Maxime Bernier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Maxime Bernier
Illustration.
Maxime Bernier en 2017.
Fonctions
Chef du Parti populaire du Canada
En fonction depuis le
(5 ans, 7 mois et 9 jours)
Prédécesseur Parti créé
Député à la Chambre des communes

(13 ans, 8 mois et 28 jours)
Élection 23 janvier 2006
Réélection 14 octobre 2008
2 mai 2011
19 octobre 2015
Circonscription Beauce
Législature 39e, 40e, 41e et 42e
Groupe politique Conservateur (2006-2018)
Populaire (2018-2019)
Prédécesseur Claude Drouin
Successeur Richard Lehoux
Ministre d'État fédéral aux Petites entreprises, Tourisme et Agriculture

(4 ans, 5 mois et 17 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Gouvernement Harper
Prédécesseur Rob Moore
Successeur Bardish Chagger
Ministre fédéral des Affaires étrangères

(9 mois et 13 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Gouvernement Harper
Prédécesseur Peter MacKay
Successeur David Emerson
Ministre fédéral de l'Industrie

(1 an, 6 mois et 7 jours)
Premier ministre Stephen Harper
Gouvernement Harper
Prédécesseur David Emerson
Successeur Jim Prentice
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Saint-Georges (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti conservateur du Canada (jusqu'en 2018)
Parti populaire du Canada (depuis 2018)
Père Gilles Bernier
Diplômé de Université du Québec à Montréal
Université d'Ottawa
Profession Homme d'affaires
Consultant
Avocat

Maxime Bernier, né le à Saint-Georges (Québec), est un avocat, homme d'affaires et homme politique canadien.

Député de Beauce à la Chambre des communes entre 2006 et 2019, il occupe plusieurs fonctions ministérielles dans le cabinet de Stephen Harper, entre 2006 et 2015, notamment le poste de ministre des Affaires étrangères de 2007 à 2008. Il est défait de justesse à l'élection à la direction du Parti conservateur du Canada de 2017. L'année suivante, en raison de différends avec Andrew Scheer, il quitte le Parti conservateur pour fonder le Parti populaire du Canada.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éducation et début de carrière[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Gilles Bernier, lui-même député progressiste-conservateur de la Beauce à la Chambre des communes de 1984 à 1993, puis député indépendant de 1993 à 1997.

Maxime Bernier étudie au Séminaire de Saint-Georges, où il pratique le football canadien, remportant avec son club le Bol d'or (championnat scolaire du Québec)[1]. Il est diplômé en commerce de l'Université du Québec à Montréal (1985) et en droit de l'Université d'Ottawa (1988)[1]. En 1990, il est admis au Barreau du Québec[1]. Il travaille pour la Banque nationale du Canada et pour la Commission des valeurs mobilières du Québec[1], puis se voit proposer en 1996 un poste au cabinet du ministre des Finances du Québec, Bernard Landry, en tant qu'attaché législatif[2]. Il admet avoir été nationaliste à cette époque et avoir voté « oui » au référendum de 1995 sur l'indépendance du Québec[2] ; le rejet de l'accord du Lac Meech et les politiques centralisatrices des gouvernements libéraux l'avaient poussé dans cette direction[3].

Ce passage dans un cabinet politique est bref et Bernier revient bientôt dans le secteur privé, travaillant pour la Standard Life du Canada où il atteint le poste de vice-président, affaires corporatives et communications[4]. En 2005, il est recruté par l'Institut économique de Montréal au poste de vice-président exécutif[4].

Maxime Bernier publie en 2003 un essai de 75 pages concernant la défense du contribuable, intitulé Pour un taux unique d'imposition : pour en finir avec le mythe des taux progressifs[5]. Ce livre se vend cependant à moins de 1 000 exemplaires[6]. Bernier publie également des travaux sur la place du privé dans le système de santé du Québec[7],[8].

