Beaumont-Hamel

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Beaumont-Hamel
Beaumont-Hamel
La mairie
Blason de Beaumont-Hamel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Agnès Lavaquerie
2020-2026
Code postal 80300
Code commune 80069
Démographie
Gentilé Beaumont-Hamelois
Population
municipale
202 hab. (2021 en diminution de 4,27 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 05′ 02″ nord, 2° 39′ 23″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 146 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Beaumont-Hamel
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Beaumont-Hamel
Liens
Site web https://beaumonthamel.fr

Beaumont-Hamel est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

C'est une des communes du Circuit du Souvenir.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Paysage de la commune.

Beaumont-Hamel est un village rural picard limitrophe du Pas-de-Calais, situé à vol d'oiseau, à 137 km au nord-est de Paris-Notre-Dame[1], point zéro des routes de France, à 33 km au sud-est d'Amiens[2] et à environ 80 km au sud-est de Lille[3]. Il est desservi par la RD 50, qui le relie à Albert et à Bapaume par Miraumont et traversé par la ligne de Paris-Nord à Lille. La station la plus proche est la Gare d'Albert desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions :

Le sol de la commune est calcaire en côte mais le plateau est argileux ou de terre franche[4]. Le relief de la commune est accidenté, vallées sèches, coteaux et plateau alternent. Un profond ravin, le Royard, sépare Beaumont, sitié sur le plateau,de Hamel, dans la vallée de l'Ancre[4].

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Ancre, affluent du fleuve côtier picard la somme constitue la limite sud-est du territoire communal avec ses étangs et zones humides[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 806 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Présentation[modifier | modifier le code]

La commune est formée de deux agglomérations principales : Beaumont et Hamel qui, détruites pendant la Grande Guerre, ont été entièrement reconstruites pendant l'entre-deux-guerres.

Outre le bourg de Beaumont, qui constitue le village principal, la commune est composée de deux hameaux : le hameau de Gare-de-Beaucourt et le hameau de Hamel.

Le village et ses hameaux ont été entièrement détruits au cours de la Première Guerre mondiale ; ils ont été reconstruits durant l'entre-deux-guerres.

Typologie[modifier | modifier le code]

Beaumont-Hamel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), prairies (6,2 %), forêts (4,9 %), zones humides intérieures (1,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village de Beaumont est mentionné sous les formes Bellus mons (1227) ; Biaumont (1280) ; Bumont (1532)[18] Beaumont (1567) ; Belmont (1784) ; Beaumont-Hamel (1763) ; Beaumont-le-Pré (1687)[19].
Beaumont est issu de l'ancien français bel mont, où l'adjectif bel « beau » exprime l'importance ou la hauteur du mont. Toponyme médiéval qui désigne un village construit sur un lieu élevé.

Hamel est mentionné sous les formes Hamel (1183) ; Hamellus (1209) ; Hamel-près-Beaumont (1567) ; Amel-le-Pré (1787) ; Le Hamel (1743)[20].
Selon l'abbé Paul Decagny, Hamel désignerait, en langue gauloise, une habitation en terrain marécageux[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La présence gauloise et romaine est attestée à Hamel par les objets retrouvés dans les marais de Hamel[18].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La présence d'un château médiéval est attestée à Hamel. Les vestiges de ce château étaient encore visibles au lieu-dit le Bois de La Tour au XIXe siècle[18].

L'occupation humaine sur le site de Beaumont est plus tardive que celle de Hamel[18].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIIIe siècle, la reconstruction de l'église paroissiale de Beaumont divisa la population à propos de son emplacement. L'édifice fut finalement construit dans la partie basse de la paroisse[18]. Il fut détruit pendant la Première Guerre mondiale.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le hameau Gare-de-Beaucourt était desservi par la gare de Beaucourt - Hamel sur la ligne de Paris-Nord à Lille, ouverte en 1846 par la compagnie des chemins de fer du Nord. Cette desserte a été supprimée après 1960. La gare est aujourd'hui à l'état d'abandon.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le cratère d'Hawthorn Ridge est figuré en haut à gauche sur cette carte du front au (secteur de la rivière Ancre). Les tranchées allemandes sont en bleu et le pointillé bleu figure les lignes de barbelés allemands.

