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* en 1684, [[:en:Sir Robert Vyner, 1st Baronet]] (ou Viner) fait don à la Bodleian Library d'une peau humaine tannée, d'un squelette et du corps séché d'un garçon noir (Thompson, Religatum, p. 123, d'après Holbrook Jackson [https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.233843/page/n404 p. 404], lui même d'après [https://archive.org/details/annals00macruoft/page/106 ici].
* en 1684, [[:en:Sir Robert Vyner, 1st Baronet]] (ou Viner) fait don à la Bodleian Library d'une peau humaine tannée, d'un squelette et du corps séché d'un garçon noir (Thompson, Religatum, p. 123, d'après Holbrook Jackson [https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.233843/page/n404 p. 404], lui même d'après [https://archive.org/details/annals00macruoft/page/106 ici].
** le corps séché du garçon avait été montré par Viner à Samuel Pepys en 1665 [https://www.pepysdiary.com/diary/1665/09/07/ ici]
** le corps séché du garçon avait été montré par Viner à Samuel Pepys en 1665 [https://www.pepysdiary.com/diary/1665/09/07/ ici]

* peaux humaines / objets en peau humaine à l'université de Leyde
* peaux humaines / objets en peau humaine à l'université de Leyde
** PRANGHOFER, Sebastian. [http://etheses.dur.ac.uk/834/2/Pranghofer_PhD_2011.pdf Visual Representation and the Body in Early Modern Anatomy ] 2011. Thèse de doctorat. Durham University.
** PRANGHOFER, Sebastian. [http://etheses.dur.ac.uk/834/2/Pranghofer_PhD_2011.pdf Visual Representation and the Body in Early Modern Anatomy ] 2011. Thèse de doctorat. Durham University.
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** "In the decade that followed, few preparations were added to the collection in the anatomical theatre, most of them curiosities such as shoes made of a man's skin and acquired by the keeper of the theatre, Gerard Blancken. Only in 1719..." (p. 58, Elegant Anatomy: The Eighteenth-Century Leiden Anatomical Collections [https://books.google.ca/books?id=-eFTBQAAQBAJ&pg=PA58&dq=gerard+blancken+skin&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwifh5OLy57eAhVHhuAKHYYDBGcQ6AEIJDAA#v=onepage&q=gerard%20blancken%20skin&f=false ici]
** "In the decade that followed, few preparations were added to the collection in the anatomical theatre, most of them curiosities such as shoes made of a man's skin and acquired by the keeper of the theatre, Gerard Blancken. Only in 1719..." (p. 58, Elegant Anatomy: The Eighteenth-Century Leiden Anatomical Collections [https://books.google.ca/books?id=-eFTBQAAQBAJ&pg=PA58&dq=gerard+blancken+skin&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwifh5OLy57eAhVHhuAKHYYDBGcQ6AEIJDAA#v=onepage&q=gerard%20blancken%20skin&f=false ici]
*** on parle des 1710s
*** on parle des 1710s
* contexte : [https://brewminate.com/dutch-anatomy-and-clinical-medicine-in-17th-century-europe/ Dutch Anatomy and Clinical Medicine in 17th-Century Europe]


* Buffon, [https://books.google.ca/books?id=zJRfAAAAcAAJ&pg=PA170&lpg=PA170&dq=%22cabinet+du+roi%22+pantoufles&source=bl&ots=8xkU4jjDGC&sig=JxwXu8L5hzmbWSDPoWnxhMKFRIU&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj5st2J5JHVAhVBxYMKHS2-CHUQ6AEIIzAA#v=onepage&q=%22cabinet%20du%20roi%22%20pantoufles&f=false « Peau humaine passée »], ''Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi'', Volume 3, 1749, p. 169 (recette pour "passer" la peau humaine, description, mention des pantoufles et du ceinturon offerts par [[Jean-Joseph Sue (1710-1792)|Sue]] au cabinet du roi)
* Buffon, [https://books.google.ca/books?id=zJRfAAAAcAAJ&pg=PA170&lpg=PA170&dq=%22cabinet+du+roi%22+pantoufles&source=bl&ots=8xkU4jjDGC&sig=JxwXu8L5hzmbWSDPoWnxhMKFRIU&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj5st2J5JHVAhVBxYMKHS2-CHUQ6AEIIzAA#v=onepage&q=%22cabinet%20du%20roi%22%20pantoufles&f=false « Peau humaine passée »], ''Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi'', Volume 3, 1749, p. 169 (recette pour "passer" la peau humaine, description, mention des pantoufles et du ceinturon offerts par [[Jean-Joseph Sue (1710-1792)|Sue]] au cabinet du roi)

Version du 29 décembre 2018 à 15:22

Bibliopégie anthropodermique (d · h · j · )

  • (it) Sandro Montalto, « Libri che ti levano la pelle », La Biblioteca di via Senato, Milan, vol. 10, no 1,‎ , p. 27-32 (ISSN 2036-1394, lire en ligne, consulté le ).*** (parle du manuel relié dans la peau de Foucault d'Ingré, etc.)


  • à exploiter :
    • "Books bound in human skin", The International Bookbinder, vol. 23, 1922, p. 362 https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uiug.30112078115133;view=1up;seq=372;skin=default
    • Emile Deschanel, "Le Bien qu'on a dit des femmes", relié en peau de femmes
    • Poésies d'Anacréon, relié en "peau de négresse" (sic)
      • détails ici et ici et [rech sur Google livres : "Bien qu'on a dit des femmes" "peau humaine"
      • "JUILLET 1913 COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU 29 JUIN 1913...Le docteur E. Olivier annonce qu'à la vente de la bibliothèque de M. Cheramy, qui a eu lieu la semaine dernière, l'ouvrage de Émile Deschanel : Le Bien qu'on a dit des femmes, relié en peau de femme, et Les Poésies d'Anacre'on, Paris, Jouaust, 1885, in-12, relié en peau de négresse, ont atteint 485 francs. Ce prix est à noter, car les reliures en peau humaine ne sont pas d'une grande rareté et ne sont ni très riches, ni très belles. Il est facile, en effet, aux étudiants et docteurs en médecine de s'en procurer" (Archives de la Société des collectionneurs d'ex-libris et de reliures artistiques, 1917, vol. 20-24, p. 97 ref (vente en 1913 ?)
  • Human leather, dans Boot and Shoe Recorder, 1894 (divers objets faits en peau humaine)
  • boots "human skin" smithsonian
  • rech. avec "made from human skin"
anecdote Québec
à voir / à faire
  • Jean-Clément Martin, Un détail inutile ? le dossier des peaux tannées, Vendée, 1794.
    • dispo UL : DC 176.5 M381 2013
  • Revue internationale de criminologie et de police technique, Volumes 7 à 9, 1953, p. 240 : « Deux ans après l'histoire Pranzini, le négoce de la peau humaine s'officialise, en quelque sorte, grâce à la Constitution balladeuse ... depuis qu'il a été vendu par le libraire Thibault-France (il a été acquis, notamment, par le marquis de Turgot)... »
    • dispo UL : HV 6002 R4544 1953 (vol. 7, mais pas 8 ou 9...)
  • Grégoire Chamayou, Les corps vils. Expérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles, La Découverte, coll. « Les empêcheurs de penser en rond », 2008 (dispo GB : 174.2809033 C442c)
  • liens vers le Fine Books Blog de Scott Brown (plus en ligne, voir Wayback Machine)
  • mystères de paris d'Eugène Sue
    • voir art. 1898 ci-haut pour notice de catalogue
    • "Reliure en peau humaine. Sue (Eug.) Les Mystères de Paris, Paris, 1854, 2 tomes, reL en 1 vol. pet. In-4, pleine peau humaine, larges dent. Sur les plats, dent. Inférieure. Fort belle reliure exécutée avec un morceau de peau humaine ; une plaque à l’intérieur, sur la garde de la reliure, ainsi conçue : cette reliure provient de la peau d’une femme et a été travaillée par M. Albéric Boutoille, 1874, qui atteste que cette reliure est bien en peau humaine."

^^^ ou Albéric Pontville chez Rouveyre ...

    • légende de faire relier ds peau maîtresse, source??
    • vendu en 1951
    • "An elderly spinster recently asked for a book bound in human skin. Foyle sent out his scouts, within a week shipped her a copy of French Novelist Eugene Sue's Vignettes ks Mysteres de Paris, printed in 1843 and bound in skin from the ..." Time, 1951


anthropodermique et érotisme\pornographie
  • voir ici
  • Frederick Hankey, par Goncourt, etc.
  • Justine de Sade
  • Smithers
rech. worldcat avec anthropodermic, bound in human skin

Étymologie et apparition du mot

  • « Archivists refer to books bound in human skin as "anthropodermic bibliopegy." The first word, "anthropos" is a Greek term translated as a human being, plus "derma," meaning skin or hide. The second word consists of "biblion," or book, and "pegnunai," which means to fix. »[1]
  • bibliopegia antropodermica sur Treccani*** : "L'espressione è formata dal s. f. bibliopegia, a sua volta composto dal confisso biblio- aggiunto a una forma probabilmente derivata dal v. greco pégnumi ('fissare', nel senso di 'fermare i fogli tramite rilegatura'), e dall'agg. antropodermico, a sua volta composto dal confisso antropo- aggiunto all'agg. dermico."
  • apparaît en anglais dans les années 1940, ex Thompson 1946


Histoire

  • importance de distinguer le moment de publication du livre du moment où le livre a été relié (ex. de confusion : Harrison 2017)
    • livres du XVIIe s. reliés en peau humaine au XIXe s.
    • livres du XVIIe s. avec une note semblant être de même époque indiquant qu'ils sont reliés en peau humaine mais test moderne prouvant qu'ils ne le sont pas, i.e. possibilité d'une nouvelle reliure à une époque ultérieure (voir Harvard)
  • en date de septembre 2017, les chercheurs de l'Anthropodermic Book Project ont seulement authentifiés des reliures datant du XIXe siècle[2].




Des manuscrits médiévaux écrits sur parchemin humain / reliés en peau humaine ?

usage de pseudo-manuscrits en peau humaine pour choquer

tambour de Ziska

XVIIIe s.

mention tannage peau humaine / objets en peau humaine au XVIIIe ou avant (pour attester de la pratique de tanner la peau dès le XVIIe s)
  • ne s'agit pas d'une pratique courante, puisqu'on prend la peine de faire don de ces peaux à des institutions ou de les garder dans des cabinets de curiosités
  • en 1634, le médecin anglais William Harvey fait don d'une peau humaine tannée au Collège royal de médecine pour y être conservée ref
  • en 1684, en:Sir Robert Vyner, 1st Baronet (ou Viner) fait don à la Bodleian Library d'une peau humaine tannée, d'un squelette et du corps séché d'un garçon noir (Thompson, Religatum, p. 123, d'après Holbrook Jackson p. 404, lui même d'après ici.
    • le corps séché du garçon avait été montré par Viner à Samuel Pepys en 1665 ici
  • peaux humaines / objets en peau humaine à l'université de Leyde
    • PRANGHOFER, Sebastian. Visual Representation and the Body in Early Modern Anatomy 2011. Thèse de doctorat. Durham University.
    • visite par Uffenbach (mention plusieurs peaux, pantoufles en peau humaine, faites "par curiosité" par Gerard Blancken...
    • liste des curiosités de Leyde, début 18e s :
      • "The Theatre became a famous attraction in Leiden, one of the 'must-sees' for visitors of the city … As human curiosities are listed 'Two shoes made of human skin' and 'Four prepared human skins, stretched on a frame, two male, one female, and one of a child'" (HALBERTSMA, Ruurd B. ‘The purest examples from antiquity’–Old Museums in a Modern World. European Review, 2005, vol. 13, no 4, p. 649-659)
    • catalogues du cabinet de Leide, avec mentions de peau ici, ici
    • "In the decade that followed, few preparations were added to the collection in the anatomical theatre, most of them curiosities such as shoes made of a man's skin and acquired by the keeper of the theatre, Gerard Blancken. Only in 1719..." (p. 58, Elegant Anatomy: The Eighteenth-Century Leiden Anatomical Collections ici
      • on parle des 1710s
  • contexte : Dutch Anatomy and Clinical Medicine in 17th-Century Europe


  • Jérôme de Lalande, Art du chamoiseur, 1763, p. 32
  • Jérôme de Lalande, Art du tanneur, coll. Descriptions des arts et métiers, 1764, p. 85


mentions livres en peau humaine ou leurs possesseurs au XVIIIe s.
  • Thomas Frognall Dibdin fait état au début du XIXe s. d'une histoire (avec réserve) selon laquelle le médecin en:Anthony Askew (1722–1774) aurait eu un livre relié en peau humaine, pour lequel le relieur l'aurait poursuivi. Dibdin précise que cette histoire pourrait aussi plutôt concerner William Hunter[3]

Opuscules philosophiques, 1796

XXe s.

  • Paul Kersten
  • Maurice Hamonneau
    • bio sur The Mineralogical Record (vider historique et cookies en cas de souci - plus lisible sur safari tablette, mode lecture), version archivée 14 déc 2018 : "On the 1940 Brooklyn Census he listed himself as a bookbinder and artist living on St. John's place. On his World War II Draft Registration card in 1942 he listed himself as unemployed and living at 24 St. John's Place in Brooklyn, but shortly thereafter he was hired to manage the bookstore of the American Museum of Natural History, and worked there for the next six years. ... Hamonneau had an exhibit of some of his exotic bookbindings at the American Museum of Natural History in 1945."
      • en contradiction avec les articles l'associant au Smithsonian dès 1939...
    • travaillait à la librairie du Musée américain d'histoire naturelle, où une partie de ses reliures exotiques était exposées. La reliure n'était cependant qu'un à-côté pour lui. (Article Life)
    • mentions de ses reliures dans Thompson, Biblioteca fantastica
  • Livre des Beaux de Fazyl Bey, éd. 1909
  • recueil Rambert, relié pour Jean Lacassagne après janvier 1934 par le relieur lyonnais Albert Guétant[4]
  • deux ouvrages reliés par René Kieffer pour Victor Cornil au début du XXe s : Bubu de Montparnasse (1901) et Fêtes foraines de Paris (1906) (Crauzat 1926)
  • Dance of Death reliée par George Sutcliffe en 1914, vendue à la Boston Book Fair en 2009
    • décrit dans Smith 2014*****
    • Impermanence and Death, The Endless Bookshelf, 12 November 2009
      • "— (George Sutcliffe, binder) The Dance of Death (London, 1816). Engravings by Wenceslas Hollar after the designs of Hans Holbein, all finely hand colored. Bound in human skin with memento mori roundel of a skull on upper board, signed by George Sutcliffe. After the accidental death of his business partner Francis Sangorski, the bindery moved in 1914 to Poland Street, London ; the calligraphic note signed by Sutcliffe bears this address. Sold as soon as I bought it ; the book has prompted a an interesting range of responses from acquaintances and strangers who have seen it. It is a memento mori, a work of art in a long tradition ; a tradition that may be out of favor in the modern world where people seem reluctant to speak of death."
      • date de publication : 1813 plutôt que 1816 ?


  • Lincoln the Unknown 1932
  • Seattle Times Staff, « Oregon Won't Allow Man's Skin To Be Used To Make A Book Cover », The Seattle Times, 5 avril 1994 version archivée
    • « EUGENE, Ore. - A man's dying wish - to have his skin used to cover a book of his poems - will not be fulfilled. The Oregon State Mortuary and Cemetery Board said Donal Eugene Russell's desire would violate state laws regarding corpse abuse. His wife won't fight the decision. The wife, Rachel Barton-Russell, said she will have her husband's body cremated. The mortuary board had sued Barton-Russell to prevent her from following a clause in her husband's will that said he should be skinned from the head down and his hide tanned to be used to cover a book of his poems. "He thought it would be a fitting thing to do," said one of the man's friends, Joseph Coyner. Since he died Feb. 3 at the age of 62, Barton-Russell has kept her late husband's body in a friend's food freezer. »
  • La Farfalla Umana, reliure d'Augusto Del Zoppo exposée en 1925
  • André Gide, Voyage au Congo, 1927
  • Exposition universelle de Liège de 1905, reliures anthropodermiques encore exposées

édition bon marché d'Ernest Renan, Vie de Jésus, reliée en 1906 (voir page reliures anthropodermiques)

  • autres exemples chez Crauzat ? Sogerloos ?


Résurgence Internet 2014

Méthodes d'identification

  • Mary R. Rambaran-Olm, « Medievalism and the ‘Flayed-Dane’ Myth: English Perspectives between the Seventeenth and Nineteenth Centuries », Flaying in the Premodern World: Practice and Representation, 2017 résumé (sur les différentes méthodes utilisées pour détecter la peau humaine) (Harrison 2007)
  • SWANTON, Michael J. 'Dane-Skins': Excoriation in Early England. Folklore, 1976, vol. 87, no 1, p. 21-28. (dispo JSTOR)
  • Chaudron 2017 : livre de Memphis (Idolatrie huguenote), d'abord authentifié comme peau humaine, puis PMF négative

Examen visuel / Comptage des follicules

  • disposition/comptage des follicules
  • plus ancienne méthode utilisée, notamment pour la légende des peaux de Danois/Vikings écorchés, clouées aux portes des églises anglaises


  • blog sur identification des cuirs anciens "La peau humaine est proche de celle du cochon : le pore du porc (!) est triangulaire, tandis que celui de l'humain forme un quadrilatère, un examen à l'aide d'une loupe permet de les différencier."
    • trouver de meilleures sources
  • Nambudiri et Nambudiri 2014 (analyse par un dermatologue du texte de Houssaye et des 2 autres livres de Harvard, avant les résultats de l'analyse par PMF)
ico potentielle

ADN

Empreinte de masse peptidique / PMF

trad.
  • Alan Puglia, conservateur des livres anciens à Harvard, est aujourd'hui sûr à 99% que l'ouvrage, propriété de l'université depuis 1954, est un exemple de ce que l'on appelle la 'bibliopégie anthropodermique'.Un essai sur l'âme enveloppé d'un "vêtement humain" "Ce livre est relié en peau humaine parcheminée, c'est pour lui laisser tout son cachet qu'à dessein on n'y a point appliqué d'ornement", explique une note laissée dans le manuscrit par le Docteur Ludovic Bouland. Ami d'Arsène Houssaye et éminent bibliophile, c'est lui qui aurait eu l'idée de donner aux Destinées de l'âme une couverture en peau humaine. Traitant de l'esprit et de la vie après la mort, le livre "méritait bien qu'on lui donnât un vêtement humain", poursuit le médecin. Mais il aura fallu des analyses scientifiques pour prouver les dires du Dr. Bouland. De minuscules échantillons de la couverture ont donc été prélevés pour être soumis à des tests, visant à identifier les protéines pour en obtenir l'empreinte peptidique ('peptide mass fingerprint' en anglais, ou PMF). Les protéines analysées pour éliminer les autres sources de parchemin "La PMF des Destinées de l'âme correspond à la référence humaine, et a clairement éliminé les autres sources communes des parchemins, comme le mouton, le bétail et la chèvre", affirment dans un communiqué les scientifiques responsables des analyses. "Cependant, même si la PMF est conforme avec l'humain, d'autres primates très proches de l'homme, comme les grands singes et les gibbons, ne peuvent pas être éliminés en raison du manque de références nécessaires", poursuivent les spécialistes. Des analyses plus poussées, à l'aide d'un procédé appelé chromatographie en phase liquide couplée à la spectrométrie de masse, ont permis aux scientifiques d'affirmer qu'il est très peu probable que de la peau de primate ait été utilisée lors de la reliure de ce livre. Les deux autres ouvrages étudiés ont en revanche été reliés à l'aide d'un matériau plus traditionnel, de la peau de mouton. Si l'on s'en tient aux informations contenues dans la note de Ludovic Bouland, la peau utilisée pour relier Des destinées de l'âme aurait été prélevée sur le dos d'une patiente d'un hôpital psychiatrique, décédée des suites d'une crise cardiaque. "En la regardant attentivement, on distingue facilement les pores de la peau", précise Ludovic Bouland, soucieux du détail.[6]





ressources potentielles
  • Christian Galantaris, Manuel de Blibliophilie ?

"Souces d"approvisionnement"


  • HALPERIN, Edward C. The poor, the black, and the marginalized as the source of cadavers in United States anatomical education. Clinical Anatomy, 2007, vol. 20, no 5, p. 489-495. (Résumé seul ***
    • téléchargé sur PC / Google Drive
  • HILDEBRANDT, Sabine. Capital punishment and anatomy: history and ethics of an ongoing association. Clinical Anatomy, 2008, vol. 21, no 1, p. 5-14.*****
    • résumé "Anatomical science has used the bodies of the executed for dissection over many centuries. As anatomy has developed into a vehicle of not only scientific but also moral and ethical education, it is important to consider the source of human bodies for dissection and the manner of their acquisition. From the thirteenth to the early seventeenth century, the bodies of the executed were the only legal source of bodies for dissection. Starting in the late seventeenth century, the bodies of unclaimed persons were also made legally available. With the developing movement to abolish the death penalty in many countries around the world and with the renunciation of the use of the bodies of the executed by the British legal system in the nineteenth century, two different practices have developed in that there are Anatomy Departments who use the bodies of the executed for dissection or research and those who do not. The history of the use of bodies of the executed in German Anatomy Departments during the National Socialist regime is an example for the insidious slide from an ethical use of human bodies in dissection to an unethical one. There are cases of contemporary use of unclaimed or donated bodies of the executed, but they are rarely well documented. The intention of this review is to initiate an ethical discourse about the use of the bodies of the executed in contemporary anatomy."



