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Marguerite-Marie Alacoque

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Marguerite-Marie Alacoque
Image illustrative de l’article Marguerite-Marie Alacoque
Sœur Marguerite-Marie Alacoque
Sainte, religieuse, mystique,
disciple du Sacré-Cœur
Naissance 22 juillet 1647
Verosvres, Drapeau du Royaume de France royaume de France
Décès 17 octobre 1690 (à 43 ans) 
Paray-le-Monial, Drapeau du Royaume de France royaume de France
Nom de naissance Marguerite Alacoque
Nationalité Française
Ordre religieux Visitation de Sainte-Marie
Vénéré à Paray-le-Monial chapelle des apparitions, rue de la visitation
Béatification 18 septembre 1864
par Pie IX
Canonisation 13 mai 1920
par Benoît XV
Vénéré par l'Église catholique romaine
Fête 16 octobre
Attributs Habit de visitandine avec l'image du sacré-cœur en main ou agenouillée devant l'apparition du Sacré-Cœur.

Marguerite Alacoque, en religion sœur Marguerite-Marie, née le à Verosvres, petit village de Bourgogne et morte le à Paray-le-Monial, est une religieuse de l’ordre de la Visitation, mystique, inspiratrice du culte du Sacré-Cœur de Jésus et reconnue sainte par l'Église catholique. Elle est béatifiée en 1864, puis canonisée en 1920. Sa fête est le 16 octobre.

Marguerite Alacoque est la cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, qui jouissent d’une bonne position sociale dans leur paroisse. Dès sa prime enfance, Marguerite fait preuve d’une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement, et elle préfère le silence et la prière aux jeux de son âge.

À cinq ans, lors d’un séjour chez sa marraine, dont la fille est religieuse, elle entend parler des vœux religieux et, à l’insu de tous, elle fait sa première consécration à la messe en prononçant ces mots : « Ô mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle chasteté ».

À l’âge de neuf ans, après sa première communion, elle pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant quatre ans.

À la fin de cette période, ayant fait le vœu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur-le-champ. En reconnaissance, le jour de sa confirmation par Mgr Jean de Maupeou, elle ajoute le prénom « Marie » à son prénom de baptême.

Adolescence

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Châsse de Marguerite-Marie Alacoque dans la chapelle de la Visitation de Paray-le-Monial.

Devenue orpheline de père, elle est recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentent, leur ôtant tout contrôle de leurs biens et de leurs actes. Marguerite-Marie trouve son réconfort dans la prièreet aurait alors eu ses premières visions de Jésus-Christ. Il lui apparaissait d'habitude sur la croix ou lors de l'épisode de l’Ecce Homo et elle ne s’en étonnait pas, pensant que d'autres recevaient aussi ces visions.

A dix-sept ans, sa famille peut récupérer son bien et sa mère lui confie son désir de l’établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu’elle s’impose, elle commence à participer à des activités mondaines.

Une nuit, alors qu’elle revient d’un bal, elle aurait eu une vision du Christ pendant la flagellation : il lui reproche son infidélité après qu’il lui a donné tant de preuves d'amour. Pendant le reste de sa vie, Marguerite-Marie pleura deux « fautes » qu’elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères.

Entrée en religion

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Elle visite plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, elle affirme qu’une voix intérieure lui dit : « C’est ici que je te veux ».

Le , à l'âge de 24 ans, elle entre au monastère et prononce ses vœux perpétuels en . De santé fragile, elle n'en continue pas moins ses flagellations, ainsi que les macérations les plus extrêmes, voire les plus répugnantes, qu'elle mentionne elle-même dans ses Mémoires[1].

Apparitions

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Peu après son entrée au monastère, elle reçoit, d'après son propre témoignage, plusieurs apparitions privées du Christ. La plus célèbre date de de , au cours de laquelle Jésus lui montre son cœur :

« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour[2]

La demande de consécration de la France

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Selon elle, il lui confie une autre mission : le , il demande que le roi de France Louis XIV effectue la « consécration de la France à son Sacré-Cœur et sa représentation sur les étendards du royaume. ».

