Utilisateur:Ruyblas13/Site archéologique de Fondettes - Oppidum de Montboyau

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Site archéologique de Montboyau
oppidum de Montboyau
Mons Budelli
Image illustrative de l’article Ruyblas13/Site archéologique de Fondettes - Oppidum de Montboyau
Vestiges du pont antique franchissant la Loire : ici au pied de Montboyau.
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Canton Saint-Cyr-sur-Loire
Site archéologique Oppidum
Pont antique
Motte Castrale
Coordonnées 47° 23′ 35″ nord, 0° 38′ 10″ est
Superficie 25 ha
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Site archéologique de Montboyau
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Histoire
Préhistoire Néolithique
Protohistoire Âge du fer I
Protohistoire Période Laténienne
Antiquité Période gallo-romaine

Situation et localisation[modifier | modifier le code]

L'oppidum est localisé sur le territoire de la commune de Fondettes, plus précisément au lieu-dit de « Beaumanoir »[1].

À l'époque de sa fondation, puis sous la période gallo-romaine, le site fait partie intégrante de la civitas des Turoni. Il est alors distant de 3,4 kilomètres du site de « Clocheville », centre névralgique de Cæsrodunum, qui lui est localisé à Tours[2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

À l'époque gallo-romaine, ou alte-moyennageuse, le nom de Fondettes apparaît sous le terme latin de Fundettæ[3]. De même, Martigny-sur-Loire, village ou hameau appartenant au territoire communale Fondettois et dont l'emplacement se trouve en bordure de Vallières, est mentionné dans de nombreux diplômes (ou acte royaux) datés des IXe et Xe siècles sous la forme Martiniacum[3],[Note 1].

Le toponyme de Martigny, rattaché au territoire de Fondettes, était à cette époque simultanément associé à une villa et une chapelle dédiée au culte de Saint Martin. Deux actes manuscrits, probablement émis par le chapitre de Saint-Martin de Tours, mettent en évidence la situation géographique de Martigny-sur-Loire/Martinicum :

« [...] villam cum capëlla in honore ejusdem sancti Martini dedicate, nomine Martiniacum, et mansile indominicato... cum cultura. [...] subtus praedictam capellam sita, ubi fuit olim brolius domini-eus et medietas de prato Luci, quodest trans Ligerim situm. »

— Charte du chapitre de Saint-Martin, 900-920, 76-9[3].

Découvertes et fouilles[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Exemple de vase en céramique daté du Néolithique et de type rubané comparable à ceux mis au jour à Fondettes.
Vase en céramique rubané comparable à ceux mis au jour à Fondettes (Musée universel de Marbourg).

La présence humaine sur le territoire de Fondettes, à l'instar de nombreux sites implantés à proximité de la Loire moyenne — aire correspondant à la région naturelle du Val de Loire —, est attestée pour la période du Néolithique[4]. Ainsi, quelques artefacts, tels qu'un fragment de vase de type rubané, confectionné en céramique et muni d'une large panse, ou encore un bol de forme approximativement circulaire, ces deux objets ayant été retrouvés près de l'« île de Quinquegrone »[Note 2], viennent témoigner de cette présence préhistorique[4].

D'autres objets en céramique, attribués au Néolithique « moyen I » (entre 4 500 et 4 000 av. J.-C.) ont été retrouvés sur le site du port Vallières-ouest et port Foucault-sud, lieux localisés au dans les marges méridionales de Fondettes[5]. Ces tessons de vases, dont certains sont munis d'une anse, ont été mis en évidence au cours d'opérations de dragage du fleuve ligérien[Note 3],[5]. Ces poteries appartiennent à deux types de culture, soit le groupe dit de « Chambon », et, dans une moindre mesure, pour un seul cas répertorié, mais non-certifié, celui dit de « Cerny »[5]. Ils se caractérisent par des motifs nervurés en forme de « sourcil »[5].

Enfin, des investigations archéologiques ont permis de révéler une cavité souterraine, également attribuable au Néolithique[6]. Dans cette grotte, les fouilleurs ont mis au jour des brachycrânes — autrement dit une boîte crânienne dont la partie frontale est sensiblement applatie —[6].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Les lieux fondettois connaissent une occupation vers la fin de l'Âge du Bronze ou début de l'Âge du Fer. À cet effet, un tumulus, constitué d'un amalgame de terre, a été mis en évidence à proximité du lieu-dit de Beaumanoir. Cette éminence artificielle, située au nord de Beaumanoir, se manifeste sous la forme d'une « motte » circulaire pourvue d'un diamètre 10 mètres et qui s'élève sur une hauteur de 3,50[7].

