1er bataillon de volontaires de l'Allier
1er bataillon de volontaires de l'Allier | |
Création | 5 octobre 1791 |
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Dissolution | 16 nivôse an II () |
Pays | République française |
Branche | Infanterie |
Guerres | Guerres de la première Coalition |
Batailles | Bataille de Verdun Bataille de Valmy Bataille de Jemappes Bataille de Neerwinden Bataille de Hondschoote |
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Le 1er bataillon de volontaires nationaux de l'Allier, également appelé plus simplement 1er bataillon de l'Allier, était une unité militaire de l’armée française créé sous la Révolution française.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]Le 1er bataillon de volontaires de l'Allier est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers les 4 et à Moulins.
- Compagnie de grenadiers
- 1re compagnie de Moulins et Montmarault
- 2e compagnie de Moulins et Montmarault
- 3e compagnie de Moulins et Montmarault
- 4e compagnie du Donjon et de Cusset
- 5e compagnie du Donjon et de Cusset
- 6e compagnie de Gannat
- 7e compagnie de Montluçon
- 8e compagnie de Cérilly
Il est dissous le 16 nivôse an II () lors de son amalgame pour former la demi-brigade de l'Allier.
Commandants
[modifier | modifier le code]- 1791-1791 : Jean-Baptiste de Brade, lieutenant-colonel en chef, originaire de Montluçon
- 1791-1794 : Sébastien Trochereau de Bouillay, lieutenant-colonel en chef, originaire de Moulins
Historique des garnisons, combats et batailles
[modifier | modifier le code]1791
[modifier | modifier le code]Composé de 521 volontaires, choisis parmi les 721 inscrits, rassemblés le à Moulins, ceux-ci sont formés en compagnies par district, les 2 et , puis organisés en bataillon le 4 et le 5.
Sans être armé ni habillé, il est passé en revue le 6 par le maréchal de camp de La Morlière.
Il se met en route le , passe par Nevers, Auxerre, Troyes et Châlons, il arrive le 1er décembre à Épernay, Ay et leurs environs, où il reste tout l'hiver à faire son instruction, malgré une grave épidémie de gale.
1792
[modifier | modifier le code]Désigné pour aller à Metz, il est passé en revue le à Épernay par Lafayette. Après plusieurs contre-ordres, il part seulement le pour l'armée du Nord et arrive à Givet le . Du au il campe à Rancennes, et assiste le , aux funérailles de Gouvion mort au combat, près de Maubeuge. Il demeure du 18 au au camp de Taisnières-sur-Hon, près de Bavay, puis est le en avant de Maubeuge. Du 4 au il se trouve sous les murs d'Avesnes-sur-Helpe, du 6 au 10 il est à La Capelle, du 11 au 14 à Belval, le 16 à Mézières en route pour Montmédy et enfin campe le 21 sur les hauteurs de Flabville. Le , il marche sur Virton ou reçoit le baptême du feu lors d'un accrochage le . À partir du il cantonne à Villy, près l'abbaye d'Orval qu'il quitte le pour le camp de Vaux, avant d'être embrigadé au camp de Sedan avec le 1er bataillon du 29e régiment et le 1er bataillon de volontaires de la Charente, rattachés dans la 2e brigade de la division Le Veneur.
Le il est à Sedan et refuse le serment à la revue de Lafayette et est dirigé le 17 sur Verdun, où il arrive le 20, et est bloqué le 28. Le , après la capitulation, part avec le 1er bataillon de Maine-et-Loire pour Sainte-Menehould où, malgré les efforts de Galbaud, se produit la dissolution d'une partie du bataillon.
Il demeure du 4 au à Châlons avant de rejoindre Dumouriez et se retrouve le , à La Neuville-au-Pont, sa compagnie de grenadiers étant laissée à Sedan.
Le , posté en avant de Sainte-Menehould pendant la canonnade de Valmy, il n'est pas engagé. Après huit jours de bivouacs, est le à Lachalade et s'y repose jusqu'au , date à laquelle il est dirigé sur Charleville où il arrive le 17 en faisant partie de la division de gauche de l'armée de Belgique. Le , pendant la bataille de Jemappes, il est affecté à la garde de la chaussée de Tournay avant d'être envoyé à Saint-Ghislain le 7, puis à Bruxelles le 14 avant de prendre ses cantonnements d hiver à Herstal le 1er décembre avec 562 présents.
1793
[modifier | modifier le code]Le 1er mars, avec 435 présents, il est toujours à Herstal et assiste le à la bataille de Neerwinden. Le il part de Bruxelles pour Tournay et de là le camp de la Madeleine où il reçoit 367 recrues de l'Orne et d'Eure-et-Loir, ainsi que, le 1er avril, la compagnie de canonniers de la Croix-Rouge de Paris.
Il prend part, avec la division Béru, le 18 août au combat de Linselles, dans le cadre de la bataille d'Hondschoote, puis le 27 à celui de Tourcoing et du 22 au aux combats de Willems-Templeuve, Sailly et
environs, puis rentre au camp de la Madeleine. Le , avec 518 présents, il cantonne sur la Lys puis le à l à Annappes et le à Pont-à-Marcq en étant rattaché à la division Michel.
1794
[modifier | modifier le code]Le 16 nivôse an II (), le bataillon est amalgamé à Flers avec le 2e bataillon de la Manche et le 7e du Pas-de-Calais pour former la demi-brigade de l'Allier qui entrera dans la composition de la 27e demi-brigade de deuxième formation formée à Brest.
Biographie de personnes ayant servi au 1er bataillon de volontaires de l'Allier
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste de Brade
[modifier | modifier le code]Jean-Baptiste comte de Brade est né à Montluçon le . Il fut lieutenant au tribunal des maréchaux de France, chevalier de Saint-Louis en 1790. Commandant la garde nationale de Montluçon, il est élu lieutenant-colonel en chef du 1er bataillon de l'Ailier le , mais il n'accepte pas.
Sébastien Trochereau de Bouillay
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Commandant Georges Dumont : Bataillon de volontaires nationaux
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Volontaires nationaux pendant la Révolution
- Réorganisation des corps d'infanterie français (1793)
- Réorganisation des corps d'infanterie français (1796)
Notes et références
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.