Cette demande est restée lettre morte. Certains auteurs (notamment l'abbé Émile Bougaud[3], ou le Chanoine Crépin[4]), ont observé que c'est exactement cent ans plus tard, le 17 juin 1789, que le Tiers état se proclamera Assemblée nationale constituante, créant ainsi la rupture avec la France de Clovis[5],[6]. À l'inverse, le cardinal Billot, dans Le Figaro du , tout en rappelant l'excellence de la dévotion au Sacré-Cœur, fait part de ses doutes sur l'authenticité de cette demande particulière adressée à Louis XIV et surtout expose les obstacles théologiques et pratiques qu'elle impliquerait selon lui[7].

Culte du Sacré-Cœur

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Ces manifestations lui valent d'être mal considérée par le reste des membres de la communauté, qui la traitent de « visionnaire », au point que sa supérieure lui donne l'ordre de se plier à la vie commune.

Cependant, son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutent finissent enfin par l’emporter et sa mission vient à être reconnue par ceux-là mêmes qui lui avaient montré la plus forte opposition. Avec l’aide du père Claude La Colombière, son « vrai et parfait ami », Marguerite-Marie fera connaître le message que Jésus lui avait adressé. C’est le début du culte du Sacré-Cœur.

Marguerite-Marie établit la pratique de l'Heure Sainte, qui pour elle consiste à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu'à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu'avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses apôtres à Gethsémani, puis à recevoir le lendemain la communion[8].

« ...toutes les nuits du jeudi au vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives ; laquelle tristesse te réduira, sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d’agonie plus rude à supporter que la mort. Et pour m’accompagner dans cette humble prière que je présentai alors à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit, pour te prosterner pendant une heure avec moi, la face contre terre, tant pour apaiser la divine colère, en demandant miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l’amertume que je sentais de l’abandon de mes apôtres, qui m’obligea à leur reprocher qu’ils n'avaient pu veiller une heure avec moi, et pendant cette heure tu feras ce que je t’enseignerai. » [9]

Selon elle, le Christ lui aurait également confié désirer que soit célébrée une fête en l'honneur de son Cœur le vendredi qui suit l'octave de la fête de son Corps :

« C'est pour cela que je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. »[2]


C'est également à la suite de cette vision que Claude La Colombière se consacra personnellement au Sacré-Cœur, faisant de lui la première personne à s'y être consacré après Marguerite-Marie[10]. Celle-ci écrira plusieurs actes de consécrations qu'elle distribuera progressivement et feront partie intégrante du culte du Sacré-Cœur[11].

La fête du Sacré-Cœur sera progressivement instituée dans l'Église catholique et finalement promue au rang de solennité dans le calendrier liturgique plusieurs siècles plus tard. Elle est aujourd'hui fêtée huit jours après la Fête-Dieu, respectant ainsi la demande initiale de Jésus-Christ. Le Christ aurait appelé la religieuse « disciple bien-aimée du Cœur Sacré » et héritière de tous ses trésors[12].

La pratique de la dévotion des neuf premiers vendredis du mois (le premier vendredi du mois, neuf mois d'affilée) tient quant à elle son origine de la « grande promesse » de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque :

« Je te promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis des mois, de suite, la grâce de la pénitence finale, ne mourront point dans ma disgrâce et sans recevoir leurs sacrements, mon divin Cœur se rendant leur asile assuré au dernier moment. »[13]

À une époque où la communion sacramentelle des fidèles était très rare, la pratique des neuf premiers vendredis du mois contribua d’une manière significative à la reprise de la pratique plus fréquente des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie. La dévotion des premiers vendredis est censée apporter les fruits spirituels relatifs aux douze promesses suivantes de Jésus-Christ, en faveur des personnes dévouées à son Divin Cœur :

Peinture de la bienheureuse Marie du Divin Cœur et de sainte Marguerite-Marie Alacoque, les deux en adoration au Sacré-Cœur de Jésus.

