Fidesz
Fidesz-Union civique hongroise (hu) Fidesz - Magyar Polgári Szövetség | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Viktor Orbán |
Fondation | |
Siège | 1088 Budapest, VIII. Szentkirályi Street 18. |
Vice-présidents | Lajos Kósa Gábor Kubatov (en) Szilárd Németh (en) Katalin Novák |
Mouvement de jeunesse | Fidelitas |
Positionnement | Actuellement : Droite[1] à extrême droite Anciennement : Centre droit[2] à droite[3],[4] |
Idéologie | National-conservatisme[5],[6],[7] Conservatisme social[8] Euroscepticisme[9],[10] Démocratie chrétienne[11] Patriotisme économique[12] Populisme de droite[13],[14],[15] Anti-immigration[16] |
Affiliation nationale | Fidesz–KDNP |
Affiliation européenne | Parti populaire européen (suspendu en 2019)[17] |
Groupe au Parlement européen | PPE |
Affiliation internationale | Internationale démocrate centriste Union démocrate internationale |
Couleurs | Orange |
Site web | fidesz.hu |
Présidents de groupe | |
Assemblée nationale | Máté Kocsis |
Représentation | |
Députés | 117 / 199 |
Députés européens | 12 / 21 |
Élus régionaux | 245 / 419 |
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Le Fidesz, de son nom complet Fidesz-Union civique hongroise (hongrois : Fidesz-Magyar Polgári Szövetség, prononcé [ˈfidɛs ˈmɒɟɒɾ ˈpolga:ri ˈsøvɛtːʃeːg], Fidesz-MPSZ) est un parti politique hongrois de droite.
Fondé en 1988 comme un mouvement de jeunesse opposé au parti unique et à la République populaire de Hongrie, il devient progressivement un parti conservateur et populiste, notamment sous l'influence de son président Viktor Orbán, qui est Premier ministre du pays de 1998 à 2002 et depuis 2010.
Son allié traditionnel est le Parti populaire démocrate-chrétien (KDNP).
Histoire
Fidesz était l’acronyme de l'ancienne Alliance des jeunes démocrates (Fiatal Demokraták Szövetsége, Fidesz), créée sous la forme d'un mouvement de jeunesse (l'âge limite d'adhésion était 35 ans) en 1988, sous le régime de la République populaire de Hongrie.
Son logo porte son nom le plus courant Fidesz, acronyme de Fiatal Demokraták Szövetsége (« Alliance des jeunes démocrates »), mais à partir de 1995 son nom officiel a été Fidesz – Magyar Polgári Párt (« Parti civique hongrois »), puis à partir de 2003 Fidesz – Magyar Polgári Szövetség (« Alliance civique hongroise »).
Dans l'opposition aux premiers gouvernements de la transition démocratique, à savoir ceux dirigés par le Forum démocrate hongrois (Magyar Demokrata Fórum, MDF) (1990-1994) et le Parti socialiste hongrois (Magyar Szocialista Párt, MSZP) (1994-1998), il arrive au pouvoir à la faveur des élections législatives de 1998, et forme une coalition avec le MDF. Le président du Fidesz, Viktor Orbán, âgé de 35 ans, devient le plus jeune Premier ministre d'Europe.
Il perd de justesse les élections législatives de 2002 à la faveur de coalition formée par le MSZP et l'Alliance des démocrates libres (Szabad Demokraták Szövetsége, SZDSZ) menée par Péter Medgyessy.
En , le Fidesz obtient 12 députés européens en réunissant sur ses candidats 47,40 % des suffrages exprimés. Il en remporte 14 lors des élections européennes de 2009, avec 56,37 % des suffrages exprimés, allié aux chrétiens-démocrates du KDNP.
Bien que plus nettement battu lors des élections législatives hongroises de 2006, le parti remporte largement les élections municipales et régionales six mois plus tard, en , après la crise provoquée par la divulgation d'un discours prononcé à huis clos devant les députés de son parti par le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsány[18].
Le , le Fidesz remporte largement les élections législatives, en obtenant les deux tiers des sièges du parlement. Dans la foulée, le candidat István Tarlós devient le premier maire conservateur de Budapest le , mettant ainsi fin au long règne de Gábor Demszky qui dirigeait la ville depuis 1990.
Ayant les deux tiers des sièges au Parlement, le Fidesz a entrepris la modification totale de la Constitution, le texte fondamental de l'ancienne constitution datant de 1949. Celle-ci est fondée sur l'histoire millénaire de la Hongrie et sur les racines chrétiennes hongroises (préambule, intitulé « Profession de foi nationale »). L’appellation officielle de l'État hongrois « République de Hongrie » devient « Hongrie » — le mot « République » apparaissant à l'article suivant — et « la Hongrie porte la responsabilité de la situation des Hongrois vivant hors des frontières du pays » (article D). L'article L de la Constitution définit le mariage « en tant qu’union de vie fondée sur un engagement volontaire entre un homme et une femme ». L'article II sur le droit à la vie de toute personne indique que « la vie du fœtus doit être protégée dès sa conception », pouvant laisser éventuellement la place à une future interdiction de l'avortement[19],[20].
