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Hadîth

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Un hadith ou hadîth[1] (en arabe : حديث / ḥadīṯ, prononcé : ħadí:θ Écouter, pluriel ʾaḥādīṯ أحاديث) est une communication orale du prophète de l'islam Mahomet et, par extension, un recueil qui comprend l'ensemble des traditions relatives aux actes et aux paroles de Mahomet et de ses compagnons, précédées chacune d'une chaîne de transmetteurs remontant jusqu'à Mahomet. Considérés comme des principes de gouvernance personnelle et collective pour certains courants musulmans, ils sont aussi désignés sous le nom de « la tradition du Prophète »[2].

Définitions

Étymologiquement, le mot hadith signifie ce qui est « transmis ». La référence à ce qui est « dit » est secondaire[3]. En dehors de quelques hadiths « sacrés », considérés comme les paroles de Dieu adressées directement à Mahomet[4], les hadiths sont les paroles et actions attribuées au prophète et non une parole divine.

Le muhaddith[5] est un savant de l'islam spécialiste de la science du hadith.

Le râwî[6] est le transmetteur de hadith, c'est l'un des chaînons de l'isnâd. En étudiant l'isnad et la fiabilité des rouwwât (pluriel de râwî) le composant, un muhaddith peut évaluer l'authenticité d'un hadith. Cette authenticité est l'objet de débats et de travaux nombreux pour les théologiens de l'islam, et pour les universitaires, qui discutent aussi de l'importance de ce corpus en tant que source historique pour étudier les premiers temps de l'islam.

Historiographie

Les hadiths ont fait l'objet de nombreux débats entre chercheurs, en particulier autour de leur authenticité. Un des premiers à avoir soulevé la question de la présence de "forgeries" est A. Sprenger en 1869. Néanmoins, le premier nom important est celui d'I. Goldziher, qui, en 1888, publie un travail important sur le sujet. Sans rejeter l'ensemble des hadiths, il démontrait que beaucoup de traditions étaient le reflet de la pensée des deux premiers siècles et demi de l'islam[3].

En 1950, le travail de J Schacht intégrait l'étude des chaînes de transmission. D'autres auteurs comme Sezgin ou Motzki ont suivis[3].

Transmission des hadiths

Historique

Selon une tradition, en partie anachronique, et attribuée à Ibn Sirin, la mise en place des chaînes de transmission date de la Fitna. Si l'existence de certaines chaînes à la fin du Ier siècle de l'islam est vraisemblable, le système n'est alors pas généralisé[3]. L'examen critique des transmetteurs apparaît à la fin du VIIIe siècle. La distinction entre les transmetteurs « fiables » et « faibles » est alors principalement basée sur des critères moraux et doctrinaux (ou d'utilité[7]) et non sur des critères objectifs[3],[8].

Les penseurs musulmans ont, très tôt, eu conscience de l'existence de faux hadiths, chaque groupe politico-religieux créant ses propres hadiths. Ainsi, un hadith attribuant à Mahomet une critique des qadarites, mouvement n'existant pas du vivant de celui-ci, a pourtant été intégré aux recueils de traditions dites « authentiques »[3]. Hilali remarque que même les hadiths considérés comme « forgés » ont continué à être transmis et utilisés[9]...

La transmission était effectuée de maître à élèves. Après leur apprentissage, les meilleurs étaient envoyés chercher de nouvelles traditions prophétiques[3]. Il semblerait que la mémorisation des hadiths a parfois pu être accompagnée de notes écrites. Néanmoins, la mise par écrits des traditions a connu de nombreux opposants, possiblement sous l'influence du judaïsme qui tenait à conserver une distinction entre Écriture et Tradition[3].

Classifications

Les spécialistes musulmans de la science du hadith ont mis en place plusieurs types de classifications : selon la fiabilité, selon la référence d'une autorité particulière, ou selon « l’étendue » de la chaîne de transmission (c'est-à-dire le nombre de transmetteurs distincts connus). Celles-ci ne sont pas applicables dans le cadre d'une critique historique. En effet, pour l'islamologue Claude Gilliot, la distinction entre hadiths dits « authentiques » et hadiths dits « faibles » relève plus souvent d'une interprétation doctrinale et juridique, que d'une approche objectif ou scientifique[3].