Monnaie Gauloise, Potin dit « à tête diabolique » comparable à ceux découverts au pied de l'oppidum de Montboyau.
Potin « à tête diabolique », comparable à ceux retrouvés au pied de l'oppidum de Montboyau.

L'oppidum de Fondettes, également connu sous le nom d'oppidum de Montboyau[8],[9],[10], est localisé à l'extrémité sud-est de la commune de Fondettes[11],[7]. Le site protohistorique de Montboyau, dont l'habitat est protégé par des fortifications de type éperon barré[9]. Ce site Tourangeau, daté de la période laténienne, fait l'objet de fouilles dès le XIXe siècle[8],[10]. Au cours du second âge du Fer, le site de Montboyau se révèle être l'une des 3 agglomérations secondaires[Note 4] appartenant à la civitas (ou territoire, cité) du peuple gaulois des Turones[10],[12]. Selon Jean-Mary Couderc, Jean-Marie Laruaz et Stephan Fichtl, la capitale des Turones à l'Âge du Fer, se révèlerait être, à priori, l'oppidum dit des « Châtelliers », une agglomération d'une cinquantaine d'hectares implantée sur l'actuelle commune d'Amboise[10],[9],[12]. Cette dernière est remplacée, à l'époque gallo-romaine, par Cæsarodunum, l'actuelle ville de Tours, laquelle est distante d'une petite dizaine de kilomètres de Fondettes[10],[9],[12]. Le site protohistorique de Fondettes, qui se présente sous la forme d'un triangle de 430 m face Est sur 470 m face Sud[9], occupe une superficie totale d'environ 11 hectares[11]. Il surmonte un vaste éperon rocheux dominant ainsi le point de convergence de la Choisille et de la Loire[11],[8],[9]. L'oppidum de Montboyau est entouré par une imposante levée de terre mesurant 20 mètres de large sur 364 mètres de long[11],[9]. Cette première enceinte fortifiée est doublé par un fossé de 7 mètres de dénivellé[11],[9]. Des monnaies gauloises, ont été mises en évidence dans les années 1950[8] à Beaumanoir, un lieu-dit qui placé au sein de l'ancienne agglomération secondaire et dont la position se trouve légèrement excentrée[11],[9]. Les éléments monétaires, au nombre d'approximativement 1 000 unités dont 494 potins dits « à tête diabolique »[Note 5],[13] (ou « diabolinte »)[14], et accompagnés d'une fibule, le tout incorporé à l'intérieur d'un vase fêlé[Note 6],[16] ont été identifiés, en raison de l'effigies gravées sur leurs avers, comme étant issues de 3 différentes civitas — ou cité, territoire d'un peuple de Gaule — : celle des Senones, celle des Bituriges Cubii et celle des Carnutes[Note 7],[15].

D'autres établissements, de tailles plus modestes (dits « ruraux ») et attribués à la fin période laténienne, tels que celui de la « Limougière », situé au Nord de la ville de Fondettes, ont été révélés lors de récents chantiers archéologiques[8],[18]. Dans le cas de « la Limougère », les structures d'enceintes, qui sont apparus sous la forme d'enclos, auraient été possiblement construites dans le but de protéger des édifices à usage domestique[18],[8].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Vestiges du pont antique franchissant la Loire : ici au niveau de Fondettes.
Vestiges du pont antique franchissant la Loire, ici à Fondettes.

Une route d'époque antique, une via romana, reliant Vindunum (actuelle ville du Mans) à Limonum (Poitiers) s'acheminait via « Port-de-la-Guinière », à l'extrémité sud-est de Fondettes[19]. Cet itinéraire gallo-romain, d'axe nord-sud, traversait la Loire pour rejoindre le lieu-dit de « Port-Cordon », également connu sous le nom de Port-Maillé, en contrebas bas du château de Luynes[19].

Au niveau méridional du site fondettois, le tracé de cette route se matérialisait par un pont, construit au cours de l'Antiquité, lequel passait probablement au pied de l'oppidum de Montboyau[20],[9]. Cet ouvrage d'art gallo-romain, qui aurait possiblement succédé à un autre pont d'époque protohistorique, se révèle être l'une des portions de la route reliant Poitiers au Mans, juste au point de croisement avec la voie antique menant à Angers, laquelle suit le tracé de la Loire[9].

