Volontaires nationaux pendant la Révolution

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Volontaires nationaux
Image illustrative de l’article Volontaires nationaux pendant la Révolution
Drapeau d'infanterie de la période révolutionnaire (1789-1793)

Création 1791
Dissolution 1793
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Guerres Guerre de la première coalition

L'expression « volontaires nationaux pendant la Révolution » désigne les personnes qui, à partir de 1791, s’engagent dans l’armée française pour des raisons idéologiques (patriotisme et soutien au nouveau régime), dans le cadre de bataillons formés au niveau d’un département ou d’une ville.

Ils se différencient des soldats engagés dans les troupes de ligne, qui entrent dans un régiment constitué de longue date, pour des raisons purement professionnelles.Ils se différencient aussi des gardes nationaux, qui forment des troupes locales (à partir du 17 juillet 1789).

Ce système est mis en place en 1791, compte tenu de l'hostilité de nombreux pays à la Révolution, attisée par le départ des émigrés, dont beaucoup sont des officiers.

La guerre débute en 1792 (20 avril) et c'est à ce moment qu'a lieu l’épisode le plus célèbre de l’histoire des volontaires nationaux, celui de l’engagement consécutif à la proclamation par l’Assemblée législative de « la Patrie en danger » (11 juillet).

Un certain nombre de bataillons de volontaires de 1792 participent à la journée révolutionnaire du 10 août, qui met fin au règne de Louis XVI, notamment des Marseillais. Les volontaires s'illustrent aussi à Valmy le 20 septembre 1792, aux côtés des troupes de ligne.

L'intégration des bataillons de volontaires et des troupes de ligne aboutit en 1793 à la création des demi-brigades, destinées à favoriser l'amalgame des différentes unités.

Le système des volontaires nationaux passe au second plan en 1793, lorsque la Convention adopte le système de la conscription, d’abord la levée de 300 000 hommes (mars), puis la levée en masse (septembre).


Sommaire[modifier | modifier le code]

Ain – Aisne – Allier – Basses-Alpes – Hautes-Alpes – Alpes-Maritimes – Ardèche – Ardennes – Ariège – Aube – Aude – Aveyron – Bouches-du-Rhône – Calvados – Cantal – Charente – Charente-Inférieure – Cher – Corrèze – Corse – Côte-d’Or – Côtes-du-Nord – Creuse – Dordogne – Doubs – Drôme – Eure – Eure-et-Loir – Finistère – Gard – Haute-Garonne – Gers – Gironde – Hérault – Ille-et-Vilaine – Indre – Indre-et-Loire – Isère – Jemmapes – Jura – Landes – Léman – Loir-et-Cher – Loire – Haute-Loire – Loire-Inférieure – Loiret – Lot – Lot-et-Garonne – Lozère – Maine-et-Loire – Manche – Marne – Haute-Marne – Mayenne – Mayenne-et-Loire – Meurthe – Meuse – Mont-Blanc – Mont-Terrible – Morbihan – Moselle – Nièvre – Nord – Oise – Orne – Paris-Seine – Paris Première formation – Paris Seconde formation – Paris Troisième formation – Pas-de-Calais – Puy-de-Dôme – Basses-Pyrénées – Hautes-Pyrénées – Pyrénées-Orientales – Bas-Rhin – Haut-Rhin – Rhône-et-Loire – Haute-Saône – Saône-et-Loire – Sarthe – Seine-et-Oise – Seine-Inférieure – Seine-et-Marne – Deux-Sèvres – Somme – Tarn – Var – Vaucluse – Vendée – Vienne – Haute-Vienne – Vosges – Yonne

Contexte[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

L'armée française en 1789 : les troupes de ligne[modifier | modifier le code]

L'état militaire de la France comprenait, sans compter la maison du Roi :

en somme l'armée régulière, l'armée de ligne, était composée de 218 bataillons d'infanterie, 14 bataillons d'artillerie, et 206 escadrons de troupes à cheval. Son effectif normal était, sur le pied de paix, de 172 974 hommes, et de 210 948, sur le pied de guerre. En tout temps, c'était par engagements volontaires qu'elle se recrutait.