« 1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état.
2. Je mettrai la paix dans leurs familles.
3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à leur mort.
5. Je répandrai d'abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source de l'océan infini de la miséricorde.
7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8. Les âmes ferventes s'élèveront rapidement à une grande perfection.
9. Je bénirai moi-même les maisons où l'image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée.
10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, où il ne sera jamais effacé.
12. Je te promets, dans l'excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur sera leur asile assuré à cette dernière heure. »

Par l'insertion intégrale de cette promesse dans la bulle de canonisation de Marguerite-Marie[14] en date du , le pape Benoît XV a encouragé la pratique des communions réparatrices des neuf premiers vendredis du mois, en l'honneur du Sacré-Cœur.

Maladie et mort

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Au cours de sa dernière maladie, elle refuse tout soulagement, ne cessant de répéter : « Ce que j’ai dans le Ciel et ce que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu » et elle meurt en prononçant le nom de Jésus.

Ses restes reposent dans la chapelle de la Visitation à Paray-le-Monial.

Procès en canonisation

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L'ouverture de l'enquête diocésaine en vue d'une béatification a lieu le 15 octobre 1714[15] sous le pontificat du pape Clément XI.

En dépit de l'opinion populaire acquise aux les miracles obtenus par son intercession, les pressions jansénistes puis la Révolution française retardent sa béatification puis sa canonisation[16].

La discussion au sujet de la mission et des vertus de Marguerite-Marie se poursuit pendant des dizaines d'années. Il est fait examen de la totalité de ses actions, de ses révélations, de ses maximes spirituelles et de son enseignement concernant la dévotion au Sacré-Cœur, qu’elle avait exposée et dont elle était l'apôtre.

À terme, la Sacrée congrégation des rites émet un vote favorable et le , cent trente-quatre ans après sa mort, le pape Léon XII la proclame "Vénérable"[17].

En 1830, des Commissaires apostoliques sont envoyés à Paray-le-Monial par le Saint-Siège afin d'enquêter sur les vertus de la vénérable. Ils procèderont à l'ouverture de son tombeau afin d'authentifier ses ossements et découvriront que son cerveau avait résisté à la corruption, 140 ans après son décès. Quatre médecins présents sur place constatèrent le miracle et en rédigèrent le procès-verbal. Deux guérisons extraordinaires furent également constatées durant le séjour des Commissaires[17].

Les vertus et les écrits de Marguerite-Marie furent examinés pendant 14 ans.

Le 23 août 1846,le pape Pie IX déclara qu’il y avait constatation favorable des vertus de Marguerite-Marie pratiquées au degré héroïque[18].

Le , à la suite de la reconnaissance par l'Église de trois miracles, le bref de béatification est signé sous le pontificat de Pie IX. La cérémonie de béatification a lieu le à Rome. Une dernière ouverture de tombe est réalisée dans le cadre de la procédure de béatification, et l'on découvrit que son cerveau montrait encore des signes d'incorruptibilité 174 ans après sa mort[18].

Marguerite-Marie Alacoque est canonisée par Benoît XV le [19]. Les deux miracles par intercession requis pour l'approbation de la canonisation furent la guérison instantanée et complète de Louise Agostini-Coleshi d'une méningo-myélite transversale chronique, et la guérison instantanée et complète de la comtesse Antonia Artorri d'un cancer papillaire droit[20].

Postérité

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En 1901, en hommage à Marguerite-Marie Alacoque, la religieuse mexicaine Maria Guadalupe Garcia Zavala fonda, avec son directeur spirituel, le Père Cipriano Iñiguez, la congrégation des Servantes de Sainte Marguerite-Marie et des pauvres. En 1925, l'église Santa Margherita Maria Alacoque dans le quartier de l'Esquilin à Rome près de la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem lui fut dédiée.

