« Églises pacifistes » : différence entre les versions
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=== Mouvement international de la Réconciliation === |
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Le Mouvement international de la Réconciliation ([[International Fellowship of Reconciliation]]) est une organisation qui a été mise en place afin d'unir dans l'action pour la paix tous les pacifistes chrétiens, qu'ils soient issus ou non des églises traditionnellement pacifistes. Dans certains pays, comme les [[États-Unis|États-Unis]], le mouvement s'est ouvert pour inclure les membres d'autres religions ou des athées, et des gens dont la position n'est pas strictement non-violente. Cependant, dans d'autres cas (par exemple, au [[royaume-Uni]]), elle reste essentiellement une organisation chrétienne dédiée à la non-violence<ref>{{Lien web|auteur2=Naomi Bolderhey|url=http://www.ifor.org/mission.htm|titre=International Fellowship of Reconciliation|éditeur=Ifor.org|date=|consulté le=2010-05-02}}</ref>. Le mouvement compte parmi ses membres six [[Prix Nobel de la Paix]]. |
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=== Service civil international === |
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Le [[Service civil international]] (SCI) est une [[Organisation non gouvernementale|ONG]] fondée en 1920 dont le fondateur, le Suisse [[Pierre Ceresole]], a été brièvement (en 1919) secrétaire général du Mouvement international de la Réconciliation. Elle organise des chantiers et des projets mobilisant des volontaires internationaux afin de contribuant à la construction de la [[paix]]. Elle s'attache à regrouper dans ses activités des hommes et des femmes d'origines sociales, religieuses, ethniques et d'âges différents et associe la réflexion au travail manuel. Il y a 44 sections membres du SCI dans 40 pays<ref>[https://magic.piktochart.com/output/14057911-sci-annual-report-2015-2052016 Rapport annuel 2015 de SCI (en anglais)]</ref>. |
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== Références == |
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Version du 10 septembre 2016 à 11:04
Les églises pacifistes sont des dénominations chrétiennes, des communautés ou des groupes de chrétiens souscrivant au pacifisme chrétien ou à la pratique biblique de la non-résistance.
Le terme "d’Églises traditionnellement pacifistes" (en anglais Historic Peace Churches) se réfère spécifiquement aux trois groupes d'églises qui ont participé à la première conférence de la paix des églises dans le Kansas en 1935 : la Société Religieuse des Amis (quakers), l'Église des Frères (Brethren) (d'origine anabaptiste) et les les Mennonites, y compris les Amish[1],[2],[3],[4],[5]. Le concept d'églises pacifistes ne s'arrête toutefois pas à ces trois groupes : on y intègre le plus souvent les Christadelphes (à partir de 1863), les les Moloques (orthodoxes russes "buveurs de lait") et divers autres mmouvements[6].
Au début du XXe siècle a été créé l'International Fellowship of Reconciliation (Mouvement international de la Réconciliation - MIR), un mouvement pacifiste œcuménique et international enraciné dans le terreau des églises pacifistes.
Convictions fondamentales
Les églises pacifistes partagent la conviction que Jésus a enseigné la non-violence. Si elles ne sont pas toujours d'accord entre elles sur la légitimité du recours à la force dans certains cas, soit en situation d'autodéfense, soit pour défendre autrui, la plupart adhèrent strictement à une attitude morale de non-résistance face à la violence. Ces églises sont généralement d'accord pour dire que la violence au nom des nations et de leurs gouvernements est contraire à morale chrétienne.
Ces groupes ne sont pas d'accord entre eux sur la légitimité pour les chrétiens d'assumer des fonctions militaires non-combattantes, tels que celui du personnel médical non armé, ou de la fabrication de munitions. Selon certains, Jésus n'aurait jamais objecté au fait d'aider des personnes en souffrance, mais selon d'autres, cela contribue indirectement à la violence en permettant à d'autres personnes d'y participer.
Objection de conscience pour motif religieux
Les églises pacifistes sont souvent passée d'une abstention de toute violence au pan personnel à une objection de conscience à une participation à toute guerre.