La première classification est celle par référence.' Les hadiths peuvent étre "Sacrés" (Qudsî[10])[note 1], "élevés" (Marfou'[11])[note 2], "arrêtés" (Mawquouf[12])[note 3] ou "coupés" (Maqtou[13])[note 4].

La seconde est une classification par le degré de recevabilité[14]. Certains auteurs, comme al-Bukhârî, ont classé les hadiths comme « authentiques » ou « acceptables », d'autres étant simplement rejetés. Les hadiths dits authentiques sont rapportés avec les chaînes des témoins[note 5]. Les hadiths forment deux ensembles, soit "recevables"(Maqbûl[15]), soit "irrecevables"(Mardûd[16]). Le premier ensemble est composé de hadiths dits "Authentiques" (Sahîh[17]), ou "Bons" (Hasan[18]), le second de hadith dits "faibles" (Dha'îf[19])[note 6] ou "inventés", "forgés" ou "fabriqués" (Mawdû'[20])[note 7].

Une troisième classification promulguée dans l'école hanafite tient compte de « l’étendue » des Hadiths dans le monde : Mach'hur qui veut dire « connu de tous ». Ce critère juge la recevabilité des hadiths selon le nombre de transmetteurs « fiables » existant dans un espace géographique distinct.

Canonisation des hadiths

Les hadiths vont connaître un processus de canonisation, similaire à celui du Coran. Celle-ci prend principalement place au Xe siècle, "période de canonisation intensive."[7]Gilliot remarque que ce siècle est une période de « codification dans pratiquement tous les domaines : grammaire, poésie, littérature, critères pour accepter les traditions prophétiques, exégèse, jurisprudence, théologie, etc. »[7].

Les penseurs musulmans se sont mis d'accord sur un petit nombre de livres (six ou neuf), qui vont devenir canoniques. Ceux de Bukhârî et Muslim sont très fortement estimés par l'islam sunnite, « à telle enseigne qu'[ils] ont acquis au fil des siècles une aura similaire à celle du Coran. »[21].

Ces compilations étaient, pour leur époque, un « acte révolutionnaire », voir une « innovation douteuse », par le rejet des traditions que ces auteurs ne considéraient pas comme authentiques. Traditionnellement, comme chez Ibn Hanbal, les traditions faibles étaient conservées « en raison de leur utilité ou de l'absence de traditions authentiques pouvant leur être substituées. »[21]. La canonisation s'est donc accompagnée d'une réflexion sur l'authenticité de ces traditions, en particulier par ‘Abd al-Raḥmân al-Râmahurmuzî (m. 360/971)[7].

Cette révolutions ont participé à faire évoluer l'autorité des hadiths écrit, au détriment de la « transmission vivante », traditionnellement considérée plus légitime. C'est pour cette raison que ces compilateurs ont fait l'objet de résistances, leur travail étant rejeté par les « grandes autorités de leur époque »[7]. Ainsi, « si l'originalité de leurs ouvrages a été immédiatement perçue, elle a été reçue non comme un « progrès » mais comme le signe de leur vanité »[7]. Ces résistances ont occasionné un intérêt pour ces compilations et ont paradoxalement participé à leur canonisation. Elles vont être à l'origine d'ouvrages compilant des listes de transmission, ce qui aura pour motivation de ne pas se séparer d'une forme de transmission et d'établir un lien direct entre le fidèle et Mahomet[7],[22].

Au Xe siècle, le principe de l'autorité au sein de l'islam évoluant vers l'idée de consensus de la communauté, ce qui conduisit à une unification des croyances au sujet des hadiths. Cela n’empêcha les critiques d'exister, les auteurs anciens reconnaissant des défauts dans ces deux compilations[7].

Ainsi, c'est ainsi, au cours du IIIe siècle qu'apparaissent les mythes de l'islam naissant et les traditions permettant de créer des figures de « Pères fondateurs ». « La majeure partie de la tradition dite musulmane est née de cette période de représentation de d'interprétation d'un passé dont on est dorénavant séparé »[23].