Le pape Jean-Paul II se rend en pèlerinage à Paray-le-Monial le 5 octobre 1986, se recueillant devant la chasse de Marguerite-Marie Alacoque, et lui rendant hommage[21] :

Rendons grâce pour l’expérience mystique de sainte Marguerite Marie. Il lui a été donné, avec un éclat particulier mais dans une existence cachée, de connaître la puissance et la beauté de l’amour du Christ. Dans l’adoration eucharistique, elle a contemplé le Cœur transpercé pour le salut du monde, blessé par le péché des hommes, mais aussi “source vive” comme en témoigne la lumière qui rayonne des plaies de son corps ressuscité.

Marguerite-Marie Alacoque est un personnage controversé par sa vie et par les révélations qu'elle aurait reçues ; des apologètes [Qui ?] se sont opposés à ces révélations, aussi bien dans le catholicisme[22],[23], que dans l'orthodoxie[24].

Les récits où Marguerite-Marie Alacoque prend en bouche du vomi et des excréments[25] sont souvent utilisés par ceux qui s'y opposent pour affirmer que cette forme de sainteté n'existe pas dans le premier millénaire et qu'il s'agit plutôt d'une illusion spirituelle (en) :

Et une fois que j'avais fait quelque soulèvement de cœur en servant une malade qui avait la dysenterie, il m'en reprit si fortement, que je [me] vis contrainte, pour réparer cette faute… d'y tremper ma langue… Après cela, il me dit : « Tu es bien bonne de faire cela. »[26]

Une certaine vision de la mortification et du dolorisme est poussée à l'extrême chez Marguerite-Marie Alacoque. Elle ira jusqu'à s'entailler la poitrine avec un canif, afin de se montrer digne de recevoir l'amour de Jésus-Christ :

[…] il me fit une donation, me la faisant écrire de mon sang, selon qu'il me la dictait, puis je la signai sur mon cœur avec un canif, duquel j'écrivis son sacré nom de Jésus[27].

Selon de nombreux psychiatres, dont Richard von Krafft-Ebing, le père fondateur de la psychiatrie sexuelle, Marguerite-Marie Alacoque a ainsi des visions et des troubles sexuels importants[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34] comme le fait de recevoir des « caresses » de la Vierge ou du Christ [25],[35]:

Car la Très-Sainte Vierge, ma bonne Mère, m'ayant gratifiée de sa présence, me fit de grandes caresses […][36].

Tous ces éléments poussent de nombreux apologètes catholiques, notamment gallicans[22], à chercher à interdire légalement en France l'institution de ce culte[37], à s'opposer à sa canonisation et au dogme qu'elle a poussé à être promulgué par l'intermédiaire des jésuites[38],[39].

