Saint-Péver

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Saint-Pever)

Saint-Péver
Saint-Péver
Bourg de Saint-Péver.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Jean Jourden
2020-2026
Code postal 22720
Code commune 22322
Démographie
Gentilé Pévérois, Pévéroise
Population
municipale
380 hab. (2021 en diminution de 11,21 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 55″ nord, 3° 06′ 02″ ouest
Altitude 200 m
Min. 89 m
Max. 204 m
Superficie 13,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plélo
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Péver
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Péver
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Saint-Péver
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Saint-Péver

Saint-Péver [sɛ̃pevɛʁ], est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Ses habitants sont les Pévérois.

Petite commune de 328 habitants, Saint-Péver se perche à flanc de coteau, à 10 kilomètres de Guingamp, sur un très vieux chemin parallèle au Trieux. Saint-Péver est une commune de Leff Armor Communauté et fait partie de la région historique du Trégor.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Saint-Péver est une petite commune des Côtes-d'Armor située à une dizaine de kilomètres de Guingamp, ville la plus proche. Sa superficie est d'environ 13 km2. Le village de Saint-Péver est situé sur l'axe Guingamp-Pontivy (D 767) qui traverse une partie de la Bretagne du Nord vers le Sud. De plus, Saint-Péver est située non loin de la route nationale 12, et le trajet jusqu'à la préfecture Saint-Brieuc est de 35 km[1].

Le Trieux, fleuve côtier de 71 km, passe à Saint-Péver.

Altitudes[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Péver est située à une altitude moyenne de 200 mètres, ce qui est assez élevé pour la région. L'altitude du centre-bourg est exactement de 139,5 mètres (au pied de l'église). Le point culminant de la commune s'établit à 204 mètres. Ce point se situe au milieu du triangle formé par les lieux-dits du Rest, Lan Ven et Castel Pic. Le point le moins élevé de la localité est situé sur la Route de Corlay, dans la vallée du Trieux, juste à l'entrée de la commune près du Moulin de Kerauffret (ce dernier étant situé dans la commune de Ploumagoar) et son altitude est de 89 mètres.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Péver est bordée des cinq communes suivantes : Lanrodec, Plésidy, Ploumagoar, Saint-Adrien, Saint-Fiacre.

Rose des vents Ploumagoar Rose des vents
Saint-Adrien N Lanrodec
O    Saint-Péver    E
S
Plésidy Saint-Fiacre

Le paragraphe suivant décrit les limites entre Saint-Péver et les localités voisines :

  • Saint-Péver / Saint-Adrien (longueur : 2 000 m) : délimitation par le Trieux entre le Moulin de Kerauffret (en Ploumagoar) et Pont-Locminé.
  • Saint-Péver / Plésidy (longueur : 4 000 m) : délimitation par le Trieux entre Pont-Locminé et le Moulin de Toulborzou.
  • Saint-Péver / Saint-Fiacre (longueur : 3 000 m) : délimitation par un affluent du Trieux qui débouche au niveau du Moulin de Toulborzou.
  • Saint-Péver / Ploumagoar (longueur : 2 600 m) : délimitation terrestre qui commence au Moulin de Kerauffret, se poursuit au lieu-dit de Pont Coz Tang et continue jusqu'à Kersperz (ce dernier lieu-dit étant en Ploumagoar).
  • Saint-Péver / Lanrodec (longueur : 6 300 m) : cette délimitation passe par le Bois d'Avaugour puis par le Bois-Meur. Elle débute aux environs de Kersperz (en Ploumagoar), continue vers Run an Botern (en Lanrodec), vers le Château d'Avaugour (en Saint-Péver) et traverse la D 24 pour arriver aux alentours de Kervery (en Saint-Péver).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 14,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Kerpert à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 088,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Péver est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,7 %), forêts (39,7 %), terres arables (11,8 %), prairies (5,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Saint Bezver en 1444.

A été assimilé à l'échanson Bediver, un des Chevaliers de la Table ronde, connu en gallois comme Bedwyr.

Le nom en breton de la commune est Sant-Pever.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, Saint-Péver était une trève de la paroisse de Saint-Fiacre, succursale de celle de Plésidy. Saint-Péver appartenait à l'évêché de Tréguier et au comté du Goëlo. Le château d'Avaugour se dressait sur un éperon dominant le cours du Trieux à l'extrémité occidentale de l'actuelle commune de Saint-Péver.