Les milices[modifier | modifier le code]

Il n'en était pas de même des milices ou troupe provinciales, force auxiliaire de l'armée de ligne, mais dont le personnel était fourni par la voie du tirage au sort. Ces milices, constituées en 13 régiments de grenadiers royaux, 16 régiments dits provinciaux et 78 bataillons de garnison, comptaient 55 240 hommes sur le pied de paix, et 76 000 sur le pied de guerre. Elles étaient capables de bon service, et elles en avaient donné la preuve pendant la guerre de Sept Ans. Leur suppression fut prononcée le .

Lorsque, à la fin de l'année 1790, se manifesta l'hostilité des monarchies européennes contre la Révolution, l'armée française se trouvait très affaiblie par l'émigration des principaux chefs et par l'indiscipline des soldats.

Création de la Garde nationale (1789)[modifier | modifier le code]

Institution des volontaires nationaux (1791)[modifier | modifier le code]

Il était impossible de la recruter selon les procédés de l'Ancien Régime. Le tirage au sort généralisé était inapplicable après l'abolition des milices provinciales, réclamée par l'immense majorité des électeurs de 1789, dans leurs cahiers de doléances et décrétée par le titre VI de la Constitution de 1791.

Les troupes françaises de toutes armes, autre que les gardes nationales, devaient être recrutées « par engagements volontaires » et à prix d'argent, comme autrefois, mais avec contrats passés devant les municipalités.

Le , Alexandre de Lameth proposa de porter au complet 30 régiments d'infanterie de ligne avec la création de 100 000 soldats auxiliaires destinés à être répartis dans les régiments. Cette loi indique que :

  • Il ne sera reçu à contracter un engagement de soldats auxiliaires que des personnes domiciliées, ayant au moins 18 ans et de pas plus de 40 ans et réunissant toutes les qualités requises par les ordonnances militaires. On admettra de préférence ceux qui auront servi dans les troupes de lignes.
  • Les auxiliaires recevront pendant la paix 3 sols par jour et il sera fait un fond extraordinaire de 50 livres par homme pour leur équipement à leur arrivée au corps lorsqu'ils seront tenus de joindre.

Décrets d'application de l'Assemblée constituante[modifier | modifier le code]

Le 22 avril de la même année, l'Assemblée constituante décrète une conscription de 300 000 hommes de gardes nationales pour être organisée immédiatement en compagnies et bataillons qu'on assemblerait quand on en aurait besoin.

Le , un autre décret ordonne la répartition de 100 000 soldats auxiliaires dans chacun des 83 départements du royaume : 25 000 pour le service de la marine et 75 000 pour les armées de terre, enrôlés pour 3 ans, doivent être formés sans délai pour être envoyés au combat au premier ordre.

Trois nouveaux décrets[1] augmentent encore les forces et prescrivent de mettre en activité les bataillons de volontaires, composés de 568 hommes de la garde nationale des départements de la frontière, et ces bataillons doivent se monter, ensemble, à 26 000 hommes.

Les départements du Nord, du Pas-de-Calais, du Jura, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, de la Moselle, de la Meuse, des Ardennes, de l'Aisne, devaient fournir chacun le plus d'hommes possible. Les autres départements devaient fournir chacun de 2 000 à 3 000 hommes de bonne volonté, volontaire. Tout citoyen qui voulait marcher devait se faire inscrire à sa municipalité.

Un autre décret (22 juillet 1791) ordonne la mise en activité, tant sur les frontières que dans l'intérieur, de 74 000 hommes de la garde nationale, indépendamment des 26 000 demandés auparavant.

Ces différentes levées produisent les 170 premiers bataillons de volontaires nationaux, dont le nombre est successivement porté à 200, 380, 502 et 755 bataillons.

Tous les départements sont concernés. Les zones qui fournissent le plus de volontaires sont les départements frontaliers directement menacés par les armées étrangères comme le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, le Bas-Rhin, la Meurthe, les Vosges, les Hautes-Alpes, la Haute-Saône, le Doubs, les Bouches-du-Rhône, le Var et la Drôme. Les départements de Paris, de Seine-et-Oise et de Seine-et-Marne, animés d'un élan patriotique, fournissent également un fort contingent.
Il y a également des diversités, liées à la population du département. Par exemple la Corrèze livre deux fois plus de volontaires, comparativement à sa population, que l'Allier ou la Haute-Vienne.

