Cerisé
Cerisé | |
L'église Saint-Germain. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Intercommunalité | Communauté urbaine d'Alençon |
Maire Mandat |
Patrick Cousin 2020-2026 |
Code postal | 61000 |
Code commune | 61077 |
Démographie | |
Gentilé | Ceriséen |
Population municipale |
862 hab. (2021 ) |
Densité | 195 hab./km2 |
Population agglomération |
40 713 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 27″ nord, 0° 07′ 40″ est |
Altitude | Min. 130 m Max. 147 m |
Superficie | 4,42 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Alençon (banlieue) |
Aire d'attraction | Alençon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alençon-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Cerisé est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 862 habitants[Note 1].
Géographie
La commune est située en campagne d'Alençon, limitrophe au nord-est du chef-lieu du département. L'aérodrome d'Alençon - Valframbert est en fait majoritairement sur le territoire de Cerisé. Couvrant 442 hectares, celui-ci est le moins étendu du canton d'Alençon-3.
Elle est desservie par le réseau de bus Alto, enseigne des transports urbains de la communauté urbaine d'Alençon. Cerisé est sur le trajet des lignes Iténéo 1, Iténéo Access, Domino 1, 2 et 3.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946[8] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[10] à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Cerisé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alençon, une agglomération inter-régionale regroupant 8 communes[16] et 40 713 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,6 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ceresiacos vers 1055 et 1066[23].
Formé sur un anthroponyme gallo-romain Carisius, ou Ceretius[24].
Le gentilé est Ceriséen.
Histoire
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[26].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 862 habitants[Note 8], en évolution de +1,29 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Lieux et monuments
- L'église Saint-Germain, romane, fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [31].
- Le manoir de Bonnefoy.
- Le Logis.
- Le manoir de la Cour.
Activité et manifestations
L'Association sports et loisirs propose diverses activités : judo, ju-jitsu, arts plastiques, gymnastique volontaire.
Un vide-greniers est organisé en mai.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Alençon - Valframbert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cerisé et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Alençon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Alençon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le cartulaire Saint-Martin de Sées, folio 3 v°.
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite) : Supplément aux Annales de Normandie, vol. 1, , p. 5.
- « Patrick Cousin succède à Egidio Fumagalli », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Cerisé (61000) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église », notice no PA61000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site sur Cerisé géré de la communauté urbaine
- Résumé statistique de Cerisé sur le site de l'Insee