  • corps vils
  • freaks : géants, nains...



pratique actuelle d'approvisionnement en cadavres (pour contexte)
  • Anyanwu GE, Udemezue OO, Obikili EN. Dark age of sourcing cadavers in developing countries: A Nigerian survey. Clin Anat. 2011;24:831–836
    • résumé : "Altogether, 94.4% of the schools reported a male dominance of more than 95%. More than 72% of the schools reported that more than 90% of the cadavers were criminals that had been killed by shooting, less than 10% were unclaimed and unidentified corpses, and 0% originated from body bequest."
    • Nigeria : dernier pays au monde où les exécutés sont encore possiblement donnés aux écoles de médecine pour dissection (incertain - p.e. aussi morts lors de l'arrestation, voir Habicht et al 2018)

Condamnés

Charles Smith, 1817

George Cudmore, 1829 (oeuvres de Milton

The Poetical Works of John Milton, 1852, dans la peau de George Cudmore, exécuté 25 mars 1830


Antoine Le Blanc, New Jersey, 1833

Antoine Le Blanc, condamné pour meurtre en 1833
  • devenir posthume des éléments de son corps, cuir servant à faire un porte-monnaie (retrouvé), un carnet, des couvertures de livres, etc.
  • Seeking the Hide of Antoine Le Blanc, The Morristown Murderer [sauvegarde sur Wayback], photo porte-monnaie, avec inscription [extrait de livre Weird NJ Book 1]
  • Carolyn Dorsey, Antoine Le Blanc: A shocking story of murder and a community’s revenge [sauvegarde sur Wayback], Morristown Green, 26 septembre 2014
  • [Après la dissection d'Antoine Le Blanc] « Subsequently, his skin was removed and sent to a local tannery, where it was made into items such as wallets, pouches, and book covers, described in a contemporary newspaper account as "charming little keepsakes". »[7]


Nat Turner, chef d'une révolte d'esclaves, (1831)

Big Nose George (1881)

Liste des livres en peau humaine subsistants (prouvés ou non)

Authenticité prouvée par PMF

Authenticité prouvée par PMF
Informations bibliographiques Localisation Détails pertinents sur livre, historique de l'exemplaire Notes sur reliure / Photo / Authenticité
Arsène Houssaye, Des destinées de l'âme, nouvelle édition, Paris, Calmann Lévy, s.d. [v. 1885] (1re éd. 1879). Cambridge (Massachusetts), États-Unis
Université Harvard, Houghton Library, FC8.H8177.879dc





Authenticité infirmée

Authenticité infirmée
Informations bibliographiques Localisation Détails pertinents sur livre, historique de l'exemplaire Notes sur reliure / Photo / Authenticité
Juan Gutiérrez, Practicarum quaestionum circa leges regias Hispaniae, Madrid, Juan de la Cuesta, 1605-1606 Cambridge (Massachusetts), États-Unis
Université Harvard, Harvard Law School Library, Foreign Treatises G
Détails pertinents sur livre, historique de l'exemplaire Une inscription manuscrite figure à la dernière page de l'ouvrage : « La reliure de ce livre est tout ce qui reste de mon cher ami Jonas Wright, qui fut écorché vif par la [tribu] Wavuma, le quatrième jour d'août 1632. Le roi Mbesa m'a donné le livre, qui était l'une des possessions les plus chères du pauvre Jonas, avec assez de peau pour le relier. Qu'il repose en paix.[8] »

Version numérisée

Bibliotheces by Apollodorus, Felix Hargrett Rare Book and Manuscript Library,University of Georgia (voir Addentry)


Harvard, Houssaye et cie


UCLA







William Corder, Red Barn
Mütter Museum of The College of Physicians of Philadelphia


Harvard
  • 2 livres rejetés :
  • Practicarum quaestionum circa leges regias Hispaniæ primæ partis nouæ collectionis regiæ. Liber I et II., notice catalogue
  • Métamorphoses d'Ovide
  • “To Dust You Shall Return:” Books Bound in Human Skin
  • "Decades ago, the Harvard Law School Library bought a 1605 manual for Spanish lawyers for $42.50 from an antiquarian books dealer in New Orleans. It sat on a shelf unnoticed until the early 1990s, when curator David Ferris was going through the library catalog and found a note saying it was bound in a man's skin. "DNA tests to see whether that is true were inconclusive; the genetic material was destroyed by the tanning process. But the library had a box made to store the book and now keeps it on a special shelf"[9]


en:Mary Bateman, exécutée en 1806
  • deux livres furent reliés avec sa peau, des éditions de Hurt of Sedition [1re éd. 1549] de Sir John Cheek (en:John Cheke) et The Arcadian Princess [1635, a novel from the Italian in prose and verse] de en:Richard Brathwait, tout deux conservés au XIXe siècle dans la bibliothèque de Mexborough House (ou Methley Hall), près de Methley, dans le Yorkshire, où ils ne se trouvaient plus en 1886 : “these were among those which disappeared during the cataloguing of the library for sale, when one of the former Earls of Mexborough was in difficulties”[10]
  • peau tannée et vendues en petites pièces :


  • d'autres (ou un autre) était conservé à Marlborough House, où il ne se trouvait plus en 1954
  • « She was hanged at York, in company with another poisoner, on march 20, 1809. Her body was taken to the General Infirmary at Leeds where it was put on view at the charge of threepence a visitor, and no fewer than 2,000 people came to gape. It was afterwards dissected - this had been part of the sentence - and the greater part of her skin seems to have been tanned. Her skeleton, without the mandible but with an additional pair of ribs, remains in the Anatomy Department at Leeds Medical School. / Mr. Chorley, who had looked after the Perrigos and had analysed the brew that Mary carried with her, was also one of the dissectors at the Infirmary, and doubtless reserved various titbits for his friends. Among these was William Elmhirst, an eminently dull and upright Deputy Lieutenant for the West Riding. It seems improbable that so worthy a man would relish a portion of a murderess, but a folding cup made of Mary's skin certainly belonged to his son Robert, who possessed a certain appropriately sardonic humour. Other portions of Mary's skin were in existence, at least until the beginning of this century. Volumes bound in her leather were then in the library at Marlborough House; others were once in Methley Hall in Yorkshire; but recent search at both places has not discovered them. / Though Mary Bateman (executed 1809) seems to have been one of the earliest murderers to have her skin preserved, she was certainly not the last. Body-snatcher Burke (executed Edinburgh 1829) provided leather for a pocket-book, and Steptoe (Reading, c. 1810) furnished the raw material for a pair of gloves. Charles Smith (Newcastle, 1817) and William Corder (Bury st. 1817), the latter of whom achieved inexplicable notoriety for the very hum-drum murder at the Red Barn, both provided leather that was unfeelingly used to bind accounts of their respective trials. Johnson (Norwich, c. 1816) went to bind his namesake's great dictionary, and Kazia Westcomb (exeter, c. 1815) was used to cover Milton's Paradise Lost. Another edition of Milton was bound in Devon in the skin of George Cudmore (Exeter, 1830). Cudmore seems to have been one of the last to be tanned. In 1831 the practice was described as one that "cannot be too much reprobated: it engenders brutality, and has a tendency to make the most serious things objects of heartless sport or utter indifference." »
  • foule voulant toucher son corps après exécution (att. 1820)
  • Edward Elmhirst, « Murderer's Leather », Country Life Magazine, September 9th 1954, p. 800 (coupe en peau de Mary Bateman, années 1950
    • article reproduit ici
      • Though Mary Bateman (executed 1809) seems to have been one of the earliest murderers to have her skin preserved, she was certainly not the last. Body-snatcher Burke (executed Edinburgh 1829) provided leather for a pocket-book, and Steptoe (Reading, c. 1810) furnished the raw material for a pair of gloves. Charles Smith (Newcastle, 1817) and William Corder (Bury st. 1817), the latter of whom achieved inexplicable notoriety for the very hum-drum murder at the Red Barn, both provided leather that was unfeelingly used to bind accounts of their respective trials. Johnson (Norwich, c. 1816) went to bind his namesake's great dictionary, and Kazia Westcomb (exeter, c. 1815) was used to cover Milton's Paradise Lost. Another edition of Milton was bound in Devon in the skin of George Cudmore (Exeter, 1830). Cudmore seems to have been one of the last to be tanned. In 1831 the practice was described as one that "cannot be too much reprobated: it engenders brutality, and has a tendency to make the most serious things objects of heartless sport or utter indifference."
    • résumé ici


Kezia Westcomb (femme) (Kazia, Kasia...), 1829 (ou v. 1815 ??)
  • exécuté pour meurtre à Exeter, peau utilisée pour relier une édition du Paradise Lost de Milton
  • ici
  • ici
    • "Richard Quaintance of Heavitree, now part of Exeter, worked as a jobbing thatcher, in the 1820’s. He became estranged from his wife and family and moved into the home of Kerziah Westcombe and her husband , as a lodger. Working for John Horrell a local thatcher.

What followed was a classic tale, of a love triangle, a quantity of arsenic and the death of the husband… The two culprits made a poor job of their crime and were soon on trial, at the Exeter Summer Assizes, in 1829. The jury took just six minutes to reach their verdict.

Their case was widely reported in the newspapers… ‘ Kesia Wescombe was found guilty of the wilful murder of her husband, Saml. Wescombe, by administering to him a certain quantity of white arsenic in broth, at Whipton, in the parish of Heavitree, on Tuesday, the 5th of May, and Richard Quaintance with maliciously inciting Kezia Wescombe to the murder. They were both sentenced to be hanged, and their bodies given to the surgeons for dissection…’

Thus on the 17th August 1829, on the roof of the porter’s lodge at Exeter Gaol… ‘On being asked if they had anything more to communicate, they replied, “No,” and after a few passages read from the burial service, the fatal signal was given, and the wretched beings were launched into eternity. The concourse of spectators was immense; it is supposed there could not be less than 12,000 persons present.’

It seems Richard was spared the final indignity, of dissection at the Devon and Exeter Hospital; his body being returned to his family."



Brown University’s John Lay Library (4 livres, dont Vésale + 2 Danses macabres)
Vésale de la famille royale belge (perdu)


Livre en peau humaine vendu sur Abebook
Livre relié avec la peau humaine du meurtrier, gardé par la famille de la victime


Pennsylvanie
  • Catalogue des sciences médicales of the Bibliothèque impériale, later Bibliothèque nationale (Paris: Firmin Didot, 1857),
  • Van Pelt Library, University of Pennsylvania, Philadelphia, USA
  • notice catalogue
  • Jason Schwartz, Classic texts... In the flesh, 2006
    • histoire exemplaire de Penn, qui vient de Stockton Hough
    • "anthropodermic binding (the slightly more palatable term for human-skin binding)."
    • pratique répandue de relier en cuir humain, parmi les diplomés de Université de Pennsylvanie (Leidy, Stockton Hough, etc.)
  • Tood Samuelson, Still life, description physique***
  • Marvin, Guelle


à exploiter


Danses de la mort / Danses macabres



L’office de l’Eglise en François (Berkeley, Californie)

Dans la fiction / culture populaire

  • Terrifying texts : essays on books of good and evil in horror cinema / edited by Cynthia J. Miller and A. Bowdoin Van Riper. Jefferson, North Carolina : McFarland & Company, Inc., Publishers, [2018]
    • The Book with a Thousand Faces: The Evolution of the Necronomicon in the Evil Dead Universe / Martin J. Auernheimer, p. 44-55
    • Horror Comedy by the Book: Grimoire, Carnival and Heteroglossia in Kenny Ortega's Hocus Pocus (1993) / Sue Matheson, p. 186-197 ? (non acc, à voir)
  • Gothic Dissections in Film and Literature: The Body in Parts, Conrich, Ian, Sedgwick, Laura, 2017
    • chap Skin
  • PETLEY, Julian. The unfilmable?: HP Lovecraft and the cinema. In : Monstrous adaptations. Manchester University Press, 2017. aperçu
      • p. 45 "In the Evil Dead films, and in Dreams in the Witch House, the book is rendered especially sinister by being bound in human skin. It also forms the basis for Cast a Deadly Spell, set in a 1948 Los Angeles where magic has become part of daily life, and in which private eye H. P. Lovecraft is engaged to recover a stolen copy. Part latter-day film noir, part horror movie, the film..."
  • LIPPERT, Conny. Lovecraft's grimoires: Intertextuality and the Necronomicon. Working with English: Medieval and Modern Language, Literature and Drama, 2012, vol. 8, p. 41 et suiv academia.edu
    • c'est depuis Evil Dead que le Necronomicon a été relié en peau humaine (p. 47)
  • roman La Fleur de peau (2007) (original : La pell i la princesa (2005)) de Sebastià Alzamora (extrait du résumé : "le secret, qui n’aurait jamais dû être révélé, de certains livres extraordinaires, reliés pleine peau humaine."[14]
  • roman "Pleine peau humaine" (2012) de Jean-Michel Cornu de Lenclos (extrait du résumé : "Une ténébreuse histoire dans un château perdu où il est question d'une étrange bibliothèque dont tous les ouvrages sont reliés en peau humaine.")
  • roman Les Bouffons : roman des temps révolutionnaires (Fallois, 2004) Hubert Monteilhet; met en scène les tanneries de peau humaine, le héros offre un ouvrage relié en peau humaine à Saint-Just...
    • analyse dans Martin, Jean-Clémen, Un détail inutile ? Le dossier des peaux tannées. Vendée, 1794, Paris, Vendémiaire, 2013
    • Anne Coudreuse, « L’histoire à fleur de peau », Itinéraires [En ligne], 2015-2 | 2016, mis en ligne le 15 février 2016, DOI : 10.4000/itineraires.2814
  • roman policier Le Livre de Johannes de Jorgen Brekke

à voir


Necronomicon de Lovecraft

Lien avec Necronomicon, reliure de peau humaine dans la fiction, etc.


Contextes

  • scandale du trafic de cadavres / commerce de peaux au en:Tewksbury Hospital, 1883
    • "If you are hungry for another instance of shoes made from human hide, have a look at this 1883 report about the alleged gruesome activities that took place at the Tewksbury State Almshouse in Massachusetts. Among other abuses, the lengthy report details the tanning of human hides and includes patterns for cutting the leather and a photograph of a sample that was entered into evidence."[15]
    • mention dans Thompson, Tanned Human skins

Saint Barthelemy


Développement de la profession médicale au XIXe s.

Accès aux corps à autopsier / Éthique/mentalité médicale de l'époque

  • Grégoire Chamayou, Les corps vils. Expérimenter sur les êtres humains aux XVIIIe et XIXe siècles, La Découverte, coll. « Les empêcheurs de penser en rond », 2008 (dispo GB, UL, etc.) compte rendu critique


Les condamnés

James M'Kaen (ou James McKean), 1797
  • James M'Kaen (ou James McKean), (exécuté janvier 1797 pour le meurtre de James Buchanan) (peau tannée, pas livre)
    • voir ici
    • publications sur le meurtrier
    • Rachel Bennett, Capital Punishment and the Criminal Corpse in Scotland 1740 to 1834 (thèse), p. 132 :
      • « Following dissection there were cases where parts of the criminal corpse were kept and displayed such as their bleached skeleton or pieces of skin. Following his execution for murder in Glasgow in 1797 James McKean was given to James Jeffrey for dissection after which some local gentlemen, anxious to preserve part of the murderer, successfully obtained the skin of his back from Jeffrey. They sent it to be tanned and Robert Reid, a merchant in the city, recalled that it was then cut into small circles and distributed as a memento. (389) » (note 389 : David Murray, Memories of the Old College of Glasgow, Vol. 1 (Glasgow: 1927), p. 180.)
Steptoe (1786 ?)
Cadwallader, 1816
  • William Cadwallader, exécuté à Hereford le 1er avril 1816 pour le meurtre de sa femme à Leominster, morceau de peau tannée offerte à la famille Arkwright family. En 1968, un descendant, David Arkwright, of Kinsham Court, Presteigne, fit don de la peau à la Hereford Library
William Heaton, 1832
  • William Heaton, pendu à Lancaster Castle le 12 mars 1832 pour le meurtre de John Ratcliffe[16]
  • Dissection of hanged criminals was removed from the statute book on the 1st of August 1832 by the Anatomy Act.
  • Le 12 juillet 1884, Thomas Glazebrook Rylands rapporte dans son journal intime s'être fait proposer la veille, pour le musée municipal de Warrington, le compte-rendu publié dans un journal du procès de William Heaton, découpé et monté "in a square cover made of the tanned skin of Heaton! The leather was certified by the man who tanned it."


  • (en) culturewa, « Human Skin », sur Warrington Museum and Art Gallery, (consulté le ) lien archivé
    • transcription du journal : « At the Museum meeting yesterday Mr. Madeley showed the newspaper report of the trial of William Heaton for the murder of Ratcliff at Burtonwood in 1831. The report was cut and mounted in a square cover made of the tanned skin of Heaton! The leather was certified by the man who tanned it. / The owner asked £10 for the thing, I offered 10 shillings. / The leather is very like pigskin as it is prepared for saddles &c. It was said that the skin came from the side of Heaton. There was little to distinguish it from mere leather. »
    • la transaction ne semble pas s'être conclue : "There is no record of the skin of William Heaton being added to the collections at Warrington Museum, so perhaps Thomas haggled too hard and the owner took his macabre offer elsewhere?"


  • (en) culturewa, « The Murder of John Ratcliffe », sur Warrington Museum and Art Gallery, (consulté le ) lien archivé
    • compte rendu du procès de Heaton
    • résumé : "The basic facts are as follows: That on the night of 28th October 1831 William Heaton, a farm labourer, murdered John Ratcliffe, a retired game keeper. The body was found on the road “2 miles and a quarter towards Warrington from Old Mister Ratcliffe’s house at Burtonwood” the next morning. Heaton eventually confessed to the murder, but gave no motive for his crime."

Les indigents

  • Elizabeth T. Hurren, Dying for Victorian Medicine: English Anatomy and Its Trade in the Dead Poor, c. 1834–1929

Emploi de la peau humaine /Collecte de "souvenirs" de criminels / vaincus / trophées

biblio préliminaire
  • Simon Harrison, Dark Trophies: Hunting and the Enemy Body in Modern War, 2012****
  • Penfold-Mounce, Rachel, « Consuming criminal corpses: Fascination with the dead criminal body », Mortality, vol 15, no. 3, pp. 250-265. DOI: 10.1080/13576275.2010.496618
  • Penfold-Mounce, Rachel, Corpses, Popular Culture and Forensic Science
  • et autres travaux de Rachel Penfold-Mounce
  • Rachel Bennett, Capital Punishment and the Criminal Corpse in Scotland, 1740 to 1834 (thèse), 2016, p. 170 :
    • écrasement de la rébellion de 1745 : « There was a rebel hanged at Cheadle and the body was bought for 4s 6d by an apothecary surgeon in Macclesfield to have “leather of the skin” which he gave to the tanner to dress. The skin of another captured Highlander was used to make a pair of breeches.485 » (note 485 : W.A. Speck, The Butcher; the Duke of Cumberland and the Suppression of the ‘45 (Oxford: Basil Blackwell, 1981), p. 96)
liens wiki




  • cas de William Burke,
  • Susanne Regener, « Criminological Museums and the Visualization of Evil », Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies, Vol. 7, n°1 | 2003, 43-56.
    • Des musées criminologiques, produits de la criminologie positiviste de cette époque, ont été créés à la fin du XIXe siècle. Cet article décrit cette forme muséale particulière et sa fonction: ériger des objets en trophées et constituer en quelque sorte un programme visuel de formation. Les exemples du musée de Cesare Lombroso à Turin, et du musée criminel de Hambourg permettent de comprendre ce qu’un établissement de ce type était censé conserver et comment il était perçu. Les objets étaient liés aux conceptions anthropologiques du criminel. L’article traite ainsi de la pré-histoire du «profilage» et de la représentation du criminel.

Amérindiens

Histoire de la Chrétienté (Mosheim) relié dans la peau d'un Amérindien, retirée en 1974 (Iliff School of Theology) (David Morgan)
  • édition : Johann Lorenz von Mosheim, Institutionum Historiae Christianae Compendium [“History of Christianity”] (apud C. F. Weygand, 1752).
  • conservé à la en:Iliff School of Theology (Denver, Colorado), exposé dans la bibliothèque de 1893 à 1974, où l'initiative de quelques étudiants incita les autorités à faire recouvrir de nouveau le livre avec une "couverture neutre" et à remettre la peau de l'Amérindien pour inhumation à une délégation de l'American Indian Movement du Colorado (avec accord de non divulgation)
  • notice de catalogue vers l'unique exemplaire de cette édition figurant dans le catalogue de la Iliff School of Theology, Ira J. Taylor Library (Special Collections, BR143.M674 1752)
  • livre mentionné nulle part dans la littérature consacrée à la bibliopégie anthropodermique (ma remarque à moi après recherche)
  • claire occurrence de racisme / trophée
  • autres occurrences d'utilisation de peau amérindienne comme trophées (mentions dans Thompson)
  • comparer avec mention de peaux de Noirs (ex : pour relier la bio de Lincoln??)


billets de blog à ce sujet
Army Life On the Pacific by L. Kip. (p.e. relié dans une peau d'Amérindien, encore)
  • Larry Cebula, A Book Bound in Human Skin? [billet de blog], 2 avril 2014 (avec vidéo)
    • tentative d'authentification d'un livre, 2014
  • Larry Cebula, Mystery Book, mis en ligne sur Vimeo le 28 avril 2010


intervention par la propriétaire sur Internet à ce sujet
Bibles reliées en peau d'Amérindiens, Texas (?)
  • « The Puritans who thought they were bringing salvation to the Indian (the gift was more like gunpowder, rum, measles, and paranoia) were bringing instead the god Progress in whose superficial goodness and single-minded jealousy of its prerogatives was concealed the plan of genocide which in fact developed as the white man’s only real attitude toward the Indian for three hundred years. There are pioneer Bibles in the library of the University of Texas bound in Indian skin. » (Guy Davenport, The Geography of the Imagination (San Francisco: North Point Press, 1981), p. 355, citation rapportée dans (en) Denis Donoghue, « Introduction », Dædalus : Journal of the American Academy of Arts & Sciences, vol. 141, no 1 « On the American Narrative »,‎ , p. 8 et 10, note 10 (lire en ligne)
    • ouvrage de Davenport dispo UL : PN 37 D247 1981
      • (pour vérifier le contexte et les références éventuelles)
Cartes à jouer en peau humaine (non prouvée)
  • une centaine de jeux de cartes fabriquées par Amérindiens (Apaches?) conservées ds musées, etc., certains prétenduement en peau humaine
Note sur une (fausse-PMF) peau humaine (Blanc torturé par Amérindiens) écrite par Luke Swetland, captif rescapé, 1779

"Note written by Luke Swatland, on cowhide (allegedly on human skin). The note is as follows: "This is the skin of a White Man, taken by a Ingen. Scalped and skined Alive belly cut out. Tied to Bed of Cols and Rosted to Deth. A White skin if took is Prise of tribe(?). The Ingen from Ulisses(?) use Pale Skin for money. We Are ordered to Albeny. If we kep our skin. 117 Brave Men are lost some are sick. Genl Sullivan's ARMY. Luke Swaatland of Wyoming. Sept. 13th 1779."

Luke Swatland was from Wyoming, Luzerne County, Pennsylvania -- It is possible that the author is Luke Swetland (1729-1807), a Connecticut settler in the Wyoming Valley, who spent a year as a captive of the Seneca Indians. He made his escape in September 1778 and spent a month following the army of John Sullivan during his expedition (Edward Merrifield, The Story of Captivity of Luke Swetland, Scranton, 1915).

Although the note is alleged to have been written on human skin, according to the analysis performed by Dan Kirby Analytical Services in December 2015, the note is written on a piece of cowhide."