Député et ministre[modifier | modifier le code]

Maxime Bernier en tant que ministre des affaires étrangères avec son homologue indien Shri Pranab Mukherjee, à New Delhi, en 2008.

En 2005, Maxime Bernier rencontre le chef du Parti conservateur du Canada Stephen Harper lors d'un souper dans le cadre de ses fonctions à l'Institut économique de Montréal[9]. Peu après, celui-ci invite Bernier à se présenter sous la bannière du Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Beauce aux élections de 2006. Il est facilement élu, obtenant la plus grande majorité de toutes les circonscriptions du Québec[10]. Le , il est assermenté au cabinet du premier ministre Stephen Harper comme ministre de l'Industrie.

À titre de ministre de l'Industrie, Maxime Bernier a mis en branle des mesures qui ont mené à la déréglementation de l'industrie des télécommunications, en particulier sur le service téléphonique local. Le professeur Richard J. Schultz de l’Université McGill a salué sa tentative de déréglementer l’industrie des télécommunications, le qualifiant de « premier ministre responsable des télécommunications qui a su imposer ses choix politiques à l'organisme régulateur »[11]. James Cowan, de Canadian Business, a qualifié le mandat de Bernier de « l'âge d'or de la politique gouvernementale relative au milieu des affaires », soulignant que son travail pour attirer des investissements était louable tout en admettant que « les lacunes personnelles de Bernier ont peut-être fait de lui un mauvais ministre, mais son héritage politique doit être redécouvert »[12]. Il s'est opposé à la mise en œuvre des lois de style Digital Millennium Copyright Act dans les règles du droit d'auteur du Canada pour des raisons politiques et techniques[13].

Maxime Bernier fait les manchettes en pour avoir distribué des gâteaux Jos Louis (fabriqués dans sa circonscription) pendant une tournée auprès de militaires canadiens en Afghanistan, ce geste ayant été critiqué comme insultant pour les militaires[10],[14].

Il est l'un des rares membres conservateurs du caucus à soutenir la légalisation de la marijuana. Il a déclaré qu'il romprait avec le parti pour voter sur le projet de loi s'il pensait qu'il était correctement mis en œuvre[15],[16].

Bernier a révélé plus tard en 2016 sur Twitter qu'il s'opposait à la position de son propre parti sur le sauvetage de l'automobile de 2008[17],[18].

On disait que les initiés du Parti conservateur voulaient que Bernier prenne la tête de l'Action démocratique du Québec (ADQ) si le choix préféré de Stephen Harper, Mario Dumont, devenait lieutenant du Québec. Il y avait des rumeurs selon lesquelles Bernier envisageait une éventuelle course à la direction et, en 2009, il y avait un mouvement visant à rédiger Bernier pour la direction de l'ADQ[19]. Toutefois, Bernier a déclaré plus tard: «Je suis flatté que certaines personnes puissent me voir en tant que chef de l'ADQ, mais cela ne m'intéresse pas du tout»[20]

En 2010, Bernier aurait été le député qui aurait empêché le gouvernement fédéral de dépenser 175 millions de dollars pour le Centre Vidéotron à Québec[21]. Même si la plupart de ses collègues québécois ont appuyé l'investissement et porté des maillots Nordiques pour exprimer leur soutien lors d'une séance photo, Bernier a décidé de ne pas y participer [22]. Bien qu'il y ait eu des rumeurs selon lesquelles le gouvernement aurait investi, Bernier n'a pas remis en cause sa position en soulignant que le déficit budgétaire croissant était un problème [23]. En se souvenant de cette décision, il a révélé que ses collègues étaient furieux contre lui parce qu'ils voulaient utiliser cet investissement pour "acheter des votes"[24].