Les hadiths comme sources historiques

Les Hadiths ont été mis à l'écrit à partir de la fin du Ier siècle après Mahomet. À la fin du IIe siècle, une chaîne de transmission devient un élément essentiel du hadith. Au IVe siècle, un corpus officiel prend forme[24]. La plupart des sources traditionnelles[3] et les biographies n'apparaissent qu'à partir du IXe siècle. Cette différence temporelle rend difficile une critique historique.

Plusieurs chercheurs ont démontré que certains hadiths sont composés d'éléments plus récents que Mahomet et qui lui ont été attribués postérieurement[25]. Joseph Schacht considère que, de manière générale, plus une chaîne de transmission paraît « parfaite », plus le hadith est tardif. En particulier, les transmissions familiales sont des « indications positives que la tradition en question n'est pas authentique »[25].

Pour Jacqueline Chabbi, « les chaînes de transmissions de ces propos […] sont surtout un alibi pour croire »[26]. Certains hadiths anachroniques ont pour autant été inséré dans des ouvrages de hadiths soi-disant « authentiques »[3]. En 1991, l'universitaire allemand Harald Motzki notait que rejeter la littérature hadithique comme sources historique fiables pour la connaissance du Ier siècle de l'islam prive l'étude des débuts de l'islam de sources utiles. Néanmoins, elle ne doit pas être "regardée comme complètement véridique"[27].

Pour Amir Moezzi, « afin de justifier ces exactions, le pouvoir califal mit au point un système complexe de propagande, de censure et de falsification historique. Il altéra tout d'abord le texte coranique et forgea tout un corpus de tradition attribuée faussement au prophète »[28]. En cela, les traditions doivent être étudiées, comme sources anciennes, «  mais elle[s] ne di[sen]t pas nécessairement le réel des faits qu’elle[s] invoque[nt]  »[26].

Pour l'historienne Jacqueline Chabbi, « la fidélité présumée, tant revendiquée aujourd’hui par beaucoup, à une période de pureté initiale, à Mahomet et au Coran, s’adosse à un déni radical de l’histoire »[26]. Chabbi considère qu’il peut « être rassurant de se situer dans l’illusion d’une littéralité qui affirmait que le savoir musulman se référait toujours une base textuelle et reconnue, qui remontait à la période fondatrice de l’islam »[26].

Recueils de hadiths

Certains recueils furent compilés précocement et d'autres plus tardivement ainsi Al Sahifah al Sahihah de Hammam bin Munabbih[29] compte parmi les ouvrages rédigés par les compagnons de Mahomet, ici rédigé, avant 678 (an 58 du calendrier hégirien), sous la dictée d'Abu Huraira par un disciple du compagnon. Le al-Muwatta d'imam Malik (715-795) et le al-Musnad d'Ahmed ben Hanbal (780-855) comptent parmi les ouvrages intégraux les plus anciens.

Recueils de hadiths de compagnons de Mahomet

Sunnites

Il y a six principaux recueils de hadiths considérés comme références chez les sunnites ; on les appelle les « six livres » (kutûb al-sitta)[44] ou les « six (les plus) authentiques » (sihha al sitta). Deux d'entre eux sont considérés comme intégralement authentiques (les sahihayn) et les hadiths répertoriés et acceptés par ces deux imams reçoivent parfois la qualification « d'opinion jointe » (Muttafaqun 'alaih).