C'est ainsi que les quakers ont démissionné en bloc du gouvernement de la Pennsylvanie quand l’Angleterre a déclaré la guerre contre les français et les indiens en 1756[7]. La constitution de cet État a adopté le concept de droit à l'objection de conscience en 1776[8].
À un moment donné, le statut de membre actif de l'une des églises pacifistes était obligatoire pour l'obtention du statut d'objecteur de conscience aux États-Unis. Mais après une série d'arrêts de la cour, cette exigence a été abandonnée. Aux États-Unis, on peut désormais prétendre au statut d'objecteur de conscience en se fondant sur un système de croyances personnelles n'ont pas besoin d'être chrétiennes, ni même religieuses[9].
En France, l'Église Réformée de France a affirmé la légitimité de l'objection de conscience, et réclamé un statut légal pour les objecteurs en 1948, mais l'objection de conscience est venue sur le devant de la scène surtout lors de la Guerre d'Algérie. Un statut fut adopté en décembre 1963, 43 ans après que de premiers objecteurs se soient réclamés d'un tel statut. Le pasteur Boegner, président de la Fédération protestante de France, écrira : "La Fédération protestante de France a été la seule, au début, à entreprendre et à multiplier des démarches en vue d’un service civil des objecteurs. Chargé par son conseil de suivre de très près cette délicate question, j’ai vu depuis plus de trente ans, avant, pendant et depuis la guerre, de nombreux ministres que leur haute charge qualifiait pour étudier le problème et pour y proposer une solution satisfaisante."[10].
Action des églises pacifistes en faveur de la paix
Les églises pacifistes, en particulier celles ayant suffisamment de ressources financières et organisationnelles, ont tenté de remédier aux ravages de la guerre, sans favoritisme. Cela a souvent suscité la controverse, par exemple lorsque les Quakers ont expédié de généreuses quantités d'aliments et de médicaments au Nord-Vietnam pendant la Guerre du Vietnam, ou à Cuba malgré l'embargo de Cuba. L' American Friends Service Committee et le Mennonite Central Committee sont deux organismes caritatifs confessionnels mis en place pour livrer ces secours.
Dans les années 1980, les Quakers, les Frères, et les Mennonites ont créé ensemble les Christian Peacemaker teams (Équipes chrétiennes d’action pour la paix), une organisation internationale qui travaille à la réduction de la violence et de l'injustice dans les régions en conflit[11],[12]. Cela a été motivé par le désir pour les Chrétiens de prendre le rétablissement de la paix avec le même sérieux que celui des militaires et des gouvernements dans le domaine de la conduite des guerres[13].
Les Églises pacifistes historiques
Toutes les confessions chrétiennes ont eu des membres ou des groupes de membres adhérant à la non-violence, mais seules quelques églises ont soutenu cette idée depuis leur fondation. Elles appartiennent le plus souvent à la tradition anabaptiste-mennonite ou à la tradition quaker.
Le courant anabaptiste-mennonite
Outre les églises historiques, il comprend de nombreux groupes issus de la tradition anabaptiste : les Amish[14], les Mennonites de l'Ancien Ordre, les Mennonites conservateurs, les Huttérites[15], les Frères baptistes vieil-allemands[16], les Frères de la Rivière de l'Ordre Ancien[17], les Frères en Christ[18],[19]
Les quakers
La conviction que l'emploi de la violence est contraire aux principes évangéliques une conviction fondamentale des Quakers depuis leur apparition dans la seconde moitié du XVIIe siècle, qui les a conduit à prendre de nombreux engagements contre la guerre et pour la non-violence. Cette conviction est partagée par toutes les branches du quakerisme (orthodoxes, hicksites, gurneyites, wilburites, beanites).
Les autres traditions chrétiennes pacifistes
Parmi les groupes qui ne se rattachent à aucun des deux traditions précédentes, on trouve les Doukhobors[20], les Frères Dunkard[21],[18], les Moloques[22], les communautés Bruderhof[23], les Schwenkfeldiens[24], les Moraves[25], les Shakers[26] et même de certains groupes au sein du mouvement de Pentecôte[27]. La plus grande église pentecôtiste, les Assemblées de Dieu, a abandonné le pacifisme à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale[28],[29].
