Famille d'Anjou-Mézières

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Anjou-Mézières
Image illustrative de l’article Famille d'Anjou-Mézières
Armes anciennes.

Blasonnement D’azur semé de fleur de lys d’or au lion d‘argent posé en chef et à dextre, à une barre d’argent brochant sur le tout, à la bordure de gueules.

Ou : D’azur à trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules, brisée au canton dextre d'un lion d‘argent à la barre d’argent.

Fiefs tenus Marquisat de Mézières

Comté de Saint-Fargeau
Comté de Dammartin
Seigneurie de Courtenay

La famille d'Anjou-Mézières est une famille noble de seigneurs du XVe siècle et du XVIe siècle, qui est une branche illégitime de la maison de Valois-Anjou.

Personnalités remarquables[modifier | modifier le code]

Généalogie[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

D’azur semé de fleur de lys d’or au lion d‘argent posé en chef et à dextre, à une barre d’argent brochant sur le tout, à la bordure de gueules[13].

Ou : D’azur à trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules, brisée au canton dextre d'un lion d‘argent à la barre d’argent[1].

Mémoire[modifier | modifier le code]

Louis d'Anjou-Mézières choisit l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne comme lieu de sépulture et y fait construire pour cela une chapelle[1],[14], au nord de l'édifice principal (qui date du XIVe siècle) et qui est achevée après sa mort[15].

En face de celle construite par son grand-père, Nicolas d'Anjou-Mézières fait ériger une chapelle supplémentaire, appelée la chapelle d'Anjou. Elle est commencée en 1543-1544 et consacrée en 1559[15],[16]. Sur les vitraux des trois fenêtres de cette chapelle, il fait figurer ses ancêtres : son grand-père Louis d'Anjou-Mézières, son père René d'Anjou-Mézières et lui-même, à chaque fois avec femmes et enfants et leurs saints patrons[17],[16].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Van Kerrebrouck 1990, p. 503.
  2. La Villegille 1860-1861, p. 181.
  3. a et b de Belleval 1901, p. 106.
  4. Perrot 1987, p. 200.
  5. Laurent Vissière, « Louis II de La Trémoille (1460-1525). Au service de François Ier », dans Cédric Michon (dir.), Les conseillers de François Ier, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 668 p. (ISBN 978-2-7535-6794-8, DOI 10.4000/books.pur.119922, lire en ligne), p. 131–143.
  6. a b c d e f g h i j et k de Belleval 1901, p. 107.
  7. a et b La Villegille 1860-1861, p. 186.
  8. a b c d e f et g Van Kerrebrouck 1990, p. 505.
  9. a b c d e f et g H. Noël-Cadet, « Antoine de Chabannes (1408-1488), sa famille et ses souvenirs à Dammartin-en-Goële », Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, vol. 37,‎ , p. 5-58 (lire en ligne).
  10. a b c et d Van Kerrebrouck 1990, p. 506.
  11. Van Kerrebrouck 1990, p. 507.
  12. a b et c de Belleval 1901, p. 108.
  13. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France : Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, t. 1, Éditions héraldiques, , 395 p. (lire en ligne), p. 193.
  14. La Villegille 1860-1861, p. 182-183.
  15. a et b Perrot 1987, p. 192.
  16. a et b Laugardière 1934-1935, p. 654-655.
  17. Perrot 1987, p. 198-199.
  18. Perrot 1987, p. 198.
  19. Laugardière 1934-1935, p. 654.
  20. a b et c Perrot 1987, p. 199.
  21. a b et c Laugardière 1934-1935, p. 655.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René de Belleval, Les bâtards de la maison de France, Paris, Henri Vivien, , 307 p. (lire en ligne), p. 106-109.
  • Maurice de Laugardière, « Les vitraux de Mézières-en-Brenne (Indre) », Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques,‎ 1934-1935, p. 647-658 (lire en ligne).
  • Françoise Perrot, « L'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézière-en-Brenne », dans Congrès archéologique de France 142e session 1984 Bas-Berry, Paris, Société française d'archéologie, , 386 p. (lire en ligne), p. 192-200.
  • Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN 2-9501509-2-6), p. 503-507.
  • M. de La Villegille, « Testament de Louis, bâtard du Maine », Compte rendu des travaux de la société du Berry à Paris, vol. 8,‎ 1860-1861, p. 180-189 (lire en ligne).