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Éric Neuhoff

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Éric Neuhoff
Éric Neuhoff en dédicace lors du salon du livre de Paris 2017.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Éric Félix Georges NeuhoffVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Œuvres principales

Éric Neuhoff est un journaliste, critique de cinéma et écrivain français, né le à Paris.

Il a reçu plusieurs prix littéraires, dont le prix Prince-Pierre-de-Monaco, en 2014, pour l'ensemble de ses œuvres.

Licencié ès lettres[1], Éric Neuhoff se révèle comme écrivain au début des années 1980, dans un style néo-hussard, aux côtés de Denis Tillinac, Patrick Besson et Didier van Cauwelaert.

Il a fait partie de l'équipe du Fou du roi, émission menée par Stéphane Bern.

Il écrit pour Madame Figaro et prend part à la chronique cinéma et littérature de l'émission de radio Le Masque et la Plume sur France Inter ; il collabore de façon régulière au journal Service littéraire et à l'émission de télévision Le Cercle sur Canal+ Cinéma.

Il a participé à l'écriture du scénario du film Les Âmes fortes de Raoul Ruiz[2].

Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma, notamment Lettre ouverte à François Truffaut (1987) ainsi qu'une biographie de Frank Sinatra, Histoire de Frank (2003). En 2019, il brosse un portrait critique du cinéma français contemporain dans le pamphlet (Très) cher cinéma français[3],[4], qui est à son tour critiqué comme étant un « court pamphlet déploratif »[5].

En 2023, il postule à l'Académie française[6], mais n'est pas élu[7].

Décoration

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Soutien à Françoise Sagan

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En 2002, il initie avec Jean-François Coulomb une pétition demandant une « solution rapide et décente aux problèmes fiscaux de Françoise Sagan », condamnée pour une fraude fiscale sur ses revenus de 1994, devenant de fait redevable à l’État de 838 469 euros, en considérant que si « Françoise Sagan doit de l'argent à l’État, la France lui doit beaucoup plus : le prestige, le talent, un certain goût de la liberté et de la douceur de vivre[9]. »

Notes et références

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  1. Voir sur lesbiographies.com.
  2. « Savage Souls (2001) - IMDb », sur imdb.com (consulté le ).
  3. « Toulouse. Neuhoff dézingue le cinéma français », ladepeche.fr, .
  4. « Éric Neuhoff : "Il y a trop de films français" », lepoint.fr, .
  5. Lucile Commeaux de France Culture estime qu'Éric Neuhoff « idéologise avec éclat le fonctionnement patriarcal du cinéma français, et incarne à lui seul la bonne vieille critique à la papa, dessinant un schéma simple, dont […] personne n’est complètement dépourvu dans le métier : le réalisateur en prédateur, l’actrice en proie, le critique en pornographe, le spectateur en voyeur. »
    Voir : « Affaire Haenel-Ruggia : que peuvent en dire les critiques de cinéma ? », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  6. « Candidature au fauteuil de M. Jean-Loup Dabadie (F19) », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  7. « Sylviane Agacinsky (F19) », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  8. Décret du  ; cf. Journal officiel du .
  9. « Isabelle Adjani au secours de Françoise Sagan », Le Parisien, (consulté le ).
  10. Compilation des ouvrages Les Hanches de Laetitia, La Petite Française et Un bien fou.
  11. Nicolas Ungemuth, « Éric Neuhoff : "Les romanciers étrangers sont les derniers à raconter des histoires" », Le Figaro Magazine, , p. 80-81.

Liens externes

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