En 2007, Bernier a rejeté une demande faite par un fabricant de bicyclettes d'imposer un quota contre les bicyclettes chinoises. Le propriétaire a expliqué qu'il avait deux options si le quota n'était pas approuvé, investir 1 million de dollars dans les bicyclettes bas de gamme, créer 300 nouveaux emplois à Saint-Georges, ou un nombre similaire de vélos haut de gamme l'entreprise plus productive. Plus tard, il a expliqué que la compagnie de bicyclettes a décidé de se rééquiper comme un fabricant haut de gamme et est toujours en affaires[25].

Affaire Bernier-Couillard[modifier | modifier le code]

Au mois de , Bernier fait l’objet de critiques des partis d'opposition et met sa formation politique dans l'embarras lorsqu'il est révélé que l'ex-mannequin Julie Couillard, avec qui il a entretenu une liaison amoureuse, a été la conjointe de Gilles Giguère, proche du clan mafieux des Nomads des Hells Angels du Québec, puis l'épouse de Stéphane Sirois, aussi proche des Nomads. Cependant, elle n'a jamais été inculpée et des journalistes d'enquête au Québec n'ont pas trouvé de preuve qu'elle entretenait des liens avec des motards depuis son divorce de 1999.

Le , Maxime Bernier annonce sa démission en raison d'une affaire de documents classés secrets (à propos d'un déplacement du premier ministre du Canada à l'OTAN), qu'il avait oubliés une quinzaine de jours chez Julie Couillard (qui avait fondé une compagnie, Itek Solutions Globales, centrée sur les questions de sécurité aéroportuaires[26]). Il a été révélé par la suite qu’elle n’avait pas appelé Bernier, mais plutôt un avocat pour lui dire ce qui s’était passé, puis s’est mise à essayer de vendre son histoire pour de l’argent, offrant un entretien exclusif pour 50 000 $)[27].

Candidat à la direction du Parti conservateur[modifier | modifier le code]

En , Maxime Bernier soumet sa candidature pour la chefferie du Parti conservateur du Canada[28]. Le mode de scrutin retenu est le vote préférentiel (vote unique transférable), ce qui signifie que les membres ne votent qu'une seule fois, en ordonnant les candidats selon leur préférence[29]. Des sondages montrent qu'au , après le retrait de la course du candidat favori jusqu'alors, Kevin O'Leary, Bernier est en tête des intentions de vote des membres du parti[30] avec 19,6 % des voix, devançant de peu Andrew Scheer qui en a 18,8 %. Lors du dernier sondage avant le scrutin, le , Bernier est considéré comme le candidat ayant le plus de chances de l'emporter[31]. Lors du dévoilement des résultats le , il arrive cependant au deuxième rang avec 49,05 % des voix, derrière Andrew Scheer qui en obtient 50,95 %[32].

Dirigeant du Parti populaire du Canada[modifier | modifier le code]

Au début de 2018, Maxime Bernier entreprend l'écriture d'un livre sur sa carrière politique[33]. La diffusion d'un premier chapitre en avril cause des remous dans les rangs de son parti car Bernier y affirme qu'il a été battu dans la course à la chefferie par l’afflux de « faux conservateurs » opposés à sa position sur la gestion de l'offre. Il décide donc d'annuler la publication de son livre[34].

Le , le chef conservateur Andrew Scheer retire Bernier de son cabinet fantôme vraisemblablement à cause du contentieux entre les deux hommes lié à la diffusion de ce chapitre[35],[36],[37],[38].

Il fonde le Parti populaire du Canada le . Il évoque des désaccords sur plusieurs enjeux, comme le maintien de la gestion de l'offre, l'immigration et la réforme de la péréquation. « Au cours de la dernière année, j'en suis venu à la conclusion que ce parti est trop corrompu intellectuellement et moralement pour être réformé » a-t-il déclaré [39],[40],[41].

Dans un éditorial du National Post, Bernier a déclaré que sa motivation pour former le parti était de renverser la «dynamique de choix du public» dans le système politique canadien, aboutissant à l’achat de voix et à la volonté des partis politiques de premier plan. Bernier a réitéré sa conviction que le Parti conservateur ne peut être réformé pour mettre fin à cette pratique et qu'un nouveau parti politique est nécessaire[42].