La Révolution[modifier | modifier le code]

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Péver-la-Lande.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms des 50 soldats morts pour la Patrie[15] :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la liste chronologique des maires de Saint-Péver depuis 1800 :

Liste des maires successifs[16]
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2009 en cours Jean Jourden DVD Aviculteur
mars 2008 décembre 2008 Michel Begat - -
mars 2001 mars 2008 Henri Le Guenniou - Agriculteur
juin 1995 mars 2001 Francis Le Négaret -  
mars 1989 mars 1995 Francis Philippe - -
mars 1983 juin 1989 Maurice Le Guenniou - Agriculteur
1980 mars 1983 Yves Steunou - -
1947 1983 Émile Le Creurer - -
1945 1947 Jean-Marie Le Clerc - -
1912 1945 Guillaume Le Creurer - -
1910 1912 Jean-Louis Capitaine - -
1908 1910 Guillaume Le Creurer - -
1902 1908 Pierre Guillou - -
1896 1902 François Guillou - -
1876 1896 Louis Rouxel de Villeféron Légitimiste Propriétaire, armateur au Légué, conseiller d'arrondissement (1877-1899)
1873 1875 Pierre Le Page - -
1871 1873 Jean-Marie Le Gall - -
1863 1870 Yves-Marie Guillou - Propriétaire-Cultivateur
1855 1863 Hervé Guillou - -
1848 1855 Pierre Le Page - -
1843 1848 Guillaume Le Diouron - -
1841 1843 Guillaume Gautier - -
1823 1840 Guillaume Le Diouron - -
1813 1823 Joseph Le Gall - -
1800 1812 François Le Diouron - -

Compte tenu de la population, le Conseil Municipal de Saint-Péver est composé de 11 membres.

Composition des conseils municipaux successifs (depuis 1989) :

NB : (D) : a donné sa démission

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 380 habitants[Note 2], en diminution de 11,21 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1881 avec 722 habitants.


Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
573461497545606632641660648
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
605603655657705722715673715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
635620642566506539473421378
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
351358329303316328350357404
2018 2021 - - - - - - -
389380-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 202 hommes pour 187 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,3 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
5,9 
75-89 ans
8,0 
15,3 
60-74 ans
18,2 
27,2 
45-59 ans
21,4 
18,3 
30-44 ans
20,9 
11,9 
15-29 ans
12,8 
21,3 
0-14 ans
18,7 
Pyramide des âges du département des Côtes-d'Armor en 2020 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,8 
75-89 ans
12,3 
20,8 
60-74 ans
21,3 
20,6 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
15,7 
15 
15-29 ans
12,8 
17,4 
0-14 ans
15,7 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle de Restudo[modifier | modifier le code]

La chapelle de Restudo fut probablement construite par les Chevaliers de l'ordre de Saint-Jean qui y avaient une commanderie. La tradition rapporte que Charles de Blois donna du bois pour sa réédification[23]. L’édifice, en granite, date de la fin du XIVe siècle et est classé monument historique depuis 1954. Son plan initial, en forme de croix latine, fut modifié en 1920 par la suppression de l’aile Nord, en mauvais état et jugée dangereuse. On[Qui ?] dit que les pierres furent récupérées pour l’édification d’une maison. D’après les arcades subsistant, on peut penser que cette aile Nord était légèrement antérieure à l’aile Sud.

À l'intérieur de la chapelle, on peut trouver plusieurs statues anciennes comme celle de Saint Eutrope, tenant ses intestins dans ses mains et qui était invoqué pour guérir les enfants de la colique. La fontaine située près de la chapelle était d'ailleurs réputée pour guérir les maux de ventre.

L'attrait principal de la chapelle, à la nef inclinée, réside dans ses fresques ocre brunes des XIVe et XVe siècles, par la suite recouvertes, avant d’être restaurées en 1953. On peut y contempler sur un mur diaphragme :

  • au sommet : le couronnement de la Vierge, entourée d'anges musiciens ;
  • au-dessous, à gauche : la Cène, avec le Christ donnant la communion aux Apôtres, dont Judas tenant un poisson. Une servante apporte pain et eau ; sa collègue l’épie par une petite fenêtre ;
  • à droite : le Christ prie à Gethsémani, alors que les apôtres dorment.

Sur l'autre face de l’arc diaphragme, subsistent des femmes, des pages, des papes, des évêques et des chevaliers en costumes du XIVe. Certains sont décapités. Au-delà de leur fonction ornementale, ces fresques remplissent, à l’origine, un rôle de formation religieuse pour les paysans alors illettrés.

On remarque également la présence de fers à cheval suspendus en ex-voto. Ils marquent le culte de Saint Éloi, patron des forgerons et des chevaux. D'ailleurs, chaque année depuis 1888 est célébré le pardon de Restudo à la fin du mois de juin. On peut alors assister à la traditionnelle baignade des chevaux dans le petit étang qui jouxte la chapelle.

