2e corps d'armée colonial

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2e Corps d'Armée Colonial
Création 1915
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'Armée
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1915 - Seconde bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de Verdun
1918 - Bataille du Saillant de Saint-Mihiel

Le 2e Corps d'armée colonial est une unité de l'armée de terre de l'armée française. Il est créé en . Il est présent sur le front de l'ouest durant la totalité du conflit. Il participe à la seconde bataille de Champagne. En 1916, le 2e corps d'armée colonial est engagé dans les combats d'automne de la bataille de la Somme. En 1917, il fait partie des troupes combattant lors de la bataille du Chemin des Dames, puis de l'offensive française à Verdun pour sécuriser la forteresse. À partir du mois d', le 2e corps d'armée colonial passe sous le contrôle opérationnel de l'armée américaine, il participe à la réduction du saillant de Saint-Mihiel.

Les chefs du 2e Corps d'Armée Colonial[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

- Renfort de la Division marocaine pour la deuxième bataille de Champagne
- Renfort des 57e et 58e BTS, trois autres bataillons sénégalais et le bataillon somali pour la Bataille du Chemin des Dames

  • Composition à la bataille du Saillant de Saint-Mihiel

Ordre de bataille lors de la bataille du saillant de Saint-Mihiel

Historique[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : constitution et séjour dans la région nord-est de Châlons-sur-Marne ; travaux de seconde position. Du au 1er juillet, du 17 au , puis du 15 au , éléments en secteur dans la région Souain, Perthes-lès-Hurlus.
  • -  : occupation d’un secteur vers le bois Sabot et la ferme des Wacques.
25 septembre - 6 octobre : engagé dans la deuxième bataille de Champagne, attaque française au nord de Souain, enlèvement de la première ligne allemande.
 : réduction du front à droite jusqu'à la ferme Navarin.
 : nouvelle attaque française au nord de Souain. Puis occupation et organisation du terrain conquis.
  • -  : retrait du front et mouvement vers Épernay. À partir du , transport par V.F. dans la région d'Estrées-Saint-Denis ; repos. À partir du , mouvement par Saint-Just-en-Chaussée et Conty, vers la région de Poix. À partir du , transport par V.F. dans la région de Rue ; instruction au camp de Saint-Riquier.

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : transport par V.F. dans la région de Poix, puis mouvement dans la région de Pont-Sainte-Maxence ; repos.
  • -  : mouvement vers le front et à partir du , occupation d'un secteur entre l'Avre et l'Oise.
 : réduction du secteur à gauche jusqu'à Armancourt.
 : nouvelle réduction à gauche jusqu'au bois des Loges (exclu).
 : front réduit au secteur Dancourt, bois des Loges.
  • -  : retrait du front ; repos dans la région de Saint-Just-en-Chaussée.
  • -  : mouvement vers le front, engagé dans la bataille de la Somme, vers Belloy-en-Santerre.
 : attaque française sur la tranchée de Calmon, puis occupation d'un secteur dans la région est de Berny et nord-est de Belloy-en-Santerre.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement vers le front et à partir du occupation d'un secteur entre la ferme d'Hurtebise et Troyon.
Du au  : extension du front à gauche jusqu’au sud de Chivy. À partir du , engagé dans la deuxième bataille de l’Aisne (prise d’Ailles)
  • -  : retrait du front, repos vers Orbais-l'Abbaye. À partir du , mouvement par étapes vers le camp de Mailly ; repos et instruction.
 : transport par V.F. dans la région Charmes, Bayon ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur entre le col de la Chapelotte et le Sânon.
  • -  : retrait du front ; repos vers Bayon. À partir du , transport par V.F. dans la région de Ligny-en-Barrois, puis dans celle de Verdun.
  • -  : occupation d'un secteur entre Damloup et la ferme Mormont. Attaques fréquentes de part et d'autre (bataille de Verdun).
  • -  : retrait du front et occupation d'un nouveau secteur vers le bois Loclont, Saint-Mihiel et l'étang de Vargévaux.
 : front réduit à gauche jusque vers Maizey.

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front ; mouvement vers Void, puis vers les Hauts-de-Meuse.
  • -  : occupation d'un secteur vers Maizey et le sud de Damloup.
 : extension du secteur à droite jusque vers Les Paroches.
 : violente action allemande vers Les Éparges.
 : extension du front à droite jusqu'à l'étang de Vargévaux.
 : réduction à gauche jusque vers Trésauvaux.
 : nouvelle réduction à gauche jusqu'à la tranchée de Calonne.
  • -  : engagé dans l’offensive franco-américaine (bataille de Saint-Mihiel). Progression vers Hattonchâtel. Organisation de nouvelles positions dans la région Thillot-sous-les-Cotes, bois du Chaufour.
  • 6 -  : occupation d'un nouveau secteur entre Mesnil-sous-les-Côtes et la Meuse. Attaques des positions allemandes sur la rive droite de la Meuse. Combat très violents dans les régions d'Étain et de Damvillers.

Rattachement[modifier | modifier le code]

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  • Armée américaine
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Notes et références[modifier | modifier le code]


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
    • AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]