Élections fédérales de 2019[modifier | modifier le code]

Un an après la fondation de son parti, Maxime Bernier se retrouve en campagne pour les élections générales d'octobre 2019. Après avoir hésité[43], le commissaire aux débats David Johnston accepte finalement le d'inviter Bernier aux deux débats des chefs officiels en français et en anglais[44]. Lors du débat anglophone, Maxime Bernier entame le débat avec fougue et se retrouve attaqué par les autres chefs, surtout pour ses positions sur l'immigration et l'environnement[45]. Au débat francophone du , il est le seul chef à proposer d'équilibrer le budget fédéral en cinq ans, et il affirme qu'il est urgent de construire un oléoduc. Il répète aussi qu'il ne croit pas qu'il y ait une urgence climatique[46]. De plus, il réitère son opposition à la taxe sur le carbone et son intention de supprimer la gestion de l'offre en agriculture, mais déclare aussi qu'il est urgent de dépolluer l'eau et l'air au Canada[47]. À ce moment, le chef conservateur, Andrew Scheer, lui lance une pointe en disant : « Maxime, tu ne vas rien imposer, tu ne vas même pas gagner en Beauce. »[46]. Effectivement, malgré l'aide de son père, Gilles Bernier[48], Bernier semble en difficulté dans sa circonscription[49]. Il est finalement battu par 10 points de pourcentage par le candidat du Parti conservateur, Richard Lehoux[50].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Maxime Bernier a deux filles d'un premier mariage[2]. En , il épouse Catherine Letarte, sa compagne depuis plusieurs années[51]. Il parle couramment le français et l'anglais. Il est également un adepte du jogging ; le , il parcourt à la course sa circonscription du sud au nord pendant treize heures et réunit 153 000 $ pour une banque alimentaire locale[52],[53].

Prises de positions[modifier | modifier le code]

Maxime Bernier est généralement qualifié de libertarien[54],[55]. Il se dit en faveur de la liberté individuelle, du libre marché[54] et de l'abolition de la gestion de l'offre en agriculture[56]. Il a la réputation d'être un franc-tireur politique[57].

Il affirme qu'il serait avantageux pour la société d'abolir l'impôt payé par les entreprises[58]. Il est également opposé aux subventions gouvernementales aux entreprises[59], et favorable à l'abolition des barrières au commerce entre les provinces[60].

Maxime Bernier, en tant que ministre de l'Industrie, a soutenu que le rôle de réglementation du gouvernement devait être réduit et qu'une plus grande liberté devait être accordée aux entreprises de télécommunication, quitte à affecter la neutralité du net[61],[62].

Il appuie le Parti conservateur du Québec aux élections de 2022[63].

Environnement[modifier | modifier le code]

Bien qu'il dise croire au changement climatique, Bernier ne croit pas que l'activité humaine en est la principale cause[64]. Il affirme aussi que l'entrepreneuriat et des politiques moins interventionnistes peuvent mener à une réduction des émissions et à un environnement plus propre, par exemple, en réduisant les tarifs pour augmenter l'utilisation de la bicyclette[65],[66]. Il demande le retrait du Canada de l'accord de Paris sur le climat, l'abolition de la taxe libérale sur le carbone et la suppression de toutes subventions aux technologies vertes[67].

Il juge la militante écologiste suédoise Greta Thunberg « mentalement instable » et soutient qu'une politique écologiste constituerait une « menace à notre prospérité et [à] notre civilisation »[68].

Selon une analyse de la City University de Londres pour l'Agence France-Presse, le compte Twitter de Maxime Bernier fait partie de dix comptes représentant à eux seuls un quart des publications climatosceptiques sur le réseau social[69].

Pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

En 2021, la prise de position contre les mesures sanitaires continue. Bernier reçoit un constat d’infraction en à la suite de son arrestation par la GRC dans le village de Saint-Pierre-Jolys au Manitoba pour ne pas avoir suivi les mesures sanitaires[70],[71]. Il prend la parole à Toronto lors d'une manifestation contre mesures sanitaires[72].