  • Source : Luke Swatland note on skin, after 1779 (notice d'ArchiveGred), conservée Huntington Library, Art Collections, and Botanical Gardens, HM 72607 (In 1992, the Los Angeles County Medical Association put several collections on long-term loan here at the Huntington Library.)
sur Luke Swetland


sur cette note et le contexte
  • Zara Anishanslin, “ ‘This is the Skin of a Whit[e] Man:’ The Materiality of Violence in Sullivan’s Campaign,” in Patrick Spero and Michael Zuckerman, editors, The American Revolution Reborn (Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 2016), p. 187-204 et notes, p. 191-194


Squelettes et morceaux de peau des Sioux exécutés en 1862 (Mayo clinic)
  • en:Dakota War of 1862, 38 Sioux exécutés après l'écrasement de la révolte
  • "Cut Nose" (Marpiya Okinajin ou Marpiya Oki Najin), exécuté en 1862, corps donné au fondateur de ce qui allait devenir les cliniques Mayo pour autopsie; squelette et fragment de peau conservé par les cliniques pendant longtemps, avec restes de d'autres Sioux exécutés


Peo-Peo-Mox-Mox
  • Peo-Peo-Mox-Mox en:Yellow Bird (Walla Walla leader), chef amérindien des Walla Walla, tué en décembre 1855, scalpé et/ou écorché ensuite par les "Oregon Volontaires"
    • « Peo-peo-mox-mox was dismembered and mutilated by Kelly’s men. “They skinned him from head to foot, and made razor-straps of his skin,” wrote one volunteer. Another noted that “Peu-Peu-Mox-Mox [had] been taken up by Dr. [Benjamin Franklin Shaw] and his ears cut off and today he has been taken out and subject to further indignities.” These indignities included flaying his skin, carving off his limbs, cutting off his hands, and ripping his eyes from their sockets. General John Ellis Wool, commander of the Department of the Pacific, wrote that the Oregon Volunteers “scalped him, cut off his ears and hands” and “sent them to their friends in Oregon.” He called the extermination of the Indians “the order of the day, and no efforts on the part of the Territorial officers were made to check it.” The general continually criticized white settlers for their unchecked aggression towards the Indians, and / the brutal murder and trophy taking of Peo-peo-mox-mox exemplified the animosity and deep-rooted hatred towards Native Americans shared among many westerners. (6) »
    • 6 Josiah Parrish, “Anecdotes of Intercourse with the Indians,” 87, as quoted in Bancroft, History of Washington, 141; Richard Scheuerman and Clifford Trafzer, Renegade Tribe: The Palouse Indians and the Invasion of the Pacific Northwest (Pullman, Washington: Washington State University, 1986), 69; K. B. Mercer Diary, 14 December 1855, as quoted in Scheuerman and Trafzer, Renegade Tribe, 69; John Ellis Wool to Isaac Stevens, 12 February 1856; Wool to Lorenzo Thomas, 15 May 1856, as quoted in Scheuerman and Trafzer, Renegade Tribe, 69.
Trophées humains collectés par les Amérindiens
  • Richard J. Chacon and David H. Dye, éd., The Taking and Displaying of Human Body Parts as Trophies by Amerindians. New York: Springer. 2007
  • en:Richard Irving Dodge, Our Wild Indians, thirty-three years' personal experience among the red men of the great West. Hartford : A. D. Worthington and Company, 1883
    • Planche VI (ico!!) (après p. 514) : "Objects Of Interest, And Curiosity: Scalps Of Indians And White People—Ornaments . Made Of Human Skin And Bones, etc." planche couleur (chromolithographie) montrant différents "souvenirs indiens", dont beaucoup fait avec des morceaux de corps : scalps, ceinture en peau humaine, etc.
    • description de la planche (p. XII)

1. Kiowa Medicine Rattle.

2. Sheath Of Scalping Knife (sioux).

3. Sheath Of Scalping Knife (cheyenne).

4. Scalping Knives.

5. Scalps Of Two White Men, Arranged On A Wand Fob The Scalp Dance. 6.. Scalp Of A Sioux Indian.

Elaborately ornamented with feathers and heads.

7. Scalp Of A Sioux Indian, Taken Entire.

8. Scalp Of A Little White Girl.

This scalp was taken from the Comanches. The little girl was about nine years old.

9. Ute Match Safe, Beaded.

10. Ute Needle Case, Beaded.

11. Ute Necklace, With "medicine."

Made of shells from the Gulf of California, passed in barter from tribe to tribe.

12. Cheyenne Squaw's Gambling Implement.

Made of the bones of a bear's foot. 13- Northern Cheyenne Necklace.

Made of the first joints of human fingers.

14. Gambling Bones, And Beaded Case.

15. Belt Made Of Human Skin.

This was taken from a Tonkaway Indian, who had made it from the skin of a Comanche.




Aborigènes d'Australie

William Lanne, dernier Aborigène de Tasmanie "de sang pur" (rumeur de "tobacco pouch" faite dans sa peau) 1869
  • William Lanne (en), dernier Aborigène de Tasmanie considéré "de sang pur". À sa mort en 1869, son corps fut mutilé au cours d'une querelle entre deux groupes de médecins cherchant à s'approprier ses restes. L'un deux, Dr. George Stokell, aurait fait faire une "tobacco pouch" avec un lambeau de peau prélevé sur Lanne (allégation incertaine)
  • Petrow, Stefan. “The Last Man: The Mutilation of William Lanne in 1869 and Its Aftermath.” Aboriginal History, vol. 21, 1997, pp. 90–112. JSTOR:24046339.
    • p. 108 : Scientists were desperate to study Lanne's skeleton for what it could reveal about human evolution. But we have no evidence to show that any studies of Lanne's skeleton or skull were ever carried out. It seems that his body parts were ultimately disposed of in various ways. According to Ryan, Stokell made 'a tobacco pouch' out of part of Lanne's skin, his fellow Tasmanian scientists grabbed other body parts (the ears, the nose, and part of one arm), and his arms and feet were kept at the museum, but Ryan seems to have no compelling evidence to support these assertions.(133)
      • (133) Ryan, Lyndall 1981, The Aboriginal Tasmanians, St. Lucia, p. 217





Peau tannée complète de "Bonheur" de Marseille, XIXe s.

Objets en peau humaine par médecins

  • voir aussi section Histoire (don de peaux humaines aux cabinets de curiosité, vulgarisation des mentions de peaux humaines tannées...)
  • ;autres objets en peau humaine confectionnés par des médecins


Porte-monnaie, Mütter Museum
  • Porte-monnaie en peau humaine du Mütter Museum : "We don't only have books bound in human skin! This wallet, circa 1906, is made from tanned human skin and dyed black. An unknown demonstrator of anatomy at the University of Pennsylvania presented this wallet to W.W. Keen, MD (you can learn a lot about Dr. Keen in the "Doctors" episode of our youtube series on Civil War medicine). Unlike the thickly tanned leather used on the books, the leather for this wallet is lightweight, soft, and supple."
    • aussi sur Facebook
    • "Even the human skin books at the Mutter Museum are in the company of a wallet long-purported to be made of human skin, but later shown to be just cow and sheep leather, says Lander." nautil.us
  • Wallet, tanned human skin given to Dr. W. W. Keen, MISC-913,
Portfolio + 2 portefeuilles, Kirksville
  • un portfolio et deux portefeuilles en peau humaine conservés au Museum of Osteopathic Medicine, rattaché à en:A.T. Still University (campus de Kirksville, Missouri)
    • Human Skin Scrapbook (2010.87.245) (notice en ligne de l'objet), réalisé par l'osthéopathe Ferris A. Gordon vers 1913-1920 : "Human skin scrapbook...cover composed of human cadaver skin of the chest, knee, and thigh; 43 cm (w) x 22 cm (h). Three holes punched out of skin for metal rings, chest skin appears more worn than thigh and knee." (avec photos)
    • les deux portefeuilles ne figurent pas dans la collection en ligne, en date du 14 déc. 2018
    • Harriet Baskas, Hidden Treasures: What Museums Can't or Won't Show You, Rowman & Littlefield, 2013 (ISBN 1493001612 et 9781493001613), chapitre "Human-skin Wallets", p. 74-76 (passage copié sur PC depuis Google Books )
      • « Among the items the museum does not currently display are two wallets and a scrapbook made from what museum staff says is skin taken from human cadavers that were used in early anatomy classes at the school. [...] “Back then, cadavers weren’t as respected as they are now,” says museum curator Debra Loguda-Summers. “If anyone nowadays would do that, they’d get kicked out of school.” [...] the scrapbook was purchased at an Iowa yard sale in 2010 and was created around 1916 by F. A. Gordon, a former student [of the American School of Osteopathy (ASO) ou de la A.T. Still University qui lui a succédé] who filled the book with 244 images documenting student life in Kirksville. The scrapbook was brought to the museum because the donor thought the photos would have historical interest, but only upon close inspection was it discovered that the cover of the scrapbook had been made from the human cadaver skin of the chest, knee, and thigh. » (p. 75)
      • photo (non reproduite sur Google) de l'un des portefeuilles (no de catalogue 2004.77.47), p. 75
      • « The wallets, hand stitched with white human skin on the outside and black human skin on the inside, were created by Frank Gasperich, who graduated from the osteopathy school around 1930. “Dr. Gasperich used one of the wallets on a regular basis and his name is embossed inside,” says Loguda-Summets. / The wallets became part of the museum’s collection in 2004 and were displayed briefly in 2006, when the museum unveiled a major exhibit tracing the history of Western anatomical study from ancient Greek medicine to the present. That exhibit includes anatomical illustrations, dissection-related artifacts, a full-size transparent anatomical mannequin, and details about the history of body-snatching, the old and ghoulish practice of digging up corpses from graveyards and selling the bodies to medical schools for dissection. / In 2006, Missouri residents were debating issues relating to embryonic stem cell research and […] at that time the president of the school asked the museum to put the human-skin wallets back in storage. » (p. 76)


Scandale de Tewksbury, 1883
affaire de Tewksbury, 1883

Autres objets en peau humaine

  • Top 10 Bizarre Uses for Human Skin : " In 1876, Mr. Mahrenholz of H&A Mahrenholz in New York, a shoemaker who enjoyed experimenting on various types of leather including catfish and anaconda, procured the stomach, back, and buttock skins of a pair of unidentified elderly men who’d died and been previously dissected. After tanning the pieces of skin in dog manure and water – yes, there was a roaring trade in dog poop gathered and sold to tanneries, it was called “pure” – he made a handsome display boot and sent it to the Smithsonian Institute in Washington, D.C. where it remains in their collection."

Usage pour discréditer l'adversaire / le terroriser / le ridiculiser

ridiculiser Napoléon (royalistes, 1815)

  • Corinne Legoy, « De la célébration au combat politique : l’adversaire dans les éloges de la Restauration », Annales historiques de la Révolution française, 334 | octobre-décembre 2003
    • « Ultime facette, enfin, de l’humour royaliste : le burlesque. Les panégyristes brocardent en effet souvent l’opposition dans de courts textes à la fois noirs et violents, tirant vers la farce ou le grotesque. Nous ne citerons ici qu’un seul exemple, en prose, témoignant bien de cette forme particulière d’humour politique. Elle est ici appliquée à Napoléon et repose sur la double image de l’empereur comme monstre et tyran : »
      • « Vente après mauvaises affaires. (...) 6°. Une bibliothèque composée de plusieurs millions de volumes, reliés en peau humaine : on y trouve un traité de tyrannie ; une discussion savante sur le parjure ; des Excommunications inédites du Pape Pie VII ; un grand Porte-feuille rempli de condamnations, toutes signées, portant le nom de plusieurs individus très-connus ; un Essai sur le Gouvernement ; Prix remporté par L. de Bourbon, (cet ouvrage est relié en chagrin) ; un Essai sur la destruction humaine ; Prix remporté par Napoléon ; une Brochure, non coupée, sur les idées libérales (le titre est en lettres d’or) ; enfin, un Manuscrit sur la vie d’un homme célèbre, écrit par lui-même, pendant son séjour dans l’île d’Elbe, en caractère de sang. On fournira la peau de l’auteur, pour le relier. » (« Quatrain », dans Le lis et la Violette, Chansonnier royaliste. Par un ami du Roi, Paris, imp. de Doublet, 1815.)

Lien avec question nazie (?)

  • têtes réduites et tatouages avérés, abat-jour et album relié en peau humaine non prouvé
  • témoignages seulement concernant des abats-jours et des livres, pas de preuve physique
  • évoqué par Marvin (article original, p. 143-144 et sa réplique), estimant qu'il n'existe pas de preuve irréfutable / concluante*** (association dans l'imaginaire depuis la fin de la guerre mondiale entre les objets en peau humaine et les Nazis)
  • voir Thompson
  • fabrication d'objets en matèriaux humains comme propagande de guerre
  • travaux de Joachim Neander sur abat-jour de peau humaine et al.
    • Joachim Neander, “The Impact of the 'Jewish Soap' and 'Lampshades' Legends on Holocaust Remembrance,” Trajectories of Memory: Intergenerational Representations of the Holocaust in History and in the Arts, 2008
    • NEANDER, Joachim et MARLIN, Randal. Media and Propaganda: The Northcliffe Press and the Corpse Factory Story of World War I. Global Media Journal, 2010, vol. 3, no 2, p. 67. et suiv télécharger ou ici
  • Sabine Hildebrandt, The Anatomy of Murder: Ethical Transgressions and Anatomical Science during the Third Reich, Berghahn Books, 2016 (ISBN 1785330683 et 9781785330681)
    • p. 244-245 (et p. 251, notes 61-66) « Human experiments in forensic pathology were also carried out at the concentration camp Buchenwald. SS physician Erich Wagner pursued a study on tattoos there under the mentorship of Friedrich Timm (de), forensic pathologist at the University of Jena, (61) in which he collected tattoos from 800 prisoners, whom he had selected from the camp population and killed soon thereafter. Their skin was also processedtexte en gras at the pathology department / [déb. p. 245] together with the skin from other prisoners, which was used for items of daily living for SS officers, such as lampshades. (62) Wagner received his doctoral title in 1940. He was imprisoned in 1958 and escaped trial by committing suicide in 1959. (63) The processing of skin from deceased prisoners, especially those with tattoos, was also reported from the concentration camps Mauthausen-Gusen and Dachau. (64) While some of these observations were greatly overblown in postwar press reports, they do have real incidents of abuse at their core. (65) Wagner’s study and the historical facts of skin processing are activities far removed from true scientific inquiry. However, the story of the abuse of “Jewish bodies” including their skin became such an important topos of the postwar Holocaust narrative, that it is essential to include this core of facts here. (66) »
      • (61) Herber, Friedrich, 2002, Gerichtsmedizin unterm Hakenkreuz, Leipzig : Militzke, p. 263
      • (62) Hackett, David A. 1995. The Buchenwald Report. Boulder : Westview Press, p. 223-225; Kogon, Eugen. 2006, Der SS-Staat. Das System der deutschen Konzentrationslager, 43e éd., Munich : Wilhelm Heine. (1re édition 1946), p. 180.
      • (63) Herbert 2002, p. 263
      • (64) Le Chêne, Evelyne. 1971. Mauthausen: The History of a Death Camp. London: Methuen; Robert E. Conot, 1983, Justice at Nuremberg, p. 288-289
      • (65) Neander 2009
      • (66) Jacobson, Mark. 2010. The Lampshade : A Holocaust Detective Story from Buchenwald to New Orleans, New York : Simon & Schuster, 2010
    • p. 323 « And whereas the anatomists’ complicity remained mostly unmentioned in the postwar world, the sensational press reports of the despicable use of prisoners’ skin as accessories for SS officers became one of the most haunting symbols of the evils perpetrated by National Socialists on millions of victims, especially the Jews.(9) »
      • (9) Neander 2009; Jacobson 2010


  • rumeurs à propos de reliures en peau humaine dans les articles de presse dès la libération des camps



  • Lawrence Douglas, “The Shrunken Head of Buchenwald: Icons of Atrocity at Nuremberg.” Representations, no. 63, Summer 1998, pp. 39–64. JSTOR:2902917 DOI 10.2307/2902917 (évocation des têtes de Buchenwald et des peaux tatouées exposés lors des procès de Buchenwald, abat-jour un mythe, utilisation du savon fait de graisse humaine (s.d. un mythe) par les procès russes...) (ico tête réduite de Buchenwald et peau tatouée) (réaction d'horreur p.q. commis par Européens contemporains, pas de "distanciation)
  • Lawrence Douglas, Thomas Dodd and the Shrunken Head of Buchenwald [70 Years After Nuremberg], 16 décembre 2015 (ico, Dodd et la tête)
  • Dan Alban, Books Bound in Human Skin; Lampshade Myth?, The Harvard Law Record, 2005 (interview de Ken Kipperman qui soutient n'avoir jamais rencontré d'exemples avérés de livres nazis reliés en peau humaine)


  • Božidar Jezernik, « The Abode of the Other (Museums in German Concentration Camps 1933-1945) », Journal of Ethnology and Folkloristics, Vol 1, No 1-2 (2007), p. 7-27
    • p. 7 : « The first museum established in German concentration camps was opened in Dachau early in the 1930s. Similar museums worked in other German concentration camps (Buchenwald, Mauthausen and Auschwitz). The richest was the museum in Gusen I, the sub-camp of Mauthausen. (...) At the time of the liberation of Gusen I, on 5 May 1945, a collection of 286 body parts was found and a voluminous album with fragements of tattooed human skin. »
    • p. 13 : Allegedly, Koch himself had a complete library of books bound in human skin and a table lamp fashioned out of human bones with a shade of human skin. However, it was his wife, Ilse Koch, (...) who enjoyed an unsavoury reputation with Buchenwald inmates for her taste for human skin, above all with coloured tattoo markings. She had lampshades, book-covers and gloves made of it.
    • p. 14 : "It was dangerous for an inmate in Dachau, Mauthausen, or any other German concentration camp to show coloured or otherwise attractive tattoos. Many such were killed and their prepared skin made into all kinds of haberdashery (slippers, wallets, lamp-shades, gloves, book-covers, handbags).
    • autres témoignages sur objets en peau humaine
    • ne discute pas de la véracité, mais riches sources sur les allégations



Erich Wagner
  • Erich Wagner (de), médecin à Buchenwald - collection de tatouages de prisonniers du camp - aurait fait exécuter des prisonniers tatoués pour récupérer leurs tatouages
  • Paul Weindling (de) (d - en), Victims and Survivors of Nazi Human Experiments: Science and Suffering in the Holocaust, Bloomsbury (2014), ISSN 1441195319, 9781441195319, p. 59 :
    • « Erich Wagner, a Sudeten German and 'illegal' Austrian Nazi, was camp doctor at Buchenwald in 1939–41. He submitted a dissertation – partly written and researched by a prisoner, to the nearby University of Jena on 22 September 1940, earning him the title Dr. med. Entitled, 'A Contribution to the Tattoo Problem', this was a study of 800 prisoners with tattoos, which Wagner used as a basis for the study of links to criminality. Wagner described the topography and sentiments of the tattoo – such as “Auf zum Kampf” on a penis, and photographed the many types of tattoos on his prisoner research subjects. According to the prisoner assistant Gustav Wegerer, many of the prisoners were killed in the sick bay so that their skin could be exhibited (42). Buchenwald established a macabre museum of murderous artefacts. The collection of tattooed skin became notorious, appealing to Isle Koch, the camp commandant’s wife. »
      • note 42 du chapitre 6 : citation|Erich Wagner, “Ein Beitrag zur Tätowierungsfrage”, Med. Diss. Jena: Friedrich-Schiller-Universität, 1940. Christian Bode, “Zur Geschichte der Gerichtlichen Medizin an der Universität Jena im Zeitraum von 1901 bis 1945”, Dissertation der Medizinischen Fakultät der Friedrich-Schiller-Universität (Jena, 2007). Statement by Gustav Wegerer, 23 April 1945 in Benedikt Kautsky, Teufel und Verdammte: Erfahrungen und Erkenntnisse aus 7 Jahren in deutschen Konzentrationslagern (Vienna: Wiener Volksbuchhandlung, 1961), 306-8.
  • Peter Elsner, « 75 years after Erich Wagner's doctoral dissertation: “A Contribution to the Issue of Tattooing” - scientific misconduct in Nazi Germany », Journal der Deutschen Dermatologischen Gesellschaft, November 2017, 15(11), p. 1152-1154 ·




  • Joachim Neander, "A Strange Witness to Dachau Human Skin Atrocities: ANTON PACHOLEGG aka ANTON BARON VON GUTTENBERG aka ANTOINE CHARLES DE GUTTENBERG". theologie. geschichte, 2009, vol. 4. [en ligne]***
    • sur l'auteur lien archivé
    • témoin affabulateur et mythomane sur les activités de Sigmund Rascher à Dachau et son commerce d'objets en peau humaine
    • "From February 1942 to March 1944, SS doctor Rascher made various experiments, mostly ending lethally, with prisoners of Concentration Camp Dachau as human guinea-pigs. One of Rascher’s co-workers was “Dr. Pacholegg,” himself a political prisoner, whose testimony given on May 13, 1945, found entry into the trials of German war criminals at Nuremberg as prosecution document PS-2428 and from there into the history books. Among other things, he told about human skin atrocities perpetrated at Dachau. It will be shown that his testimony is to a large degree concocted."
    • "There remain, however, serious doubts as to the veracity of this account. First, apart from a “pocketbook from Dachau” that appeared in the 1980s in Poland and the origin of which has never been clarified,[80] no human skin artifact allegedly made at Dachau was ever presented in public, neither in a museum, nor at court. If there had, indeed, been a considerable output, as Pacholegg’s deposition suggests, more than one (and, moreover, dubious) object made out of human skin should have survived the war. Second, among the many persons who must have been involved in the tanning, preparing, and finishing of the skin—which takes quite a lot of experience—and in the production and distribution of the handbags, pocketbooks, and gloves, at least one person should have been able to testify after the war. What is more, none of Rascher’s other co-workers who were interrogated after the war and frankly told about the numerous criminal and unethical activities of their former superior, did mention the human skin issue with a single word. If things had been as told by Pacholegg, it would not have gone unnoticed by them."
      • "(80) In 1983, a former Dachau prisoner presented a pocketbook that, according to his account, had been made at Dachau from human skin. The Institute of Forensic Medicine at Szczeczin, Poland, found signs pointing to human origin of its leather. T. Marcinkowski, Badanie przedmiotu wyprodukowanego ze skóry ludzkiej w okresie okupacji [Analysis of an object made from human skin in the times of occupation], in: ”Wojna i okupacja a medycyna.” Materialy z miedzynarodowej sesji naukowej w Krakowie, 25-26 kwietnia 1985 [“War, occupation, and medicine.” Materials from an international scholarly conference held at Cracow from April 25 to 26, 1985], Cracow 1986. It was, however, neither proven that the object was made at Dachau, nor in wartime, nor on order of the SS."
    • "The striking similarity of Pacholegg’s narration to the Buchenwald human skin atrocities tale immediately catches the eye. At Buchenwald, it was widely rumored among the prisoners that Ilse Koch, the wife of the first camp commandant, had prisoners parade before her in the nude to select those with good and healthy skin—preferably with fine tattoos—and had them killed. The story goes that the corpses of her victims were then flayed, the skin was tanned, and she made (or let make) artifacts out of it, for example book covers, lampshades, and also ladies’ handbags which she proudly showed around.[82] Immediately after the liberation of Buchenwald (April 11, 1945), the human skin atrocities tale was widely spread by Allied propaganda at home and among the military through numerous press articles and newsreel documentaries screened in Allied army cinemas."