Au lieu-dit de « La Vermicellerie », de récentes prospections archéologiques ont permis de révéler un site à vocation domestique utilisé à partir du Bas-Empire[21],[Note 8]. Cette ancienne zone d'habitat, dont l'occupation est attestée jusqu'aux Xe et XIe siècle, est associée à des vestiges de fours — au nombre de cinq — destinés à la cuisson des aliments[21]. Ces fours à usage domestique ont été retrouvés légèrement à l'est des structures d'habitats[21]. Le site dit de La Vermicellerie, qui se développe à proximité de la Choisille, a également livré les traces d'un important fossé d'enceinte, creusé vers la fin du VIIIe siècle et implanté au nord de l'aire d'habitation[21].

Une villa gallo-romaine[Note 9], localisée au sud-ouest de la commune, a été identifiée vers la fin du XIXe siècle au sein des fondations du château de Châtigny par l'archéologue Charles de Beaumont[23],[24],[25]. Les ruines de la villa, toujours visibles et dont les murs, construits en petit appareil, sont composés d'un assemblage de blocs en tuffeau, de cailloutis et de briques arasées, le tout jointé au moyen d'un mortier fait de tuileaux, ont été réemployées pour constituer une partie des soubassements de l'édifice de Châtigny[23],[26]. En raison de certaines de leurs caractéristiques architecturales, en particulier leurs éléments de décoration, quelques historiens et spécialistes, tels qu'Alain Ferdière, estiment que ces structures sont probablement attribuables à l'Antiquité tardive (IIIe siècle apr. J.-C.)[27],[26]. Les vestiges d'un second bâtiment[Note 10], situé à l'est de la villa et dont les maçonneries sont encore apparentes, ainsi que les ruines d'un complexe thermal composé d'une piscine, d'un bassin externe de forme octogonale, d'un hypocauste, et de sols agrémentés de mosaïque, ont été révélés à l'ouest de la cour du château[29],[24],[26],[25].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Vers le milieu du IXe siècle, en 847, l'abbé Amaury, diacre alors chargé de la gestion du patrimoine de Saint-Martin de Tours[Note 11], fait don d'une manse au fief de Fondettes[30]. Cette tenure, connue sous le nom latin de Martiniacum (ou « Martigny-sur-Loire »), se présente sous la forme d'une villa[30]. Cette dernière était localisée au nord-ouest du territoire de Fondettes[30].

La création de la paroisse tourangelle pourrait être attribuée au tournant du Xe et du XIe siècle av. J.-C.[31],[32]. Ainsi, l'historien Jean-Mary Couderc estime que cette dernière aurait été possiblement séparée de celle de Saint-Venant de Luynes à l'approche de l'an mil[Note 12],[31],[32].

Sceau représentant le comte d'Anjou Foulques de Nerra (965/970-1040), illustration issue de l'ouvrage Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, 1899, par Georges de Manteyer.
Sceau représentant le comte d'Anjou Foulques de Nerra (965/970-1040).

Au cours du XIe siècle, sur commandite du Comte d'Anjou Foulques de Nerra (dit « Foulques le Noir »), le site de Montboyau fait l'objet d'une fortification[11]. À cette époque, une motte castrale est alors construite à l'extrémité sud-ouest de l'oppidum, en lieu et place de son rempart[11],[7]. Cet ouvrage défensif médiéval, dressé à une hauteur avoisinant les 10 mètres, se déployait sur une aire de 200 mètres de circonférence[7].

Au début du XIe siècle, après 1015, le Comte d'Anjou, confronté aux troupes du Comte de Valois, livre une bataille au pied du site de Montboyau[7].

Le domaine de Fondettes, au cours des XIIe et XIIIe siècle se manifeste comme une noble tenure de faible importance, ses terres étant alors soumises à l'autorité des seigneurs de Maillé, propriétaires du château de Luynes[34].

En 1248 le fief passe sous le contrôle d'un vassal, le chevalier Jean de Clérembault[34].

Récapitulatif chronologique[modifier | modifier le code]

Quelques repères chronologiques de l'oppidum de Fondettes.