Les quatre autres livres sont:

Parmi les autres traditions considérées comme références :

  • Le recueil de Mâlik Ibn Anas (712-795) Kitâb al-Muwatta'.
  • Le recueil de Ahmad Ibn Hanbal (780-855) Musnad.
  • Le recueil de Hammam bin Munabbih, disciple d'abu Huraira, al Sahifa as-Sahihah, rédigé avant l'an 58 de l'hégire et qui est parvenu intégralement.
  • Le sahîh de Ibn Khuzaymah
  • Le sahîh de Ibn Hibbân
  • Les sunan de al-Dârimî
  • Les sunan de al-Bayhaqî
  • Le musannaf de Abdul Razzaq al-San'ânî
  • Le musannaf de Ibn Abî Chaybah
  • Le musannaf de Baqiy ibn makhlad (perdu)
  • Le musnad de Is'hâq Ibn Râhûyah
  • Le musnad de Ibn Abi Shaybah
  • Le musnad de Abu Dâwûd At-Tayâlisî
  • Le musnad de Abu Ya’lâ
  • Le musnad de Bazzâr

Zaydites

Les zaydites reconnaissent bon nombre de hadiths sunnites mais disposent également de leurs propres ouvrages de hadîths relatés prioritairement par les Ahl al-Kisa que sont Fâtimah, 'Alî, Hasan et Husayn. Voici quelques-uns des ouvrages considérés comme rapportant exclusivement des hadîths authentiques :

  • Al Musnad de Zayd ibn Ali.
  • Al Amâlî de Ahmad Ibn 'Îsâ Ibn Zayd.
  • As Sahîfah de 'Alî Ar Ridâ.
  • Al Ahkâm Fi-l-Halâl wa-l-Harâm de Yahyâ Al Hâdî.
  • Al Amâlî de Abû Tâlib Yahyâ.
  • Musnad Shams Al Akhbâr de 'Alî Ibn Hamîd Al Qurashî.
  • Al Mukhtâr Min Sahih Al Ahadith Wa-l-Athar du Sayyid Muhammad Ibn Yahyâ.

Autres recueils :

Imamites

Il faut noter qu'al-Bukhari était perse, et donc que ses hadiths sont largement admis par la communauté chiite, majoritairement perse en islam. Les chiites ont également des recueils de hadiths plus tardifs, recueillant principalement les paroles des imams de la lignée de Mahomet par Ali et Fatima :

Ibadites

Les ibadites (dissidence des kharidjites) reconnaissent bon nombre de hadiths sunnites. Cependant, le principal recueil accepté par ces derniers est le suivant :

  • Le recueil d'al-Jami'i al-Sahih, contenant 1 005 hadiths.

Hadiths notables

Notes et références

Notes

  1. Ces hadiths sont considérés comme rapportant la parole divine par le biais du prophète de l'islam, Mahomet
  2. Ces hadiths sont les récits du prophète de l'islam, commençant par exemple par « J'ai entendu le prophète dire … »
  3. Ces hadiths sont les récits de compagnons qui commencent par exemple par « On nous a ordonné de … ».
  4. Ces hadiths émanent des successeurs directs des compagnons.
  5. Selon Ibn Khaldoun, on aurait dénombré jusqu'à 750 000 hadith. Mohammed al-Bukhârî, pour sa part, n'en retient que 7 200 (Ibn Khaldoun, al-Moqaddima, trad. Vincent Monteil, Commission libanaise pour la traduction des chefs-d'œuvre, Beyrouth, 1968, t. II, p. 915.
  6. Ces hadiths ont une chaîne de transmission fragile et sont souvent apocryphes.
  7. Ces hadiths sont faux, leurs textes allant à l'encontre des normes établies pour les paroles de Mahomet, ou la chaîne de transmission comprend au moins un menteur.