Sigmund Rascher, Dachau


  • Alexandra Przyrembel, "Transfixed by an Image: Ilse Koch, the ‘Kommandeuse of Buchenwald’", German History, Volume 19, Issue 3, 1 July 2001, Pages 369–399, DOI 10.1191/026635501680193915 téléchargé sur PC / Google Drive
  • ROWLAND, Antony. "Reading the female perpetrator". Holocaust Studies, 2011, vol. 17, no 2-3, p. 145-161.


notes du Axis History Forum, forum historique, à utiliser avec précautions
  • book cover done with human skin (analyse des preuves sur un forum historique)*******
    • confession de Franz Ziereis : « Chemielskwy and Seidler, in Gusen had human skin specially tanned on which there were tattoos. From this leather they had books bound, and they had lampshades and leather cases made. »
    • etc.
  • "The Buchenwald Report" on tattooed skin, lampshades, shrunken heads. (petite tendance négationniste du posteur, gaffe)
    • relevant excerpts from the book "The Buchenwald Report" dealing with the samples of tattooed human skin and shrunken heads found in the pathology laboratory at KL-Buchenwald, and the allegations of lampshades and other articles being manufactured from human skin.
    • The book "The Buchenwald Report", published in 1995 and edited by David Hackett, is a translation by Hackett of a German-language document with the title "Bericht ueber das Konzentrationslager Buchenwald bei Weimar, produced by a special intelligence team from the Psychological Warfare Division of SHAEF, headed by Albert Rosenberg, a Jewish refugee from National Socialist Germany.
      • moi : livre à voir
    • mention de collections de tatouages du XIXe s.
    • rumeur d'un abat-jour circulait depuis au moins 1944 parmi les prisonniers de Buchenwald
  • Jeff Leen, Ken Kipperman and The Table of Horrors, Washington Post, 24 juin 2006 : « In October 1948, Gen. Lucius D. Clay, the U.S. military governor of Germany, commuted Koch's life sentence to four years in prison. He did it, he said, because her trial failed to prove the skin-collecting charge. His action caused an international furor, leading to U.S. Senate hearings and headlines like one Kipperman found from the St. Louis Post-Dispatch: Ex-Officer Has Human Skin From Ilse Koch's Home. The article quoted Lorenz Schmuhl, who as a U.S. Army major commanded Buchenwald upon liberation. Schmuhl, the article said, had taken home camp souvenirs and kept them in a glass-covered bookcase in his basement in Michigan City, Ind.: two large tattooed skins, a human-skin book cover and "most pieces of the famous lampshade." Kipperman found a photograph of Schmuhl's souvenir skins that had run in the Indianapolis Star in 1949. »


  • Jamie McCarthy, “Frau Ilse Koch, General Lucius Clay, and Human-Skin Atrocities,” Jewish Virtual Library, on-line publication:
    • tentative de validation des histoires d'abat-jour et cie
  • affirmation de témoins qu'Ilse Koch possédait un album de famille (i.e. album photo) relié en peau humaine
    • voir Frau Ilse Koch and General Lucius Clay (source originale : Nizkor et pages suivantes) "It appears that the reason General Clay concluded that sufficient evidence had not been presented is that a crucial piece of evidence was missing. According to a witness, her family album was bound in skin from a man's chest with a prominent tattoo of a four-masted ship. The album, which Koch insisted was bound only in black cloth, was never found... Prosecution witnesses (Titz and Froeboess) testified that they had seen the accused in possession of a skin lampshade, a skin-bound album, and a pair of gloves of human skin." (faire une recherche avec mot-clé "album" dans la page et rechercher les sources originales citées dans le New York Times, sur Nizkor, ces passages sont aux pages 2-3 - rechercher sur Google Books pour ces témoignages) (l'incapacité de produire cet album aurait été une des causes de la peine réduite de Koch)
    • « LACK OF EXHIBIT SAVED FRAU KOCH; Trial Records Reveal Court Was Unable to Get Album Reported Bound in Skin », New York Times, 1er octobre 1948, p. 11
    • 2 albums de famille d'Ilse Koch retrouvés dans les archives américaines, dont l'un fait en suède (impossible d'identifier la provenance animale exacte)


à voir
  • Joshua M. Greene, Justice at Dachau


    • "According to Joshua M. Greene, author of the book Justice at Dachau, the prosecution introduced ten witnesses who testified against Ilse Koch. One of these witnesses, Kurt Froboess, testified that he had seen Frau Koch’s photo album, which he said had a tattoo on the cover. He said that he had seen this tattoo on a piece of preserved human skin, which he said had been removed from a fellow prisoner, in the pathology department at Buchenwald, and he later recognized this same tattoo on the cover of the photo album."[17]
  • "In her plea for mercy from the court, Ilse Koch pointed out that Newsweek magazine had published an article in which it was stated that the US military government in Germany was in possession of her photo album. Frau Koch claimed that the album contained several photos of her home which showed lampshades made from dark leather; Frau Koch said the photos showed that the lampshades were clearly not made from human skin."[17]


  • Whitlock, Flint. The Beasts of Buchenwald: Karl & Ilse Koch, Human-skin Lampshades, and the Warcrimes. Trial of the Century. Brule, WI: Cable, 2011
    • (témoignage de Werner Fricke, an SS man named who testify for the prosecution. Fricke had served as a clerk at Buchenwald from 1937 to 1945, témoignage d' April 16, 1947, five days after the start of the trial against the Buchenwald war criminals)
      • « When the action against the work slackers started in the fall of 1940, I believe, a prisoner was sent into the camp on account of Paragraph 175, Homosexuality. This prisoner, who was totally insane, did not, in my opinion, belong in a concentration camp but in an asylum. That prisoner was tattooed all over his body from face to toe. In fact, even his sexual organs were tattooed. Koch made a show out of this man in front of the camp gate, having him stand there nude. About two or three weeks later, when I had to see the camp commandant on account of a matter of vital statistics [Fricke worked in the camp’s Vital Statistics office], I saw a book bound in human skin lying on his desk. The tattoos seemed so familiar to me that I suspected right away that it was the skin of the prisoner mentioned. The trusted friend of Koch, SS-Master Sergeant Michael [and, according to Eugen Kogen, a nephew of Commandant Koch] confided to me upon a question after that prisoner that this book which I had seen in Koch’s place was actually bound with the skin of this prisoner. He said that the prisoner had died and that he had received instructions from Koch to have the skin tanned in camp and have a book bound with it. I do not know about a lampshade or a hand bag, and I never saw those either. However, I freely admit the possibility, for nothing was impossible with Koch. »[17]
  • « The first published mention of a Nazi lampshade made of human skin appeared in the U.S. Army publication Stars and Stripes on April 20, 1945, Adolf Hitler’s 56th birthday. Nine days after the liberation of the Buchenwald camp by American soldiers, Ann Stringer, a United Press correspondent, filed a story saying she had seen a lampshade, “two feet in diameter, about eighteen inches high and made of five panels... made from the skin from a man’s chest. Along side were book bindings /(déb. p. 18), bookmarkers, and other ornamental pieces—all made from human skin, too. I saw them today. I could see the pores and the tiny unquestionably human skin lines.” »****



  • Dominique Orlowski (dir.), Buchenwald par ses témoins. Histoire et dictionnaire du camp et de ses kommandos, Paris, Belin, 2014
  • faire rech. avec Buchenwald ds BAnQ et UL

Rumeurs Mein Kampf reliés en peau humaine

Rumeurs générales

    • "Books Bound in Human Skin (4: 173 et al.). A correspondent of the London Daily Mail, as reported by the United Press under date of April 20, 1945, tells of the binding of copies of Mein Kampf in the skin of victims executed at the notorious concentration camp at Buchenwald...." (William White, American Notes & Queries (OCLC 1480485), vol. 5 (avril 1945), p. 14
    • Blumenthal, p. 91-92
    • Thompson 1968, p. 131

Témoignage Martin Bormann jr

  • à voir : livre de Gitta Sereny existe en français (dispo UL), pour trad. Bormann
  • KURLANDER, ERIC. “MONSTROUS SCIENCE: Racial Resettlement, Human Experiments, and the Holocaust.” Hitler's Monsters, Yale University Press, NEW HAVEN; LONDON, 2017, pp. 231–262. JSTOR, www.jstor.org/stable/j.ctt1q31shs.13. et notes (https://www.jstor.org/stable/j.ctt1q31shs.16) p. 366-375
    • p. 250-251 : "When receiving her good friend Gerda Bormann, Himmler’s mistress Hedwig /(déb. p. 251) Potthast showed her a chair made of human pelvic bone and a personal copy of Mein Kampf, ostensibly bound in human skin – gifts from the Reichsführer himself. There is no evidence that Gerda Bormann felt any discomfort at Potthast’s enthusiasm.(197)"
    • p. 371, note 197. Pringle, Plan, p. 228; Wendy Lower, Hitler’s Furies: German Women in the Nazi Killing Fields, New York: Houghton Mifflin, 2013, pp. 239–40.
un Mein Kampf relié en peau humaine chez Himmler (témoignage Martin Borman jr)
  • témoignage en 1990 de Martin Bormann junior, fils aîné et homonyme de Martin Bormann, à propos d'un incident arrivé en 1944, alors qu'il avait 14 ans : la maîtresse d'Himmler leur montrant, à lui, sa soeur et leur mère un Mein Kampf relié dans la peau d'un prisonnier de Dachau; leur mère leur disant que Bormann sr avait refusé un autre exemplaire relié de la même façon, que voulait lui offrir Himmler (source : Gitta Sereny, Albert Speer: His Battle with Truth, 1995, p. 309-310

"... Himmler had acquired a property near Berchtesgaden for what he called his "second family"—his mistress, Hedwig Potthast, who had been his secretary, and their two children.

(It was here that, late in the war, fourteen-year-old Martin Bormann, Bormann's eldest son and Hitler's godchild, had an experience that would plant the seeds in him for what was eventually to become a very different life. He was, of course, a passionate young Nazi, immensely proud of his "strict but just" father and of his Führer—his family and Hitler's circle, significantly enough, called young Martin Krönzi, for Crown Prince.

Martin was sixty when we met first in 1990, when I attended a therapy group composed of children of high-ranking Nazis. A former priest who had become a teacher, he was a tall man with iron-grey cropped hair, an ascetic face and-although he could be very funny and both he and his wife, Cordula, love to laugh—an essentially grave mind. It was at this group meeting, part of a project initiated by the Israeli psychologist Dan Bar-On to help the children of Nazi "perpetrators" come to terms with their background, that Martin told and appalling story which we repeatedly discussed later.

That day in 1944, he was at home on the Berghof for holidays from his Bavarian boarding scholl at Feldafing. In the morning he was busy as usual during holidays, running errands for his father and Hitler, carrying films, photographs and maps to and fro, One afternoon, however, Frau Potthast invited his mother to bring him and his younger sister Eike to her new house for tea. He remembers the house as standing "in a wild sort of garden. She gave us chocolate and cake; it was nice."

Later, Frau Potthast said she would show them something interesting, a special collection Himmler kept in what had become his special lair. She led the way up to the attic.

"When she opened the door and we flocked in, we didn't understand what the objects in that room were—until she explained, quite scientifically, you know," Martin said, his voice now toneless. "It was tables and chairs made of parts of human bodies. There was a chair... the seat was a human pelvis, the legs human legs-on human feet. And then she picked up a copy of Mein Kampf from a pile of them— all I could think was that my father had told me not to bother to read it as it had been outdated by events. [Speer had told me that Hitler had said exactly the same thing to him.] She showed us the cover -made of human skin, she said— and explained that the Dachau prisoners who produced it used the Rückenhaut, the skin of the back, to make it."

He said they fled, his mother pushing them ahead of her down the stairs. "Eike was terribly upset," he said, "and I was too." It hadn't helped them much, he said, when his mother, trying to calm them, told them that their father had refused to have the book in the house when Himmler had sent him a similar copy."

Lien avec Révolution française / Tanneries de Peau humaine / Constitution du Musée Carnavalet...

  • articles wiki reprenant la rumeur des "tanneries" : Le Génocide franco-français, Colonnes infernales#La Terreur dans l'Ouest, Guerre de Vendée
  • discussion d'une anecdote
  • excellent article Château de Meudon, sur les expériences menées à Meudon fin XVIIIe, ico de la démolition, etc. ***
  • pour les expériences menées à Meudon, voir les travaux de Patrice Bret
    • Bret Patrice. L'État, l'armée, la science. L'invention de la recherche publique en France (1763-1830), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002, notamment p. 98-109
      • citation sur l'ouvrage "C'est notamment le cas à l'établissement de Meudon où l'on trouve, comme l'a montré Patrice Bret, les premières infrastructures secrètes de recherche militaire publique"
      • http://www.theses.fr/1994PA010660 résumé de thèse : "En mobilisant les savants, le comité de salut public lance les premiers programmes de recherche militaire (poudre chloratee, obusn aerostation, telegraphe), surtout a Meudon, tout en orientant la recherche privée (1793-1794)."
    • Patrice Bret, « “Dans le plus grand secret”. Publicité et secret dans la course aux armes nouvelles sous la Révolution, l’Empire et la Restauration », in Michel BIARD, Annie CREPIN, Bernard GAINOT (dir.), La plume et le sabre. Hommages offerts à Jean-Paul Bertaud, Paris, Publications de la Sorbonne, 2002, p. 283-295 [https://books.google.ca/books?id=zaQd0DtYJdEC&pg=PA287&dq=secret+meudon&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwis-4TA3vXdAhWEzVkKHa7eAXAQ6AEIOzAD#v=onepage&q=secret%20meudon&f=false extraits Google Books). (UL : DC 33.5 P734 2002), larges passages concernant Meudon *****
  • Charles C. GILLISPIE, "Science and Secret Weapons Development in Revolutionary France (1792-1804). A Documentary History", Historical Studies in the Physical Sciences (Berkeley), 23 (1992), 35-152
  • beaucoup de commentateurs prétendent que la Révolution vit une popularisation / augmentation de la pratique de relier des livres en peau humaine... WTF??? sources? arguments?
  • Thompson, Religatum de Pelle Humana...
  • Megan Rosenbloom, « A Book by Its Cover », Roundtable, Lapham's Quarterly, 19 octobre 2016. (révolution française, sur l'exemplaire de la Constitution du musée Carnavalet prétendument relié en peau humaine (Rosenbloom tente d'avoir la permission de tester le livre), contexte historique de réalisation des livres reliés en peau humaine)
  • Alyssa Loera, « Profile - Megan Rosenbloom » [interview], Los Angeles Archivists Collective, June 2017.***
    passage sur la formation du Anthropodermic Book Project, livre à venir sur les livres anthropodermiques, constitution de Carnavalet, aucun livre authentique datant de la Révolution...
    • « we have yet to find a bona fide example of an anthropodermic book from the French Revolution, but if we do, that’ll be a big game changer for our understanding of this practice. My current impression is that that era of anthropodermic book was mostly royalist propaganda, but it only takes one positive test to upend that belief. »
    • « doctors were encouraged to view their patients with a distance so that they could do their jobs, but the result in the 19th century was that some were able to view their indigent patients or executed prisoners as source material for leather to bind their most precious books. It’s pretty astonishing for us today to think this was an acceptable practice, but a lot of latitude was given to medical professionals and there was little evidence of public outrage about the practice which we now know was fairly common. »


  • autres ouvrages de Roger Devauchelle, dispo UL, EX. La reliure en France, de ses origines à nos jours, 3 vols, voir si parle de peau humaine
Sur les peaux humaines tannées en Vendée durant l'ère révolutionnaire
  • Anne Rolland-Boulestreau, « Résonance d’une « perversion » : tanner la peau humaine en Vendée militaire (1793-1794) », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, vol. 120, no 1, 2013, p. 163-182. [lire en ligne] DOI 10.4000/abpo.2575
expertise sur exemplaire du Musée Carnavalet et mentions autres exemplaires
  • A. C. « L'épilogue d'une cause célèbre. La peau humaine et ses amateurs », Journal de médecine de Paris, 7e année, Volume 13, no 17, 23 octobre 1887

p. 497-503


peau tannée par le Dr Morel, à Colmar

  • selon une version invérifiée, il s'agirait de la peau de Joseph Thomas, abbé de Guebwiller
    • ou Joseph Thomas Bonnet (?)
    • "Dans le Haut-Rhin, on a conservé le souvenir d’une histoire macabre et odieuse qui se passa a Colmar pendant la Révolution. Après l’exécution du saint abbé Thomas de Guebwiller, condamné à mort à Colmar pour émigration, le bourreau vendit au docteur Moret la peau écorchée de la victime. Le docteur la fit tanner et s’en fit confectionner une culotte qu’il portait fièrement en en racontant l’origine. L’indignation des Colmariens fut telle que les autorités durent intervenir la culotte fut saisie et ce furent le bourreau et le tanneur qui furent condamnés pour détournement"
    • source : L’intermédiaire des chercheurs et curieux, F. Schaedelin, 30 mars 1936, « Peau humaine tannée », T. G., 884 ; T. G. D., 1098 ; T. G. D. : 2 : 355 ; XCVIII, 67,499, 746, 931.
      • voir Un détail inutile, ne semble pas attesté avant 1936
    • "Joseph Thomas est traduit devant le tribunal pour émigration, condamné à mort et exécuté le 11 décembre 1793"[18]

Constitution du Musée Carnavalet

Affiche de Galletti
ico
  • Jean Cey, "La peau d'un mort devrait être sacrée", Police Magazine, 2e année, no 21, 19 avril 1931, p. 11 (image NB de la Constitution de Carnavalet, mauvaise qualité ? PD ?) (téléchargée)
un exemplaire de la Constitution de 1793 relié en peau humaine, maintenant au musée Carnavalet, rumeur à retracer, valider
  • Cabanès, Les indiscrétions de l'histoire (bon résumé parcours Constitution Villenave)




  • Monde illustré, avec mention de la vente France et publication de l'affiche
  • Possédé par Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave (mort en 1846)
  • vendu dès 1849/1850 au libraire France, i.e. libraire France-Thibault (Librairie politique ancienne et moderne de France-Thibault)
    • nombreux catalogues de vente, dont 1841
    • "Il s'agit de la librairie tenue par François Noël Thibault (1805 - 1890) [ou Noël France-Thibault ou Noël France], père d'Anatole France, spécialisée dans les documents et les livres sur la Révolution. À partir du numéro 5 n'apparaît que le nom de France."[21]
  • Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac
    • tire argument de la Constitution de 1793 pour accréditer les tanneries de peau humaine, qu'il appelle un "fait matériel". L'ouvrage (avec l'affiche de Galletti) appartenaientt alors à "M. France, libraire, quai Malaquais, 17", qui venait de les acheter aux enchères et avaient permis à Granier de Cassagnac de les consulter.
    • Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac, Histoire du Directoire, vol. 1, Bruxelles, Méline, Cans et cie, libraires-éditeurs, 1851, p. 23 à 25


  • ensuite dans la collection de Louis Félix Étienne, marquis de Turgot (mort 1866), selon le Musée Carnavalet, il l'achète de sa succession (??), ou plutôt son fils, mort en 1888
  • acquis par le musée Carnavalet en 1889 (??)
  • "Je ne vois qu'un post-criptum à y ajouter, c'est que, depuis les ventes de 1864 et de 1872, la trop fameuse Constitution reliée en peau humaine, imitant le veau fauve, a reparu dans la vente de la bibliothèque du marquis Turgot, le 10 mai 1889"[22].
  • Catalogue de livres, journaux, pamphlets relatifs à l'histoire du règne de Louis XVI et de la Révolution française composant la collection de feu M. le marquis Turgot. [La vente aura lieu le vendredi 10 mai 1889... à l'Hôtel des commissaires-priseurs, rue Drouot... ] réf. bibliographique
  • Vente Turgot 1889 réalisée après la mort de sa veuve Louise-Napoléone Mouton de Lobau d:Q20730635 en 1886 - note de moi : s'il s'agit bien du Turgot mort en 1866, impossible que ce soit l'exemplaire Villenave vendu en 1872, soit après la mort de Turgot... sans doute l'autre constitution. Le couple avait cependant un fils Jacques-Georges-Louis, marquis de Turgot, mort en 1888[23], ce qui peut mieux correspondre
    • sur les ventes de 1889; mention d'un legs important du marquis de Turgot au Musée historique de la Ville de Paris, reçu de la part de la marquise de Turgot) (donc, plutôt le fils Jacques-Georges-Louis)



  • Galetti, Villenave, Turgot, Granier de Cassagnac...
  • Dominique Kalifa, « Révolution française : sauve qui peut », Libération, 5 juillet 2013 (critique de Jean-Clément Martin, Un détail inutile ? le dossier des peaux tannées, Vendée, 1794.)
    • « Historien reconnu de la Révolution française, Jean-Clément Martin a voulu prendre cette légende au sérieux. Son enquête s’attache autant à attester les faits qu’à cerner les mécanismes de la croyance. Certaines données sont avérées : en 1794, les corps d’une trentaine de prisonniers furent tannés près d’Angers par l’officier de santé Pecquel, et l’on peut trouver au musée Carnavalet deux exemplaires de Constitution (1789 et 1793) reliés en peau humaine. Mais ce furent là des actes marginaux, sans réelle intention politique, qui témoignent surtout du traitement traditionnel des «corps vils». Et nulle tannerie révolutionnaire n’exista à Meudon, où l’on coulait des munitions. Martin inscrit cette histoire dans celle, plus large, de l’écorchement, des cabinets de curiosités et de la fascination pour les cadavres à la fin du XVIIIe siècle, roman gothique aidant. Il montre surtout combien la Révolution, que ses détracteurs pensaient comme incapable de changer le destin de l’humanité sans verser dans l’horreur, attisa ces fantasmagories. »
  • La Constitution des droits de l'homme de 1793 | Musée Carnavalet http://www.dailymotion.com/video/x2y2ca4, à voir, s.d. Généralité sur la constitution


    • Jacques Boncompain, La Révolution des auteurs : Naissance de la propriété intellectuelle, 1773-1815, Fayard, 2002 (GB : 809 B699r) p. 508-509, note 2 (ouvrages en peau humaine (lien avec tannerie), exemplaire de Constitution du Musée Carnavalet vu par l'auteur, qui n'est "plus aujourd'hui exposé") vu


  • Félix-Sébastien Feuillet de Conches, Causeries d’un curieux, variétés d’histoire et d’art tirées d’un cabinet d’autographes et de dessins, Paris, Plon, vol. 2, p. 171-172 : « Mais, le dirai-je? par un affreux contraste, il y a plus encore. Alors que la France respira de la Terreur, Paris , comme réveillé du tombeau et poussé par le besoin d'oublier, se précipita avec fureur dans le plaisir; et sur la porte d'un cimetière on lisait cette affiche : "Bal du Zéphir". Trois ans auparavant, les sans-culottes de Jourdan Coupe-tête y dansaient la carmagnole et distribuaient, un jour, à la porte, des livrets des Droits de l'Homme, reliés en peau humaine , tannée dans ces ateliers de Sèvres et de Meudon qu'approvisionnaient de peaux nos armées. M. Villenave possédait un de ces livrets dans sa collection confuse, mais si riche. Le chef-d'œuvre de ces ateliers était une peau humaine tout entière, exposée, pendant la révolution, au palais de Versailles, transformé en musée. La peau recousue au cou, pour cause de guillotine, figurait dans la partie de l'histoire naturelle. »
    • "fiction", selon Thompson, "Religatum...", p. 129


une constitution en peau humaine à Carnavalet avant 1889, soit dès 1887 au moins
  • "La légende et la vérité - Les tanneries de peau humaine", Courrier de Vaugelas, 12e année, no 14, 15 octobre 1887, p. 109-110 (voir p. 105 pour la date)
  • A. C. « L'épilogue d'une cause célèbre. La peau humaine et ses amateurs », Journal de médecine de Paris, 7e année, Volume 13, no 17, 23 octobre 1887 p. 497-503 (examen détaillé de la constitution de Carnavalet, correspond à celle de 1791
    • p. 500 et suiv., exemplaire du Palais des Arts de Lyon, exemplaire de 1791 au Musée Carnavalet, expertise du "Dr Robin"...