En ce qui concerne les minorités hongroises des pays voisins, le dirigeant du Fidesz et actuel Premier ministre Viktor Orbán a fait voter dès son arrivée au pouvoir une loi sur la double nationalité : un Hongrois vivant dans les pays voisins pourra acquérir la nationalité hongroise en plus de celle du pays où il réside[21]. Le droit de vote est aussi accordé en Hongrie en aux minorités hongroises des pays voisins pour les listes de partis (députés non liés à une circonscription)[22]. Une autre loi nationaliste est celle faisant un « jour de commémoration nationale » (nemzeti emléknap) du 4 juin, jour de la signature du traité de Trianon qui, en définissant les nouvelles frontières à l'intérieur de l'ancienne Autriche-Hongrie, laissa un tiers des Hongrois ethniques hors de Hongrie ; ce jour est appelé Journée de la solidarité nationale (A nemzeti összetartozás napja) et est marqué par des commémorations à différents endroits du pays[23] (mais pas dans les écoles comme d'autres « jours de commémoration nationale » : Journée des victimes du communisme, Journée de la Shoah, Journée des martyrs d'Arad).
En , le Fidesz perd sa majorité qualifiée des deux tiers nécessaire à l'adoption des lois « organiques » et des modifications de la Constitution lorsque l'indépendant Zoltán Kész, soutenu par la gauche, remporte l'élection législative partielle au scrutin uninominal de la circonscription de Veszprém en remplacement de Tibor Navracsics, nommé commissaire européen[24],[25].
En raison d'un positionnement davantage populiste — notamment à la suite d'une campagne visant Jean-Claude Juncker —, le Fidesz est suspendu du Parti populaire européen (PPE) le [26].
Fondements idéologiques
Le Fidesz est fondé sur le conservatisme. Il se réclame des valeurs de :
- démocratie « civique » (polgári) au sens d'anticommuniste dans le vocabulaire du Fidesz (cf. polgári körök « cercles civiques ») ;
- conservatisme « national » (nemzeti) dans le sens de nationaliste ;
- démocratie chrétienne.
Le parti est critiqué à l'étranger pour son nationalisme économique, par exemple pour sa taxe « de crise » votée au Parlement visant les grandes entreprises implantées en Hongrie, surtout étrangères (dans les domaines de l'agro-alimentaire, de l'énergie, des télécommunications, de la grande distribution) et taxées bien plus[27] que les autres entreprises hongroises. Le parti est également accusé d'avoir des tentations autoritaires, et est notamment critiqué pour la loi de 2010 restreignant les libertés des médias[28], pour son opposition jugée antisémite à George Soros[29] ou pour celle au financement public de l'enseignement des études de genre, jugée sexistes[30]. Mais il est surtout critiqué pour sa réaction jugée violente à la crise migratoire, avec l'installation de camps de rétention des migrants[31], la criminalisation des aides aux immigrés clandestins[32], la construction d'un mur de barbelés à la frontière ou encore l'autorisation faite aux militaires de tirer à balles réelles sur les migrants cherchant a entrer clandestinement dans le pays[33].
Bien qu'orienté à droite, le discours du Fidesz reste globalement hostile à la mondialisation. Les années de gouvernement de Viktor Orbán ont également été marquées par une progression des thèmes irrédentistes, autour de la Grande Hongrie et de la situation des Hongrois d'outre-frontières, minoritaires dans les États frontaliers.
Initialement considéré comme un parti de centre droit[34],[35],[36],[37],[38],[39], la rhétorique populiste grandissante de Viktor Orbán et ses politiques hostiles à l'endroit des migrants lui valent d'être classé par plusieurs médias à l'extrême droite[40],[41],[42],[43],[44],[45], tandis que d'autres utilisent le qualificatif de « fasciste doux »[46],[47]. Le Fidesz rejette cette étiquette[48], qui lui serait apposée pour des raisons politiques, du fait de son positionnement sur la crise migratoire et de sa poursuite d'une « démocratie non libérale »[49],[50],[51]. Le parti est classé par d'autres sources à droite[3],[52],[4].
Dirigeants
Dates | Président |
---|---|
1988-1993 | Direction collégiale |
1993-2000 | Viktor Orbán |
2000-2001 | László Kövér |
2001-2002 | Zoltán Pokorni |
2002-2003 | János Áder |
2003-en cours | Viktor Orbán |
Organisation
Structures associées
- Le Fidelitas est le mouvement de jeunesse du Fidesz.
