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Les élections sénatoriales de 2014 dans les Côtes-d'Armor ont lieu le dimanche [1]. Elles ont pour but d'élire les trois sénateurs représentant le département au Sénat pour un mandat de six années.
Depuis, le collège électoral des grands électeurs composé à 95 % des délégués municipaux et à 5 % des autres élus, à savoir : les sénateurs sortants, les députés, les conseillers régionaux et les conseillers généraux.
C'est pourquoi même si les élections législatives de 2012 ont gardé inchangé le rapport de force dans le département (quatre députés socialistes ou apparenté, un UMP), les élections régionales de 2010 ont conforté la majorité de gauche au conseil régional, les élections cantonales de 2011 ont vu la majorité de gauche du conseil général perdre 3 sièges sans que sa large majorité ne soit menacée; ce sont les élections municipales de mars dernier qui ont fondamentalement remodelée le collège des grands électeurs.
En effet, les municipales de 2014 ont vu un très net recul de la gauche, notamment au profit du centre et de sans étiquette. Elle a notamment perdu Plédran et Pordic mais aussi Plœuc-sur-Lié, Callac et Plémet et beaucoup de plus petites communes, tandis que Bruno Joncour, réussissant la passe de trois à Saint-Brieuc et reprenant à cette occasion la présidence de la communauté d'agglomération, s'impose au centre du jeu politique costarmoricain.
Par ailleurs, la liste PS-PCF-PRG, bien que se présentant unie, fait suite à une bataille interne au PS et à la gauche. Les candidats originellement désignés par le bureau politique du PS costarmoricain étaient Claudy Lebreton et Monique Le Clézio. Ce n'est qu'à la suite de la présentation d'une liste alternative devant les militants costarmoricains que Yannick Botrel et Georgette Bréard obtiennent l'investiture, reléguant ainsi leurs deux concurrents en 3e et 4e places, non éligibles. Enfin, le sénateur communiste sortant, Gérard Le Cam, après avoir fait pression, en menaçant de se présenter, obtient un accord visant à obtenir la 2de place pour une communiste sur la liste PS, contre l'avis de Yannick Botrel et en lieu et place de Georgette Bréard[2],[3],[4].
Pour sa part, Michel Vaspart, candidat UMP, après avoir été candidat battu aux législatives de 1997, aux législatives de 2002, aux législatives de 2007 et aux législatives de 2012, s'impose comme tête d'une liste UMP grâce au soutien de Marc Le Fur mais contre l'avis d'élus locaux UMP et d'élu du national qui ne voulaient présenter personne face à Bruno Joncour craignant les divisions et le considérant comme le mieux placé[5],[6].
Mais l'évolution la plus significative pour ce qui concerne les Côtes-d'Armor tient au changement de mode de scrutin, les départements élisant trois sénateurs étant dorénavant concernés par le scrutin à la proportionnelle avec listes paritaires[7], ce qui devrait, mécaniquement, faire perdre un siège à la gauche qui détenait jusqu'alors les trois sièges de sénateurs du département, un second siège pouvant être menacé par l'évolution politique du collège des grands électeurs.
En application des règles applicables pour les élections sénatoriales françaises, le collège électoral appelé à élire les sénateurs des Côtes-d'Armor en 2014 se compose de la manière suivante[9] :
Composition du collège électoral
Délégués des communes
Conseillers municipaux
Délégués / commune
Communes concernées
Délégués
% collège électoral
Délégués des communes de moins de 9 000 habitants[N 1]
- communes de < 100 habitants
7
1
4
4
0,24 %
- communes de < 500 habitants
11
1
102
102
6,02 %
- communes de < 1500 habitants
15
3
159
477
28,16 %
- communes de < 2 500 habitants
19
5
54
270
15,94 %
- communes de < 3 500 habitants
23
7
25
175
10,33 %
- communes de < 5 000 habitants
27
15
14
210
12,40 %
- communes de < 9 000 habitants
29
15
8
120
7,08 %
Délégués des communes de 9 000 à 29 999 habitants[N 2]
- communes de < 10 000 habitants
29
29
1
29
1,71 %
- communes de < 20 000 habitants
33
33
4
132
7,79 %
- communes de < 30 000 habitants
35
35
0
0
0,00 %
Délégués des communes de 30 000 habitants et plus[N 3]
↑Dans les communes de moins de 9 000 le conseil municipal élit en son sein des délégués dont le nombre dépend de la taille de la commune.
↑Dans les communes de 9 000 à 29 999 habitants, tous les conseillers municipaux sont délégués. Il n'y a pas de délégués supplémentaires
↑Dans les communes de plus de 30 000 habitants, tous les conseillers municipaux sont délégués et, en complément, le conseil municipal désigne des délégués supplémentaires à raison de 1 par tranche de 800 habitants au-delà de 30 000 habitants
↑« Dans le cas où le conseil municipal est constitué par application des articles L. 2113-6 et L. 2113-7 du code général des collectivités territoriales relatif aux fusions de communes dans leur rédaction antérieure à la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, le nombre de délégués est égal à celui auquel les anciennes communes auraient eu droit avant la fusion. » (Code électoral, article L284)
Lamballe hors communes associées (4 294 hab) 15 délégués,
Maroué (4 756 hab) 15 délégués,
Saint-Aaron (1 380 hab) 3 délégués,
Poterie (1 370 hab) 3 délégués,
Trégomar (492 hab.) 1 délégué
Présentation des candidats
Les nouveaux représentants sont élus pour une législature de 6 ans au suffrage universel indirect par les grands électeurs du département. Dans les Côtes-d'Armor, les trois sénateurs sont élus au scrutin proportionnel plurinominal. Chaque liste de candidats est obligatoirement paritaire et alterne entre les hommes et les femmes. 7 listes ont été déposées dans le département, comportant chacune 5 noms. Elles sont présentées ici dans l'ordre de leur dépôt à la préfecture et comportent l'intitulé figurant aux dossiers de candidature[10].
Union centriste
Liste liste de rassemblement au service des territoires[11]