Il base une grande partie de sa campagne pour l'élections générales de 2021 sur son opposition aux mesures sanitaires[73].

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

En , Maxime Bernier estime que le Canada ne devrait pas prendre position et soutenir matériellement l'Ukraine dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Il reproche également aux médias québécois d'écarter la position de Vladimir Poutine sur le conflit, mais se défend de le soutenir et appelle à des négociations de paix[74],[75].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Pour un taux unique d'imposition : pour en finir avec le mythe des taux progressifs, VARIA (ÉDITIONS), (ISBN 978-2922245882)

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Synthèse[modifier | modifier le code]

Élection Circonscription Parti Voix % Résultats
Fédérales de 2006 Beauce Conservateur 36 915 67,0 Élu
Fédérales de 2008 Beauce Conservateur 31 883 62,4 Élu
Fédérales de 2011 Beauce Conservateur 26 799 50,7 Élu
Fédérales de 2015 Beauce Conservateur 32 910 58,9 Élu
Fédérales de 2019 Beauce Populaire 16 772 28,4 Échec
Partielle de 2020 York-Centre Populaire 642 3,6 Échec
Fédérales de 2021 Beauce Populaire 10 347 18,2 Échec
Partielle de 2023 Portage—Lisgar Populaire 5 352 17,2 Échec

