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Démons dans le christianisme

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Homme attaqué par des démons

Dans le christianisme, le terme de démon a acquis le sens d'ange déchu, d'esprit du mal ou de diable.

Le christianisme primitif et médiéval présente les démons comme invisibles, mais plusieurs personnes sont censées en avoir vu (saint Venant, Guibert de Nogent, Raoul Glaber) ou combattu (Jean-Marie Vianney, curé d'Ars).

Les démons sont parfois décrits comme pouvant influencer les hommes, voire les posséder, mais aussi en être chassés au moyen de l'exorcisme. Selon les évangiles, Jésus a expulsé de nombreux démons.

Le plus célèbre d'entre eux et le plus haut dans la hiérarchie est souvent désigné sous le terme du diable ou de Satan[1].

Littérature

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Plusieurs occultistes, théologiens ou philosophes ont tenté de classifier les démons en plusieurs catégories. En conséquence, il s'est développé autour de ce thème, un sujet d'étude appelé démonologie.

Esprits décrits comme des démons dans le christianisme

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Sommaire :
Gravure de Louis Le Breton pour l'édition de 1863 du Dictionnaire infernal.
Caym dépeint dans le Dictionnaire Infernal de Collin de Plancy.
Tableau représentant un démon anthropomorphe à peau claire, ailes déployées et bras étendus, tenant dans la main droite une torche et dans la gauche un poignard, dominant une femme voilée et endormie. À gauche, un deuxième démon à peau foncée, aux ailes dressées, se penche sur la femme.
Incubus par Charles Walker (1870).
  • Incube - décrit comme un type de démon vers la fin du XIVe siècle[17]
  • Ipos - décrit comme un démon dans le Pseudomonarchia Daemonum[7]
Description physique de « Paimon ».
Titivilus - représentation du XIVe siècle.

Notes et références

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  1. G.J. M. Bartelink, « Les dénominations du diable et des démons chez Grégoire le Grand », dans Humanitas, (lire en ligne [PDF]) : Le diable (diabolus, adversarius), l'ennemi qui a séduit Adam et Ève, ; Satan, le chef des démons (maligni spiritus)], Dans .
  2. (en) Gustav Davidson, A Dictionary of Fallen Angels, Including the Fallen Angels, New York, NY, Macmillan, Inc., , 1re éd. (1re éd. 1967), 387 p., poche (ISBN 978-0-02-907052-9, LCCN 66019757, lire en ligne)
  3. « Les démonologues ont fait de lui un démon, avec la tête d'un roi des serpents pour pieds. » Jacques Auguste Simon Collin de Plancy, Dictionnaire Infernal, (lire en ligne), « Abracax or Abraxas »
  4. 2R 17,31
  5. a b c et d Jacques Auguste Simon Collin de Plancy, Dictionnaire infernal 1818
  6. Charles Nisard, Histoire des livres populaires, (lire en ligne), p. 164
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac et ad Johann Weyer, De praestigiis daemonum, « Pseudomonarchia daemonum » [1]
  8. a et b (en) S. L. MacGregor Mathers et A. Crowley, The Goetia: The Lesser Key of Solomon (Clavicula Salomonis Regis, (lire en ligne).
  9. Ap 9,11
  10. Krista, « Asmodeus », sur Deliriumsrealm.com,
  11. Lv 16,7
  12. (en) Michael Routledge, The Troubadours : An Introduction, Simon Gaunt and Sarah Kay, Cambridge University Press, , p. 112
  13. Bernard Marillier, « Le Baphomet » (consulté le )
  14. 2Co 6,15
  15. Mt 10,25 et Mt 12,24-27 ; Mc 3,22 ; Lc 11,15-19
  16. Jean-Pierre Dedieu, « Compte-rendu de « Henri Institoris et Jacques Sprenger, Le marteau des sorcières (Malleus Maleficarum) traduction d'Amand Danet, Grenoble, Jérôme Millon, 1990 » », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 46, no 6,‎ , p. 1294-1295 (lire en ligne).)
  17. Bloch et Wartburg, Dictionnaire étymologique de la langue française, Paris,
  18. Es 34,14
  19. a et b (en) « The Grand Grimoire », sur Enochian.org
  20. Boudet 2003.
  21. François Romaine, Traité de l’Enfer,
  22. (en) Moloch, Encyclopædia Britannica Online, (lire en ligne)
  23. Livre d'Énoch 6(:3-5)
  24. Ap 12,9
  25. Michel Collée, « Coche-mare », Revue de la Société Internationale d'Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse, no 3 « Frénésie »,‎ .
  26. « Le Titivillus », sur ac-reunion.fr (consulté le ).

Bibliographie

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