Quelques dates de l'histoire de France et de la Touraine
Histoire politique et religieuse de Fondettes Histoire architecturale de Fondettes

Vestiges[modifier | modifier le code]

Oppidum de Montboyau[modifier | modifier le code]

Pont antique[modifier | modifier le code]

Guinière[modifier | modifier le code]

Motte castrale[modifier | modifier le code]

Trésor de Montboyau[modifier | modifier le code]

Autres sites[modifier | modifier le code]

Mise en perspective géographique des oppida de la civitas des Turons[modifier | modifier le code]

Synthèse cartographique des oppida et principaux sites du territoire Turones[modifier | modifier le code]

La carte ci-dessous a pour objectif de recenser les principaux sites d'agglomérations secondaires, mais également celui de la capitale, Amboise (puis Cæsrodunum, appartenant à la civitas Turones[35],[36] [37],[38],[9] :

Carte des principales agglomérations appartenant au territoire des Turones (Âge du fer et Antiquité)


Légende

Synthèse cartographique des oppida et principaux sites du territoire Turones 3[modifier | modifier le code]

La carte ci-dessous a pour objectif de recenser les principaux sites d'agglomérations secondaires, mais également celui de la capitale, Amboise (puis Cæsrodunum, appartenant à la civitas Turones[35],[36] [37],[38],[9],[12] :

Carte des principales agglomérations appartenant au territoire des Turones (Âge du fer et Antiquité)


Légende

C = Cæsarodunum

Les points de couleur ocre-jaune représentent les oppida et agglomérations attestés et fouillés ;
Les triangles rouges figurent les sites et/ou possibles agglomérations secondaires, insuffisamment prospectés et non-avérés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cependant, le lieu de Martigny-sur-Loire aurait très probablement existé dès la fin du VIe siècle. À cet effet, un Martiniacum, géographiquement proche de Turinico oppido — autrement dit : Tours — a été mentionné dans l'un des manuscrits de Grégoire de Tours(539-594) :

    « Igitur Turonico oppido oratorium erat propinquum, situm in villa Martiniacensi, in quo celebrem ferebatur saepias orasse Martinum. »

    — Grégoire de Tours, Gloria confessorum, chapitre 8, [3].

  2. Il s'agit d'un petit hameau situé sur la parcelle cadastrale no 45, au niveau de la limite communale entre Fondettes et Luynes[4].
  3. Lesquelles opérations ont été entreprises, pour l'une en 1968, et pour l'autre en 1980[5].
  4. Hormis l'oppidum de Montboyau, les différentes campagnes de fouilles archéologiques entreprises en Indre-et-Loire ont ainsi permis d'attester deux autres agglomérations secondaires : l'oppidum de Château-Chevrier, localisé sur la commune de Rochecorbon et celui dit des « Deux Manses », situé à Sainte-Maure-de-Touraine[10].
  5. Il s'agit d'une expression utilisé par le numismate Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu lors de l'identification et l'inventaire de ce type de pièces et faisant écho à Élie Lambert :

    « Les types sont ordinairement une tête très grossièrement dessinée, le contour du nez indiqué par une grosse ligne, quelquefois ponctuée au bout, un globule ou un trou pour former l'œil, un ou deux globules aplatis pour représenter les lèvres, une proéminence sphérique complète le reste de la tête. »

    — Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu, Revue Belge de numismatique, 1970[13].

    . D'autres pièces de ce type ont été mises en évidence sur des site tels que celui de Allonnes, localisé dans la Sarthe[13].
  6. L'archéologue ayant répertorié et analysé ce « trésor de monnaies gauloises », estime que celui-ci aurait été ensevelli vers 51 av. J.-C.[15].
  7. Dans le cas particulier des pièces provenant de la cité des Carnutes, ces éléments confectionnés en bronze possèdent un revers sur lequel apparaît l'inscription « TAIIIOC »[17].
  8. Toutefois, ces mêmes sondages ont mis en évidence que le site de La Vermicellerie aurait été précédemment occupé à la fin de l'Âge du Bronze[21]. À ce titre, des vestiges de fosses relativement arasées (ou aplanies) viennent témoigner cette première occupation[21]. Bien qu'elles présentent des restes de constructions peu abondantes, ces structures, au nombre de 14, sont accompagnées d'un riche dépôt d'objets en céramique, lequel est en partie composé d'assiettes pourvues d'un marli peint, mais également des bracelets confectionnés en terre cuite[21].
  9. Certains auteurs estiment que la villa gallo-romaine de Châtigny et celle de Saint-Venant, localisée sur la commune de Luynes, sont les deux sites antiques les plus fouillés et les plus représentatifs au sein de la zone géographique comprise entre les villes de Tours et Langeais[22].
  10. Lors de la construction du château, au niveau de ses soubassements orientés au sud, les structures de ce deuxième bâtiment antique ont été réutilisées jusqu'à une hauteur pouvant atteindre 5 m[28].
  11. Abbaye de la ville tourangelle dont l'abbé Amaury possédait également la fonction d'écolâtre[30].
  12. À cette époque la paroisse de Saint-Venant de Luynes était alors connue sous le nom de Saint-Venant de Maillé ou Vicaria Malliacencis[33].