Autres groupes pacifistes chrétiens
Les Christadelphes (1863)
Les Christadelphes sont l'un des membres du club très restreint des églises dont l'identité confessionnelle est directement liée à la question du pacifisme chrétien[30]. Bien que ce groupe ait été de facto largement séparé du mouvement campbellite en Écosse et en Amérique après 1848, c'est la conscription lors de la Guerre Civile Américaine qui a causé leur église locale d'Ogle County, dans l'Illinois à se déclarer comme église objecteur de conscience en 1863 sous le nom de "Christadelphes."[31] A l'approche de la Première Guerre Mondiale, les Christadelphes de tout l'Empire Britannique ont adopté la même position, même s'ils ont été souvent confronté à des tribunaux militaires. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les Christadelphes furent généralement exemptés de service armé et affectés à des travaux de génie civil – même si un petit nombre de Christadelphes allemands ont été emprisonnés et l'un d'entre eux exécuté[32]. Cette position est restée la même lors des Guerre de Corée, Guerre du Vietnam et des guerres actuelles[33],[34].
Les adventistes avaient demandé et obtenu le statut d'objecteurs de conscience en 1864, et l' Église Adventiste du Septième jour a fait de même à partir de 1914. Elle a donc une longue histoire de statut de "non-combattant" au sein et en dehors de l'armée[35]. Bien que certains membres de l'église aient choisi de combattre, l'église reste fidèle à sa position officielle, qui remonte à une résolution adoptée en 1867[36].
Les églises de Dieu (septième jour)
Les différents groupes évoluant sous le nom d' Église de Dieu (7e jour) s'opposent à charnel de guerre, basé sur Matthieu 26:52; Apocalypse 13:10; Romains 12:19-21. Ils croient que les armes de leur guerre pour ne pas être charnel, mais spirituelle (II Corinthiens 10:3-5; Éphésiens 6:11-18)[37],[38].
Groupes partiellement pacifistes
La communauté du Christ
Bien que non-credo et de pas explicitement pacifiste, la Communauté du Christ (anciennement connu comme l'Église Réorganisée de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours) est en train de devenir une église pacifiste internationale au travers de services tels que le Prix International de Paix de la Communauté du Christ, la Prière quotidienne pour la Paix, et un soutien à l'objection de conscience à la guerre[39],[40],[41]. Toutefois, aux États-Unis comme dans le reste du monde, de nombreux membres de l'église acceptent le service militaire actif et l'église met à disposition une aumônerie militaire.
Les églises du Christ
Bien qu'ayant comporté autrefois un groupe d'adhérents non violents relativement important, les Églises du Christ sont maintenant plus divisées. Les Églises du Christ actuelles, en particulier celles qui se reconnaissent dans les enseignements de David Lipscomb, conservent un point de vue pacifiste[42] . Cela signifie qu'ils croient que l'usage de la contrainte et/ou la force peut être acceptable à des fins personnelles d'auto-défense, mais que le recours à la guerre n'est pas une option pour les chrétiens.
En France, quoique minoritaires dans leur église, de nombreux pasteurs ont été pacifistes : Philo Vernier, Henri Roser, André Trocmé, Jacques Martin[43] etc. Comme l'écrivait le président Boegner, ce sont eux "qui, par fidélité à leur conviction, ont accepté de vivre des années en prison et contraint hommes de gouvernement et simples citoyens à regarder en face le problème et à se rallier à sa seule solution « raisonnable » : le service civil."[10]
Organisations issues des églises pacifistes
Mouvement international de la Réconciliation
Le Mouvement international de la Réconciliation (International Fellowship of Reconciliation) est une organisation qui a été mise en place afin d'unir dans l'action pour la paix tous les pacifistes chrétiens, qu'ils soient issus ou non des églises traditionnellement pacifistes. Dans certains pays, comme les États-Unis, le mouvement s'est ouvert pour inclure les membres d'autres religions ou des athées, et des gens dont la position n'est pas strictement non-violente. Cependant, dans d'autres cas (par exemple, au royaume-Uni), elle reste essentiellement une organisation chrétienne dédiée à la non-violence[44]. Le mouvement compte parmi ses membres six Prix Nobel de la Paix.
