Kanguroo

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Kanguroo
illustration de Kanguroo
Le Kanguroo.

Type Navire semi-submersible
Histoire
Chantier naval Forges et chantiers de la Gironde
Statut Torpillé le 3 décembre 1916
Équipage
Équipage 22
Caractéristiques techniques
Longueur 93 m
Maître-bau 12 m
Tirant d'eau 5,9 m
Vitesse 10 nœuds
Carrière
Armateur Schneider et Cie (1912-1914)
Marine nationale française (1914-1916)
Pavillon Drapeau de la France France

Le Kanguroo est un navire porte-sous-marins construit en 1911 par les Forges et chantiers de la Gironde de Bordeaux pour la compagnie Schneider et Cie. Réquisitionné par la Marine nationale française en 1914, il est torpillé par le sous-marin allemand U-38 le et coule.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Kanguroo est un navire porte-sous-marins construit en 1911 par les Forges et chantiers de la Gironde de Bordeaux pour la compagnie Schneider et Cie. En 1914, la Marine nationale française réquisitionne le Kanguroo. Le , alors qu'il est en avarie de machines à Funchal, le sous-marin allemand U-38 le torpille, en même temps que la canonnière française La Surprise et le câblier britannique Dacia. Le Kanguroo coule. Son épave, ainsi que celle de la canonnière Surprise, n'ont jamais été retrouvées, contrairement à celle du câblier Dacia.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Le navire est utilisé pour transporter les sous-marins entre l'Europe et l'Amérique car ces derniers ne disposent pas d'une autonomie suffisante pour traverser l'océan Atlantique. Le navire sert également de dock flottant pour réparer les sous-marins. Il peut être qualifié de ravitailleur de sous-marins.

Chargement des sous-marins à bord du Kanguroo[modifier | modifier le code]

Pour charger les sous-marins à bord de la cale de 58,05 m du Kanguroo, la proue du Kanguroo est démontée, son tirant d'eau est augmenté par remplissage des ballasts et le sous-marin est chargé sur le navire. Après le chargement, les ballasts sont vidés et la proue du navire est remontée[1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Croce 2009, p. 199-200.
  2. « S C 1 Aguirre puis Ferré », sur Sous Marin France (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jérôme Billard, La Marine marchande française de 1914 à nos jours, ETAI, .
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, .
  • (en) Alain Croce et al., « Question 30/45: Identity of Submarine Docking Ship », Warship International, Toledo, Ohio, International Naval Records Organization, vol. XLVI, no 3,‎ , p. 199–202 (ISSN 0043-0374).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]