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Combourtillé

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Combourtillé
Combourtillé
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Fougères Agglomération
Maire
Mandat
Roland Bouvet
2020-2026
Code postal 35210
Code commune 35086
Démographie
Gentilé Combourtilléen
Population
municipale
613 hab. (2021 en évolution de +1,16 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 19″ nord, 1° 14′ 44″ ouest
Altitude Min. 72 m
Max. 130 m
Superficie 9,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fougères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fougères-1
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Combourtillé
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Combourtillé
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Combourtillé

Combourtillé [kɔ̃buʁtije] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Elle comptait 613 habitants en 2021[Note 1].

Géographie

La commune de Combourtillé est située entre Fougères (12 km), Vitré (15 km) et Saint-Aubin-du-Cormier (10 km), en Ille-et-Vilaine.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 820 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougeres », sur la commune de Fougères, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme

Typologie

Combourtillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,6 %), prairies (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), zones urbanisées (4 %), forêts (1,6 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

Toponymie

Attestations anciennes[21],[22] :

Comburtilleio (1150)

Combortilleium, Comburthelleium (XIIe siècle)

Combourtillye (XVe siècle)

Eccelsia de Comburno Tilleyo (1516)

Étymologie :

Selon Dauzat[23], il pourrait s'agir du dérivé, en -acum, d'un nom de personne formé sur le radical du nom gaulois *combaros, mais il n'existe aucune attestation de ce nom. Le Dictionnaire de la langue gauloise[24] ne donne que comberos, avec le sens de "barrage de rivière", d'où viennent, en latin médiéval combrus : abattis d'arbres, en ancien français "combre" : barrage sur une rivière et en français moderne "décombres" et « encombrer ». Le radical gaulois explique plusieurs toponymes (Combres, etc.[25]), mais une évolution phonétique en Combur-/Combor-/Combour- est problématique.

L'attestation de 1516 suggère que Combourtillé serait un nom composé dont le second élément dériverait du nom latin du tilleul : tilia, comme Teillé (44) - Teille, Tilliacum au XIe siècle[26]. Dans cette hypothèse, il conviendrait de rechercher pour le premier élément une origine latine, et on peut penser à celle que E. Nègre[27] donne pour Combourg : un *combour, substantif roman dérivé du verbe "combourir" signifiant en ancien français "brûler" (comburo en latin), serait donc un "brûlis".

Si pour Combourg il y a eu, tardivement, une confusion avec le nom "bourg", ce n'est pas le cas pour Combourtillé, et il est hasardeux d'affirmer que le nom de Combourtillé signifie « bourg des Tilleuls ».

Aucune de ces hypothèses n'est confirmée, mais elles ont en commun d'évoquer des pratiques de défrichement.

Le gentilé est Combourtilléen.

Histoire

Moyen Âge

Il est fait mention de sires de Combourtillé à l'époque médiévale ; les chartes du Cartulaire de Savigné les mentionnent ainsi plusieurs fois au XIIe siècle, notamment quand Jean de Combourtillé se fait moine dans cette abbaye[28].

La paroisse de Combourtillé appartenait au pays du Vendelais au moment de la fondation de Fougères au XIe siècle[29].

Le XXe siècle

L'entre-deux-guerres

Le , le service téléphonique commença à fonctionner dans la commune[30].

Politique et administration

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 juin 1982
(décès)
Benjamin Garnier
(1909-1982)
  Exploitant agricole retraité
Chevalier puis officier du Mérite agricole (1965 puis 1979)
septembre 1982 mars 1989 Louis Chemin
(1925-2009)
  Agriculteur
mars 1989 mars 2001 Monique Buineau    
mars 2001 En cours Roland Bouvet[31],[32] DVD Employé de commerce
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 8], en évolution de +1,16 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506519513608599594589607623
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
601611629622612605619607556
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
545569546436423459474447412
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
425416370340363401515547601
2018 2021 - - - - - - -
610613-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

L'usine Valorex qui produit des graines de lin et autres produits du label Bleu Blanc Cœur est l'acteur majeur du dynamisme de la commune. Elle représente une centaine d'employés.

L'activité des habitants de la commune est majoritairement agricole.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L’église Notre-Dame.

La commune ne compte aucun monument historique. Parmi les sites et monuments de Combourtillé, on peut relever :

  • L’église Notre-Dame, édifiée au XVIe siècle et fortement remaniée au milieu du XIXe siècle, avec notamment la construction du clocher et de la sacristie[37]. Elle comporte un vitrail patriotique réalisé en 1917 par Auguste Alleaume, il représente l'apparition à sainte Marguerite-Marie du Christ avec le Sacré-Cœur, dans un jardin où se trouve un noisetier. Marguerite-Marie est agenouillée avec, à ses pieds, un livre renversé sur lequel on peut lire : « Courage et confiance, nous aurons les sales Boches ». L'inscription sera soigneusement recouverte par les paroissiens de la commune de 1940 à 1944, pour n'être dévoilée qu'en 1965[38].
  • Le site naturel départemental des landes de Jaunousse se trouve en partie sur la commune. Un sentier de découverte y a été aménagé[39].

Activité et manifestations

Personnalités liées à la commune

Pierre Weill (né en 1954), agronome, dirigeant fondateur de Valorex.

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en 2024.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
  7. « Station Météo-France Fougeres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Combourtillé et Fougères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Fougeres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Combourtillé et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  21. Bossard (Abbé), Dictionnaire topographique du département d'Ille-et-Vilaine, AD35 (manuscrit).
  22. « Kerofis », sur Office public de la langue bretonne.
  23. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud (1963).
  24. X. Delamarre, Guénégaud (2003).
  25. Cf. X. Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne, Errance (2012), p. 119.
  26. Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud (1963)
  27. Toponymie générale de la France, n° 20945, Droz.
  28. Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, t. IV, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, (lire en ligne), p. 467.
  29. Vicomte Le Bouteiller, Notes sur l'histoire de la ville et du pays de Fougères, t. II, Rennes, Librairie Générale J. Plihon et L. Hommay, , p. 23.
  30. Journal Ouest-Éclair no 7354 du 25 mars 1921, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646494p/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=4442082;0.
  31. Réélection 2008 : Portail internet des services de l'Etat
  32. Réélection 2014 : « Roland Bouvet de retour à la tête de la mairie », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Notice no IA00006850, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « De Combourtillé à Fougères, des vitraux patriotiques », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  39. Présentation du sentier des landes de Jaunouse sur le site du Réseau d’éducation à l’environnement en Bretagne.

Voir aussi

Articles connexes

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