Orbais-l'Abbaye
Pour les articles homonymes, voir Orbais.
Orbais-l'Abbaye | |
L'abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Denis Casters 2020-2026 |
Code postal | 51270 |
Code commune | 51416 |
Démographie | |
Gentilé | Orbaciens, Orbaciennes |
Population municipale |
545 hab. (2020 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 03″ nord, 3° 41′ 58″ est |
Superficie | 16,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Orbais-l'Abbaye est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par le Surmelin.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Orbais-l'Abbaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), forêts (21,3 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (2,9 %), cultures permanentes (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom Orbais est un composé en -bais, élément d'origine germanique qui apparaît sous diverses graphies (-baix, -bet[s], etc.) et qui signifie « ruisseau ». Il est issu du vieux bas francique *baki, latinisé en BACIS (ancien néerlandais beke, allemand Bach, norrois bekkr). Le premier élément Or- / Ur- (Urbach en Moselle, commune d'Epping, Hurbache dans les Vosges) demeure incertain.
On[Qui ?] a voulu y voir un ancien terme signifiant « aurochs ». Mais Or-/ Ur- pourrait simplement désigner aussi l'eau ou le marécage. On trouve aussi Orbais en Belgique. (Le , Orbais en Belgique a été officiellement jumelé à Orbais-l’Abbaye).
A rapprocher également de Orbey en Alsace.
Histoire[modifier | modifier le code]
Durant la Première Guerre mondiale, le , la 5e armée française établit son QG de campagne dans la commune, au château.
- Abbaye d'Orbais
Fondée à la fin du VIIe siècle par saint Réol (ou Réole), 26e évêque de Reims, l’abbaye bénédictine est située dans la vallée du Surmelin. Les premiers moines qui vinrent s’installer à Orbais, au nombre de six étaient originaires du monastère de Rebais et suivaient la règle de saint Benoît.
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul fut construite à la fin du XIIe siècle et début XIIIe siècle par Jean d'Orbais, l'un des architectes de la cathédrale de Reims. L'église abbatiale avait une longueur de 78 m avec huit travées de nef. Deux d'entre elles subsistent de nos jours. L'architecture est superbe et particulièrement la façade, avec ses deux tours comparables à celle de la basilique Saint-Remi de Reims et le chœur avec déambulatoire comportant cinq chapelles rayonnantes. On y voit également des vitraux du XIIe siècle, des dalles funéraires des XIVe et XVe siècles, une cuve baptismale du XVIe siècle et des carreaux vernissés du XVe siècle.
René de Rieux fut abbé commendataire d'Orbais entre 1626 et 1651, date de sa mort. Il était aussi abbé de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas, de l'abbaye du Relec et évêque de Léon[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 545 habitants[Note 2], en diminution de 7 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur aux deux clefs d'or passées en sautoir, à l'épée brochante d'argent, le tout accosté de deux larmes du même et surmonté de deux fleurs de lys aussi d'or. |
---|
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'ancienne abbaye Saint-Pierre, du XIIIe siècle, est classée monument historique en 1840[16].
- Tour Saint-Réole.
- La source Minette, qui continue d'alimenter le moulin Minette, l'un des six moulins que la source alimentait en eau.
- Château d'Orbais-l'Abbaye.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Gottschalk d'Orbais, prêtre à Orbais.
- Jean d'Orbais, architecte de la cathédrale de Reims et de l'abbaye du village.
- Bruno Barbey, photographe.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Chanoine Peyron, « L'abbaye de Daoulas », dans Bulletin de la Société archéologique du Finistère, (lire en ligne).
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- https://reader.cafeyn.co/fr/1926597/21616463
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00078755.