Service civil international
Le Service civil international (SCI) est une ONG fondée en 1920 dont le fondateur, le Suisse Pierre Ceresole, a été brièvement (en 1919) secrétaire général du Mouvement international de la Réconciliation. Elle organise des chantiers et des projets mobilisant des volontaires internationaux afin de contribuant à la construction de la paix. Elle s'attache à regrouper dans ses activités des hommes et des femmes d'origines sociales, religieuses, ethniques et d'âges différents et associe la réflexion au travail manuel. Il y a 44 sections membres du SCI dans 40 pays[45].
Références
- Concise Encyclopedia of Amish, Brethren, Hutterites, and Mennonites p.6 Donald B. Kraybill – 2010 "In 1935, BRETHREN, Mennonites, and Quakers met in North Newton, Kansas, for a conference on peace.
- The Brethren encyclopedia 1983 p608 "The American Civil War brought the peace churches together in combined appeals to government, both in the North and in .
- Mark Matthews Smoke jumping on the Western fire line: conscientious objectors p36 – 2006 "CHAPTER TWO The Historic Peace Churches – The three historic peace churches that united to lobby for reforming the treatment of conscientious objectors during World War II shared many religious beliefs, but they also differed in many "
- Speicher, Sara and Durnbaugh, Donald F. (2003), Ecumenical Dictionary: Historic Peace Churches
- G. Kurt Piehler, Sidney Pash The United States and the Second World War: New Perspectives on 2010 p265 "The Selective Service, in collaboration with the historic peace churches, created Civilian Public Service to provide .
- Law review digest 1957 "Among the peace churches may be listed the Mennonite, Brethren, Friends, Christadelphians and Molakans.
- Louis, J. H. et Héron, J.-O. William Penn et les quakers : Ils inventèrent un nouveau monde. Paris; Gallimard, 1990, p. 66.
- Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2-262-01821-9), p. 190
- « Selective Service System: Fast Facts », Sss.gov (consulté le )
- Tribune du pasteur Marc Boegner dans Le Monde du 17 juillet 1962
- About CPT | Christian Peacemaker Teams (Speech).
- « History | Christian Peacemaker Teams », Cpt.org (consulté le )
- Ron Sider, « God's People Reconciling », sur Christian Peacemaker Teams, Strasbourg, France, (consulté le ) : « What would happen if the Christian church stationed as many praying Christians as the U.S. government has sent armed guerrillas across that troubled border? ... Do we not have as much courage and faith as soldiers? »
- « The Amish: Massacre at the Amish school in Nickel Mines, PA », Religioustolerance.org (consulté le )
- « Religion », Hutterites.org (consulté le )
- « Anabaptists Today », Anabaptistchurch.org, (consulté le )
- « Old Order River Brethren », Geocities.com (consulté le )
- Carlton Wittlinger, Quest for Piety and Obedience: The Story of the Brethren in Christ. Evangel Press., 1978, (ISBN 0916035050)
- « Christians & War », The Brethren in Christ (consulté le )
- « Pacifism and Anastasia's Doukhobor Village », Doukhobor.org (consulté le )
- « Dunkard Brethren Church », Dunkard Brethren Church (consulté le )
- « Molokan and Jumper Home Page », Molokane.org (consulté le )
- « The Religion Report: 23 March 2005 – Christians and immigration: Bruderhof », Abc.net.au, (consulté le )
- « Brethern, Schwenkfelders and Other Plain People », Horseshoe.cc (consulté le )
- http://www.moravianpeacebuilders.org/
- « Essay on Shaker History – Shaker Historic Trail – National Register of Historic Places », Nps.gov (consulté le )
- « PCPJ – Pentecostals & Charismatics for Peace & Justice », Pcpf.org (consulté le )
- Paul Alexander, Peace to War: Shifting Allegiances in the Assemblies of God. Cascadia Publishing House, 2009, (ISBN 1931038589).
- « issue-12-alexander-1 », Quaker.org (consulté le )
- Bryan R. Wilson Sects and Society 1961
- Lippey.
- James Irvin Lichti Houses on the sand?: pacifist denominations in Nazi Germany p65 – 2008 -"Albert Merz was executed in Brandenburg military detention prison on April 3, 1941 "
- Alfred Norris, The Gospel and Strife. Birmingham, UK: Christadelphian Magazine and Publishing Association.