Peau tannée de Nantes

rumeur Saint-Just et les peaux humaines

Bibliophilie et relieurs

secret / monde confidentiel de la bibliophilie
  • "L'Enfer" de Raoul Warocqué qui conservait trois reliures en peau humaine (dont l'Anacréon - moi : peut-être aussi le Deschanel de même provenance (?))
    • « Embarquez dans les trésors «invisibles» du Musée de Mariemont », La Nouvelle Gazette, 17 mai 2017 : "Parmi les livres licencieux de l'Enfer, on trouve notamment trois livres reliés en peau humaine dont une noire sur lequel ont été gravé les mots « peau de négresse »".
    • 27 janvier 2018 : "Péchés capiteux : l’Enfer d’une collection particulière", conférence par Sofiane Laghouati, conservateur de la Réserve précieuse, section moderne, Musée royal de Mariemont, résumé : "Aux sept péchés capitaux, définis par l’Église comme étant la source de tous les vices, Raoul Warocqué, figure par excellence du grand bourgeois bibliophile et anticlérical, oppose, grâce à son Enfer et ses Curiosa, des péchés plus capiteux... Dans les années qui suivent la naissance de la Belgique, on isole, dans les collections de la Bibliothèque royale française, les imprimés puis les estampes « contrevenants aux bonnes mœurs » ou « illégaux » afin de constituer une section, longtemps conservée dans la « Réserve des livres rares », l’Enfer. Construite sur ce modèle, une partie de la bibliothèque du dernier châtelain de Mariemont, dont il réserve l’accès à ses plus proches amis, recèle de nombreuses curiosités : images piquantes, livres vendus sous le manteau, ou qui ne se lisent qu’à une main, fausses adresses et librairies en chambre très spécialisées sont autant d’éléments qui nous renseignent sur l’histoire de l’édition, de l’art et celle des mœurs." (source (consulté 20 oct 2018), lien archivé


relieurs
  • Des reliures en peau humaine sont associés à certains des plus importants noms de la reliure d'art... : (énumérer avec réf)


expositions

Les relieurs présentent fièrement des reliures anthropodermiques sorties de leurs ateliers lors des expositions (expositions universelles, internationales, d'arts et métiers, etc.) à titre de preuve de leur savoir-faire

  • Schavye, 1867 et suiv.
  • Exposition universelle de Liège de 1905
    • Gustave Drèze, Le Livre d'or de l'Exposition universelle et internationale de 1905 : histoire complète de l'Exposition de Liége, 1905
      • p. 119 : "Au centre du compartiment de la collectivité de la librairie, une double vitrine contenait des reliures très diverses... Mais ce qui captivait l'attention était surtout ces mystérieux livres oblongs, qu'on eut dit traitant des sciences ésotériques, et qui se recouvraient de reliures en peau humaine."
      • p. 112-113, ico possible : photographies de la section "librairie" à l'exposition (p. 111 et suiv.)


Aspects esthétiques / variétés des reliures

  • reliures macabres
  • reliures "ordinaires"
  • morceaux de peau tatouée insérés dans la reliure (ico : nombreux échantillons de tatouages préservés...)
    • Michel Caron, « Reliures en peau humaine », Marianne : grand hebdomadaire littéraire illustré, 6 avril 1938, p. 8. « Mais il est d'autres amateurs de peau humaine, de collectionneurs d'épidermes tatoués ou non. Ils en usent pour des reliures, des portefeuilles, goût macabre qui a, de tout temps, hanté certains esprits. Il faut qu'ils s'arment de patience, ces bibliophiles sinistres, et attendre qu'un cadavre se laisse dépouiller de l'enveloppe qui lui servit tant d'années. Il existe des privilégiés : ce sont les docteurs ou les étudiants en médecine qui ont si l'on peut dire, la matière première sous la main. Des farces de carabin ont donné naissance à une branche imprévue de la bibliophilie. »
  • "The second reason [books were bound with human skin] is just collector's items. Whatever you collect, everybody kinda wants to have that really strange object. And so there were people who collected books bound in human skin. Sometimes they collected books bound in tattooed skin because they made particularly beautiful covers. And in fact there's a lot of preserved tattoos in anatomical collections, and sometimes they're used for these bound books." (entrevue avec Lindsey Fitzharris, dans Simon Davis, Let's Talk About Binding Books with Human Skin, Vice, 13 janvier 2015

Utilisation promotionnelle / publicitaire

  • Camille Flammarion, usage pour son autopromotion
  • utilisation par les institutions pour leur promotion

Folklore / mythes entourant la pratique

Conservation et éthique / aspect légal / juridique

exposer ou non ?
  • En 2017, au Musée royal de Mariemont, lors de l'exposition Collections invisibles destinée à présenter au public des objets habituellement non-exposés, le musée avait choisi de ne pas montrer l'une des reliures en peau humaine conservées dans les collections du musée (Anacréon en "peau de négresse" [sic], mais plutôt un enregistrement expliquant sa démarche : la couverture était faite de peau humaine" ("Sofiane Laghouati, conservateur de la Réserve précieuse (1830-Contemporain) explique son choix de ne pas exposer cette reliure.")[24],[25]



  • Susanne Regener, « Criminological Museums and the Visualization of Evil », Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies, Vol. 7, n°1 | 2003, 43-56.
    • Des musées criminologiques, produits de la criminologie positiviste de cette époque, ont été créés à la fin du XIXe siècle. Cet article décrit cette forme muséale particulière et sa fonction: ériger des objets en trophées et constituer en quelque sorte un programme visuel de formation. Les exemples du musée de Cesare Lombroso à Turin, et du musée criminel de Hambourg permettent de comprendre ce qu’un établissement de ce type était censé conserver et comment il était perçu. Les objets étaient liés aux conceptions anthropologiques du criminel. L’article traite ainsi de la pré-histoire du «profilage» et de la représentation du criminel.


  • Podjed Dan, Bartulović Alenka, « L'exposition des restes humains dans les musées slovènes : un problème éthique », Ethnologie française, 2012/2 (Vol. 42), p. 271-280. DOI : 10.3917/ethn.122.0271 https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2012-2-page-271.htm .
    • fascination populaire pour les restes humains, normes muséales émises, etc
situation en France
livre Lacassagne
légalité du commerce/possession de biens humains


Conservation des restes humains dans les musées

Aspects techniques

  • Encyclopédie (d'Alembert...)
  • A.-M. Villon, Traité pratique de la fabrication des cuirs et du travail des peaux, 1889, p. 29
  • Julia de Fontenelle (M., Jean-Sébastien-Eugène), Manuel du tanneur, du corroyeur, de l'hongroyeur et du boyaudier: contenant tout les améliorations, perfectionnemens et découvertes que ces arts ont subis tant en France que dans l'étranger; rédigé d'aprés les communications, notes et documens de mm. Sallernon, Grouvelle, Duval, Dessables, Payen, 2e édition, A la Librairie Encyclopédique de Roret, 1833, p. 164

Reliures macabres / à décor mortuaire

  • image de reliure macabre d'Henri III dispo sur Commons, à voir


Folklore / Assertions fantastiques / douteuses, etc.

  • malédiction d'un exemplaire de La Case de l'Oncle Tom reliée dans la peau d'un supplicié sur l'ordre d'un sheriff de Cincinnati, et qui porta malheur à son propriétaire
    • pas retrouvée trace dans la littérature anglophone
  • livre relié dans la peau de Louvet de Couvray, en vente à Paris chez un libraire, d'après diverses publications anglophones publiées à partir de 1885-1886 (ex: ici, ici, ici

Popularité/Fascination du sujet

Popularité des billets de blogue écrits à ce sujet

Pour aller plus loin

Bibliographie

  • Aline Eche-Dejoie, « Quand la dermoscopie éclaire l’histoire », Dermato Mag, vol. 4, no 3, juil.-août-sept. 2016, p. 178-180 (Étude d'un livre en cuir humain par une dermatologue) accès payant
    • extraits : Observation Mon voisin Pierre, expert en livres anciens, m’a prêté un livre récemment acquis, du xviie siècle, dont la reliure lui semblait « suspecte » afin qu’en dermatologue avertie, je l’examine (figure 1). Pour m’aider, il m’a simultanément remis un ouvrage contemporain (Montaigne), relié en cuir porcin (figure 2). Dépourvue de moyens scientifiques coûteux, j’ai commencé... Je découvrais la bibliopégie anthropodermique ! Qu'est-ce que la bibliopégie anthropodermique ? Il s'agit d'une pratique populaire au xviie siècle, consistant à relier un livre avec du cuir humain. Cette pratique est surtout connue en France entre le xviie et la fin du xixe siècle. ... La reliure anonyme présentait une faible densité pileuse, avec des pores à ... Au xviie, le cuir humain au grain fin et délicat était surtout utilisé pour relier des ...
  • Sandy O'Sullivan, « Human remains: anthropodermic bibliopegy and the appeal of the extreme in challenging the continuing external management of Indigenous remains », Ngoonjook : A Journal of Australian Indigenous Issues, vol. 30, 2007, p. 80-85. [télécharger le pdf] [lien alternatif de téléchargement]
  • Cassandra Pope, Bound in Human Flesh: An Exploration of the Horrific Birth of Anthropodermic Bibliopegy, Université d'Amsterdam, mémoire de maîtrise (littérature), 2013 [télécharger le pdf]
  • Daniel K. Smith, « Bound In Human Skin: A Survey of Examples of Anthropodermic Bibliopegy », Joanna Ebenstein et Colin Dickey (éd), The Morbid Anatomy Anthology, New York: Morbid Anatomy Press, 2014 (ISBN 9780989394307), p. 380-393. résumé, pour acheter
  • Lawrence Sydney Thompson, « Religatum de Pelle Humana », extrait de son Bibliologia Comica, or Humorous Aspects of the Caparisoning and Conservation of Books, Berkeley, Calif. : Peacock Press, 1968, p. 119-160. (première publication : Southern Folklore Quarterly, vol. 13, 1949, p. 105-120; aussi University of Kentucky Libraries Occasional Contributions No. 6, 1949) (autres extraits de Bibliologia Comica : "Bibliopegia Fantastica" pp. 15-40 (grande variété de peaux utilisées pour recouvrir les livres); Notes on bibliokleptomania (vol de livres))
  • Lawrence Sydney Thompson, « Bibliopegia Fantastica », Bulletin of the New York Public Library, vol. 51, no 2, février 1947, p. 71-90. (grande variété de reliures de livres)
  • Holbrook Jackson, « Books bound in human skin », Anatomy of Bibliomania, 1950 (1re éd. 1930), p. 402-406
  • Holbrook Jackson, « Books bound in human skin », 1928
    • repris dans William Targ, éd., Carrousel for bibliophiles : a treasury of tales, narratives, songs, epigrams and sundry curious studies relating to a noble theme, 1947


  • Perry Neil Harrison, « Anthropodermic Bibliopegy in the Early Modern Period » Flaying in the Pre-modern World: Practice and Representation. Ed.Larissa Tracy. Woodbridge, Suffolk, UK: D.S. Brewer (February 2017): 366-83. en ligne sur academia.edu et son blog


    • résumé : « Instances of anthropodermic bibliopegy, the practice of binding books in human flesh, can be found as early as the 17th century. While this grisly act is often featured in recent popular horror fiction, its presence in historical reality saw varied uses ranging from a form of macabre keepsake to the binding of legal documents in the flesh of the accused. The purpose of this study is to examine the underlying meaning and rational surrounding anthropodermic bibliopegy, particularly the practical and rhetorical reasoning for adopting the practice. In order to establish specific context for this study, I will focus at length upon the 1608 volume L'Idolatrie Huguenote, a skin-bound anti-Protestant document currently held within the rare books collection of the University of Memphis’ Ned McWherter Library, as a central case study. Additionally, I will buttress this in-depth study of a single text by briefly detailing volumes contemporary to L'Idolatrie Huguenote in order to establish larger trends surrounding the purpose of the practice. Finally, while this essay will focus upon Early Modern examples of this practice, in order to establish a broader context I will also note the modern day practice of “Cryobooks,” a voluntary practice used to further scientific studies of virality. »


  • Godfrey S. Belleh et Eric v. d. Luft, « Financing North American medical libraries in the nineteenth century » : « The nineteenth century was an era of widespread interest in curiosities for their own sake, not only those intended for popular exhibit by P. T. Barnum and others but also those collected by physicians—such as Frank Hastings Hamilton (1813–1886), Joseph Leidy (1823–1891), Thomas Dent Mütter (1811–1859), and Isaac Parrish (1811–1852)—for their own pleasure and that of their professional colleagues. Private “pathological cabinets” were quite common at the time. Yet these curiosities—such as tumors in jars, bullet-shattered bones, Chang and Eng Bunker's conjoined liver, or anthropodermic bookbindings, which might seem bizarre, irreverent, or even criminal today—were not intended merely to entertain ghoulish physicians but to instruct. As such, they were intended to be protected and preserved alongside the medical books and journals themselves. Through most of the nineteenth century, medical libraries almost always existed in tandem with anatomical or pathological museums, and they were thought to go hand-in-hand as teaching tools »
  • Megan Rosenbloom, « A Book by Its Cover », Roundtable, Lapham's Quarterly, 19 octobre 2016. (révolution française, sur l'exemplaire de la Constitution du musée Carnavalet prétendument relié en peau humaine (Rosenbloom tente d'avoir la permission de tester le livre), contexte historique de réalisation des livres reliés en peau humaine)
  • Megan Rosenbloom, Dark Archives, livre à paraître sur les livres reliés en peau humaine, chez Farrar, Straus & Giroux
    • "in which she discusses the intricate history of books made from human skin"..." I am also doing most of the historical digging into these books, as I’m writing a book about their history: a narrative nonfiction book called Dark Archives, to be published with Farrar, Straus & Giroux, telling the stories of those that made the books and those that the books were made of and all the ethical implications raised by anthropodermic books."[26]
    • "The Immortal Life of Henrietta Lacks meets the lively first-person storytelling of Mary Roach in a book about the history of the doctor-patient relationship, told through the material objects that represent its worst extremes: books bound in human skin." (résumé de la proposition de livre présenté aux éditeurs)[27]


  • Alyssa Loera, « Profile - Megan Rosenbloom » [interview], Los Angeles Archivists Collective, June 2017.***
    passage sur la formation du Anthropodermic Book Project, livre à venir sur les livres anthropodermiques, constitution de Carnavalet, aucun livre authentique datant de la Révolution...
    • « we have yet to find a bona fide example of an anthropodermic book from the French Revolution, but if we do, that’ll be a big game changer for our understanding of this practice. My current impression is that that era of anthropodermic book was mostly royalist propaganda, but it only takes one positive test to upend that belief. »
    • « doctors were encouraged to view their patients with a distance so that they could do their jobs, but the result in the 19th century was that some were able to view their indigent patients or executed prisoners as source material for leather to bind their most precious books. It’s pretty astonishing for us today to think this was an acceptable practice, but a lot of latitude was given to medical professionals and there was little evidence of public outrage about the practice which we now know was fairly common. »
  • Albert Cim, Le livre: Historique--fabrication--achat--classement--usage, Paris, Flammarion, vol. 3, 1905, p. 292 et suiv. (inventaire de cas, rien de technique)



  • Todd Samuelson, « Still Life », Printing History, New Series, no 16 (July 2014), p. 42-50 [lire en ligne]. This 3,500 word discussion of anthropodermic bindings explores the taboo about the use of human skin as a binding material, connected with the relative commonness of the practice in the late nineteenth and early twentieth centuries. The article is not only an exploration of the literature and of the examples of bindings I’ve examined, but of the human response to handling (or the reluctance to handle) these artifacts. Published, 07/2014.


  • Claude Sorgeloos, L’Histoire de la reliure de Josse Schavye, In Monte Artium, Vol. 5: Pages. 119-167, (Issue publication date: January 2012), DOI: 10.1484/J.IMA.1.103005 (relieur ayant relié 2 Danses macabres de Hans Holbein en peau humaine dans les années 1860)
  • Walter Hart Blumenthal, Bookmen's Bedlam: An Olio of Literary Oddities, New Brunswick: Rutgers Univ. Press, 1955 (réédition : Books for Libraries Press, 1969)
  • Walter Hart Blumenthal, "Books Bound in Human Skin," The American Book Collector, II (1932), 123-4
  • autres ouvrages de Roger Devauchelle, dispo UL, EX. La reliure en France, de ses origines à nos jours, 3 vols, voir si parle de peau humaine
  • Bertrand (Régis). « Que faire des restes des exécutés ? », in Bertrand (Régis), Carol (Anne) (dir.). L'exécution capitale, une mort donnée en spectacle XVIe-XXe siècle, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 2003, p. 43-57.
    • "La peau des condamnés était parfois retirée durant l’autopsie et utilisée pour relier des livres.", avec en référence l'article de Régis Bertrand, p. 51


la pratique de collectionner des tatous (XIXe s., musées...), préservation des tatouages....


préservation des restes humains au XIXe s. /taxidermie / aspect technique


Jeremy Bentham, auto-icon




Blog du Mütter Museum
The Anthropodermic Book Project
  • The Anthropodermic Book Project**, projet de recherche pour identifier les livres anthropodermiques (voir la bibliographie, la métho, etc.)
    • titre de la communication au Death Salon 2015 : Anna Dhody (Mutter Museum Curator), Daniel Kirby (analytical chemist, Harvard Peabody Museum), Richard Hark (Chemistry chair, Juniata College), and Megan Rosenbloom (Death Salon director, USC medical librarian): Skin Deeper: Identifying & Analyzing the World’s Books Bound in Human Skin
      • Résumé : « Skin Deeper: Identifying & Analyzing the World’s Books Bound in Human Skin: In this panel discussion, ANNA DHODY (Mutter Museum Curator) will be joined by her research team members DANIEL KIRBY (analytical chemist, Harvard Peabody Museum), RICHARD HARK (Chemistry chair, Juniata College) and MEGAN ROSENBLOOM (Death Salon director, USC medical librarian) to discuss their joint project to create an authoritative list of alleged examples of anthropodermic bibliopegy – or books bound in human skin – and describe a successful new method to test whether they are really human. This talk will explore the history of these unusual books, the controversies surrounding their inclusion in library and museum collections, and the science being used to separate the truth from the legends. »[28]


Lindsey FitzHarris, historienne de la médecine
Harvard




  • fil de bibliothécaires à propos de "Human skin bindings"



  • en allemand : Bucheinbände in Menschenleder

Autres usages de la peau humaine

  • attention, éviter les ënumérations dans la rédaction de l'article, conserver seulement ce qui sera directement utile pour le sujet

usage médical comme remède

  • homo hominis salus, l'homme est le meilleur remède de l'homme[29] (faire rech avec cette locution latine pour avoir des éléments de contexte, peut-être aussi combiner avec "peau" ou "skin" pour plus d'exemples
    • ex
    • principe provenant de la médecine égyptienne
  • En Europe à l'époque moderne, « Le corps humain est la matière de multiples remèdes ou amulettes dont on s'arrache la possession. La peau préparée en lanières vaut contre l'hystérie ou les spasmes des mains ou des pieds.[30]. »

Autres (à trier)

  • Marcel Duchamp, couverture catalogue "Prière de toucher" (please touch)
  • publicité : Skin Book: practice sketchbook w/synthetic skin, fausse publicité pour un Skin Book, livre en peau humaine synthétique pour tatoueur (en vérité, pour promouvoir un magazine)
  • Tagny Duff, Cryobook Archives, Canadian Journal of Communication, Vol 37 (2012) 147-154, projet d'art biologique utilisant la culture des tissus et la bibliopégie anthropodermique (voir la bibliographie)
peau humaine vs luxe (pas livre)


  • rech avec expression "en peau de femme", cuir humain, human leather, chair humaine, human flesh
trafic contemporain de peau humaine à des usages magiques (Afrique)

Livres individuels, notes de recherche

livre de Marcellin Pellet, Tableau des prisons de Paris

  • "Reliures en peau humaine", Intermédiaire des chercheurs et curieux, no 1335, vol. LXVI (30 juillet 1912), col. 125-126 (publication d'une lettre de Marcellin Pellet expliquant l'origine de la peau du livre) (version txt)

Livres du fonds Lacassagne et recueil Rambert (coll. Philippe Zoummeroff)

recueil Lacassagne

Rumeur de reliures en peau humaine du fonds Lacassagne de la bibliothèque municipale de Lyon
  • affirmation d'un ouvrage de référence en 1932 : "Dans le fonds Lacassagne, 4 recueils de brochures sur les tatouages sont reliés en pleine peau humaine."[31]
  • Reliure en peau humaine dans le fonds Lacassagne ? - Réponse du Guichet du savoir, Bibliothèque municipale de Lyon, 13 mars 2017
    • « La rumeur veut en effet que le cuir ayant servi à réaliser ces 6 reliures soit de la peau humaine. Le grain du cuir utilisé ressemble effectivement fortement à de la peau humaine. Toutefois, en 2004, lors de l’exposition « Le médecin et le criminel », la bibliothèque municipale de Lyon a fait expertiser les peaux en question et il apparaît que ce ne seraient pas de véritables peaux humaines. Par ailleurs, cela ne correspond pas à la pratique d’Alexandre Lacassagne, qui était de relever les tatouages par calque sur la peau des prisonniers. »

recueil relié avec la peau de Rambert (coll. Philippe Zoummeroff)

