Relations entre la France et Trinité-et-Tobago
Relations entre la France et Trinité-et-Tobago | |
France Trinité-et-Tobago | |
Ambassades | |
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Ambassade de Trinité-et-Tobago en Belgique | |
Ambassadeur | Colin Connelly |
Adresse | 24 avenue de la Faisanderie 75008 Bruxelles |
Site web | Site officiel |
Ambassade de France à Trinité-et-Tobago | |
Ambassadeur | Jean-Michel Casa |
Adresse | 7 Mary Street, Port-d'Espagne, Trinidad & Tobago |
Site web | Site officiel |
Frontière | |
non | |
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Les relations bilatérales entre la France et Trinité-et-Tobago existent depuis environ deux cents ans[1]. De nos jours, la France dispose d'une ambassade dans la capitale Port-d'Espagne. Trinité-et-Tobago à une représentation en France via son ambassade basée à Bruxelles (Belgique). Trinité-et-Tobago a également des accords bilatéraux d'investissement avec la France[2].
Histoire coloniale
[modifier | modifier le code]La France colonise Tobago au XVIIe siècle. La France occupe la colonie moins d'un an, d' à . Le , les Français détruisent la colonie hollandaise et revendiquent l'île entière, avant de la restituer aux Néerlandais par le premier traité de Nimègue le . En 1751, les Français installent des colons sur l'île, mais la cèdent à la Grande-Bretagne dans le traité de Paris du qui met fin à la guerre de Sept Ans. Néanmoins, la plupart « des colons étaient français et l'influence française est devenue dominante »[3]. Trinidad redevient à nouveau une colonie française du 2 juin 1781 au 15 avril 1793[4], faisant nominalement partie du département français de Sainte-Lucie du au , et à nouveau une colonie française du au .[réf. nécessaire]
Héritage culturel
[modifier | modifier le code]À la fin des années 1790, la classe supérieure blanche de Trinidad « est principalement composée de créoles français », ce qui créé « une puissante influence culturelle française à Trinidad. Cela ne s'exprime pas seulement dans l'utilisation généralisée du French Patois (créole trinidadien à base lexicale française) mais aussi dans l'enthousiasme de la population en général pour la tradition catholique du Carnaval »[5]. Sean Sheehan explique en outre que pendant « environ cent ans, la langue parlée à Trinité-et-Tobago était une forme pidgin du français, qui était essentiellement du français avec des mots twi ou yoruba inclus. Même aujourd'hui, il existe une forte composante de français à Trini et dans certaines zones rurales, on parle une langue plus proche du français que de l'anglais. » [6]
Missions diplomatiques résidentes
[modifier | modifier le code]- La France a une ambassade à la capitale Port-d'Espagne.
- Trinité-et-Tobago est accréditée en France via son ambassade à Bruxelles, en Belgique.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sahadeo Basdeo et Graeme Mount, The Foreign Relations of Trinidad and Tobago (1962–2000), Lexicon, (ISBN 976-631-023-8, lire en ligne ) :
« The French presence in Trinidad and Tobago dates back two centuries. It is not surprising that French influence ... »
- World trade and arbitration materials v. 11, nos. 1–3 (Werner Pub. Co., 1999), 24.
- Trinidad and Tobago, Encyclopædia Britannica (lire en ligne)
- Bridget Brereton (en) , Introduction to the History of Trinidad and Tobago (Heinemann, 1996), 27.
- Shannon Dudley, Music from behind the bridge: steelband spirit and politics in Trinidad and Tobago (Oxford University Press, 2008), 209.
- Sean Sheehan, Trinidad & Tobago (Marshall Cavendish, 2001), 82.