Saint-André-de-Roquelongue

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Saint-André-de-Roquelongue
Saint-André-de-Roquelongue
Le village vu du château de Roquelongue, au fond le château de Saint Martin de Toques.
Blason de Saint-André-de-Roquelongue
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Jean-Michel Folch
2020-2026
Code postal 11200
Code commune 11332
Démographie
Population
municipale
1 385 hab. (2021 en augmentation de 0,07 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 53″ nord, 2° 50′ 16″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 291 m
Superficie 30,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Corbières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Roquelongue
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Saint-André-de-Roquelongue

Saint-André-de-Roquelongue Écouter est une commune française, située dans l'est du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aussou, le ruisseau de la Caminade, le ruisseau de Saint-Estève et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « Corbières orientales ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-André-de-Roquelongue est une commune rurale qui compte 1 385 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Saint-Andrélongois ou Saint-Andrélongoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Commune de l'aire urbaine de Narbonne située dans les Corbières.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-André-de-Roquelongue est limitrophe de neuf autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 3 081 hectares ; son altitude varie de 48 à 291 mètres[2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès avec l'ancienne route nationale 613.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Aussou, le ruisseau de la Caminade, le ruisseau de Saint-Estève, le ruisseau d'Alvern, le ruisseau de Font-Sainte, le ruisseau de la Grave, le ruisseau de la Lauzade, le ruisseau de la Piale, le ruisseau de la Pinède, le ruisseau de l'Oustesse, le ruisseau de Pradines, le ruisseau de Saint-Romé, le ruisseau des Aragnés, le ruisseau des Clauses,, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Aussou, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de Thézan-des-Corbières et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbieu à Ornaisons, après avoir traversé 6 communes[6].

Le ruisseau de la Caminade, d'une longueur totale de 10,5 km, est entièrement situé sur la commune. Il prend sa source au niveau du bois du Vicomte à 239 m d'altitude. Il s'écoule au sud, contourne le bois de la Vernède, où se situe l'ancienne chapelle romane de Saint-Martin-de-la-Vernède pour se jeter dans l'Aussou aux abords nord du bourg[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 633 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Portel-des-Corbières à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 660,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

La commune fait partie du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, créé en 2003 et d'une superficie de 68 350 ha, qui s'étend sur 21 communes du département[16]. Composé de la majeure partie des milieux lagunaires du littoral audois et de ses massifs environnants, ce territoire représente en France l’un des rares et derniers grands sites naturels préservés, de cette ampleur et de cette diversité en bordure de Méditerranée (Golfe du Lion)[17].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « Corbières orientales »[19], d'une superficie de 25 371 ha, correspondant à la partie la plus orientale du massif des Corbières audoises. Ce site inclut, dans sa partie la plus orientale, le couloir de migration majeur du littoral languedocien, d'où la présence régulière d'espèces en étape migratoire[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[21] : le « massif de Fontfroide méridional » (1 679 ha), couvrant 4 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[21] : le « massif de Fontfroide » (7 712 ha), couvrant 10 communes du département[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-de-Roquelongue est une commune rurale[Note 4],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,3 %), cultures permanentes (34,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones urbanisées (2,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-André-de-Roquelongue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1996, 1999, 2009, 2012, 2014 et 2017[29],[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Roquelongue.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 760 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 760 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[31],[32].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 2014 Roger Dupuy[33] PS  
mars 2014 En cours Jean-Michel Folch PS  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 1 385 habitants[Note 6], en augmentation de 0,07 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200320368363368403405397448
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4254174935236249581 1111 2281 190
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1941 1231 0231 1251 1031 1251 092903903
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8668137566807558289591 0031 092
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3541 3691 385------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
Rang de la commune dans le département 55 70 87 76 74 65 61 47
Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 582 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 375 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 800 [I 4] (19 240  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,6 % 14,5 % 11,1 %
Département[I 7] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 781 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 163 emplois en 2018, contre 163 en 2013 et 140 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 526, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 10].

Sur ces 526 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 110 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

92 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-André-de-Roquelongue au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 92
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
8 8,7 % (8,8 %)
Construction 27 29,3 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
23 25 % (32,3 %)
Information et communication 1 1,1 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,1 % (2,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 10,9 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
12 13 % (13,2 %)
Autres activités de services 10 10,9 % (8,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 92 entreprises implantées à Saint-André-de-Roquelongue), contre 14 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • Saint-Andre Construction, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (390 k€)
  • Domaine Du Bugua Daniel Abadie, culture de la vigne (182 k€)
  • SARL Sandhuce, commerce de détail d'habillement en magasin spécialisé (148 k€)
  • Markus Berres SARL, travaux de menuiserie bois et PVC (130 k€)
  • EURL Menuiserie Sanchez, travaux de menuiserie bois et PVC (72 k€)

Viticulture : Languedoc (AOC), Coteaux-de-narbonne

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[43], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 124 72 42 38
SAU[Note 12] (ha) 1 005 963 543 682

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 124 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 72 en 2000 puis à 42 en 2010[45] et enfin à 38 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[46],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 005 ha en 1988 à 682 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 18 ha[45].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-André-de-Roquelongue fait partie de l'académie de Montpellier.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Randonnée pédestre, chasse,

Rugby à XV[modifier | modifier le code]

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Forêt de Fontfroide

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église du XIIe siècle de Saint-André-de-Roquelongue.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-André de Saint-André-de-Roquelongue (XIIe siècle).
  • Chapelle Saint-Martin de la Vernède : Cette chapelle en ruine, située sur la colline de la Vernède, à 225 m d'altitude, est un édifice de style romano-lombard, qui remonte peut-être à l'époque wisigothique (VIIIe siècle). Elle est devenue ermitage, prenant le nom de Saint-Jacques, au XVIIe siècle.
  • Massif de Fontfroide
  • Le site de Roquelongue est inscrit au titre des sites naturels depuis 1942[48].

Personnalité liée à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Lorsque, par un édit de 1696, Louis XIV veut remédier aux abus héraldiques, ses conseillers n'oublient pas de faire créer de nouveaux offices et d'imposer l'enregistrement des armoiries. Il est probable que la communauté de Saint-André ne pouvait financer un tel projet dont elle ne voyait pas l'utilité puisqu'elle n'hébergeait pas un seigneur particulier et qu'elle partageait les affaires communales avec celle de Montséret.

Voici quelques années, un spécialiste en héraldique a imaginé un blason pour la commune en utilisant les armes de Fontfroide.

Blason de Saint-André-de-Roquelongue Blason
D’argent au sautoir ancré de gueules, à l’écusson d’or chargé d’une croix cléchée et pommetée de douze pièces aussi de gueules, brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-André-de-Roquelongue » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-André-de-Roquelongue » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-André-de-Roquelongue » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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