Détails[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Alec Castonguay, « Maxime Bernier en 21 dates », L'Actualité, (consulté le )
  2. a b et c Gabriel Béland, « Portrait de Maxime Bernier : le revenant », sur La Presse, (consulté le )
  3. La Presse canadienne, « Bernard Landry déçu de l'attitude de Maxime Bernier », sur La Presse, (archivé sur Internet Archive)
  4. a et b Patrick Leblanc, Institut économique de Montréal, « L’Institut économique de Montréal recrute Maxime Bernier », sur Institut économique de Montréal, (consulté le )
  5. « BANQ - Catalogue », sur Bibliothèque et archives nationales du Québec
  6. (en) Barbara Dean-Simmons, The Packet, « MAXIME BERNIER: He's colourful, some say outrageous. Are Canadians taking him seriously? », sur Saltwire Network, (consulté le )
  7. « Conversations from the Frontier », Conversation from the Frontier,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Québec doit écouter la majorité qui désire une liberté de choix », sur Institut économique de Montréal (consulté le )
  9. Alec Castonguay, « La métamorphose de Maxime Bernier », L'Actualité, (consulté le )
  10. a et b Jean Balthazard, « Voici 13 moments marquants de la carrière politique de Maxime Bernier », Le Journal de Montréal, (consulté le )
  11. (en) Richard Schultz et Allan M. Maslove (dir.), chap. 7 « Telecommunications Policy : What a Difference a Minister Can Make », dans How Ottawa Spends 2008-2009 : A More Orderly Fedaralism ?, Montréal et Kingston, McGill-Queen's University Press, , 233 p. (ISBN 978-0-7735-3433-9, lire en ligne), p. 136 La citation originale est : Before turning to those specific decisions, it is necessary to provide background as to the conditions that provided the opportunity for Bernier to be the first minister responsible for telecommunications who succesfully imposed his policy preferences on the regulator.
  12. (en-US) « A Conservative war on business », Canadian Business - Your Source For Business News,‎ (lire en ligne, consulté le ). La citation originale est : Bernier’s personal shortcomings may have made him a lousy minister, but his policy legacy needs to be rediscovered.
  13. (en) Blayne Haggart, Copyfight : The Global Politics of Digital Copyright Reform, University of Toronto Press, , 370 p. (ISBN 978-1-4426-1454-3, lire en ligne)
  14. Pierre Jolicoeur, Xavier Pétermann, « Centre d'Études des politiques étrangères et de sécurité (CEPES) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.cepes.uqam.ca (consulté le )
  15. Dominique La Haye, « Chefferie du PCC: Maxime Bernier poursuit sa réflexion », Le Journal de Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en-US) « 'Prince of Pot' prepared to support Ford if he privatizes pot in Ontario - iPolitics », iPolitics,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) « Maxime Bernier on Twitter », sur Twitter (consulté le )
  18. (en) « Kellie Leitch first to launch campaign in Conservative leadership race | The Star », thestar.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « L'alliance Dumont-Harper | L'aut’journal », sur lautjournal.info (consulté le )
  20. (en) « ADQ members hope to woo Maxime Bernier | The Star », thestar.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en-US) « Maxime Bernier Maverick Watch - Macleans.ca », Macleans.ca,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. (en-CA) By Nelson Wyatt, « Former prime minister leading charge to return Nordiques to Quebec », Montreal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. (en-US) « Reports of Maxime Bernier's changed mind were greatly exaggerated - Macleans.ca », Macleans.ca,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. (en) « Pourquoi un nouveau mouvement politique ? Parce que le Canada est pris en otage », Maxime Bernier — Français,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (en-US) « The Future: Maxime Bernier », The Politic,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. https://www.ledevoir.com/politique/canada/191501/bernier-force-de-demissionner
  27. (en-US) « Christie Blatchford: How much do I love Max Bernier? Let me count the cartels », National Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. Zone Politique - ICI.Radio-Canada.ca, « Maxime Bernier candidat à la direction du Parti conservateur », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  29. « Les règles et procédures régissant le processus de sélection du chef – 2016-2017 », sur Parti conservateur du Canada, (consulté le )
  30. (en) BJ Siekierski, « Leitch is O’Leary supporters’ preferred second choice: poll », sur ipolitics.ca, (consulté le )
  31. (en) BJ Siekierski, « Bernier has 85 per cent chance of winning Conservative leadership: final Mainstreet poll », sur ipolitics.ca, (consulté le )
  32. « Andrew Scheer élu chef du Parti conservateur du Canada », sur Radio-Canada, (consulté le )
  33. Hubert Lapointe, « Maxime Bernier publiera un livre cet automne », sur Beauce Média, (archivé sur Internet Archive){
  34. Marie Vastel, « Maxime Bernier reporte la publication de son livre », Le Devoir, (consulté le )