La commune, située plusieurs mois sur la ligne de front ou très près du front, a été fortement marquée par de violents combats. Le 1er juillet 1916, le régiment des volontaires de Terre-Neuve, est quasiment anéanti : le Royal Newfoundland Regiment (régiment royal de Terre-Neuve) n'a plus que 68 hommes une demi-heure après le déclenchement d'une des attaques majeures de la bataille de la Somme.

L'armée britannique y a utilisé pour la première fois en quantité importante un nouvel et puissant explosif à base de nitrates, de TNT et d'aluminium, l'ammonal, en 1916, dans la mine de la redoute d'Hawthorn Ridge (en), lors la bataille de la Somme. Dix-huit tonnes d'ammonal ont pulvérisé une position allemande, laissant dans le sol un énorme cratère, à l'ouest de Beaumont-Hamel.

Le cinéaste britannique Geoffrey Malins, qui a filmé l'attaque de la 29e division a été témoin de l'explosion. Il avait disposé sa caméra à environ un demi-mille de distance, sur une crête. Il témoigna ainsi :

« Le terrain où je me tenais a été secoué par une énorme convulsion. Le sol a été secoué et balancé. Je me suis agrippé à mon trépied pour ne pas tomber. Puis, pour tout le monde comme une gigantesque éponge, la terre s'est expansée en l'air à jusqu'à une hauteur de centaines de pieds. Elle montait de plus en plus haut, et avec un terrible rugissement la terre broyée est retombée sur elle-même, ne laissant qu'une montagne de fumée. »

« The ground where I stood gave a mighty convulsion. It rocked and swayed. I gripped hold of my tripod to steady myself. Then for all the world like a gigantic sponge, the earth rose high in the air to the height of hundreds of feet. Higher and higher it rose, and with a horrible grinding roar the earth settles back upon itself, leaving in its place a mountain of smoke. ». L'attaque a néanmoins été un échec pour les Britanniques qui n'ont pu tenir une des lèvres du cratère que quelques heures.

Le secteur ne sera plus attaqué par les alliés jusqu'au 13 novembre. Lors du lancement de la bataille de l'Ancre, les sapeurs anglais ont alors posé une autre mine, sous la mine de la redoute d'Hawthorn Ridge, cette fois, avec 13 tonnes d'explosifs. Elle a permis aux Anglais de reconquérir la zone (dont le village de Beaumont-Hamel).

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En novembre 1918, truffé de tranchées, mines et sapes, il ne restait presque plus rien du village[21].

Celui-ci, parallèlement à une phase de « désobusage » (enlèvement et destruction, neutralisation ou exportation des munitions non-explosées), a été classé en zone rouge en raison de la gravité des séquelles laissées par les combats et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [22]. Il a ensuite fait l'objet d'une longue reconstruction.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Beaumont-Hamel est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1971 M. Duban[23]   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Bernard Omiel    
mars 2008[24] juillet 2020 Gérard Magniez[25]    
juillet 2020[26] En cours
(au 22 janvier 2021[27])
Agnès Lavaquerie   Retraitée de l’Éducation nationale

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 202 habitants[Note 2], en diminution de 4,27 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
756692693741867833841790799
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
742666642566563598568601538
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
516538502104221271279243264
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
273262215221214218187179188
2015 2020 2021 - - - - - -
211204202------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

« Si la population de Beaumont-Hamel a atteint 867 habitants en 1831, elle est tombée à 104 en 1921. Avant de remonter à 277 dans les années 40. Un sacré melting-pot : « Sur ces 277, il y avait 29 étrangers de toutes nationalités. J’en ai compté sept : des Polonais, des Italiens, des Allemands, des Belges, des Britanniques, des Hongrois et des Espagnols[23] ».

