Utilisateur:Nouvelle Horizon/Hadith al-Thaqalayn

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Hadith al-Thaqalayn est un Hadith célèbre et mutawattir du Prophète Mahomet qui dit :

« Je suis sur le point d'être rappelé (par Allah) et de répondre (à ce rappel). "Je vous laisse les Thaqalayn (les deux Poids): le Livre d'Allãh et ma Famille, les Gens de ma Maison". Celui Qui est Doux (Allah) m'a informé qu'ils ne se sépareront pas jusqu'à ce qu'ils reviennent vers moi près du Bassin (jusqu'au Jour du Jugement). Regardez donc bien comment vous les traiterez après moi.[1] »

Dans les sources Chiites[modifier | modifier le code]

Ce hadith a été rapporté dans les livres d'al-Kafi et Kamal Uddin , Amali Saduq ,Amali Mofid , Amali Tousi , Oyoun Akhbar Al-Ridha , Alghybh Numani,Basairoldarajat et de nombreux autres livres ont été rassemblés.[2]


Dans les sources sunnites[modifier | modifier le code]

Ce hadith n’a pas été rapporté uniquement par les chiites mais a aussi été rapporté dans une plus grande mesure, par les sunnites.

  • Jâbir bin ‘Abdullah a dit:

    « J’ai vu le Messager d’Allah pendant son pélerinage (Hajj), le jour de ‘Arafah. Il était assis sur sa chamelle (Al-Qaswâ’), délivrant un sermon. Il dit ainsi: « Ô gens! En effet, j’ai laissé parmi vous ce à quoi, si vous vous y attachez, vous ne vous égarerez pas : Le Livre d’Allah et ma famille, les gens de ma demeure (Ahl-Baytî). »

    (Authentique)

Il (le narrateur) dit :

« Il y a des narrations à ce propos venant d’Abu Dharr, Abu Sa’eed, Zaid bin Arqam et Hudhaifah bin Usaid.[3] »

  • Zaid bin Arqam, a rapporté que le Messager d’Allah a dit:

    « En effet, je laisse parmi vous ce à quoi, si vous vous y attachez, vous ne vous égarerez pas après moi. L’un est plus méritant que l’autre : le Livre d’Allah est une corde tendue entre le Ciel et la Terre, et ma famille – les gens de ma maison (Ahl-baytî) – et ils ne sépareront pas jusqu’à ce qu’ils me rencontrent au Hawd (Bassin), faites donc attention à comment vous les traiterez après moi. (Authentique)[4] »

  • Yazid bin Hayyan a dit:

    « Hussein bin Sabrah, Umar bin Muslim et moi-même sommes partis, puis arrivés chez Zaid bin Arqam. Lorsque nous prîmes place chez lui, Hussein lui dit (à Zaid bin Arqam) : « Ô Zaid, vous avez atteint un degré de bienfaisance méritoire! Vous avez vu le messager de Dieu (sawas) et entendu ses paroles, vous avez combattu avec lui, et avez prié derrière lui. Ô Zaid, vous avez certes atteint un degré de bienfaisance méritoire… Dites-nous donc, Ô Zaid, ce que vous avez entendu du messager de Dieu »

    . Il (Zaid bin Arqam) dit alors : « Ô fils de mon frère, par Dieu, j’ai vieilli et ceci date d’il y a longtemps, j’ai oublié quelques choses de ce que j’ai appris venant du messager de Dieu . Quoique je vous relate, acceptez-le, et ne me repoussez pas. » Puis, il dit :

    « Un jour, le messager de Dieu se leva et s’adressa à nous, dans un lieu d’eau nommé Khumm, entre la Mecque et Médine. Il pria et glorifia le nom d’Allah, puis il nous exhorta et nous fit des rappels, après quoi il dit : « Ô gens, je ne suis qu’un homme, et bientôt le messager de mon Seigneur (référence à l’ange de la mort) viendra à moi et je répondrai. Je laisse parmi vous 2 choses valeureuses, la première d’entre elles est le Livre d’Allah dans lequel est la Guidance et la Lumière. Suivez le Livre d’Allah et accrochez-vous-y. Puis il nous encouragea à adhérer au Livre de Dieu, ensuite il dit : « Et les gens de ma demeure. Je vous rappelle Allah par les gens de ma maison, je vous rappelle Allah par les gens de ma maison, je vous rappelle Allah par les gens de ma maison. » Hussein lui dit : « Qui sont les gens de sa maison, Ô Zaid ? Ses femmes ne sont-elles pas parmi les gens de sa maison ? » Il répondit : « Ses femmes font partie des gens de la maison, mais les gens de sa maison sont ceux à qui la Zakât est interdite après qu’il (le prophète) soit parti. » Il (Hussein) demanda donc : « Qui sont-ils ? » Il (Zaid) répondit : « Ils sont la famille de ‘Ali, la famille de ‘Aqil, la famille de Ja’far et la famille de ‘Abbâs. » Le demandeur dit ainsi : « La Zakat était-elle interdite à tous ceux-ci ? » Il (Zaid bin Arqam) répondit « Oui. »[5] »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cité par Ahmad ibn Hanbal
  2. Hashem Ibn Soleiman al-Bahrani,غایة المرام و حجة الخصام,Volume 2, pages 320-367.
  3. Jami’ At-Tirmidhi – Edition Darussalam – Volume 6 – Hadith 3786 page 435
  4. Jami’ At-Tirmidhi – Edition Darussalam – Volume 6 – Hadith 3788 pages 436, 437
  5. Sahih Muslim – Edition Darussalam – Volume 6 – Hadiths 6225, 6226 page 267

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