Références[modifier | modifier le code]

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  12. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Fichtl-carte-CIVITAS-Turoni-oppidum-Clocheville-233-234
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  37. a et b Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (textes) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. a et b Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (cartes et documents) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ (lire en ligne, consulté le ).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Buchsenschutz (dir.), Marie-Bernadette Chardenoux, Pierre-Yves Lambert, Stéphane Verger, Thierry Lejars et Katherine Gruel, L'Europe celtique à l'âge du Fer : ( VIIIe-Ier siècles av. J.-C. ), Paris 14e, puf( Presses Universitaires de France ), coll. « Nouvelle Clio », 2015 ( deuxième édition ), 496 p. (ISBN 978-2-13-057756-0, ISSN 0768-2379).
  • Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine. : Mémoires de la Société archéologique de Touraine., t. III, Tours, Société archéologique de Touraine, , 425 p. (lire en ligne [PDF]), pages 8 à 58, 81 à 87, 106 à 137, 159 à 226.. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • C. Chevalier (dir.) et al., « Fondettes », dans C. Chevalier (directeur d'ouvrage) et al., Annales de la Société d'Agriculture : sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire., vol. 47 à 48, Tours, Imprimerie Ladevèze, (lire en ligne), pages 349 à 352. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Mary Couderc, « Un pont antique sur la Loire en Aval de Tours. », dans Robert Bedon, Alain Malissard (directeurs d'ouvrage) et al., La Loire et les fleuves de la Gaule romaine et des régions voisines., Limoges, Presses Universitaires de Limoges, , 601 p. (lire en ligne), pages 55 à 71.
  • Jean-Mary Couderc, « Le pont antique de Fondettes sur la Loire », bulletin de la Société archéologique de Touraine, Société archéologique de Touraine, t. XLV,‎ , pages 393 à 406 (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
  • Julien Courtois, « Le franchissement des rivières à l'époque gallo-romaine », Revue archéologique du centre de la France, Société archéologique de Touraine - Atlas archéologique de Touraine,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux celtique continental, Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6).
  • Annie Dumont, « Que nous apprennent les vestiges des (très) vieux ponts de la Loire ? », Geo-sciences,‎ , pages 34 à 41 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • Stephan Fichtl, Les peuples gaulois, Paris, Éditions Errance, , 255 p. (ISBN 978-2-87772-502-6), pages 233 et 234. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (textes) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • René-Charles Guilbaud, « Le château de Châtigny », dans Jean-René Guilbault et al., Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. 47, Tours, Société archéologique de Touraine, , 298 p. (lire en ligne), pages 99 à 106.
  • Stéphane Joly et Alain Jacquet (dir.), « Les occupations des Cochardières à Fondettes (Indre-et-Loire) : extractions calcaires antiques, habitats du Haut Moyen Âge et espaces funéraires à recrutements spécifiques du Moyen-Âge. », dans Stéphane Joly, Alain Jacquet (directeur d'ouvrage) et al., Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XII, Tours, Société archéologique de Touraine, , 276 p. (lire en ligne), pages 75 à 92.
  • Jean-Marie Laruaz, « Atlas archéologique de Touraine : Les agglomérations à la fin de l'âge du Fer, 200 à 25 av. n.-è. (cartes et documents) », Revue archéologique du centre de la France, Fédération pour l'Edition de la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53 (supplément),‎ , Plan de l'oppidum de Montboyau à Fondettes (document 2) (lire en ligne, consulté le ).
  • {chapitre
| prénom1 = Raymond
| nom1 = Mauny
| titre chapitre = Époque romaine
| auteurs ouvrage = Raymond Mauny et al.
| titre ouvrage = Bulletin de la Société archéologique de Touraine
| sous-titre ouvrage = Topopnymie de la Touraine
| éditeur = Société archéologique de Touraine
| tome = 30
| lieu = Tours
| année = 1950
| passage = page 183
| consulté le = 02 avril 2017
| lire en ligne = http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551749r/f69.image.r=Rill%C3%A9%20Hommes%20Fondettes%201949?rk=42918;4}}.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]