- Peter Watkins, War and Politics: The Christian's Duty. Birmingham, UK: Christadelphian Auxiliary Lecturing Society
- Historical dictionary of Seventh-Day Adventists Gary Land
- « Noncombatancy and Conscientious Objection—a Timeline », Adventist Review (consulté le )
- Doctrinal Points of the Church of God (7th Day)
- http://www.cog7day.org/about/index.asp?pgID=11
- Communication Services of Community of Christ, Independence Mo., « Community of Christ International Peace Award Honor Roll », Cofchrist.org (consulté le )
- Communication Services of Community of Christ, Independence Mo., « Community of Christ International Peace Award Nominations », Cofchrist.org (consulté le )
- http://www.cofchrist.org/peace/statements/consc-object.asp
- « Civil Government », Mun.ca (consulté le )
- [https://www.cairn.info/revue-archives-juives-2007-1-page-78.htm Patrick Cabanel, Le pasteur Jacques Martin, de l’objection de conscience à la résistance spirituelle à l’antisémitisme, article paru dans Archives Juives 2007/1 (Vol. 40), Éditeur : Les Belles lettres, (ISBN 9782251694238), 156 pages, pp. 78 à 99, dernier accès le 10 septembre 2016]
- « International Fellowship of Reconciliation », Ifor.org (consulté le )
- Rapport annuel 2015 de SCI (en anglais)
Bibliographie
- Trocmé, André (1961) Jésus-Christ et la révolution non violente, Labor et Fides, 1961, (ISBN 9782830905465)
- Driver, Juan (1970) How Christians Made Peace With War: Early Christian Understandings of War. Scottdale PA: Herald Press. ISBN 0-8361-3461-3
- (1999) Radical Faith. Scottdale PA: Herald Press. ISBN 0-9683462-8-6
- Friesen, Duane K. (1986) Christian Peacemaking and International Conflict: A Realist Pacifist Perspective. Scottdale: Herald Press. ISBN 0-8361-1273-3
- Lederach, John Paul (1999) The Journey Toward Reconciliation. Scottdale, PA: Herald Press. ISBN 0-8361-9082-3
- Ruth-Heffelbower, Duane (1991) The Anabaptists Are Back: Making Peace in a Dangerous World. Scottdale, PA: Herald Press. ISBN 0-8361-3552-0
- Sider, Ronald (1979) Christ and Violence. Scottdale PA: Herald Press. ISBN 1-57910-656-0
- Sampson, Cynthia (1999) "Religion and Peacebuilding." In Peacemaking in International Conflict: Methods and Techniques; edited by I. William Zartman, and J. Lewis Rasmussen. Washington, D.C.: United States Institute of Peace Press.
- Wink, Walter, ed. (2000) Peace is the Way: Writings on Nonviolence from the Fellowship of Reconciliation. Maryknoll, NY: Orbis Books. ISBN 1-57075-315-6
- Van Dyck, Harry R. (1990) Exercise of Conscience: A World War II Objector Remembers. Buffalo, NY: Prometheus Books. ISBN 0-87975-584-9
- McGrath, Willam (1980) Why We Are Conscientious Objectors to War. Millersburg, OH: Amish Mennonite Publications.
- Horsch, John (1999) The Principle of Nonresistance as Held by the Mennonite Church. Ephrata, PA: Eastern Mennonite Publications.
- Brown, Dale (1985) Biblical Pacifism: A Peace Church Perspective. Elgin, IL: Brethren Press. ISBN 0-87178-108-5
Liens externes
- (en)Historique des Églises pacifistes dans L'Encyclopédie mondiale anabaptiste mennonite
- (en)Chaque Église, Église de Paix – une organisation qui cherche à développer les églises pacifistes
- (en)Écrits sur la non-résistance et le Pacifisme dans les sources anabaptistes-mennonites
- (en)Le Pacifisme et la Non-Résistance biblique
- (en)Non-résistance vigueur.Org
- (en)Cascadia Maison d'Édition – Maison d'édition liée aux anabaptistes disposant d'un catalogue de documents historiques sur les Églises pacifistes