Enseignement[modifier | modifier le code]

Beaumont-Hamel est située dans l'académie d'Amiens. La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal Aux Sources de l'Ancre et adhère au syndicat intercommunal scolaire de Miraumont. Elle ne dispose pas d'école primaire sur son territoire, les élèves se rendent à l’école de la commune de Miraumont[32].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête patronale de Beaumont a lieu le quatrième dimanche de septembre, celle de Hamel, le deuxième dimanche de septembre. Désormais la fête locale se déroule le 2e week-end du mois de juin[réf. nécessaire].

La Poziéroise est une randonnée VTT et pédestre autour de Pozières. Sa 26e édition a eu lieu le entre Pozières, Courcelette, Pys, Miraumont, Aveluy, Mesnil-Martinsart, Auchonvillers, Beaumont-Hamel, Authuille, Thiepval, Saint-Pierre-Divion, Beaucourt-sur-Ancre et Grandcourt[33].

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

La commune de Beaumont-Hamel possède deux églises, l'une à Beaumont (Notre-Dame-de-l'Assomption), l'autre à Hamel (Notre-Dame-de-la-Nativité). Cependant, le culte catholique n'est plus célébré régulièrement dans la commune qui est rattachée à la paroisse catholique Notre-Dame des Hauts de l'Ancre, au sein du diocèse d'Amiens[34].

Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture est l'activité économique dominante de la commune. Cependant une certaine activité artisanale perdure et le tourisme de mémoire contribue également au dynamisme de la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le Circuit du Souvenir de la Première Guerre mondiale.

Le monument au caribou, symbole du emblème du Royal Newfoundland Regiment.
  • Parc terre-neuvien :
    Le Mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel est un mémorial érigé au centre d’un parc de 30 hectares qui honore les soldats du dominion de Terre-Neuve morts durant la Première Guerre mondiale. Trois plaques de bronze portent les noms des 800 Terre-Neuviens morts au combat et qui n’ont pas de sépulture connue. Une cérémonie commémorative a lieu chaque , qui est pour les Terre-Neuviens le Memorial Day[35],[36],[37].
  • Cimetières militaires britanniques :
    • Serre road Cemetery :
      C'est le plus important cimetière militaire britannique du département de la Somme par le nombre de morts. Il abrite 7 139 corps de soldats : 5 971 Britanniques, 301 Canadiens, 699 Australiens, 116 Néo-Zélandais et 39 Sud-Africains. Par ailleurs, 4 943 corps ne sont pas identifiés. La grande majorité des corps inhumés dans ce cimetière sont ceux de soldats tués en 1916, au cours de la bataille de la Somme.

Les corps de 2 541 soldats sont inhumés dans ce cimetière situé non loin de l'Ancre, dont : 2 495 Britanniques, 42 Terre-Neuviens, 2 Néo-Zélandais, un Sud-Africain et un Allemand. Par ailleurs, 1 300 corps ne sont pas identifiés. La plupart des corps inhumés dans ce cimetière sont ceux de soldats tués le , premier jour de la bataille de la Somme, le , jour d'une nouvelle attaque générale franco-britannique sur tout le front de la Somme et le 13 novembre 1916 au cours de la bataille de l'Ancre pendant laquelle eurent lieu les prises de Saint-Pierre-Divion et Beaumont-Hamel ; le village de Beaucourt-sur-l'Ancre fut pris le lendemain.

