Armée de Belgique (Révolution française)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Évolution de l’armée du Nord

Après la bataille de Valmy (21 septembre 1792), une partie de l’armée des Ardennes de Charles François Dumouriez est transformée en armée de Belgique.

Le 20 octobre 1792, elle entre en campagne par Valenciennes et marche sur Mons et Tournai. Vainqueur à la bataille de Jemmapes, le 16 novembre 1792, Charles François Dumouriez entre dans Bruxelles. Le 2 décembre 1792, toute la Belgique est conquise. La défaite de Neerwinden, le 17 mars 1793, fait perdre le pays. Peu après, Charles François Dumouriez, après avoir échoué à soulever ses troupes contre la Convention, se livre aux Autrichiens.

L’armée de Belgique est alors réunie à l’armée du Nord.

Ordre de bataille au 4 novembre 1792[modifier | modifier le code]

Ordre de bataille des troupes françaises en Belgique au 4 novembre 1792 sous le commandement du général Dumouriez[1]

Avant garde sous le commandements des généraux de Beurnonville, Dampierre, de Rosières, Félix, Belliard, Jean Skey Eustace, Saluces et de La Houssaye
Détachement du général Berneron
Détachement du général d'Harville
Armée principale
Flanqueurs de gauche
Flanqueurs de droite
Réserve
Artillerie
  • 1re compagnie d'artillerie à cheval (76 hommes par compagnie)
  • 4e compagnie d'artillerie à cheval
  • 5e compagnie d'artillerie à cheval
  • 7e compagnie d'artillerie à cheval
  • 3e compagnie d'artillerie à pied (120 hommes par compagnie)
  • 7e compagnie d'artillerie à pied

Ordre de bataille au 1er mars 1793[modifier | modifier le code]

Ordre de bataille des troupes françaises en Belgique au 1er mars 1793 sous le commandement du général Dumouriez[2],[3]

Avant garde sous le commandements des généraux Stengel et Dampierre


Aile Gauche sous les ordres du général Miaczynski


Aile Gauche sous les ordres du général Frégeville


Corps d'armée principal

Sources[modifier | modifier le code]

  • Charles Clerget, Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution : sous la direction de la section historique de l’état-major de l’armée, Paris, librairie militaire R. Chapelot, (lire en ligne), « Observation », p. 7

« A la retraite des Prussiens, les armées des Ardennes et de la Moselle réunies en arrière de Sainte-Menehould sous le commandement supérieur de Dumouriez, se séparent le 6 octobre, et l’armée des Ardennes se partage en deux parties : celle de droite, commandée, par les généraux A. Dillon et Chazot, est mise a la disposition de Kellermann pour aider l’armée de la Moselle à reprendre Verdun et Longwy ; celle de gauche part les 12 et 11 octobre du Chêne-Populeux et se dirige sur Valenciennes ; le général Beurnonville l’y conduit. Dumouriez se rend à Paris et ne reparaît que le 20 octobre à la tête des troupes, chargé de pénétrer en Belgique avec les armées du Nord et des Ardennes. Il rappelle aussitôt à lui la droite de l’armée des Ardennes et en confie le commandement au général Valence, qui se sépare de Kellermann le 25 octobre. Cherchant alors à avoir un général d’armée de plus sous ses ordres, Dumouriez veut faire deux armées distinctes de l’armée des Ardennes, donne à la gauche la dénomination d’armée de Belgique, à la droite le nom d’armée des Ardennes, et signe « Le général en chef des armées combinées du Nord, de la Belgique et des Ardennes. » Mais cette organisation en trois armées ne fut jamais reconnue ni sanctionnée par aucun décret, et toutes les pièces appartenant à l’expédition de Belgique doivent être classées aux armées du Nord et des Ardennes qui opèrent de concert sous les ordres de Dumouriez. »

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]