Notes et références

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  1. Monastère de la Visitation, Paray-le-Monial, 1962, p. 71-73.
  2. a et b Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Oeuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T. II, 3ème édition - Mgr Gauthey » [PDF], , p. 102
  3. Voir ci-dessous la bibliographie.
  4. Chanoine Crépin, Bulletin de l'Œuvre du Sacré-Cœur de Montmartre, .
  5. Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur de Montmartre de 1870 à nos jours, Paris, Les Éditions Ouvrières, , p. 713.
  6. Alain Denizot, Le Sacré-Cœur et la Grande Guerre, Paris, Nouvelles Éditions latines, , 282 p. (ISBN 2-7233-0489-2, lire en ligne), p. 75.
  7. « Chimères ! Chimères ! Chimères ! Qui ont le grand tort de donner le change sur une dévotion admirable, tout entière orientée vers l'acquisition et l'union des vertus surnaturelles, et vitam venturi saeculi. »
  8. Marguerite-Marie Alacoque, Sainte Marguerite-Marie Alacoque : Sa vie par elle-même, Paris-Fribourg, Saint-Paul, , 152 p. (ISBN 2-85049-153-5).
  9. Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Oeuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T.II, 3ème édition - Mgr Gauthey » [PDF], , p. 72
  10. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque écrites par elle-même, Paris [France] : Librairie Saint-Paul, (lire en ligne), p. 83-84
  11. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, écrites par elle-même, Paris [France] : Librairie Saint-Paul, (lire en ligne), p. 253
  12. Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Oeuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T.II, 3ème édition - Mgr Gauthey » [PDF], , p. 70
  13. Marguerite-Marie Alacoque, « Vie et Oeuvres de Marguerite-Marie Alacoque, T.II, 3ème édition - Mgr Gauthey » [PDF], , p. 397-398
  14. Acta Apostolicæ Sedis 1920, p. 503.
  15. Jean Ladame, Marguerite-Marie, La sainte de Paray, p. 343, Éd. Résiac, 1994, (ISBN 2-85268-118-8).
  16. CEF, base Nominis, « Sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse visitandine à Paray-le-Monial » (consulté le )
  17. a et b Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Paris, Librairie Saint-Paul, (lire en ligne), p. 200-201
  18. a et b Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Paris, Librairie Saint-Paul, (lire en ligne), p. 202
  19. Jean Ladame, Marguerite-Marie, La sainte de Paray, p. 354, Éd. Résiac, 1994 (ISBN 2-85268-118-8).
  20. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Paris, Librairie Saint-Paul, (lire en ligne), p. 206
  21. Jean-Paul II, « Pèlerinage apostolique en France, Discours du saint-Père au monastère de la Visitation », sur Vatican
  22. a et b Mathieu-Mathurin Tabaraud, Des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, précédés de quelques observations sur la nouvelle édition du bréviaire de Paris, Paris, Igonette, (lire en ligne)
  23. (la) Benoît XIV, De servorum dei beatificatione et beatorum canionizatione, Rome, .
  24. René-François-Wladimir Guetté, La papauté hérétique exposé des hérésies : erreurs et innovations de l'Église romaine depuis sa séparation de l'église catholique au IXe siècle, Paris, Sandoz et Fischbacher, (lire en ligne), p. 71.
  25. a et b Michel Coddens, « Otage d'un absent », L'en-je lacanien,‎ (lire en ligne).
  26. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de sainte Marguerite-Marie Alacoque écrites par elle-même, Paris, Librairie saint Paul, (lire en ligne), p. 114.
  27. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de sainte Marguerite-Marie Alacoque écrites par elle-même, Paris, Librairie saint Paul, (lire en ligne), p. 129.
  28. Georges Torris, « Coprophagie, psychopathologie », sur universalis.fr (consulté le ).
  29. Éléonore Reverzy et Nicolas Bourguignat, Les Goncourt historiens, Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, , p. 129 : « Les troubles extatiques de cette dernière sont à la fois sexualisés et médicalisés »
  30. Dr. R. von Krafft-Ebing, Psychopathia Sexualis avec recherches spéciales sur l'inversion sexuelle, Good Press, réedition, .
  31. Alfred Maury, Les mystiques extatiques et les stigmatisées, Paris, Annales médico-psychologiques, , p. 228.
  32. Eric Bidaud, « Mystique, sexualité et vérité », Figures de la psychanalyse,‎ (lire en ligne)
  33. Nazi Kendja, La femme mal accueillie et sa pulsion de mort, Université Paris Diderot / Université Mohammed V, (lire en ligne), p. 171 : « Marguerite-Marie Alacoque, Rabia AlAdaouya ou encore Thérèse de Lisieux, toutes sont des femmes qui symbolisent l’essence même du mystère de la mystique et son lot de pulsions sublimées. »
  34. Jacques-Alain Miller, L'a-graphe, l'inconscient et le corps, Paris / Rennes, Département de psychanalyse - Université Paris VIII - Section clinique de Rennes, 2012-2013, p. 76 : « Lacan s’arrête là. Il va considérer les mystiques, mais il recule quand même devant ces saintes femmes qui faisaient porter l’amour sur le réel, sur l’objet déchet de la jouissance de l’Autre (Marie Alacoque). Il considère que c’est plutôt du côté de la perversion que du mysticisme. »
  35. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de sainte Marguerite-Marie Alacoque écrites par elle-même, Paris, Librairie saint Paul, (lire en ligne), p. 81 : « Des plus spéciales caresses et union d'amour que je recevais de ce bien-aimé de mon âme, et que je ne décris pas ici […] »
  36. Marguerite-Marie Alacoque, Vie et révélations de sainte Marguerite-Marie Alacoque écrites par elle-même, Paris, Librairie saint Paul, (lire en ligne), p. 75.
  37. André-Marie-Jean-Jacques Dupin, Libertés de l'Église gallicane : manuel du Droit Public Ecclésiastique, Paris, Henri Plon, , p. 257.
  38. (la) Kasper Drużbicki, Meta cordium – Cor Jesu, Rome
  39. Jean Croiset, La dévotion au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ avec la Bulle de Clément XI, l'abrégé de la vie de Marie Alacoque, l'office de l'Église pour cette dévotion, & ceux de la Divine Providence, & de la divine Miséricorde, Lyon, .