  • recueil des confessions du criminel Louis-Marius Rambert
  • Thibault Ehrengardt, Qui veut la peau de Rambert ?, Brain Magazine, 2017
  • aspect légal/éthique de l'affaire
  • Reliure en peau humaine dans le fonds Lacassagne ? - Réponse du Guichet du savoir, Bibliothèque municipale de Lyon, 13 mars 2017 (résumé de l'affaire avec liens) :
    • « reliure du recueil des confessions du criminel Louis-Marius Rambert. Ce criminel, arrêté et emprisonné, avait été en contact direct et appuyé avec le professeur Alexandre Lacassagne. Dans son testament, il lui lègue sa peau tatouée. Finalement gracié, L-M. Rambert meurt en 1934, 10 ans après le vieux professeur Lacassagne. Sa peau est donc léguée au fils du médecin légiste, Jean Lacassagne, lui aussi médecin, spécialisé en dermatologie. Ce dernier fera relier toute la documentation acquise sur Rambert dans une reliure en basane (peau de mouton), avec des inserts de la peau de Rambert figurant ses tatouages. Mis en vente par Bergé et compagnie en 2014, ce livre a finalement été retiré de la vente précisément pour cette présence de peau humaine. »


Femmes de Verlaine (2e éd. 1893)

  • Femmes, publié en 1890, recueil érotique "sous le manteau" de Paul Verlaine
  • notice du catalogue : « 1196. Paul Verlaine. Femme. Se vend sous le manteau et se trouve nulle part, s.d., (Londres, Charles Hirsch, 1893). Un volume in-8°, plein cuir peau humaine, dos à nerfs, filet doré sur les coupes, dentelles dorées int., couverture conservée (reliure de l’époque). Seconde édition publiée à Londres dans un tirage limité à 500 exemplaires, le notre étant un exemplaire de tête, un des 20 sur Japon (n°5). Une note de l’époque indique bien que l’exemplaire est «relié en peau de femme». Voir la reproduction. 500/ 800 € »[32]
  • Provient de la bibliothèque d'un « Docteur R L... », vendu aux enchères à l'hôtel Drouot le 5 octobre 2012 pour 3 000 euros[33] (estimé 500-800 euros)
  • Bertrand Hugonnard-Roche, Des reliures en peau humaine, Le Bibliomane moderne [blog], 6 octobre 2012 : l'auteur a pris des photos de la couverture exposé pour la vente; parmi les commentaires, intervention anonyme du nouvel acheteur
  • Les reliures en peau humaine (1) sur La Porte ouverte [blog], 15 septembre 2012; reprise d'un article de E. DE CRAUZAT., paru dans Plaisir de Bibliophile, gazette trimestrielle des amateurs de livres modernes, 1926, tome II, Paris
    • « Un exemplaire de Chair (1896), de Verlaine, phallophore triomphant, arbore cet emblème protecteur que les anciens Romains dressaient sur la façade de leurs maisons, tandis qu’un cœur percé d’une épée cache douloureusement sa blessure en dessous. Plus réservés sont les décors de Femmes : un mousquetaire en partie effacé et une sorte d’écu héraldique tout nu, table d’attente ivoirine immaculée, encore que quelque chose de vierge paraisse imprévu en la circonstance. »
  • en juin 2017, image de la page couverture (page titre) et non de la reliure peut être vue sur Kapandji Morhange et Drouot (sans intérêt pour mon sujet)

Une Femme par jour, Femmes d'été de Jean Lorrain (rel. 1896 de G. Rykers)

  • notice du catalogue : « 264. LORRAIN, Jean. Une Femme par jour. Femmes d'été. Paris, Librairie Borel, Collections Edouard Guillaume «Lotus Bleu», 1896. In 16, illustrations de Mittis. Reliure pleine peau humaine, dos lisse, titre doré, triple filet doré d'encadrement sur les plats et dos, plat supérieur orné d'un visage de jeune femme aux longs cheveux, signé Louis Titz, tête dorée, coupes et chasses ornées. Chemise et étui en percaline. Reliure signée en queue de contre-plat : «Relié en peau humaine par G. Rykers». Charnières fragiles. Une des dernières reliures de Rykers, décédé le 7 décembre 1896. Il va sans dire que les reliures en peau humaine sont très rares. Estimation: 200 - 300 EUR. »[34]
  • vendu par la Librairie des Éléphants, à Bruxelles, le 17 mars 2012
  • pas d'illustration
  • G. Rykers a aussi relié en peau humaine une édition en français de la nouvelle Le Scarabée d'or (Paris, E. Dentu, 1892) de Edgar Allan Poe (indication : "Relié en peau humaine. G. Rykers"[35],

[36],[37]


Le Scarabée d'or d'Edgar Allan Poe (éd. 1892, rel. G. Rykers)

  • détails de l'édition : Edgar Allan Poe, Le Scarabée d'Or, Paris, E. Dentu, 1892


  • notice de catalogue : « Description: [8], iv, 128, [1] pp. Original wrappers bound in. (12mo) 13x7.5 cm (5¼x3") brown leather-backed marbled boards, raised bands, decoration of a gold bug descending front the eye-socket of a skull above a crossed sickle and shovel decoration on spine, marbled endpapers, top edge gilt. The binding leather is purportedly made from human skin, stamped in gilt inside the front cover: "Reliè en Peau Humaine. G. Rykers." A note on the front endpaper in the pen of Charles Erskine Scott Wood reads: "Dear John - What a tribute to the morbid death-loving Poe to find the "Gold Bug" in human skin - or is it an attempt at a pun? Poe humani en peau humaine. C.E.S.W." A second note in the same hand on the front of a custom cloth dust jacket: "Poe's Gold Bug in French - bound in a piece of human hide." We have not had the skin tested to confirm its origin but we have no reason to doubt the binder's claim. If correct then a fine example of anthropodermic bibliopegy. Condition: Lightly worn; near fine. Estimate: $500 - $800 »[38],

[39]

  • Contient une dédicace de en:Charles Erskine Scott Wood (1852-1944) à un prénommé "John". Vendu par PBA Galleries à San Francisco le 11 août 2016 pour US$850 (US$1,020 avec le buyer premium). Acheté par un collectionneur français[40].

Livre des Beaux de Fazyl Bey (éd. 1909)

  • Livre des Beaux, livre érotique de Fazyl Bey[41]
  • détails de l'édition : Fazyl Bey, Livre des Beaux : traduit du turc avec une introduction et des note par un pacha à trois queues, Paris, Bibliothèque internationale d'édition, 1909
  • Haroun El Poussah, « J’ai eu ta peau... », Le Bibliomane moderne, 6 juin 2017 (avec photos)
    • note de moi : pseudonyme ? voir Haroun El Poussah, personnage de Iznogoud
    • Une note au crayon de bois sur la première garde blanche, présente au temps de Serge Marcotti (av. 1969) indique que le livre est "relié en peau d'homme"
    • historique (résumé par moi) : Bibliothèque de Serge Marcotti ("collectionneur et ancien agent de change liégeois"), Liège, avant 1969; Acheté par Serge Golifman à S. Marcotti en 1969; vendu par Golifman en septembre 1985 chez Simonson (expert Degreef) (Adjugé 35000 FB au prix marteau, soit 42850 FB avec déjà des frais de 21% ; soit 1060 euros d’aujourd’hui. Le prix de réserve avait été fixé à 30000 FB soit 745 euros.); ensuite dans la collection de Gérard Nordmann (1930-1992), dont il porte l'ex-libris; vendu par le librairie genevois Alexandre Illi en 2017 au proprio actuel
  • notice de catalogue « Reliure en peau humaine - Fazyl Bey - Le livre des Beaux, traduit du turc avec une introduction et des note par un pacha à trois queues. Paris, Bibliothèque internationale d'édition, 1909, in-16 pleine peau humaine brune, roulette intér. dor., doublures et gardes de soie verte, dos à 5 nerfs, t. dor., n. rogné, couv. et dos cons., étui. Tirage limité à 350 ex. num. Un des 50 ex. de tête sur Japon impérial num. à la main. Introduction bio-bibliographique attribuée à Edmond Fazy (Pia, 757) de ce petit manuel pédophilique écrit à la fin du 18e s. Volume des plus `mignons'! »
    • source : Veilingcatalogus Librairie Simonson, Brussel (1985)[42]
  • "Maison de vente chez Degreef : vente Serge Golifman, septembre 1985, lot 148 ; vendu 1060 euros avec les frais (Paris, Bibliothèque international d'édition, 1909, in-16, pleine peau humaine brune, roulette intérieure dorée, doublures et gardes de soie verte dos à 5 nerfs, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservé, étui. Tirage limité à 350 ex. numérotés. 1/50 ex. de tête sur Japon impérial numéroté à la main)."

Alphabet de la mort de Hans Holbein (1856) (coll. Edmond Halphen) (bon exemple de confusion des sources)

  • notice de catalogue - « [HOLBEIN (Hans)]. MONTAIGLON (Anatole de). L'Alphabet de la mort de Hans Holbein. Paris, Edwin Tross, 1856. Petit in-8°, pleine reliure à décor de filets estampés en peau humaine, dos lisse ornés d'un fer répété 4 fois figurant un crâne et les tibias croisés encadrant le titre "Ecce Homo", sous emboîtage. Ce livre provient de la collection célèbre de Edmond Halphen. La reliure est signée de J Privitera. L'ex. est enrichi de l'ex-libris d'Halphen, d'une L.A.S, 2pp. in-8°, adressée à Halphen par le Com. de l'Exp. de l'Hotel de Ville à Paris en 1885 et de 2 articles de presse dont 1 attribuant cet ouvrage à la Bibl. Firmin Didot ("....les coins sont faits avec les 2 seins, le dos et les plats avec la peau de la poitrine...") avec une mention autographe d'Halphen niant cette paternité »
  • notice de catalogue vendu à Genève en décembre 2014
  • et non une "Danse de la Mort" reliée par par Firmin Didot, comme l'affirme cet article et qu'on retrouve dans Thompson, Religatum..., p. 151, d'après Crauzat, qui affirme que le volume fut présenté par Halphen à la Bibliothèque nationale (alors que vendu à Genève en 2014...)***

Manuel des opérations chirurgicales de Jacques Coster (rel. méd. 1826, avec provenance (indigent))

Jacques Coster, Manuel des opérations chirurgicales...
  • citation du catalogue :

« Adjudication : 350 € COSTER (Jacques).

Manuel des opérations chirurgicales, contenant plusieurs nouveaux procédés opératoires.

Paris, Crevot, 1825.

In-18, peau humaine brune, filet doré et motif à froid en encadrement, dos lisse, tranches mouchetées (Reliure de l'époque).

Seconde édition revue et augmentée, comprenant 2 tableaux dépliants.

Reliure EN PEAU HUMAINE.

Une note contemporaine sur le premier contreplat, signée H. Ripault, rue St Séverin n° 90, précise son histoire : Reliure en peau humaine.

L'individu nommé Foucault d'Ingré (Loiret), dont une partie de la peau de la région postérieure du tronc a servi à recouvrir ce livre, est mort à l'Hôtel-Dieu d'Orléans, d'une entérite-chronique en février 1826 ; et ce livre a été relié, en Juin, la même année. Reliure frottée, charnière supérieure fendue, rousseurs. »[43]

  • Vente Livres anciens & modernes, Salle Rossini, 2 février 2010, lot 262, Pas d’adjudication[44]
  • Vente Livres anciens & modernes, Voyages", Salle Rossini, 2 juillet 2012, lot 26, Adjudication : 350 €[45]

peau de Campi (1884)

affaire Michel Campi (1884)
  • « Campi (dont l’exécution fut suivie de rumeurs selon lesquelles sa peau avait été utilisée pour relier un livre) »[46]
  • Guillotiné 30 avril 1884
  • "Le 30 avril 1884 est guillotiné Michel CAMPI devant la prison de la Roquette à Paris. Le procès-verbal du commissaire général de la Sûreté rapporte le déroulement de l’exécution, comme c’est la règle. Il fait état de la demande du condamné, lors de la toilette, que le Président de la République qui lui a refusé la grâce refuse maintenant l’autopsie de son corps. L’exécution a lieu à 4 heures 49. A 5 heures 20, le fourgon arrive au cimetière d’Ivry/Seine. A 6 heures 09, le corps arrive à la faculté de médecine où des expériences médicales sont pratiquées, notamment sur la tête. Le cœur est conservé dans de l’alcool, tandis que le squelette est confié au laboratoire d’anthropologie. Le chef de la sûreté générale écrit dans ses mémoires (1897) qu’un livre aurait été relié avec la peau de CAMPI." (Compte-rendu de la conférence d'Anne Carol, « Le corps des guillotinés »)
source de la rumeur
  • Édouard Dangin, « Campi et sa peau », Le Figaro, lundi 24 novembre 1884, p. 2 [lire en ligne]
    • l'article évoque le devenir de diverses parties du corps de Campi après l'autopsie (cerveau, squelette...), dont la peau
    • « Peu de personnes savent où se trouve en ce moment la peau de Campi, le dernier supplicié à Paris. On m'a prié de ne pas désigner absolument l'endroit afin d'éviter à l'établissement des visites et des demandes importunes: je me bornerai donc à dire qu'elle se trouve chez M. X..., tanneur, rue du ..., dans le quartier des Gobelins. Je dis la peau, je devrais dire une partie de la peau; car M. Flandinette, l'homme aimable et érudit qui remplit à l'École de médecine les fonctions de mouleur, n'a réservé que la peau du côté droit et celle du bras du même côté. Elle servira à relier un intéressant volume, que vient de terminer M. Flandinette et qui contient l'histoire complète de la vie de Campi et le détail des recherches scientifiques dont le corps a été l'objet depuis son retour du champ de navets. »
      • suivi de détails techniques : mesuré par Flandinette pour éviter le vol de morceaux, traitement à faire subir
    • l'information sera ensuite reprise par différentes publications d'érudits, médicales et bibliophiles (faire rech. avec Flandinette, Campi, peau...
    • l'homme en question : Félix Flandinette, mouleur de l'École d'anthropologie, qui effectue notamment un moulage de la tête d'Ataï
  • Adolphe Guillot, Paris qui souffre. La basse geôle du Grand Châtelet et les Morgues modernes, Rouquette, 1888, 2e édition, p. 75-76
    • Flandinette, importuné par des solliciteurs à la suite de la parution de l'article dans le Figaro, se met à distribuer des morceaux de cuir pour acheter la paix
témoignage de Gouron
  • selon Marie-François Goron, c'est parce que son subordonné Rossignol « savait (...) qu'on avait relié un livre avec la peau de Campi », qu'il entreprit de procurer, à Gouron et à Taylor, des porte-cartes en peau de Pranzini[47]

à voir :

  • "La communication de M A de Mortillet, sur les fragments de peau du supplicié Campi, tannés en 1884 par Flandinette, l'ancien garçon préparateur du laboratoire d'Anthropologie, me fournit l'occasion de présenter quelques documents..."[48] (sur Pranzini)
    • peut-être Adrien de Mortillet ?
    • pas trouvé malgré recherche texte avec mot clé ou en feuilletant numéro d'avant... supprimé parce que portait atteinte à la mémoire d'un membre de leur société ???
  • version de Rossignol :
    • Rossignol (Gustave-Armand). Mémoires de Rossignol, ex-inspecteur principal de la Sûreté, Paris, P. Ollendorff, 1900, 360 p., p. 260 et suiv.
      • voir s'il parle de la peau de Rossignol
    • version de Rossignol reproduite dans L'intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. 49, 10 octobre 1904, no 1054, col. 540-542 (peau de Pranzini, mention d'une mention d'un morceau de la peau de Campi au Figaro, morceaux de Pranzini chez les journalistes, pratique courante, etc.)
p.e. utile pour contexte
amulette en peau de Campi
écho presse internationale

affaire Pranzini (1887)

  • un dénommé Rossignol offre à ses patrons, Goron et Taylor, des porte-cartes en peau de Pranzini
  • l'affaire de la peau de Pranzini est révélée en 1887 par le Figaro, tout comme celui-ci avait en 1884 révélé celle de Campi (voir Freundschuh, Anatomie d'un fait divers impérial...)
affaire Henri Pranzini
  • un condamné à mort français, dont la peau a été utilisée pour faire des accessoires après son exécution
  • Selon Anne Carol (Physiologie de la Veuve...), le scandale de l'affaire Pranzini incite de plus en plus de condamnés à refuser que leur corps soit autopsié
  • version de Gouron sur l'affaire
  • version de Rossignol :
    • Rossignol (Gustave-Armand). Mémoires de Rossignol, ex-inspecteur principal de la Sûreté, Paris, P. Ollendorff, 1900, 360 p., p. 260 et suiv.
    • version de Rossignol reproduite dans L'intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. 49, 10 octobre 1904, no 1054, col. 540-542 (peau de Pranzini, mention d'une mention d'un morceau de la peau de Campi au Figaro, morceaux de Pranzini chez les journalistes, pratique courante, etc.)
  • selon Gouron et Rossignol, cette pratique de garder des souvenirs en peau de condamné aurait été courante chez les policiers[49]


Relation des mouvemens de la ville de Messine (1676) ex. Armand Jerome Bignon (1711-1772), UCLA, discrédité en 2017

James Allen / George Walton (Boston Atheneum)

versions divergentes de l'histoire : exécuté vs mort en prison / à l'hôpital (plutôt à l'hôpital, selon Narrative of the Life...)

  • [http://archive.li/VHfpb notice archivée du Boston Athenæum, avec copies d'anciens articles à ce sujet (super, à voir) notamment :
    • "He was attended by Dr. Bigelow of Boston in the State Prison and made the request that a book which he had written of his life be published and two copies bound in his skin. This was done, and one copy was given to Dr. Bigelow and the other to Grandfather Fenno."
  • exemplaire donné au Boston Museum par Ivers James Austin (1808-1889)[50], selon le catalogue; ou par la fille de John Fenno, "Mrs H. M. Chapin", selon une note apparaissant au dos d'un portrait de John Fenno donné au Boston Athenæum en 1974
  • Thibault Ehrengardt, Who Skinned James Allen?, Rare Book Hub, February 2017 version archivée*** (historique, au Boston Athenaeum depuis au moins 1864, discussion critique, etc.)
  • Stanley Ellis Cushing et David Bernard Dearinger, Acquired tastes: 200 years of collecting for the Boston Athenæum, Boston Athenæum, 2006 (larges extraits cités par Ehrengardt], p. 152-154. Notice de Stephen Z. Nonack chiche aperçu Google Livres
    • p. 154 : "Soon after, possibly at Fenno's urging, Allen began to narrate his story to the prison warden. He died in the state prison in Charlestown, Massachusetts, on July 17, 1837. Before his death, Allen asked that enough of his skin be tanned to provide bindings for two copies of this memoir, one for John Fenno,Jr., and the other for his attending physician. Dr. Henry I. Bowditch, into whose custody Allen's body was likely to be given for transfer to Massachusetts General Hospital , at that time connected to the Harvard Medical School.2 A sufficient piece of skin was removed from Allen's back and taken to a local tannery, where it was treated to look like grey deerskin and finally delivered into the hands of Peter Low, a bookbinder./ Athenaeum records do not contain any precise information about the "skin book", as it is known, or about when it entered the collection. Anecdotal sources suggest that this copy was John Fenno's and that it was presented to the Library sometime before 1864 by his daughter, Mrs. H. M. Chapin. STEPHEN Z. NONACK"
      • note 1. James Allen, Narrative of the Life of James Allen (Boston: Harrington & Co.. 1837).
      • note 2. The Athe1ueum owns five letters dated November 19 through December 6, 1921 between John W. Farlow. Librarian of the Boston Medical Library; John A. Fenno. president of the Boston, Revere Beach. & Lynn Railroad, the grandson of John Fenno, Jr.; and Charles Knowles Bolton, Librarian of the Boston Athenaeum.
  • Portrait de John Fenno par Elmer Ladislaw Novotny, donné en 1974 au Boston Athenaeum par Agnes Brooks Young.
    • une note au verso, dont le texte est donné dans 1974: Report - Boston Athenaeum, p. 24, aussi transcription ici
      • sur l'identification du médecin qui reçut la seconde copie, qui serait selon cette source un Bigelow : "The bookbinder who bound the two copies of the highwayman's autobiography had his shop in one of the upper rooms of the Old Corner Book Store Building; one of the marble busts by Dexter owned by the Athenaeum is of Dr. Bigelow."
        • buste à identifier dans la collection de lAthenaeum



  • Diane Bair and Pamela Wright, Tales from the dark side of Massachusetts, Boston Globe, 28 octobre 2012
    • passage entier : « A BOOK YOU CAN JUDGE BY ITS COVER. Here’s a story that’s bound to keep you up at night. The Boston Athenaeum, a private library, holds a copy of James Allen’s memoirs, bound in Allen’s own skin, says Athenaeum librarian Alice Platt. A career criminal, Allen attempted to rob two men on the Salem Turnpike, near the Chelsea Bridge. One of the men, John Fenno Jr., fought back. He sustained a gunshot wound but survived. Allen escaped, but was captured in 1835. While dying of tuberculosis at the state prison in Charlestown, Allen asked to see Fenno, the only man who had ever stood up to him. Soon after, Allen began to narrate his life story to the prison warden. Before his death in 1837, he requested that his skin be tanned and used to bind two copies of his memoirs, one for Fenno, and one for his doctor. A piece of skin from Allen’s back was treated to look like grey deerskin by a local tannery, and delivered to a bookbinder. No one is sure how Fenno’s copy ended up at the Athenaeum, but the best guess is that his daughter donated it to the library. »
  • authenticité : « citation|Rosenbloom says the Allen book has been verified as definitely bound in human flesh. »[51]
  • devenir des deux copies : « Walton asks that two copies be made. One is to be given to the doctor who attended to him in prison, the other to John Fenno, a survivor of one of Walton’s highway assaults whose courage under fire Walton had particularly admired. »[52]
    • à valider...



autres sources qui en parlent
  • Bouckaert, Albert, "Bookbindings of Human Skin," Sexology, March 1949, p480-482.
  • Blementhal, Walter Hart, Bookmen's Bedlam: An Olio of Literary Oddities. Rutgers University Press, 1955.
  • Goodman, Lee Dana, "He Was bound to Come to a Bad End," Yankee Magazine, June 1991, p99.

trad. Georgiques de Jacques Delille, relié dans la peau de Delille (ap. 1813)

  • Jacques Delille (1738-1813), traduit les Géorgiques de Virgile en 1770.
  • Un admirateur, Aimé Roy, parvient à voler un morceau de peau de Delille pour en relier un exemplaire des Georgiques
  • E. de Crauzat, « Les reliures en peau humaine », Plaisir de Bibliophile, gazette trimestrielle des amateurs de livres modernes, 1926, tome II, publié en ligne ici version archivée
  • René Paillot, « Un bibliophile du nord, Aimé Leroy (1793-1848) », Bulletin des séances de la Société des sciences, de l’agriculture & des arts de Lille, années 1927-1928, Lille : Imprimerie L. Danel, 1929 (reproduit en ligne ici) (version archivée) ***
  • Paul Lefrancq, « À propos du poète Jacques Delille et du bibliophile Aimé Leroy », Humanisme actif: mélanges d'art et de littérature offerts à Julien Cain, vol. 2, 1968, p. 251 et suiv. (dispo UL : (rayonnage compact : Z 720 C135 H918 1968 1-2)
  • Christian Galantaris, Manuel de bibliophilie, Vol. I, Du goût de la lecture à l’amour du livre ; vol. II, Dictionnaire suivi d’observations sur la bibliographie et d’une bibliographie sélective, Éditions des Cendres, Paris, octobre 1997.
    • Vol. I, p. 107 : [...] Mais les bibliophiles connaissent la véridique histoire macabre d’un auteur réellement relié avec sa propre peau ! Delille, en qui ses contemporains voyaient un nouveau Virgile, est mort en 1813. Dans une chapelle ardente où l’on avait exposé sa dépouille un fanatique s’introduisit et, ô sacrilège (ou ô ferveur), y préleva un morceau de peau de son idole. / [p. 108] Plus tard, on apprit que ce fragment avait été greffé au centre d’une reliure qui recouvrait une édition de luxe des oeuvres du glorieux poète (note 57 : Ce livre toujours conservé dans une collection privée au milieu du XXe siècle a été l’objet d’une étude détaillée dans Le livre et ses amis, n° 15, janvier 1947).[53]


Phillis Wheatley

  • Gordon
exemplaire Cincinnati Public Library

Perky géant

Burke

Kempis, Canonici

John Horwood

John Horwood
  • Miscellaneous papers etc. re case of John Horwood executed for murder, Documents concernant l'affaire en:John Horwood conservés dans un livre relié avec la peau de Horwood, conservé d'abord au Bristol Royal Infirmary, maintenant au Bristol Record Office
  • Fay Curtis, The John Horwood Book, 17 avril 2014 - Présentation de l'objet (avec ico) sur le blog officiel


University of Notre-Dame (Pic de la Mirandole), faux

Hesburgh Libraries University of Notre Dame (Indiana)

Louis Richeome, L'Idolatrie huguenote (Memphis, reconnu faux)

livre relié dans la peau d'Henry Garnet (Conspiration des poudres)

père Henry Garnet

William Grimes, ex-esclave voulant que sa peau relie une constitution américaine

  • en:William Grimes (ex-slave)
  • If it were not for the stripes on my back which were made while I was a slave, I would in my will leave my skin as a legacy to the government, desiring that it might be taken off and made into parchment, and then bind the constitution of glorious, happy and free America. Let the skin of an American slave bind the charter of American liberty!
  • nombreux commentaires et interprétations de ce passage (amertume, ironie, 1er degré...) faire rech. avec William Grimes + skin ou anthropodermic
  • PUTZI, Jennifer. " The skin of an American slave": African American manhood and the marked body in nineteenth-century abolitionist literature. Studies in American Fiction, 2002, vol. 30, no 2, p. 182-206.

