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Classe Arabe

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Classe Arabe
Image illustrative de l'article Classe Arabe
L'Arabe
Caractéristiques techniques
Type contre-torpilleur
Longueur 82,35 m
Maître-bau 7,35 m
Tirant d'eau 2,64 m
Déplacement 685 tonnes
Port en lourd 750 tonnes
Propulsion 3 turbines à vapeur
5 chaudières (Kampon)
Puissance 10 000 cv
Vitesse 28 à 30 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 120 mm (type 41) avec 100 coups, remplacement par un canon français de 100 mm mod 1917 à partir de 1930
3 canons de 76 mm (type 41) avec 100 coups
1 canon antiaérien de 76 mm avec 100 coups
2 x 2 tubes lance-torpilles de 450 mm avec 4 torpilles mod 1909 R, remplacées en 1920 par le mod 1918
8 grenades anti-sous-marine sur rails de lancement en 1918
Rayon d’action 2 000 miles à 12 nœuds
(102 tonnes de charbon et 118 de mazout)
Autres caractéristiques
Électronique 1 projecteur de 750 mm
Équipage 5 officiers, 1 premier-maître, 8 seconds-maîtres, 29 quartiers-maîtres et 63 matelots[1]
Histoire
Constructeurs Drapeau du Japon Japon
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Marine nationale française
Date début commande Novembre 1916
Période de
construction
1917
Période de service 1917-1936
Navires construits 12
Navires prévus 12
Navires démolis 12

La Classe Arabe est une classe de douze contre-torpilleurs construits dans divers arsenaux de l'empire du Japon pour la marine française durant la Première Guerre mondiale.

Dans la marine nationale française, elle est la quatorzième et dernière classe à entrer en service avant la fin de la Première Guerre mondiale, et la seule construite à l'étranger[2].

L'Armée Navale qui regroupe les forces navales françaises en Méditerranée manque à cette époque cruellement d'escorteurs et de contre-torpilleurs alors que la menace des sous-marins allemands et austro-hongrois est importante. Aussi, quand en 1916, l'attaché naval japonais à Paris propose de faire construire dans son pays une série de contre-torpilleurs, l'état-major français accepte avec empressement[3].

Le , une commande de 12 contre-torpilleurs issus d'une classe japonaise de destroyers, la classe Kaba, est confirmée par la France à l'empire du Japon. Ils devaient être livrés à Port-Saïd dans un délai de six mois après la mise en cale pour les 8 premiers, trois mois plus tard pour les autres.

Leur armement est dérivé de pièces d'artillerie britanniques fabriquées sous licence. Ainsi, les canons catégorisés comme étant de calibre 80 mm sont en réalité de 3 pouces soit 76,2 mm[4].

L'Algérien en 1917.
Le Marocain entre Le Havre et Rouen, en 1921.

Les douze contre-torpilleurs ont d'abord été stationnaires en Méditerranée. Puis ils ont été divisés en deux groupes : sept ont servi au sein de la 11e escadrille à Tarente en Italie avec des missions d'escorte et les cinq autres dans la 3e escadrille à Moúdros en Grèce.

Pendant la guerre du Rif de 1924, quelques unités ont aussi servi au Maroc. À la fin des années 1920, ils ont été basés à Brest et ont fait partie de l'Escadre du Nord. En 1931, ils forment les 2e, 4e et 6e divisions de la 2e escadrille de torpilleurs sous la conduite du Mécanicien Principal Lestin[5] de la classe Enseigne Roux de la 2e Escadre. À cette date, le canon de 120 mm est en cours de remplacement par un canon de 100 mm de plus grande portée[6].

Toutes les unités de cette classe ont été désarmées et envoyées à la ferraille entre 1933 et 1936.

Les unités de la classe

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Nom Indicatif Chantier naval Mis sur cale Lancement Mis en service Sort final
Algérien[7] AG Arsenal naval de Yokosuka rayé en 1936
Annamite[8] AN Arsenal naval de Yokosuka rayé le
Arabe[9] AB Arsenal naval de Kure en 1917 rayé le
Bambara[10] BM Arsenal naval de Kure en 1917 rayé le
Hova[11] HV Arsenal naval de Sasebo en 1917 rayé le
Kabyle[12] KB Arsenal naval de Sasebo en 1917 rayé le
Marocain[13] MR Arsenal naval de Maizuru en 1917 rayé le
Sakalave[14] SK Arsenal de Maizuru rayé le
Sénégalais[15] SL Kawasaki Heavy Industries à Kobe rayé le
Somali [16] SM Kawasaki Heavy Industries à Kobe rayé le
Tonkinois[17] TK Mitsubishi Heavy Industries à Nagasaki rayé le
Touareg[18] TO Mitsubishi à Nagasaki rayé le

Notes et références

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Arabe-class destroyer » (voir la liste des auteurs).
  • (en) Robert Gardiner, Randal Gray, Przemyslaw Budzbon : Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921)
  • Roche, Jean-Michel (2005). « Classement par types ». Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours 2, 1870 - 2006, Toulon : Roche (ISBN 978-2-9525917-0-6)

Articles connexes

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Liens externes

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