Résultats électoraux
Élections législatives
Élections | Voix (1er tour) |
Proportion (1er tour) |
Voix (2d tour) |
Proportion (2d tour, exprimés) |
Sièges (sur 386) |
Part de sièges | Rôle parlementaire |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1990 | 439 481 | 8,95 % | 63 064 | 1,85 % | 21 | 5,44 % | Opposition |
1994 | 379 295 | 7,02 % | 29 391 | 0,69 % | 20 | 5,18 % | Opposition |
1998 | 1 263 522 | 28,18 % | 187 609 | 38,80 % | 148 | 38,34 % | coalition Fidesz-FKgP-MDF Orbán I |
2002 | 2 306 763 | 41,07 % | 2 196 524 | 49,97 % | 188 (164) | 42,49 % | Opposition |
2006 | 2 272 979 | 42,03 % | 1 511 176 | 46,65 % | 164 (141) | 36,53 % | Opposition |
2010 | 2 706 292 | 52,73 % | 620 138 | 53,81 % | 263 (227) | 68,13 % | majorité qualifiée Orbán II |
Élections | Voix (circonscriptions) |
Proportion (circonscriptions) |
Voix (liste) |
Proportion (liste) |
Sièges (sur 199) |
Part des sièges | Rôle parlementaire |
2014 | 2 097 881 | 44,11 % | 2 135 891 | 44,87 % | 133 | 66,83 % | majorité qualifiée Orbán III |
2018 | 2 636 203 | 47,89 % | 2 824 206 | 49,27 % | 133 | 66,83 % | majorité qualifiée Orbán IV |
Élections municipales
Année | Conseils de comitats |
+/- | Assemblée de Budapest |
+/- | |
---|---|---|---|---|---|
2019 | 245 / 381 |
11 / 31 |
7 |
Élections européennes
Année | Voix | % | Sièges | Position |
---|---|---|---|---|
2004 | 1 457 750 | 47,4 | 12 / 24 |
1er |
2009 | 1 632 309 | 56,3 | 14 / 22 |
1er |
2014 | 1 193 991 | 51,5 | 12 / 21 |
1er |
2019 | 1 824 220 | 52,6 | 13 / 21 |
1er |
Notes et références
- (en) « Sex tapes, scandals in Hungary's local election campaign », sur abcnews.go.com,
- « Stunning win for centre-right Fidesz party », The Irish Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Fidesz: The story so far », sur The Economist, (consulté le ).
- (en) Balint Seres, « Right-wing Fidesz party wins by landslide in Hungary elections », sur news.com.au, (consulté le ).
- « Comment Viktor Orbán a dévoré son extrême droite », sur Libération, (consulté le ).
- « Hongrie: Viktor Orban, autoritaire et populaire », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « Viktor Orban : « Le patriotisme…» », sur Les Observateurs, (consulté le ).
- (en) « Orban drags Hungary through rapid change », sur Financial Times, .
- (en) Roman Chytilek et Roman Chytilek, « Territoriality and Eurosceptic Parties in V4 Countries » [PDF], sur ispo.fss.muni.cz (consulté le ).
- (hu) « Euroszkepticizmus Magyarországon » [PDF], sur policysolutions.hu, (consulté le ).
- (hu) « Őszinte a Fidesz konzervatívizmusa » [« Le conservatisme du Fidesz est sincère »], sur Magyarországi Európa Társaság, entretien d'István Hegedűs, ancien député Fidesz : « Depuis le milieu des années 1990, les membres du Fidesz […] utilisent souvent une rhétorique idéologique nationale-chrétienne ».
- (en) The Hungarian Patient : Social Opposition to an Illiberal Democracy, Central European University Press, , p. 21
- (en) Hans-Jürgen Bieling et Elisabeth Springler, Asymmetric Crisis in Europe and Possible Futures : Critical Political Economy and Post-Keynesian Perspectives, Routledge, , 256 p. (ISBN 978-1-317-65298-4, lire en ligne), « Uneven development and 'European crisis constitutionalism', or the reasons for and conditions of a 'passive revolution in trouble' », p. 110.
- (en) Elisabeth Bakke, Central and East European party systems since 1989, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-139-48750-4, lire en ligne), p. 79
- (en) Vít Hloušek et Lubomír Kopeček, Origin, Ideology and Transformation of Political Parties : East-Central and Western Europe Compared, Ashgate, , p. 115
- (hu) Bíró András, Boros Tamás et Varga Áron, « Euroszkepticizmus Magyarországon » [archive du ] [PDF], sur policysolutions.hu
- Maïa de la Baume et Lili Bayer, « Hungary's Orbán clings on to Europe's power center », Politico, (lire en ligne, consulté le )
- Il reconnaît dans un enregistrement vidéo avoir menti sur l'état du pays et de ses finances pour gagner les élections et jure de rompre une fois pour toutes avec cette pratique : (hu) Ferenc Gyurcsány, « Jöjjön az eredeti szöveg... » (version du sur Internet Archive), sur Gyurcsány-blog, 17 septembre 2006 [« Voilà le texte d'origine » de son discours à Balatonőszöd en mai 2006] — traduction sur Wikisource.