Stockton-Hough

livre en allemand

  • Eduard Raimund, Das Buch der Liebe oder das Geschlechtsleben in seinem ganzen Umfange, Published by Stuttgart, Verlag von Eduard Fischhaber, o. J. (1874).
  • l'un des quatre livres de la collection de John Stockton Hough reliés dans la peau de Mary Lynch (voir Los Angeles Herald, May 29, 1904) :
    • [titre : Human Skin Used to Bind a Collection of Medical Books"] “According to the Critic the late Dr. F. Stockton-Hough of Trenton, N.J., who left a valuable medical library in several languages, had a fancy for bindings made of human skin. He owned at least six books thus bound. One of them, ‘Catalogue des Sciences Medicales Bibliotheque Nationale a Paris’ (1857-73), is a large, very thick quarto, half bound in skin from the back of a man. The texture is quite coarse and does not even suggest human skin. On the flyleaf of a second book, ‘Cowper on Impregnation’ (1879), the owner wrote: ‘Bound in leather tanned from the skin-the thigh of Maria L., affected with encrysted trichne, who died of consumption in the Philadelphia hospital. She was an Irish widow, aged 28 years.’ Marie L. furnished the binding for another book also, ‘Das Buch der Liebe, oder das Geschlechtsleben in seinem ganzem Umfange.’ The third piece of the leather tanned skin of Maria L. covers Barles’ ‘Parties de Louyse Bourgeois,’ the famous French midwife, a 12mo., is also bound in the skin of Maria L. A valuable private library in New York contains a book bound in human skin presented to Dr. Stockton-Hough to the owner. Drelincourt’s ‘De Conceptione Adversaria,’ a 12mo., is half bound in tattooed skin from the wrist of a man who died in the Philadelphia hospital. Dr. Stockton-Hough tanned the skin himself.”

Notice de ici - version archivée

Raimund, Eduard. Das Buch der Liebe oder das Geschlechtsleben in seinem ganzen Umfange. Enthaltend: Ueber Liebe und Anmuth, Schönheit und häusliches Glück; über physische Liebe, Naturzweck, Sittlichkeit und Leitung des Geschlechtsgenusses [...]. Ein unentbehrlicher Rathgeber, um in der Liebe und Ehe stets glücklich und zufrieden leben zu können.

Stuttgart, Verlag von Eduard Fischhaber, o. J. (1874). 12°. 144 S., HLdr. d. Zt. a. 3 Bünden m. Rückenverg., goldgepr. Rückentitel, Kopf-Rotschnitt u. dem eingeb. grünen OUmschlag.

Erste Ausgabe; über den KVK weltweit nur ein Exemplar nachweisbar (British Library). - Vorliegend ein einzigartiges, in Menschenhaut gebundenes Exemplar aus der Stockton-Hough Library (mit kl. Bibl.-Stempel auf dem Titel); lt. dem eigenh. Vermerk von John Stockton Hough auf dem Vorsatzblatt gebunden im März 1884 aus Oberschenkelhaut der am 16. Jänner 1869 verstorbenen "Mary L.". - "The Historical Medical Library of the College of Physicians of Philadelphia and the Stockton Hough Collection [...] proclaims to house the largest collection of confirmed anthropodermic bindings in the United States [...]. Through inscriptions and historical documentation, we know that three of the five books share a mysterious past: all bound at the hands of Dr. John Stockton Hough, and all bound in the skin Mary Lynch, a tuberculosis patient at the Philadelphia General Hospital, who died in 1869. Evidently, Dr. Stockton Hough collected a sample of Mary's skin before her burial in 1869 and kept it for several decades before binding these books in the 1880s […]" (Sherry Lochhaas, The Macabre of Bookbinding: Anthropodermic Bibliopegy). - Vgl. über die "Mary L.-Einbände" auch ausführlich: Beth Lander „The Skin She Lived In: Anthropodermic Books in the Historical Medical Library“ u. Hayley Campbell „The Strange Case Of The Woman Whose Skin Was Turned Into A Book“. - Das vorliegende Exemplar ist namentlich in einem am 29. Mai 1904 im Los Angeles Herald erschienen Zeitungsartikel ("Odd Book Bindings-Human Skin Used to Bind a Collection of Medical Books") erwähnt: "According to the Critic the late Dr. F. Stockton-Hough of Trenton, N.J., who left a valuable medical library in several languages, had a fancy for bindings made of human skin. He owned at least six books thus bound [...]. On the flyleaf of a second book [...], the owner wrote: ‚Bound in leather tanned from the skin-the thigh of Maria L., affected with encrysted trichne, who died of consumption in the Philadelphia hospital. She was an Irish widow, aged 28 years.' Marie L. furnished the binding for another book also, ‚Das Buch der Liebe, oder das Geschlechtsleben in seinem ganzem Umfange.' [...]". - Das im April 2016 ins Leben gerufene "The Anthropodermic Book Project" konnte bisher weltweit 47 angeblich in Menschenhaut gebundene Bücher in Bibliotheken und Museen identifizieren, von denen bisher 31 getestet wurden. Davon konnten wiederum lediglich 18 bestätigt werden, darunter die drei sich noch in der Historical Medical Library des College of Physicians of Philadelphia befindlichen "Mary L.-Einbände". - Der vorliegende Band wurde vom amerikanischen Geschäftsmann, Fabrikanten und Sammler Robert Hoe (1839-1909) erworben, dessen goldgepr. Ldr.-Exlibris sich auf dem vorderen Innendeckel findet. Hoe war einer der Organisatoren und der erste Präsident des Grolier Club, in dessen Bibliothek sich ebenfalls ein in Menschenhaut gebundenes Buch befindet und in deren Ausstellung „Fine Bindings“ (1903) in der Abteilung „Bindings in Curious Materials“ auch entsprechende Einbände gezeigt wurden. - Einband tlw. leicht berieben. Vorderes Innengelenk gebrochen. Min. gebräunt bzw. stockfleckig. - Schlagworte: Raimund, Das Buch der Liebe oder das Geschlechtsleben in seinem ganzen Umfange. Ein unentbehrlicher Rathgeber, um in der Liebe und Ehe stets glücklich und zufrieden leben zu können, Einband, Einbände, Menschenhaut, Human Skin binding, Anthropodermic Bibliopegy


Prétendu carnet relié dans la peau de Crispus Attucks (Wellcome Trust)

  • reconnu faux
  • étiquette : "The cover of this book is made of Tanned Skin from the Negro whose Execution caused the War of Independence".
  • datation : c. 1770 - 1850
  • Crispus Attucks
  • [Pocket notebook bound in dark tanned skin with silver corners and clasps], notice du livre, catalogue du Wellcome Trust
    • ou ici
    • précédent proprio : Lieutenant Thomas Laurence / [Boston, Mass.?], [between 1770 and 1800]
    • For more information on this item, see: Times Literary Supplement, Sept. 10, 2010, pp. 19-20.
    • Originally thought to be an example of anthropodermic bibliopegy (human skin binding). This is now known to be false.


  • Let's Talk About Binding Books with Human Skin, Vice
    • « There's a really good example at the Wellcome Collection, and it's a black leather notebook. The cover is purported to be – and this is a direct quote within the book – "made of Tanned Skin from the Negro whose Execution caused the War of Independence." Presumably, this was [alleged] to be the skin of a man named Crispus Attucks who was the first casualty of the Boston Massacre. And he becomes an American martyr who gets held up as a symbol of American independence. I think the book was tested in the 1990s by the Wellcome and it turned out not to be skin. But what I find really interesting is that it was held up – it was important at the time – that this was kind of like a relic, and that people believed it was the skin of this first victim, and it became a symbol of American independence. So to me, it's still a fascinating object even though it didn't turn out to be human skin. »
  • Commenté dans en:Tavia Nyong'o, The Amalgamation Waltz: Race, Performance, and the Ruses of Memory, Minneapolis: University of Minnesota Press, 2009 (ISBN 978-0-8166-5612-7 et 978-0-8166-5613-4), chap 1 : “The Mirror of Liberty: Constituent Power and the American Mongrel" - extraits Google Books
    • "Chapter one, “The Mirror of Liberty,” is about representations of Crispus Attucks, a mixed-race patriot or insurgent who was killed by British troops in the Boston Massacre on 5 March 1770. Nyong’o weaves Attucks’s role as a symbol of unresolved racial injustice in colonial times with reflection on a book in the Wellcome Library in London that is falsely described as bound in the “Tanned Skin of the Negro whose Execution caused the War of Independence.” Nyong’o notes that some books were in fact bound in human skin, a practice called “anthropodermic bibliopegy” (p. 37)." (extrait d'un compte rendu de l'ouvrage
    • commentaires de Nyong'o discutés dans Christina Sharpe, "Blackness, sexuality, and entertainment", American Literary History [Oxford University Press], Volume 24, Number 4, Winter 2012, pp. 827-841, ici p. 836
    • peut-être utile pour image/mémoire Attucks et l'identification de l'inscription avec le personnage ?

Recueil de sentences de Sénèque

  • ouvrage ayant figuré plusieurs fois dans des ventes aux enchères ces dernières années
description

« [RELIURE EN PEAU HUMAINE]. Sans lieu, [circa fin XIXe siècle]. In-12 de 56 f. ; rel. type cuir de Russie havane, dos à nerfs orné, coupes filetées, dent. int., tr. rges (rel. de l’ép.). 56 sentences contrecollées, tirées pour la plupart de Sénèque, de l’Imitation de Jésus-Christ, des Psaumes, des Actes des Apôtres ou des Évangiles. Une étiquette manuscrite de l’époque indique que la reliure serait en « peau de femme ». Ce maroquin naturel, évoque, en effet, bien la peau humaine. La reliure de livres en peau humaine a parfois été utilisée aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette pratique n’était pas vraiment exceptionnelle dans les siècles passés. Autrefois, les cadavres des suppliciés étaient écorchés et leur peau tannée dans des ateliers particuliers. Quelques vieilles pièces de monnaie enveloppées dans un vêtement de peau humaine ont été retrouvées en 1902. D’après certains spécialistes, la peau du dos de l’homme est épaisse et à gros grain, et, celle de la cuisse de femme ressemble à la peau de porc (Histoires Extraordinaires de la Médecine, 100 cas surprenants du Docteur Pierrick Hordé, Flammarion, 1998). 2 500/2 800 € » (Description tirée du catalogue de la vente Massol, Livres anciens - XIXe et modernes, Paris, Hôtel Drouot, 7 octobre 2008, lot no 516, p. 35, avec reproduction d'une photo en noir et blanc de la reliure) disponible en ligne version archivée (aussi disponible ici - lot en ligne (sans image)

  • vente 7 octobre 2008, LOT N°516, Estimation : 2 500 - 2 800 €


[RELIURE EN PEAU HUMAINE]. Sans lieu, , [fin XIXe s.]. In-12, type cuir de Russie havane, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure de l'époque).Ouvrage comprenant 56 sentences contrecollées, tirées pour la plupart de Sénèque, de l'Imitation de Jésus-Christ des Psaumes, des Actes des Apôtres ou des Évangiles.Une étiquette manuscrite de l'époque indique que la reliure serait en « peau de femme ». Ce maroquin naturel, évoque, en effet, bien la peau humaine. La reliure de livres en peau humaine a parfois été utilisée aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette pratique n'était pas vraiment exceptionnelle dans les siècles passés.

  • [RELIURE EN PEAU HUMAINE]. Sans lieu, , [fin XIXe s.]. In-12, type cuir de Russie havane, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure de l'époque).Ouvrage comprenant 56 sentences contrecollées, tirées pour la plupart de Sénèque, de l'Imitation de Jésus-Christ des Psaumes, des Actes des Apôtres ou des Évangiles.Une étiquette manuscrite de l'époque indique que la reliure serait en « peau de femme ». Ce maroquin naturel, évoque, en effet, bien la peau humaine. La reliure de livres en peau humaine a parfois été utilisée aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette pratique n'était pas vraiment exceptionnelle dans les siècles passés.
  • vente 26 janvier 2010, lot LOT N°344, Estimation : 2 500 - 3 000 €[54]
  • en fait en 2007 ? http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=82&t=8454
  • en fait, mis en vente en 2007 et 2010 : Miscellanées de Monsieur H.: un défi aux bibliographes, une reliure en "peau de femme", etc., avec image
  • "Ce maroquin naturel, évoque, en effet, bien la peau humaine", "en peau de femme"

André Gide, Voyage au Congo, 1927

  • André Gide, Voyage au Congo, 1927
  • « Nous avons vu, il y a peu de jours, un curieux livre. C'était un bel exemplaire numéroté du Voyage au Congo d'André Gide, relié plein cuir, si nous osons ainsi dire, au moyen de... la peau du ventre d'une négresse [sic]. Parfaitement. Dans le haut du plat supérieur, le nombril se détachait comme un nœud d'une planche, et, dans le bas, un reste abondant du système pilaire de la propriétaire originelle de la reliure donnait vaguement au sombre ensemble l'aspect d'une face de cyclope. » (« Reliure en peau humaine », Pourquoi pas ?, 20e année, no 809, vendredi 31 janvier 1930, p. 202 [lire en ligne]
    • méfiance, provint d'un journal satirique...
  • exemple au XXe siècle

La Farfalla Umana, reliure d'Augusto Del Zoppo exposée en 1925

En 1925, le relieur italien de renom Augusto Del Zoppo présente à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris, au Pavillon de l'Italie, un livre intitulé La Farfalla Umana (Le Papillon humain), relié en maroquin rouge mosaïqué. Le motif central de la reliure, représentant un papillon, était constitué de peau humaine prélevé de son propre cou.

  • le titre La Farfalla Umana ne semble correspondre à aucun livre publié. Sans doute une reliure d'art d'exposition seulement
  • la nature de "peau humaine" semble avoir été gardée secrète durant l'exposition et n'avoir été révélée qu'à la fin (voir les articles français)


  • (it) "La Farfalla Umana (rilegatura in pelle umana)", Giornale della libreria (1925:A. 38, nov., 21, fasc. 47, vol. 38), p. 691
    • détails
    • lire en ligne
    • l'article semble faire état des difficultés à faire accepter l'objet par les autorités de l'exposition
  • "Curiosité", Nouvelliste valaisan, 22e année, no 140, samedi 4 décembre 1925, p. 1 [lire en ligne]
  • Pierre Frauchard, "Lard décoratif", La Voix du combattant, 19 décembre 1925 [lire en ligne]
  • Augusto Del Zoppo, nom parfois francisé en Auguste Del Zoppo
    • notice de l'artiste du Musée d'Orsay : "Relieur arrivé en France au début du XXe sicèle. Il fit le sous-main ayant servi à la signature de l'armistice de la première guerre mondiale. Installé rue Monsieur le Prince en 1910."
  • actif à Paris des années 1900 aux années 1950
  • "relieur italien d'origine milanaise Augusto del Zoppo, maître incontesté en son temps pour la reproductions des plus belles reliures italiennes vénitiennes ou florentines" source

Camille Flammarion

Camille Flammarion (d · h · j · )

  • deux livres en peau humaine et non un
    • La pluralité des mondes habités
    • Les Terres du ciel ou Dans le Ciel et sur la Terre
textes de blogs, etc. apportant plus


ico
  • Camille Flammarion, "Du burin au télescope : mes débuts d'astronome", Je sais tout, 17e année, no 181, 15 janvier 1921, p. 413-425
    • image de Camille Flammarion lisant un de ses livres, p. 421

Poèmes de Poe - relié dans la peau d'un lutteur noir, Bamboula

  • « De l’Intransigeant du 3 octobre dernier : Poe et peau... [...] M. J.-R. de Brousse, le poète de la Maison sur la Colline, possède un exemplaire des Poèmes d’Edgar Poe (traduction de Stéphane Mallarmé, illustrations de Manet et Félicien Rops). Jusqu'ici rien d'étonnant, bien que le livre soit rare, mais J.-R. de Brousse l'a fait relier avec la peau d'un nègre... la peau de Bamboula, lutteur qui fut fameux dans les foires méridionales. / Sur le dos du livre le relieur Jonquières a poussé, en maroquin noir rehaussé d'or, le corbeau dessiné par Manet. »
    • source « Peau humaine tannée », Intermédiaire des chercheurs et curieux, LXII (20 octobre 1910), col. 602 lire sur Gallica
  • Bamboula, lutteur noir, mort à Toulouse en 1902 réf
    • il semble y avoir eu plusieurs lutteurs noirs porteurs de ce nom

Collection de reliures en peau humaine du Dr Cornil (mort 1908), reliés surtout par René Kieffer

  • Victor André Cornil (1837-1908), médecin et homme politique, a possédé une collection de 11 à 15 reliures en peau humaine (dont l'une avec deux seins de femme, les autres avec des tatouages incrustés) - le travail de reliure s'est poursuivi jusqu'au début du XXe s., si on en croit les dates d'édition de certains ouvrages, dans les années 1900.
  • À la suite d'un article paru dans Le Mercure de France concernant le livre de Flammarion, le relieur René Kieffer écrit une lettre au journal décrivant 3 reliures réalisées pour Cornil (sans le nommer), sans compter "quelque dix ou douze autres reliures dont je ne me souviens pas."
  • Dans les années 1920, E. DE CRAUZAT examine les 11 livres qui subsistent de la collection, devenu la propriété du petit-fils de Cornil, "M. Robert Messimy, (...), externe des hôpitaux, fils du général Messimy, ancien ministre de la guerre, membre également du Livre Contemporain". 9 de ces 11 reliures sont de Kieffer
  • Ernest de Crauzat, « Reliures en peau humaine », Plaisir de bibliophile : gazette trimestrielle des amateurs de livres modernes, vol. II,‎ , p. 141-160 (lire en ligne).
  • Ernest de Crauzat, La Reliure française de 1900 à 1925, vol. I, Paris, René Kieffer, , p. 135-150 et pl. 138-141. (reproduction de certaines couvertures des livres de la collection Cornil)
    • mentions de 2e main (notamment des planches) dans Thompson et Sorgeloos
  • technique utilisée : "Le procédé de tannage était une simple mais prolongée macération dans l’éther, puis grattage pour enlever l’épaisseur de la peau et ne laisser que l’épiderme. Cela prenait alors l’aspect vitreux d’un vieux parchemin, moins roide que du vieux parchemin, mais de même couleur." (Kieffer)
  • sauf le livre avec les seins, pour les autres volumes, il s'agit de peaux tatouées "diversement découpées (...) encastrées dans le maroquin des reliures". (Crauzat)
  • "La Bibliothèque du professeur Cornil", La Chronique médicale, 1908, no 15, p. 322-324.



ouvrages de la collection

(Ordre de description de Crauzat 1926)