La chapelle de Restudo a bénéficié de travaux de restauration en 1954. À noter que les clefs de la chapelle sont disponibles à la Mairie.

La chapelle d'Avaugour[modifier | modifier le code]

Classée monument historique par arrêté du [24]. Construite entre 1454 et 1504, c'est l'ancienne chapelle du château d'Avaugour[25].

Le manoir de Toul-Borzou[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre de Saint-Péver.

L'église est sous l’invocation de saint Pierre. C'est une construction néo-gothique en forme de croix latine, construite entre 1861 et 1865 sur les plans d'Alphonse Guépin. Il s’agit d’un édifice relativement petit par rapport aux constructions semblables faites à la même époque, avec une nef très étroite et sans bas-côtés. C’est un édifice sans grand caractère architectural surmonté d’un tout petit campanile abritant trois cloches.

Le bâtiment contient un mobilier peu intéressant de la fin du XIXe siècle.
On peut tout de même admirer cinq tableaux d'albâtre déplacés depuis la chapelle d’Avaugour. Ces panneaux, d’origine anglaise, sont encastrés dans le retable du maître-autel. Le panneau central représente une pitié du père et les quatre autres, l'Annonciation, l'adoration des mages, l'Assomption et le couronnement de la Vierge.
L'église abrite également quelques statues anciennes de bois polychrome dont une Vierge à l’enfant datant probablement du XVIe siècle dédiée à Notre-Dame du Danouët. Cette statue proviendrait d’une chapelle du même nom, localisée au Danouët mais détruite. Les autres statues représentent notamment saint Anne Éducatrice et saint Péver.
On peut également observer une magnifique bannière de procession du XVIe siècle. Les orfrois brodés de cette bannière représentent des personnages nimbés que l’usure du temps empêche parfois d’identifier. Vingt-sept scènes sont figurées. On peut reconnaître les douze apôtres, la Vierge et des saints, qui portent chacun un livre et l’instrument de leur martyre.

Jusqu'aux années 1970 était célébré dans l'église Saint-Pierre un pardon en l'honneur de saint Maurice.

Les fontaines[modifier | modifier le code]

Les croix[modifier | modifier le code]

La croix d'Avaugour.

Il existe quatre croix dans la commune de Saint-Péver.

  • La croix d'Avaugour, croix mérovingienne située en bordure de la vieille route Saint-Péver / Guingamp. À droite de la croix on trouve un bénitier ancien en granite monolithe de section rectangulaire et percé de quatre rigoles sur chaque face.
  • La croix de Restudo, datant de 1819.
  • La croix de Pont-Clet, du XIXe siècle.
  • Le calvaire situé en plein bourg, près du monument aux morts et qui donne son nom à la Rue du Calvaire.

La forêt départementale d'Avaugour Bois-Meur[modifier | modifier le code]

Un chemin pittoresque dans le Bois d'Avaugour.

Durant l'année 2005, le Conseil général des Côtes-d'Armor a acquis la forêt d'Avaugour et le bois Meur, un ensemble de plus de 1 000 hectares s'étalant sur les communes de Saint-Péver, Saint-Fiacre, Boqueho et Lanrodec. Les objectifs du Conseil général sont « d'offrir au grand public une forêt exemplaire, tant en matière de gestion sylvicole que de protection de l'environnement ». La forêt départementale d'Avaugour Bois-Meur est ouverte au public qui peut découvrir sa faune et sa flore typique du pays de l'Argoat sur huit chemins balisés (de 1,3 km à 27 km) pour la randonnée pédestre, le VTT ou le cheval. Pour cela, il est préférable de se rendre au point accueil-info situé entre les deux massifs où le promeneur pourra se procurer une carte du massif éditée par le Conseil général et trouver le point de départ de tous les sentiers balisés. Ce point accueil-info est doté de tables de pique-nique, de toilettes sèches ainsi que d'un abri qui peut se révéler utile en cas de pluie.

Pour se rendre au point accueil-info, à partir du bourg, il faut prendre direction Plouagat puis suivre la signalisation mise en place par le Conseil général.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail - IGN
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Péver et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Kerpert » (commune de Kerpert) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  16. Deux siècles d'élections dans les cantons de Châtelaudrin et de Plouagat - François L'Hostis
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Péver (22322) », (consulté le ).
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Côtes-d'Armor (22) », (consulté le ).
  23. Philippe Bonnet et Jean-Jacques Rioult, Bretagne : dictionnaire guide du patrimoine., Éditions du patrimoine, Paris, 2002, 531 p. (ISBN 2-85822-728-4), p. 453.
  24. Notice no PA00089653, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=22322_1

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]