  • Nécropole nationale de Serre-Hébuterne :
    La nécropole nationale de Serre-Hébuterne d'une superficie de 5 593 m2 est située sur le territoire de la commune de Beaumont-Hamel. Elle rassemble les corps de soldats du 243e et 327e R.I. tués au cours des combats d'Hébuterne dans le Pas-de-Calais, du 10 au 13 juin 1915, au cours de l'offensive d'Artois. Les corps de 834 soldats français ont été inhumés dans ce cimetière, 594 dans des tombes individuelles et 240 dans un ossuaire[38].
La nécropole nationale française.
  • Monuments commémoratifs
    • Monument au 8e Argyll and Sutherland Highlanders, situé à proximité de Beaumont-Hamel british cemetery, à l'ouest du village. Il a la forme d'une croix celtique, rendant hommage au 8e Argyll and Sutherland Highlanders.
    • Stèle à la 51e Division écossaise :
      Situé au croisement des routes menant à Auchonvillers et à Serre (nl), ce modeste monument a été offert aux habitants de Beaumont-Hamel par la 51e division écossaise avec cette dédicace : « Offert aux habitants de Beaumont-Hamel (Somme) par les officiers, sous-officiers et soldats de la 51e division écossaise en souvenir de la reprise du village par la division le 13 novembre 1916 ».
    • Monument aux morts de Beaumont
    • Monument aux morts de Hamel
      Le 14 juin 1933, la municipalité de Beaumont-Hamel décide la construction de deux monumens aux morts, l'un à Beaumont, l'autre à Hamel, confiés au sculpteur Charles Gern[Note 3] et consacrés aux soldats originaires de la commune morts pour la France.
      Celui de Beaumont représente une Piéta au Poilu, placé sur un piédestal, et celui du Hamel en est une variante[39],[40]
  • Église de Beaumont : Notre-Dame-de-l'Assomption.
  • Église d'Hamel : Notre-Dame-de-la-Nativité.
  • Oratoire Notre-Dame des Champs, de 1956[41].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Beaumont-Hamel Blason
D'azur au lion d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844; réédition partielle, Albert et ses environs, Paris, 1999, Rassorts-Lorisse (ISSN 0993-7129).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 12 NE, Amiens [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
  • Institut géographique national, « Beaumont-Hamel » (consulté le )

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Charles Gern est également l'auteur des monuments aux morts d'Auchonvillers et Albert.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Orthodromie entre "Beaumont-Hamel" et "Paris" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. « Orthodromie entre "Beaumont-Hamel" et "Amiens" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Beaumont-Hamel" et "Lille" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. a et b Notice géographique et historique sur la commune de Beaumont-Hamel, rédigée par M. Doutreleau, instituteur, entre 1897 et 1899, Amiens, Archives départementales de la Somme
  5. « Limites des communes de Beaumont-Hamel, Thiepval et Authuille » sur Géoportail (consulté le 29 avril 2015)..
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Beaumont-Hamel et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b c d e et f Abbé Paul Decagny, L'Arrondissement de Péronne ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, 1844; réédition partielle, Albert et ses environs, Paris, 1999, Rassorts-Lorisse (ISSN 0993-7129).
  19. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 88 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1109689/f90.image]
  20. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 454 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1109689/f456.image]
  21. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  22. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
  23. a et b Michelle Bouchez, « Le Beaumont-Hamel que les moins de 65 ans ne peuvent pas connaître : À 79 ans, Joseph Duban a passé toute sa vie dans le village. Il se plonge dans les souvenirs de sa jeunesse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mon père est arrivé ici en 1933. Il était agriculteur puis plus tard maire du village de 1953 à 1971 ».
  24. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  25. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  26. « Agnès Lavaquerie élue maire de Beaumont-Hamel », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elle a déjà siégé au conseil municipal au cours des deux derniers mandats ».
  27. « La sécurité au cœur des préoccupations à Beaumont-Hamel », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Site de la Communauté de communes du Pays du Coquelicot ».
  33. « 6 choses sur la Poziéroise que vous ignoriez (peut-être) : La 26e Poziéroise, randonnée VTT et pédestre autour de Pozières, est programmée dimanche 25 août. En coulisses, une poignée de bénévoles s’active. Deux d’entre eux dévoilent des détails d’organisation auxquels les participants ne pensent pas forcément », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Église de Beaumont-Hamel », sur le site de la Conférence des évêques de France (consulté le ).
  35. Présentation du mémorial sur le site des Chemins de mémoire
  36. Cérémonies commémoratives au mémorial le 1er juillet et le 8 décembre de chaque année.
  37. Emmanuelle Bobineau, « La cérémonie de Beaumont-Hamel à huis clos mais retransmise en direct », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Nécropole française de Serre-Hébuterne - Beaumont-Hamel », sur Picardie 14-18 (consulté le ).
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