Références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « hadîth » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Ali Amir Moezzi, Dictionnaire du Coran, éditions Robert Laffont, 2007 (ISBN 978-2-221-09956-8), 981 pages, p. 379-381, 850.
  3. a b c d e f g h i j et k Claude Gilliot, « La transmission du Hadith, genèse et développement du droit musulman », dans es débuts du monde musulman, , p. 385 et suiv..
  4. Orcel M., « 2 - Les énigmes du Coran -L'institution de la vulgate* coranique » dans L'invention de l'islam (2012), pages 41 à 70
  5. Arabe : muḥaddiṯ, محدّث.
  6. Arabe : راوي : transmetteur, narrateur.
  7. a b c d e f g et h Antoine Borrut, « Introduction : la fabrique de l’histoire et de la tradition islamiques », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 129,‎ , p. 17–30 (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.7053, lire en ligne, consulté le )
  8. Orcel M., « 1 - Le Prophète dans l'histoire - Que savons-nous vraiment de Mahomet ? » dans L'invention de l'islam (2012), pages 11 à 40
  9. Asma Hilali, « Compiler, exclure, cacher. Les traditions dites «  forgées  » dans l'Islam sunnite (VIe/XIIe siècle) », Revue de l'histoire des religions, 2 | 2011, 163-174.
  10. Arabe : qudsīy, قدسيّ : sacré; qudsî
  11. Arabe : مرفوع : élevé
  12. Arabe : موقوف : arrêté
  13. Arabe : مقطوع : coupé; divisé
  14. Arabe : daraja al-qabûl, درجة القبول : degré de recevabilité
  15. Arabe : maqbūl, مقبول : acceptable; admis; plausible
  16. Arabe : mardūd, مردود : repoussé ; écarté
  17. Arabe : ṣaḥīḥ, صحيح : authentique
  18. Arabe : ḥasan, حسن : beau; bon
  19. Arabe : ḍaʿīf, ضعيف : faible ; défaillant ; fragile
  20. Arabe : mawdhû, موضوع : inventé
  21. a et b (en) Jonathan Brown, The Canonization of al-Bukhârî and Muslim. The Formation and Function of the Sunnî Hadîth Canon, Leiden, Boston, Brill, (présentation en ligne).
  22. Rainer Brunner « Quelques débats récents autour du Hadith en islam sunnite » dans Controverses sur les ecritures en islam, 2014, p.373-421.
  23. Chabbi J., Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, la rumeur de Dieu, Paris, Fayard, « Bibliothèque de culture religieuse », 2008, p.10-34.
  24. Robson, J., « Ḥadīt̲h̲ », in : Encyclopédie de l’Islam.
  25. a et b J. Schacht, A revaluation of Islamic Traditions, dans JRAS, 1949, 143 sqq.
  26. a b c et d Chabbi J., Le Coran décrypté. Figures bibliques en Arabie, la rumeur de Dieu, Paris, Fayard, « Bibliothèque de culture religieuse », 2008, p.10-34.
  27. « The Musannaf of 'Abd al-Razzâq al-San'ânî as a Source of Authentic ahadith of the First Century A. H. », Journal of Near Eastern Studies, n° 50, p. 1-21,‎
  28. M.A Amir Moezzi : Le Coran silencieux et le Coran parlant, p. 211.
  29. (en) Hammām ibn Munabbih, Muhammad Hamidullah, Muhammad Rahimuddin, Sahifah Hammam ibn Munabbih: the earliest extant work on the Hadith : comprising as-Sahifah as-Sahihah of Abu-Hurairah (d. 58H./677) prepared for his pupil Hammam Ibn Munabbih (d. 101H./719), together with an introduction to the history of the early compilation of the Hadith, Apex, , 158 p. (présentation en ligne)
  30. Dhababi, ‘’Tadhkirat al-Huffaz’’, I : 5
  31. Imprimé dans ‘’i’lâm as-Salihin‘’ d’ibn Tulun, en tant qu’appendice.
  32. ‘’Tarikh al Kabir’’ de Bukhari, ‘’Tahdhib at-Tahdhib’’, IV, 215, no 369, ibn Hajar
  33. ‘’Tahdhib at-Tahdhib, IV, 198, 236 ; ibn Hajar.
  34. Tirmidhi, cité d’après Manazir Ahsan Gilâmi.
  35. ibn Sa’d, V, 216.
  36. 1er éd. dans RAAD en 1953. Abu Hurayrah avait également écrit de nombreux livres de hadiths selon les sources diverses.Ibn ‘Abd al Barr, ‘’Jâm bayan al’ilm’’, I : 4 ; Fath’al Bari, I : 174.
  37. Hadyu's-Sârî, Muqaddimatu Fathi'l-Bârî, 2 tomes, Caire 1383 /1964. Tome II, page 185.
  38. Ahmad ibn Hanbal, al-Müsned, 6 tomes, Caire 1313/1912, Tome V, page 413, 423
  39. Ibn Khaldoun, Discours sur l'histoire universelle '(al-Muqaddima), trad. Vincent Monteil, Commission libanaise pour la traduction des chefs-d'œuvre, Beyrouth, 1968, tome II, pp. 632-678. Le Mahdi est appelé le Fâtimide dans Ibn Khaldûn (trad. Abdesselam Cheddadi), op.cit., vol. I, « À propos du Fâtimide », p. 652-681
  40. Ibid., p. 633.
  41. Sahih-i Muslim, Kitabul iman, hadith numéro 247
  42. Sahih-i Bukhari, Kitab-al Ahqam, hadith numéro 2
  43. (en):Is Mahdi mentioned in the narrations ?
  44. (en) C. E. Bosworth, M.S. Asimov, History of Civilizations of Central Asia, vol. 4, Delhi, Motilal Banarsidass Publ., , 745 p. (ISBN 978-81-208-1596-4, lire en ligne), p. 102
  45. Nous possédons deux sources différentes du Sunnan-i abu Dawud ; 1) le manuscrit nommé Concordance, en arabe al-Mu'jamu'1-mufehres li alfâzdhi'l-hadsi'n-Nabawî contenant 40 chapitres et 1889 titres, 4800 hadiths. 2) la version de Muhammed Muhyiddin Abdulhamid comptant : 35 chapitres, 1871 titres et 5274 hadiths. ((ar)/(tr)Sünen-i Ebu Davud Terceme ve Şerhi, Traduction de l'arabe au turc : Necati Yeniel & Hüseyin Kayapınar, 8930 pages (Şamil Yayınevi) : 1/XXXV.)
  46. Abdu Dawud signale qu'il a précisé dans son Sunnan la plupart des hadiths faibles qu'il y a recueillis. ((ar)/(tr)Sünen-i Ebu Davud Terceme ve Şerhi, Traduction de l'arabe au turc : Necati Yeniel & Hüseyin Kayapınar, 8930 pages (Şamil Yayınevi): 1/XXXV.)
  47. Ibn Majah n'est pas cité dans Ibn Khaldûn (trad. Abdesselam Cheddadi), op. cit., vol. I, « Sciences relatives à la Tradition », p. 863.
  48. Arabe : šarḥ, الشرح, plur. : šurūḥ, الشروح, commentaire ; explication ; exégèse ; interprétation
  49. Hadis Terimleri Sözlügü, Talat Koçyigit Rehber yayincilik n°25, (1992) pp. 241-242
  50. Sharh al-Suyuti 'ala Sunan al-Nisa'i de l'Imam al-Suyuti (911H) by Maktabah al-Matbou'at in Aleppo in 1986.