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Mgr Languet de Gergy, Vie de la Vénérable Mère Marguerite-Marie, religieuse de la Visitation Sainte Marie du monastère de Paray-le-Monial en Charolais, morte en odeur de sainteté en 1690, Éd. Vve Mazières et J.B. Garnier, Paris, 1729
  • Père Jean Croiset, s.j., La dévotion au Sacré-Cœur de notre-seigneur Jésus-Christ avec la Bulle de Clément XI, l'abrégé de la vie de Marie Alacoque, l'office de l'Église pour cette dévotion, & ceux de la Divine Providence, & de la divine Miséricorde, Lyon, Les frères Bruyset,
  • Père Charles Daniel, s.j., Histoire de la bienheureuse Marguerite-Marie religieuse de la Visitation Sainte Marie et des origines de la dévotion au Cœur de Jésus, Éd. Lecoffre, Paris, 1865
  • Abbé Émile Bougaud, Histoire de la bienheureuse Marguerite-Marie et des origines de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus : pour faire suite à l'Histoire de sainte Chantal, Poussielgue Frères, Paris, 1874
  • Mgr Jean-Joseph Languet de Gergy (préf. Léon Gauthey), La vie de la vénérable mère Marguerite-Marie, Librairie Poussielgue Frères, (lire en ligne)
  • Père Jean Croiset, s.j., La Dévotion au Sacré-Cœur de N.-S. Jésus-Christ (et la Vie de la Sœur Marguerite-Marie Alacoque), par un père de la Compagnie de Jésus, publié par le Père Marie Xavier de Franciosi, 1895 (d'après l'édition définitive de 1694)
  • Pie XII, Encyclique Culte et dévotion au Sacré-Cœur (Haurietis aquas in Gaudio), Éd. Pierre Téqui, 1956
  • Jean Ladame, Les faits mystiques de Paray, Éd. Résiac, 1991, (ISBN 2-85268-215-X)
  • Jean Ladame, Marguerite-Marie, La sainte de Paray, Éditions Résiac, 1994, (ISBN 2-85268-118-8)
  • Marie-Hélène Froeschle-Chopard, « La dévotion au Sacré-Cœur », Revue de l'histoire des religions, t. 217, La prière dans le christianisme moderne, no 3,‎ , p. 531-546. (lire en ligne)
  • Marie-Hélène Froeschle-Chopard, « Aspects et diffusion de la dévotion du Sacré-Coeur au XVIIIe siècle », Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée, t. 112, Actes de la table ronde organisée par l’École française de Rome en collaboration avec l’Università di Roma «La Sapienza» et le Deutsches historisches Institut in Rom, 6 et 7 novembre 1998, no 2,‎ , p. 737-784. (lire en ligne)
  • Édouard Glotin, La Bible du Cœur de Jésus, Éd. Presses de la Renaissance, , (ISBN 978-2-7509-0306-0)
  • Le message du Cœur-Sacré de Jésus, Association Pour la Miséricorde Divine, 2014
  • Jacques Le Brun, Le Christ imaginaire au XVIIe siècle, Éditions Jérôme Millon, 2020
  • Clémentine Beauvais, Sainte Marguerite-Marie et moi, Quasar éditions, , 248 p. (ISBN 9782369690894, présentation en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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