  35. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Maxime Bernier exclu du cabinet fantôme conservateur », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  36. (en-US) « John Ivison: Maxime Bernier’s demotion risks dividing the Conservative Party », National Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. « Chapitre5-Gestion-de-loffre », sur MaximeBernier
  38. (en-US) « New Conservative leader should be open to new ideas: Stanley Hartt for Inside Policy | Macdonald-Laurier Institute », sur www.macdonaldlaurier.ca (consulté le )
  39. https://www.ledevoir.com/politique/canada/536810/maxime-bernier-lance-son-parti-populaire-du-canada
  40. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1119598/politique-parti-conservateur-congres-halifax-maxime-bernier-andrew-scheer
  41. (en) « Maxime Bernier's former chief of staff lauds his 'courage' for quitting the Conservatives | CBC Radio », CBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. (en) « Pourquoi un nouveau mouvement politique ? Parce que le Canada est pris en otage », Maxime Bernier — Français,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. Lina Dib, La Presse canadienne, « Maxime Bernier pas invité aux débats des chefs », Le Soleil, (consulté le )
  44. Joëlle Girard et Valérie Boisclair, « Maxime Bernier invité aux débats des chefs », sur radio-canada.ca, (consulté le )
  45. Lela Savic, « Débat des chefs: Maxime Bernier polarise le débat », Métro, (consulté le )
  46. a et b Guillaume Bourgault-Côté et Marie Vastel, « Débat des chefs: à qui le Québec? », Le Devoir, (consulté le )
  47. Raymond Desmarteau, « Élections 2019 au Canada : dernier débat des chefs en français », sur Radio Canada International, (consulté le )
  48. Émilie Dubreuil, « Les Bernier en Beauce, un « deux pour un » qui dérange », sur Radio-Canada, (consulté le )
  49. (en) Giuseppe Valiante, La Presse canadienne, « Maxime Bernier fights for political survival in home region of Quebec’s Beauce », sur Global News, (consulté le )
  50. Tommy Chouinard, « Maxime Bernier battu dans sa circonscription », La Presse, (consulté le )
  51. « Maxime Bernier se marie en Floride », Le Journal de Québec, (consulté le )
  52. « Mission accomplie pour Maxime Bernier », sur Radio-Canada - ICI Québec, (consulté le )
  53. (en-US) « In training with Maxime Bernier - Macleans.ca », Macleans.ca,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. a et b Ian Bussières, « Maxime Bernier, candidat libertarien à la direction du Parti conservateur », Le Soleil, (consulté le )
  55. Josée Legault, « Avortement politique », Le Journal de Montréal, (consulté le )
  56. La Presse canadienne, « Maxime Bernier pourfend la gestion de l'offre », sur Radio-Canada Info, (consulté le )
  57. (en-US) « Dan Delmar: Maverick Maxime Bernier unites parts of Quebec and of the West », Montreal Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le )
  58. François Normand, « Maxime Bernier propose d'abolir l'impôt des entreprises », Le Devoir, (consulté le )
  59. « Les subventions sont mauvaises pour l'économie », sur maximebernier.com (consulté le )
  60. « ALEC : Un accord pathétique, dit Bernier », Maxime Bernier — Français,‎ (lire en ligne, consulté le )
  61. (en) Michael Geist, « Bernier’s Troubling Stand on Net Neutrality », sur michaelgeist.ca, (consulté le )
  62. (en-US) « What does it mean to support ‘the concept of net neutrality’? • Telecom Trends », sur mhgoldberg.com (consulté le )
  63. Valérie Gamache, « Maxime Bernier appuie Éric Duhaime », sur ici.radio-canada, (consulté le )
  64. Hugo Prévost, « Maxime Bernier : lutter contre les changements climatiques, mais pas à n'importe quel prix », sur Radio-Canada Info, (consulté le )
  65. « Maxime Bernier: Let entrepreneurs tackle tailings ponds », Financial Post, (consulté le )
  66. (en-GB) « To deflate a bicycle tariff », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  67. https://www.ledevoir.com/politique/canada/564354/maxime-bernier-presente-la-seule-mesure-environnementale-de-sa-plateforme-electorale
  68. https://www.journaldequebec.com/2019/09/02/greta-thunberg-est-mentalement-instable-dit-maxime-bernier
  69. « Retour en force des théories du complot sur le changement climatique en 2022, Elon Musk pointé du doigt », sur L'Obs, (consulté le )
  70. « Maxime Bernier arrêté au Manitoba pour non respect des règles sanitaires », sur Le Devoir (consulté le )
  71. Zone Justice et faits divers- ICI.Radio-Canada.ca, « Maxime Bernier libéré après son arrestation vendredi au Manitoba », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  72. « Des milliers d’opposants aux mesures sanitaires manifestent à Toronto », sur ici.radio-canada, (consulté le )
  73. Louis Gagné, « Maxime Bernier fera campagne contre la « tyrannie » sanitaire », sur ici.radio-canada, (consulté le )
  74. Frédérique De Simone, « «Le monde à l’envers»: Maxime Bernier réitère sa position défavorable quant à l’apport du Canada en Ukraine » Accès libre, sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  75. « Le Canada «n’a pas d’affaires» à soutenir l’Ukraine, maintient Maxime Bernier », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  76. Élections Canada, « Élections partielles du 19 juin 2023 - Portage—Lisgar », sur enr.elections.ca (consulté le ).
  77. Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur enr.elections.ca (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]