Annexes

Bibliographie

  • Tayeb Chouiref, Les Enseignements spirituels du Prophète, 2 vol., éd. Tasnîm, 2008.
  • Ibn Khaldûn (trad. Abdesselam Cheddadi), Le livre des exemples, vol. I, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », , 1560 p. (ISBN 978-2-07-011425-2, LCCN 2003442060, présentation en ligne)
  • (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 1, Sh. Muhammad Ashraf, , 1613 p. (présentation en ligne)
  • (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 2, Sh. Muhammad Ashraf, , 1613 p. (présentation en ligne)
  • (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 3, Sh. Muhammad Ashraf, , 1613 p. (présentation en ligne)
  • (en) Abdul Hameed Siddiqui, Ṣaḥiḥ Muslim ; being traditions of the sayings and doings of the prophet Muhammad as narrated by his companions and compiled under the title al-Jāmiʻ-uṣ-ṣaḥīḥ, vol. 4, Sh. Muhammad Ashraf, , 1613 p. (présentation en ligne)
  • Georges Vajda, « Juifs et musulmans selon le hadith », Journal asiatique, CCXXIX, janvier-, p. 57-127
  • (ar) Al-Nawawi (trad. Abdallah Penot), Les Jardins de la Piété, Alif, , 1334 p. (ISBN 978-2908087246)

Articles connexes

Liens externes