Les Gonds
Les Gonds | |||||
L'église Saint-Vivien. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saintes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saintes | ||||
Maire Mandat |
Alexandre Grenot 2020-2026 |
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Code postal | 17100 | ||||
Code commune | 17179 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gontais | ||||
Population municipale |
1 789 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 138 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 58″ nord, 0° 36′ 56″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 20 m |
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Superficie | 12,96 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saintes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thénac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.lesgonds.fr | ||||
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Les Gonds est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Gontais et les Gontaises[1].
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Les Gonds est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saintes, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[5] et 30 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (7,3 %), zones humides intérieures (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
En 1047 le bourg s'appelait Tairach, ensuite renommée en 1080 le nom de Augols. Il apparaît en 1295 sous le nom d'Augunt[11]. Par confusion entre le début du mot et l'article au, il a connu une mauvaise traduction et est devenu « Les Gonds »[12].
Histoire
Les terres de Les Gonds appartenaient aux seigneurs de Matha mais elles furent confisquées en 1445 par Charles VII qui les donna à ses officiers[13]
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au 1er de pourpre au château du lieu d'argent, essoré d'azur et accompagné en chef d'un massacre de cerf d'orangé, au 2e de gueules au quart de roue dentée d'or posée en fasce et à l'avion de chasse d'argent, posé en bande de profil et brochant, au 3e d'or à l'épi d'orge de tenné, tigé et feuillé de sinople posé en bande et passé en sautoir avec un épi de blé, tigé et feuillé d’orangé posé en barre et à l'épi de maïs du même, tigé et feuillé de gueules brochant en pal, au 4e d'azur à l'église du lieu d'or, essorée et ombrée de gueules; au comble d'argent chargé de l'inscription de sable « LES GONDS », brochant sur les deux premiers quartiers.
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Politique et administration
Liste des maires des Gonds
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 1 789 habitants[Note 3], en évolution de +7,13 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
- Au 1er la population est de 1 796 habitants
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Vivien, datant du XIIe siècle.
- Le château de Thérac, datant du XVe siècle.
- Le moulin de Courpignac.
- La Métairie des Pères.
- Quelques croix de chemin dont la Croix Nadeau.
- École d'enseignement technique de l'Armée de l'air et de l'espace
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L'église Saint-Vivien.
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Une croix de chemin.
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Une autre croix de chemin.
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La Croix Nadeau.
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Le château de Thérac.
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La métairie des Pères.
Personnalités liées à la commune
- Raoul Monrouzeau (----?----1971), as de la Première Guerre mondiale, adjudant pilote de l'Escadrille 87, y a demeuré.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Charente-Maritime » (Les gentilés de Charente-Maritime).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saintes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)
- Francis Berry, « Un historien à la médiathèque », sur Sud Ouest, (consulté le )
- Guihénec Aude et Toulouse Rémy, Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Paris, Flohic, , p.994
- « Le binôme départemental devient maire », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 22.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.