Forces armées jordaniennes
Forces armées jordaniennes القوّات المسلّحة الاردنيّة | |
Fondation | Octobre 1920 |
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Branches | Armée de terre Force aérienne royale jordanienne Marine Militaire royale jordanienne |
Commandement | |
Roi de Jordanie | Abdallah II |
Chef d'état-major | Lieutenant-général Mashal Mohammad Al-Zaben (en) |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | 17 ans pour les volontaires |
Disponibles au service militaire | 1 674 260 (estimations 2010)[1] hommes 1 611 315 (estimations 2010)[1] femmes |
Aptes au service militaire | 1 439 192 (estimations 2010)[1] hommes |
Atteignant l'âge militaire chaque année | 73 574 (estimations 2010)[1] hommes 62 420 (estimations 2010)[1] femmes |
Déployés hors du pays | 2 073 (octobre 2011)[2] |
Budgets | |
Pourcentage du PNB | 8,6 % (2006) [1] |
Industrie | |
Fournisseurs nationaux | KADDB (en) |
Fournisseurs étrangers | États-Unis Turquie Royaume-Uni Afrique du Sud Chine Russie Pays-Bas Belgique Italie France |
Importations annuelles | 132 millions $ |
Exportations annuelles | 72 millions $ |
Articles annexes | |
Histoire | Légion arabe |
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L’armée de Jordanie (القوات المسلحة الأردنية) désigne l'ensemble des forces armées de l'État de Jordanie.
Elles sont intégralement dirigées par le roi de Jordanie (actuellement Abdallah II de Jordanie). Elle fut formée le et a pour buts de :
- « Protéger le territoire de Jordanie et ses frontières de toute invasion ».
- « Protéger la vie et les droits du peuple de Jordanie ».
- « Protéger le roi de Jordanie ».
L'Armée de Jordanie est divisée en 7 branches :
- L'Armée de Terre royale
- La Marine Militaire royale
- La Force aérienne royale jordanienne
- Les Forces Spéciales Royales (Jordanie)
- Les Unités de Protection de Sa Majesté
- L'Unité de Maintenance de l'Armée
- Le Bureau de Renseignements
Histoire
La Jordanie participa au conflit israélo-arabe jusqu’à sa défaite lors de la guerre des Six Jours.
En septembre 1970, l’armée Jordanienne fut engagée dans une opération de répression contre les Palestiniens de l’OLP qui avaient tenté un coup d'État, on parle des évènements de Septembre noir.
Au bout de 10 jours de pilonnages par l’artillerie Jordanienne les camps de réfugiés furent rasés et les Palestiniens durent trouver refuge pour la plupart au Liban.
Le bilan de cette action est mal connu mais Yasser Arafat prétendra plus tard que l'armée jordanienne a tué entre 10 000 et 25 000 Palestiniens (essentiellement des civils)[3],[4].
Engagements internationaux
L'armée jordanienne est actuellement déployée au sein de plusieurs missions de maintien de la paix de l'ONU. Voici la revue des effectifs déployés à la date du [2] ;
- Soudan : 3 observateurs militaires au sein de la FISNUA (à Abyei), 7 militaires, 4 observateurs militaires et 686 policiers au sein de la MINUAD au Darfour ;
- Soudan du Sud : 2 militaires au sein de la MINUSS ;
- Haïti : 612 militaires au sein de la MINUSTAH (513 policiers y sont aussi déployés) ;
- Liberia : 120 militaires et 4 observateurs militaires au sein de la MINUL ;
- République démocratique du Congo : 220 militaires et 25 observateurs militaires au sein de la MONUSCO (9 policiers y sont aussi déployés) ;
- Côte d'Ivoire : 1 068 militaires et 8 observateurs militaires au sein de l'ONUCI (461 policiers y sont aussi déployés).
Notes et références
- (en) « Jordan - The World Factbook », sur www.cia.gov (consulté le )
- « http://www.operationspaix.net/Jordanie »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) « Jordan's Palestinian Challenge, 1948–1983: A Political History Online Book at Questia Online Library »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (en) Judith Miller, « Yasir Arafat, Palestinian Leader and Mideast Provocateur, Is Dead at 75 », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )