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La Ville-sous-Orbais

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La Ville-sous-Orbais
La Ville-sous-Orbais
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité Communauté de communes des Paysages de la Champagne
Maire
Mandat
Bernard Lisch
2020-2026
Code postal 51270
Code commune 51639
Démographie
Population
municipale
40 hab. (2021 en évolution de −23,08 % par rapport à 2015)
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 44″ nord, 3° 40′ 47″ est
Superficie 11,05 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Dormans-Paysages de Champagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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La Ville-sous-Orbais
Géolocalisation sur la carte : France
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La Ville-sous-Orbais est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie

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Le village se trouve dans la vallée du Surmelin.

Communes limitrophes de La Ville-sous-Orbais
Igny-Comblizy Suizy-le-Franc
Le Breuil La Ville-sous-Orbais Orbais-l'Abbaye
Verdon Margny

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Surmelin, le ru des Grosses Pierres, le ruisseau des Cent Arpents, le Fossé 01 de la Maison Blanche et le Fossé 01 du Moulin de la Ville[1],[Carte 1].

Le Surmelin, d'une longueur de 41 km, prend sa source dans la commune de Loisy-en-Brie et se jette dans la Marne à Chartèves, après avoir traversé 17 communes[2].

Le ru des Grosses Pierres, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Le Baizil et se jette dans le Surmelin sur la commune, après avoir traversé six communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de la Ville-sous-Orbais[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang des Vacherons (0,4 ha) et l'étang du Milieu (0,2 ha)[Carte 1],[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blesmes », sur la commune de Blesmes à 19 km à vol d'oiseau[7], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , La Ville-sous-Orbais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,1 %), forêts (39,6 %), prairies (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), cultures permanentes (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa subtus Orbacum (1228)[17].

De l'oïl ville « village »[18] et du nom du ru, affluent du Surmelin, sur le territoire de la commune[19]: Le nom Orbais est un composé en -bais, élément d'origine germanique qui apparaît sous diverses graphies (-baix, -bet[s], etc.) et qui signifie « ruisseau ». Il est issu du vieux bas francique *baki, allemand Bach. Le premier élément Or- / Ur- demeure incertain. De la racine hydronymique *ol. Nous constatons, prouvée par de multiples exemples, en toponymie comme en hydronymie, l’équivalence des groupes sonores ol, or, ul, ur. Il n’est donc pas surprenant de trouver l'appellation, Orbais, déclinant de cette variation autour du thème *ol[20].

Thibaut II de Navarre, comte de Champagne et de Brie, donna la plus grande partie de la terre et seigneurie de Champ-Renaud, située dans la paroisse de la Ville sous Orbais, dans les bois, à une petite lieue d'Orbais à l'abbaye d'Orbais. Jean de Pilles, abbé commendataire d'Orbais, fit et donna cette terre à bail emphytéotique, ou pour quatre-vingt-dix-neuf ans, à Robert Baudiére, seigneur de la Chapelle-Monthaudon, elle est passés des mains de Robert de Baudiére, après plusieurs mutations, dans celles de Charles Denizet, marchand de Dormans, qui l'avait fait vendre par arrêt de justice sur le sieur de Courtival, son débiteur; mais les enfants de Charles Denizet ont du rendre la terre de Champ-Renaud à l'abbaye au mois de septembre 1702, ayant dû auparavant faire construire une ferme, suivant ledit bail[21].

Avant la Révolution, la cure (paroisse) du village est à la nomination et présentation (droit de patronage) des abbés et religieux de l'abbaye d'Orbais qui jouissent de la moitié des grosses dixmes, en qualité de curés primitifs, et des deux tiers des menues dixmes, à cause de l'office claustral de cellérier. Le prêtre qui administre la cure jouit de l'autre moitié de la grosse et d'un tiers des menues dixmes, en qualité de vicaire perpétuel[21].

Le , des combats ont lieu sur le plateau des Thomassets. Trois cents Français perdent la vie lors de ces « combats des Thomassets ». Une stèle commémorative est aujourd'hui érigée sur le plateau.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ~1917 Louis Favret   cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 1995 Raymond Hoyon    
mars 2001 septembre 2001 André Lalouelle SE  
septembre 2001 mars 2008 Olivier Perdrix SE  
mars 2008[22] En cours
(au 4 juillet 2014)
Gabriel Moreau SE Réélu pour le mandat 2014-2020[23]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 40 habitants[Note 3], en évolution de −23,08 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
14311210610696119121199153
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
161160166136127106100123117
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
87110981041031011019390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
827754544038474450
2014 2019 2021 - - - - - -
514340------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Martin, dont la nef date du XIIe siècle, tandis que le reste de l'édifice connaît des remaniements jusqu'au XVIe siècle[28].

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de la Ville-sous-Orbais » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de la Ville-sous-Orbais », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Surmelin »
  3. Sandre, « le ru des Grosses Pierres »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre La Ville-sous-Orbais et Blesmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Blesmes », sur la commune de Blesmes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Blesmes », sur la commune de Blesmes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Insee, « Métadonnées de la commune de La Ville-sous-Orbais ».
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 297.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1422-1423.
  19. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne).
  20. Louis Richard, Le Dictionnaire toponymique de la Haute-Marne : Espace représenté, espace dénommé - Géographie, cartographie, toponymie, Paris, coll. « Actes des colloques de la Société française d'onomastique », , p. 317-318.
  21. a et b Nicolas Du Bout, Histoire de l'abbaye d'Orbais, Paris, A. Picard, , 706 p. (lire en ligne).
  22. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  23. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Eglise paroissiale Saint-Martin », notice no IA51000023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.