- « La nouvelle constitution hongroise passe entre les mailles du filet à Bruxelles », sur EURACTIV, .
- [PDF] « Loi fondamentale de la Hongrie », sur kormany.hu, (numéro spécial du Journal officiel hongrois, traduction en français de la version entrée en vigueur le 1er janvier 2012).
- « Concours de patriotisme entre la Hongrie et la Slovaquie », sur RFI, .
- « Près de deux ans de poussée conservatrice en Hongrie », Le Monde, (lire en ligne).
- (hu) http://nemzetiosszetartozas.kormany.hu - site consacré à cette commémoration, sous le site kormany.hu du gouvernement.
- Joëlle Stolz, « Viktor Orban perd sa majorité des deux tiers au Parlement hongrois », Le Monde, (lire en ligne).
- (hu) Résultats des législatives partielles du 22 février 2015 à Veszprém, sur le site du Bureau national des élections (Nemzeti Választási Iroda).
- Agence France-Presse, « La droite européenne lance la procédure d’exclusion du Hongrois Viktor Orban », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Sur les télécoms par exemple, taxe spéciale de 2,5 à 6,5 % du chiffre d'affaires : « Au banc des accusés », Journal Francophone de Budapest, (lire en ligne).
- « La Hongrie débute sa présidence de l'UE sous les critiques », Le Monde, (lire en ligne).
- « Hongrie : relents d'antisémitisme dans la campagne législative », France Culture, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne, consulté le ). - « Dans la Hongrie de Viktor Orban, la fin académique des études de genre », Le Monde.fr, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne, consulté le ). - « Le traitement des migrants par la Hongrie critiqué dans un rapport du Conseil de l’Europe », Le Monde.fr, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne, consulté le ). - « Hongrie L’aide aux migrants devient un crime », Libération.fr, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant (lire en ligne, consulté le ). - « Hongrie: l'armée autorisée à tirer sur les migrants, nouvelle provocation signée Vicktor Orban », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Center-right Fidesz party sweeps to victory in Hungary » [archive du ], sur CNN, (consulté le ).
- Modèle {{Lien web}} : paramètre «
url
» manquant. (en) « Center-right Fidesz wins big in Hungary elections ». - (en) « Hungary’s centre-right claims victory in polls », sur Financial Times, (consulté le ).
- (en) « Fidesz wins Hungary election with strong mandate », sur Reuters, (consulté le ).
- (en) « Socialists in Hungary Are Ousted in Elections », sur The New York Times, (consulté le ).
- (en) « Fidesz: Political party, Hungary », sur Britannica, (consulté le ).
- « Comment Viktor Orban est devenu le champion de l’extrême droite européenne », sur lemonde.fr, Le Monde (consulté le ).
- « Ludovic Lepeltier-Kutasi « Le Fidesz est devenu un parti d’extrême droite » », sur L'Humanité, (consulté le ).
- Patrick Kingsley, « Opposition in Hungary Demonstrates Against Orban, in Rare Display of Dissent », sur The New York Times (consulté le )
- Benjamin Novak et Patrick Kingsley, « Hungary Creates New Court System, Cementing Leader’s Control of Judiciary », sur The New York Times (consulté le )
- Ashley Cowburn, « Michael Gove refuses to condemn far-right Hungarian leader Viktor Orban », sur The Independent (consulté le )
- Carol Schaeffer, « How Hungary Became a Haven for the Alt-Right », sur The Atlantic (consulté le )
- Zack Beauchamp, « It happened there: how democracy died in Hungary », sur Vox (consulté le )
- Zack Beauchamp, « Hungary’s prime minister stole the country’s democracy. Now Hungarians are rising up. », sur Vox (consulté le )
- Keno Verseck, « Hungarian Leader Adopts Policies of Far-Right », sur Der Spiegel (consulté le )
- « Hungarian PM sees shift to illiberal Christian democracy in 2019 European vote », sur Reuters (consulté le )
- Rebecca Staudenmaier, « EU Parliament votes to trigger Article 7 sanctions procedure against Hungary », sur Deutsche Welle (consulté le )
- Umut Korkut, « Resentment and Reorganization: Anti-Western Discourse and the Making of Eurasianism in Hungary », Acta Slavica Iaponica, vol. 38, {{Article}} : paramètre «
date
» manquant, p. 71–90 (lire en ligne) - (en) « Right-wing Fidesz win election by landslide », sur Radio France internationale, (consulté le ).
Liens externes
- (hu) Site officiel