse la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, ce qui fait du duc de Vendôme le beau-frère d’Albert Ier de Belgique. De même, Emmanuel et Henriette partagent des ancêtres communs : ils sont tous deux arrière-petits-enfants de Louis-Philippe et de la princesse Marie-Amélie de Naples et de Sicile, l’une par Louise-Marie d’Orléans, reine des Belges, l’autre par le duc de Nemours.

De l’union du duc et de la duchesse de Vendôme naissent quatre enfants[3] :

  • Marie-Louise Fernande Charlotte Henriette (1896–1973), qui épouse en 1916 le prince Philippe de Bourbon-Siciles (1885-1949), fils du comte de Caserte, prétendant au trône des Deux-Siciles ; ils divorcent en 1925 et ont eu un fils ; Marie-Louise épouse en secondes noces Walter Kingsland :
    • Gaëtan de Bourbon (1917-1984), marié à Olivia Yarrow, 2 fils :
      • Adrien de Bourbon (1948), marié à Linda Rose Idensohn, 2 enfants :
        • Philippe de Bourbon (1977), marié à Kerry Kate Henderson ;
        • Michelle de Bourbon (1979), mariée à John Moss Gibbons, 2 filles (Emma, Sophie) ;
      • Grégoire de Bourbon (1950), marié à Maureen Powell (divorcés), remarié à Carrie Ann Thornley, 2 fils (du 1er mariage) :
        • Christian de Bourbon (1974), marié à Brigette Dick, 2 fils (Bronwen, Alexander) ;
        • Raymond de Bourbon (1978), marié à Ashley Dunning-McManmon, 2 enfants (Andrew, Daniella) ;
  • Sophie Joséphine Marie Philippine Henriette (née le 19 octobre 1898 à Neuilly-sur-Seine, décédée le 9 octobre 1928 à Lugrin), qui meurt célibataire ;
  • Geneviève Marie Jeanne Françoise Chantal Monique Louise Emmanuelle (1901-1983), qui se marie au marquis Antoine de Chaponay-Morance (1893-1956). Ils ont eu deux enfants :
    • Henryane (1924-2019[4]), qui reste célibataire ;
    • Pierre-Emmanuel (1925-1943) mort au service de la France en mer dans le golfe du Mexique ;
  • Charles-Philippe Emmanuel Ferdinand Louis Gérard Joseph Marie Ghislain Baudouin Christophe Raphaël Antoine Expédit (1905-1970), duc de Nemours, qui épouse Marguerite Watson (1899-1993) et meurt sans descendance.

Carrière

Emmanuel d'Orléans est Major dans l'armée austro-hongroise. Il n'a pas été autorisé à servir dans la Première Guerre mondiale en raison d'une loi de 1886 interdisant à tous les princes des deux anciennes maisons souveraines de France à exercer des fonctions au sein du gouvernement français. Le prince, non découragé, s'est porté volontaire auprès de la Croix-Rouge française, a été nommé délégué principal sur le front belge et a été directeur de l'hôpital franco-belge de Calais.

En 1926, il dirige une équipe de fouilles qui met au jour le village de Roquebillière, dans le département des Alpes-Maritimes, où plusieurs tombes romaines renferment des bijoux rares, des vases et des objets d'art.

Titulature et décorations

Titulature

Les titres portés par les membres de la maison d’Orléans nés après la fin de la monarchie de Juillet, n’ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par l'aîné des Orléans, prétendant orléaniste au trône de France.

  • 18 janvier 1872 - 19 novembre 1895 : Son Altesse royale le prince Emmanuel d'Orléans[5]
  • 19 novembre 1895 - 29 juin 1910 : Son Altesse royale le duc de Vendôme
  • 29 juin 1910 - 1er février 1931 : Son Altesse royale le duc de Vendôme et d'Alençon[6]

Issu de la maison d’Orléans par son père le duc d’Alençon, Emmanuel d’Orléans est un prince d’Orléans né après l'abolition de la royauté. Il utilise le prédicat de courtoisie d’altesse royale ; il est titré par le duc d'Orléans comme duc de Vendôme à l'occasion de ses fiançailles[7],[8],[2].

À la mort de son père, le duc d'Alençon (titre non héréditaire octroyé par le roi Louis-Philippe), il s'auto-arrogea ce titre en plus de celui de Vendôme. Sur son acte de décès, il sera d'ailleurs déclaré sous ses deux titres de courtoisie à la mairie de Cannes en 1931. Après la mort du duc d’Orléans en 1926, qui cause l’extinction de la branche aînée de la famille, le rameau issu du duc de Nemours, fils de Louis-Philippe, devient la première branche cadette de la maison d’Orléans.

Décorations

Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Ordre de Saint-Hubert (Bavière) Chevalier de l’ordre de Saint-Hubert (14 avril 1891)[9],[10]
Drapeau de la Belgique Belgique
Ordre de Léopold Grand-croix de l’ordre de Léopold (division militaire)[11]
Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Ordre de la Toison d'Or Chevalier de l’ordre de la Toison d'or (29 janvier 1914)[12],[9],[11]
Drapeau français République française
Croix de Guerre 1914-1918 Croix de guerre 1914-1918
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Ordre du Saint-Esprit Chevalier de l’ordre du Saint-Esprit[13]
Drapeau de l'Ordre souverain de Malte Ordre souverain de Malte
Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte Bailli Grand-croix d'honneur et de dévotion avec croix de profession ad honorem de l’ordre souverain de Malte[9],[11]
Drapeau du Royaume de Saxe Royaume de Saxe
Ordre de la Couronne de Rue Chevalier de l'ordre de la Couronne de Saxe[14]

Bibliographie

Notes et références

  1. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 474
  2. a et b Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 475
  3. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 475-476
  4. Régine, « Décès d’Henryane de Chaponay », sur noblesseetroyautes.com, (consulté le ).
  5. Philippe de Montjouvent - Le Comte de Paris et sa descendance - Annexes, explication sur l'histoire du titre de duc de Vendôme
  6. « Archives départementales des Alpes maritimes - Registre des décès de la ville de Cannes - Année 1931 - Vue n°23 - Acte n°83 », sur Archives départementales des Alpes maritimes, (consulté le )
  7. Le Gaulois : littéraire et politique, s.n., (lire en ligne)
  8. Le Gaulois : littéraire et politique, s.n., (lire en ligne)
  9. a b et c « Almanach de Gotha : contenant diverses connaissances curieuses et utiles pour l'année ... », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Almanach du Royaume de Bavière »
  11. a b et c Agence de presse Meurisse Agence photographique, « La canonisation de Jeanne d'Arc à Rome : le duc de Vendôme et les chevaliers de Malte sortent du Vatican : [photographie de presse] / Agence Meurisse », sur Gallica, (consulté le )
  12. (es) « Décret royal du 29 octobre 1914 », sur boe.es,
  13. Hervé Pinoteau, Etat de l'Ordre du Saint-Esprit en 1830 ; et, La survivance des ordres du roi, Nouvelles Editions Latines, , 165 p. (ISBN 978-2-7233-0213-5, lire en ligne)
  14. « Almanach de Gotha »,

Annexes

Articles connexes

Liens externes