  • Mercier de Compiègne, Éloge du sein des femmes (Barraud, 1873)
    • "Les deux plats portent, en effet, enchâssés en plein maroquin, dans deux ronds de 0m10 de diamètre environ, deux seins de femmes – femmes est ici intentionnellement au pluriel, car l’un est franchement celui d’une brune tandis que l’autre a, certainement, appartenu à une blonde. Peut-être ont-ils été comparés autrefois à des fraises dans une jatte de lait ; ils ont tout perdu de leur fraîcheur passée et sont aujourd’hui flétris, jaunes et parcheminés. (...) ces deux rondelles avec leurs mamelons desséchés, aplatis en forme de bourres de cartouches de petit calibre" (Crauzat 1926)
    • "L’une sur l’Éloge des Seins, de Mercier de Compiègne. Nous avions incrusté dans le maroquin du plat une peau de sein de femme avec la pointe au centre, très aplatie, d’ailleurs, étant tannée avec le reste." (lettre de Kieffer, citée par Crauzat 1926)
  • Verlaine, Chair (1896)
    • tatouage : un pénis, et, en dessous "un cœur percé d’une épée". (Crauzat 1926)
  • Verlaine, Femmes (sans précision de la date de l'édition; 1re édition en 1890)
    • "un mousquetaire en partie effacé et une sorte d’écu héraldique tout nu" (Crauzat 1926)
  • Gabriel Mourey, Fêtes foraines de Paris, gravures d'Edgar Chahine, Paris : les Cent bibliophiles, 1906. (Gallica)
    • un lutteur (Crauzat 1926; Thompson p. 151-150)
    • illustration Crauzat 1932, planche face à la p. 148, selon Thompson p. 151-150 et p. 159 note 96
  • Bérénice de Judée (Romagnol)
    • une femme lutteuse ? (Crauzat 1926)
  • La Vie de Caserne (Testard, 1896)
    • "Les têtes de mousquetaires, avec leurs longues boucles sous le large feutre empenné et les bustes d’artilleurs d’autrefois, coiffés de leurs traditionnels shakos" (Crauzat 1926)
  • Le Neveu de Rameau (Rouquette, 1884).
    • "Les têtes de mousquetaires, avec leurs longues boucles sous le large feutre empenné et les bustes d’artilleurs d’autrefois, coiffés de leurs traditionnels shakos" (Crauzat 1926)
  • Sahara et Sahel (Plon, 1879)
    • "Un étonnant hussard dernier Empire, de profil sur un cheval gris pommelé ... parade sur le premier plat"; "Aux versos, comme fleurons, des étoiles, des fleurs, une grappe de raisins : des marques de vaccin permettent de supposer que ce fragment de peau provient de la partie supérieure d’un bras." reliure de Sambland et Welkesser. (Crauzat 1926)
    • "an inlaid tattoo of an equestrian knight in armor" (Thompson p. 151)
    • illustration Crauzat 1932, face à la page 140; selon Thompson p. 151 et note 98
  • Le Drapeau, de J. Claretie (Calmann-Lévy, 1886)
    • "La date de 1870 sous une pique et un drapeau entrecroisés, timbrés d’une tête de fille de profil à la chevelure et au chignon généreux" (Crauzat 1926)
  • Le 40e d’artillerie, d’Oscar Méténier (Fasquelle, 1895)
    • Une femme : "C’est la cocotte de Grévin et de Draner, entre 1875 et 1880, coiffée d’un vaste chapeau à plumes, un léger boa flottant autour du cou, vue jusqu’à la taille ou en pied, relevant sa robe d’un geste provocant" (Crauzat 1926)
  • Les trois Dames de la Kasbah, de P. Loti (Calmann-Lévy, 1884)
    • (1er plat) : Une femme : "C’est la cocotte de Grévin et de Draner, entre 1875 et 1880, coiffée d’un vaste chapeau à plumes, un léger boa flottant autour du cou, vue jusqu’à la taille ou en pied, relevant sa robe d’un geste provocant" (Crauzat 1926)
    • second plat : "C’est aussi la petite femme de tous les temps, dans toute sa nudité, sur le second plat de ce dernier volume." (Crauzat 1926)
    • inlaid plates of human skin on both covers showing two ladies in states of dress reminiscent of "Sacred and Profane Love" (Thompson, p. 151)
    • illustration Crauzat 1932, face à la page 144; selon Thompson p. 151 et note 97

Autres reliures décrites par Kieffer

  • Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse [sans date d'édition mentionnée, mais la 1re édition est de 1901)
    • "dessin représentant un cœur percé d’une flèche et en exergue : « À Nini pour la vie. »" (Kieffer)

The Poetical works of Rogers, Campbell, J. Montgomery, Lamb, and Kirke White, 1829 (conservé Australie, National Library of Australia)

Australie

Bilson, Effect of Certain Sermons, 1599 (conservé Australie, Federation University)

  • en:Thomas Bilson, Effect of Certain Sermons Touching the Full Redemption of Mankind by the Death and Blood of Christ Jesus, 1599, (Federation University Australia E.J. Barker Library (top floor) Mount Helen Victoria)
  • testé par ADN
  • (en) Caleb Cluff, « Federation University's Clare Gervasoni says this skin-coated book was the most requested item during History Week », sur The Courier, Ballarat, (consulté le ) (copié sur PC) ***popularité du livre***
    • ce journal : en:The Courier (Ballarat)
    • extraits : « Clare Gervasoni, curator at the Geoffrey Blainey Research Centre at Federation University... The book, marvellously titled Touching the Full Redemption of Mankind by the Death and Blood of Christ Jesus, is part of the collection and was the most requested item for History Week, which finished on Friday. Ms Gervasoni said the centre posed a challenge on social media for the public, asking staff to find something in the collection that's of interest or very rare. [...] The book bound in human skin (which has been DNA tested and found genuine) dates from 1599. It's a book of religious sermons and texts, printed in English with passages in Latin, Ms Gervasoni says, and about the size of a regular Bible. She says the centre was alerted to the possibility of the book being bound in the skin of a person by Federation University’s bio-med unit, who said it looked exactly like what they might expect to see on a mortuary slab. (...) "We don’t exactly know how we came to have the book in the collection, we have had a museum since the 1870s, so it’s either come from the remains of that, or over time people bring curios in and don’t take them home.” »

Kersten (et livre Stanford)

Oeuvre du relieur allemand Paul Kersten



  • Kersten, Paul - "Bucheinbände in Menschenleder", Die Heftlade, vol 1, no 1, 1922 (téléchargé PC et Google Drive)
    • "According to Kersten's "Bucheinbande in Menschenleder," loc. cit., p. 54, he bound only six books in human skin, four of which went to dealers (Paul Graupe of Berlin, Agnes Straub of Berlin, Reuss and Pollack, and an unidentified dealer in Toplitz), one to Bogeng, and one (DuPrel' s Das Rätsel des Menschen) to Kersten himself." (Thompson, p. 157, note 53)


  • Carl du Prel (philosophe, écrivain et occultiste allemand), Das Rätsel des Menschen. Einleitung in das Studium der Geheimwissenschaften « Le mystère de l'homme. Introduction à l'étude des sciences occultes » Reclam, Leipzig 1892

Iconographie

Représentation artistique

Iconographie potentielle (hors Wikimedia Commons

    • autres photos à trouver à propos de Wiliam Corder / Red Barn exhibit ?
  • notices de catalogues (ex : enchères) de livres reliés en peau humaine (constitution)
  • entrefilet journal à propos de la peau de Charles Smith
  • photos d'inscription dans les livres indiquant la provenance "anthropodermique" de la reliure
  • méthode pour "passer" / chamoiser la peau humaine dans des publications du XVIIIe s : encyclopédie, etc.

Notes diverses à trier

Leonard Smithers


  • « This was a gigantic subterranean industry in which almost anything was available, from explicit daguerreotypes to books bound in human skin (something which Smithers occasionally used to sell in his antiquarian catalogues, although there is no suggestion that he had any bound himself). »
  • Sarah Bull, « Reading, Writing, and Publishing an Obscene Canon : The Archival Logic of the Secret Museum, c. 1860–c. 1900 », Book History, Volume 20, 2017, p. 226-257 (pdf téléchargé)
    • « The publisher's [Smithers] April 1895 Catalogue of Rare Books, for instance, announces itself as a key to the world of arcane knowledge and pleasure by advertising, on its first page, "A GRUSOME CURIOSITY," a "minuscule" 1858 edition of Thomas à Kempis's De Imitatione Christi, idiosyncratically printed in microscopic type and "most tastefully and appropriately bound in HUMAN SKIN, emblematically blind-tooled with Death's Heads, Cross-bones, and Hour Glasses, gilt edges, by LORTIC. £10 10s... the only example of Human Skin Binding that has been offered for sale for many years past."(112) Smithers advertised this symbol of luxurious deviance, which recalls the Cannibal Club's fetish for anthropodermic bibliopegy, alongside a varied library of books and manuscripts. Some had been produced by Cannibal Club members, such as Arbuthnot's Vikram and the Vampire: Tales of Hindu Devilry and Burton's translation of Il Pentamarone, which, Smithers emphasises, is marked by "a great freeness of language; so much so indeed that Lady Burton made unsuccessful efforts to prevent the Book appearing in its uncastrated state."(113) »
      • 112. Leonard Smithers, Catalogue of Rare and Curious Books, April 1895 (London: Leonard Smithers & Co., 1895), 1.
      • 113. Smithers, Catalogue, 4.


  • réf. Catalogue of Rare Books Offered for Sale by Leonard C. Smithers (no 3, September 1895) (list items 322-423)
  • Catalogue of Rare Books Offered for Sale by Leonard C. Smithers (no 4, November 1895) (list items 424-534)
    • dans ce catalogue, Thomas a Kempis, The Imitation of Christ, est listé sous le titre "A Gruesome Curiosity", et décrit dans le catalogue "most tastefully and appropriately bound in Human Skin, emblematically blind-tooled with Death's Heads, Cross-bones, and Hour Glasses". Smithers informe en plus le lecteur que "it is the only example of Human Skin Binding that has been offered for sale for many years. Owing to the severe restrictions of the medical schools, and the prejudices of Medical men, it is extremely difficult to obtain any portion of death humanity".
    • dans les planches illustrant les diverses reliures qui accompagnent le catalogue, trois sont reliées en peau humaine ("fashioned from human skin")






livre en peau humaine du relieur Hippolyte Prouté, mentionné par Uzanne
  • "[Hippolyte Prouté] ne s'est-il pas avisé récemment de m'apporter un petit volume recouvert de peau humaine, très bien teinté en nuance orange... ; je n'ai jamais pu savoir au prix de quel crime il se l'était procurée." Octave Uzanne - La reliure moderne,1887
  • voir Octave Uzanne et le relieur Hippolyte Prouté, mars 2014






  • Les reliures en peau humaine, La Chronique médicale : revue bi-mensuelle de médecine historique, littéraire & anecdotique, 1898, n° 05. - Paris : Chronique médicale, 1898, p. 132-137 (nombreux cas)***


à éplucher
manuscrits Bibles BNF (cotes au moment du dernier Empire, trouver les cotes actuelles...)

Bibliographie [mise en modèle]

  • Augustin Cabanès, Les indiscrétions de l'histoire; partie 5; 1908. (notamment bon résumé constitution Villenave, etc.)

Ouvrages

  • Anne Carol, Physiologie de la veuve : Une histoire médicale de la guillotine, Seyssel, Éditions Champ Vallon, (ISBN 978-287673-582-8).
  • (en) Owen Davies et Francesca Matteoni, Executing Magic in the Modern Era : Criminal Bodies and the Gallows in Popular Medicine, Palgrave Macmillan, coll. « Palgrave Historical Studies in the Criminal Corpse and its Afterlife », (ISBN 978-3-319-59519-1, lire en ligne). (usage de la peau humaine remède pour accoucher, Mary Bateman, Campi, Pranzini,... mode des livres reliés en peau de condamnés, Angleterre jusqu'en 1832)
  • Rafael Mandressi, Le Regard de l'anatomiste : Dissections et invention du corps en Occident, Paris, Éditions du Seuil, (ISBN 2020540991).

Articles

  • (en) Caroline Archer, « Print’s macabre side », [lien original brisé] [archive du ], sur The Typographic Hub, .
    D'abord paru en version papier : Caroline Archer, « Print's macabre side », Printweek, 7 septembre 2006, p. 28-29


  • Ernest de Crauzat, « Reliures en peau humaine », Plaisir de bibliophile : gazette trimestrielle des amateurs de livres modernes, vol. II,‎ , p. 141-160 (lire en ligne).
    • Aussi reproduit en ligne ici : « Les reliures en peau humaine (1) », sur La Porte ouverte, 15 septembre 2012 - version archivée
    • L'auteur traite aussi du sujet : Ernest de Crauzat, La Reliure française de 1900 à 1925, vol. I, Paris, René Kieffer, , p. 135-150 et pl. 138-141.
  • (en) Gerald Chaudron, « “It’s Not Human!” : Another Example of Anthropodermic Bibliopegy Discredited », RBM: A Journal of Rare Books, Manuscripts, and Cultural Heritage, vol. 18, no 1,‎ , p. 26-36 (ISSN 2150-668X, lire en ligne)
  • (en) Jacob Gordon, « In the Flesh? Anthropodermic Bibliopegy Verification and Its Implications », RBM: A Journal of Rare Books, Manuscripts, and Cultural Heritage, vol. 17, no 2,‎ , p. 118-133 (ISSN 2150-668X, lire en ligne).
  • (en) Daniel P. Kirby, Michael Buckley, Ellen Promise, Sunia A. Trauger et T. Rose Holdcraft, « Identification of collagen-based materials in cultural heritage », The Analyst, vol. 138, no 17,‎ , p. 4849-4858 (PMID 23807214, DOI 10.1039/c3an00925d).
  • (en) Navya S. Nambudiri et Vinod E. Nambudiri, « Anthropodermic Bibliopegy : Lessons From a Different Sort of Dermatologic Text », JAMA dermatology, vol. 150, no 1,‎ , p. 41 (DOI 10.1001/jamadermatol.2013.7473, lire en ligne). (analyse par un dermatologue du texte de Houssaye et des 2 autres livres de Harvard, avant les résultats de l'analyse par PMF)
  • (en) Oliver Robinson, « Bound for Glory », Rare Book Review, vol. 33, no 2 (364),‎ , p. 28-31 (ISSN 1746-7101).
  • (en) Daniel K. Smith, « Bound In Human Skin : A Survey of Examples of Anthropodermic Bibliopegy », dans Joanna Ebenstein et Colin Dickey (éditeurs), The Morbid Anatomy Anthology, New York, Morbid Anatomy Press, (ISBN 978-0-9893943-0-7), p. 380-393.


Lexiques / glossaire

Notes

  1. Michelle Corbet, Library's special collections home to a skin-crawling read, 2011
  2. (en) Megan Rosenbloom, « Human skin books exist but thus far all the real ones we tested are 19th century », sur Twitter, (consulté le ).
  3. Dibdin, The Bibliographical Decameron, 1817, vol. 2, p. 451
  4. https://labrouettedecouthon.wordpress.com/2014/05/05/mirabilia-une-reliure-en-peau-humaine/
  5. Termium Plus - Peptide mass fingerprinting
  6. https://www.youtube.com/watch?v=-P0CcdDVrEY
  7. Marc Happen, « Le Blanc, Antoine », dans Maxine N. Lurie et Marc Mappen, Encyclopedia of New Jersey, Rutgers University Press, 2004 (ISBN 0813533252 et 9780813533254), p. 463
  8. Texte original : « The bynding of this booke is all that remains of my dear friende Jonas Wright, who was flayed alive by the Wavuma on the Fourth Day of August, 1632. King Mbesa did give me the book, it being one of poore Jonas chiefe possessions, together with ample of his skin to bynd it. Requiescat in pace. »
  9. http://articles.latimes.com/2006/jan/15/news/adna-hleather15
  10. The Antiquary vol xiii, 1886 p. 231.
  11. Allison Meier, « 31 Days of Halloween: Day 6 - The Dance of Death », Atlas Obscura, 6 octobre 2013
  12. Binding Deluxe [1934], Bindings Deluxe [édition révisée, 1943] et Alphabetical Bibliography: David H. Keller, M.D. sur Internet Speculative Fiction Database (pages consultées le 31 mars 2016)
  13. (en) David H. Keller, « Bindings Deluxe », Weird Tales, vol. 36, no 9,‎ , p. 70-75 (lire en ligne) [autre version en ligne (pdf)]
  14. https://editions-metailie.com/livre/la-fleur-de-peau/
  15. http://quigleyscabinet.blogspot.ca/2011/12/shoe-leather.html
  16. (en) Richard Clark, « 1828 - 1836 Public executions », sur Capital Punishment U.K. (consulté le )
  17. a b et c Did Ilse Koch really order human skin lampshades to be made at Buchenwald?, blog, 1er septembre 2012
  18. https://ahrf.revues.org/1514
  19. https://books.google.ca/books?id=wF9WAAAAYAAJ&pg=PA193&dq=galleti+%22peau+humaine%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiYwaLkuJjUAhWE4CYKHW1RBmMQ6AEIJDAA#v=onepage&q=galleti%20%22peau%20humaine%22&f=false
  20. Philippa Marks, Binding Index, British Library, juin 2013, entrée "Human Skin Binding" : « None in BL, references in C J Davenport, The Book, 1907, p. 180, e.g. in Carnavalet Library, Paris (18th-century French), 2271b2, Gerald Donaldson, Books, Oxford, 1981, p. 19, e.g. in Exeter (19th-century English). »
  21. http://www.ader-paris.com/html/fiche.jsp?id=2614576&np=6&lng=fr&npp=20&ordre=3&aff=1&r=
  22. C. I., « Manuscrits sur peau humaine », L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, no 914, 15 janvier 1901, col. 78-79 [lire en ligne]
  23. https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=turgot&p=jacques+louis
  24. Collections invisibles : Du château Warocqué au musée de demain, 29.04.2017-26.11.2017 (guide du visiteur de l'exposition), Musée royal de Mariemont, (lire en ligne), p. 29.
  25. Warocqué, mécène méconnu de Mariemont, La Province : édition digitale de Mons, 4 janvier 2018, « Le musée avait par ailleurs choisi de ne pas montrer l'un des livres de l'Enfer en expliquant sa démarche : la couverture était faite de peau humaine. »
  26. Alyssa Loera, « Profile - Megan Rosenbloom » [interview], Los Angeles Archivists Collective, June 2017.
  27. http://www.graal.com.pl/sites/default/files/katalogi/Ross%20Yoon%20Agency%20Frankfurt%202016%20Catalog%20PDF.pdf
  28. source du résumé
  29. Le Breton 1993, p. 118.
  30. Le Breton 1993, p. 119.
  31. Pol Neveux et Émile Dacier, Les Richesses des bibliothèques provinciales de France. Historique des dépôts, oeuvres d'Art, manuscrits, miniatures, livres, reliures, musiques, dessins et gravures, monnaies et médailles, fonds locaux, spécialités. t. 2 : Lyon - Yvetot, Paris : Éditions des Bibliothèques Nationales de France, 1932, p. 12 [lire en ligne]
  32. Vente aux enchères publiques... Bibliothèque du Docteur R. L..., dont partie de l’ancienne bibliothèque du Président Edgar Faure. Littérature française du XVIIIe au XXe siècle. (lots 836 à 1214), Paris, Hôtel Drouot, vendredi 5 octobre 2012 [catalogue], Paris, Kapandji Morhange, 2012 notice sudoc du catalogue, p. 190, lot 1196 [avec reproduction de la page titre, et non de la reliure]. Catalogue téléchargeable sur Bibliorare et Drouot
  33. Kapandji Morhange, Résultats de vente, Bibliothèque du Docteur R L..., lot no 1196 (page consultée le 24 juin 2017)
  34. Catalogue de la vente du samedi 17 mars 2012, Librairie des Éléphants, Bruxelles, lot 264 (page consultée le 24 juin 2017); catalogue aussi disponible en pdf, p. 31.
  35. PBA Galleries, Sale 592: Fine Books - Children's Literature & Illustrated Books - Counterculture Memorabilia (San Francisco, 11 août 2016), lot 312 - Le Scarabée d'Or - purportedly bound in a piece of human skin (page consultée le 24 juin 2017)
  36. LiveAuctioneers - PBA Galleries, Illustrated & Fine Books - Rock Posters (August 11, 2016), Lot # 0312 - Poe's Gold Bug perhaps in human skin (page consultée le 24 juin 2017)
  37. Hugues Ouvrard, http://bibliophilie.com/une-histoire-inedite-de-poe-scarabee-dor-et-reliure-en-peau-humaine/ « Une histoire inédite de Poe: scarabée d’or et reliure en peau humaine », Bibliophilie, 25 janvier 2017 (page consultée le 24 juin 2017)
  38. PBA Galleries, Sale 592: Fine Books - Children's Literature & Illustrated Books - Counterculture Memorabilia (San Francisco, 11 août 2016), lot 312 - Le Scarabée d'Or - purportedly bound in a piece of human skin (page consultée le 24 juin 2017)
  39. LiveAuctioneers - PBA Galleries, Illustrated & Fine Books - Rock Posters (August 11, 2016), Lot # 0312 - Poe's Gold Bug perhaps in human skin (page consultée le 24 juin 2017)
  40. F., « Une histoire inédite de Poe: scarabée d’or et reliure en peau humaine », Bibliophilie, 25 janvier 2017 (page consultée le 24 juin 2017)
  41. http://data.bnf.fr/12560811/bey_fazyl/
  42. texte reproduit : http://pataplatform.blogspot.ca/2008/03/edmond-fazy.html; http://www.cubra.nl/edschildersboekencolumn/mensenhuidhumanskinbookbinding/welcome.htm
  43. http://www.alde.fr/lot/3610579
  44. http://www.alde.fr/lot/2298162
  45. http://www.alde.fr/lot/3610579
  46. Freundschuh Aaron, « Anatomie d'un fait divers impérial. L'affaire Pranzini et la fabrication d'un archétype criminel », Sociétés & Représentations, 2014/2 (N° 38), p. 87-122. DOI : 10.3917/sr.038.0087.
  47. Marie-François Goron, Les mémoires de M. Goron, ancien chef de la Sûreté, vol. 2, E. Flammarion (Paris), 1897, p. 173 [lire en ligne]
  48. Variot G. « Remarques sur l'autopsie et la conformation organique du supplicié Pranzini et sur le tannage de la peau humaine ». In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, VII° Série. Tome 10, 1929. pp. 42-46, ici p. 42
  49. Berlière Jean-Marc. « Police réelle et police fictive ». In: Romantisme, 1993, n°79. Masques. pp. 73-90., ici. p. 83 (l'auteur en parle à propos de l'affaire Pranzini)
  50. sur lui (ne semble pas avoir de lien avec les Fenno) : https://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=44650755; http://penelope.uchicago.edu/Thayer/E/Gazetteer/Places/America/United_States/Army/USMA/Cullums_Register/513*.html
  51. Christine Colby, « 7 Times The Skin Of Executed Criminals Was Used To Bind Books », Crimefeed, 2 juin 2016
  52. Joshua Foer, « A Minor History Of Useful Corpses », Cabinet, Issue 34 Testing, Summer 2009
  53. cité ici : http://www.vho.org/F/j/Akribeia/6/Akribeia61-68.html
  54. http://www.massol-svv.com/html/fiche.jsp?id=1280456&np=1&lng=fr&npp=20&ordre=2&aff=1&r=
  55. fiche du musée
  56. Mary Roach, Stiff: The Curious Lives of Human Cadavers, W. W. Norton & Company, 2004 (ISBN 0393069192 et 9780393069198), p. 51, note.
  57. (en) « The William Burke Museum », sur The Cadies & Witchery Tours, (consulté le )
  58. (en) Adam Lyal, « Anatomical Anniversary Antics », sur The Cadies & Witchery Tours, (consulté le )