Umm Sharīk

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Lorsque Mahomet commença sa prédication à La Mecque en 610, il rencontra des oppositions de la part des clans dominants. S'ensuivirent des persécutions sur ses disciples qui adoptaient cette foi nouvelle. Umm Sharīk, connue aussi comme Ghazziyya Bint Jaabir al Aamiriyya, est l'une de ces disciples qui a connu la persécution. Elle venait d'une famille aisée et sa tribu était influente aussi sa conversion à l'Islam ne fut pas vue d'un bon œil. Devant sa persévérance à prêcher l'Islam aux femmes, la famille de son époux la condamna à retourner dans son clan. En chemin, ils firent tout en leur pouvoir pour briser sa résistance en l'exposant au soleil et en lui interdisant de boire de l'eau pendant trois jours.

Umme Sharik ou la foi inébranlable[modifier | modifier le code]

Umme Sharik fait partie des véritables musulmanes de l'époque. Elle raconte: "Alors que tout le monde était endormi, j'ai senti de l’eau placée sur ma poitrine. Je l'ai prise et j'ai bu et cela se répéta trois fois. Après un moment, quand ils se sont réveillés, ils étaient mécontents que mes vêtements soient trempés, ils pensaient que je m'étais détachée et que j'avais bu leur eau mais leur réserve d'eau était intacte. Impressionnés par ce miracle, les persécuteurs d'Umm Sharik ont accepté l'islam".

Après cela elle est retournée auprès du Prophète et s'est proposée elle-même en mariage, le Prophète accepta.

Il est dit dans le Coran dans sourate Al-Ahzab chapitre 33 v.50 : "O Prophète! Nous t'avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur mahr (dot), celles que tu as possédé légalement parmi les captives [ou esclaves] qu'Allah t'a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, celles qui avaient émigré en ta compagnie, ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle : c'est là un privilège pour toi, à l'exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu'ils possèdent, afin qu'il n'y eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux"[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le St. Coran, chap. 33 (« Al Ahzab »)