Le cas des volontaires de cavalerie[modifier | modifier le code]

La cavalerie n'avait pas de volontaires[2].

Cependant comme beaucoup de citoyens préféraient ce service, les départements se firent entendre pour la levée de ces nouveaux corps. Un décret qui ordonne la création de ce nouveau corps règle également la forme et l'organisation :

  1. Sous le nom de volontaires Gardes-nationaux chasseurs à cheval, 6 compagnies de 130 hommes chacun sont créées et attachées au 6 légions précédemment formées.
  2. Pour y être admis, chaque citoyen devra justifier de son service dans la garde nationale, et prouver son civisme par un certificat authentique.
  3. En s'inscrivant, il s'engagera à s'équiper et se monter à ses frais, suivant les formes réglées par la loi, qui règle aussi l’intérêt qui lui sera payé pour l'avance de son cheval.
  4. Les volontaires nommeront eux-mêmes leurs officiers.

Un grand nombre d'individus offrant de réunir des bataillons ou des escadrons, on décide que chaque citoyen est autorisé à lever des corps armés. Le Gouvernement alloue huit cents livres par cavalier monté et armé, et cent cinquante livres par fantassin complètement équipé. C'est ainsi que prennent naissance les Hussards de la Liberté, Les Hussards de l'Égalité, les Hussards Braconniers, la Légion des Germains également appelée légion Germanique et une foule de corps analogues[3].

Organisation[modifier | modifier le code]

Les volontaires devaient former des bataillons de 8 à 10 compagnies de 50 hommes commandés par trois officiers. Chaque bataillon est composé de 8 ou 9 compagnies d'infanterie et d'une compagnie de grenadiers.

L'effectif de ces bataillons a varié de 500 à 800 hommes.

Le bataillon est commandé par un colonel et deux lieutenant-colonels. Tous les officiers devaient être élus par les volontaires.

Chaque garde national recevait une solde de 15 sous par jour.

Le caporal et le tambour, une solde et demie ; le fourrier et le sergent, 2 soldes ; le sous-lieutenant 3 soldes ; le lieutenant 4 soldes ; le capitaine 5 soldes ; le lieutenant-colonel 6 soldes et le colonel 7 soldes.

Dès que leur service ne serait plus nécessaire, les volontaires devaient rentrer dans leurs foyers et cesser de recevoir la solde[4].

Liste des bataillons par départements[modifier | modifier le code]

Voici la liste des bataillons[5], classés par départements[6], avec les personnalités, rattachements, campagnes, combats et batailles auxquels ils ont participé, le numéro de la demi-brigade lors de l'amalgame de la première formation puis le numéro de cette demi-brigade lors de l'amalgame de deuxième formation.

Ain[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Pont-de-Vaux, Bourg, Nantua, Gex, Belley, Saint-Rambert, Montluel, Trévoux et Châtillon-les-Dombes) du département de l'Ain fournirent 13 bataillons[7] :

Aisne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Saint-Quentin, Vervins, Laon, Chauny, Soissons et Château-Thierry) du département de l'Aisne fournirent 5 bataillons[Note 2],[26] :

Allier[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Cérilly, Moulins, Le Donjon, Cusset, Gannat, Montmarault et Montluçon) du département de l'Allier fournirent 3 bataillons

Basses-Alpes[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 5 districts (Sisteron, Barcelonnette, Castellane, Digne et Forcalquier) du département des Basses-Alpes fournirent 6 bataillons.

Hautes-Alpes[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Briançon, Embrun, Gap et Serres) du département des Hautes-Alpes fournirent 6 bataillons[44]

Alpes-Maritimes[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 3 districts (Menton[Note 3], Nice et Puget-Théniers) du département des Alpes-Maritimes fournirent 2 bataillons

Ardèche[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Annonay[46], Aubenas, L'Argentière[47], Privas[48], Tournon, Vernoux[46] et Villeneuve-de-Berg[48]) du département de l'Ardèche fournirent 7 bataillons

Signé par Suchet, futur maréchal de France, ordre de rejoindre son bataillon pour un officier de santé du 4e bataillon des volontaires de l'Ardèche.

Ardennes[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Rocroi, Charleville, Sedan, Grandpré, Vouziers et Rethel) du département des Ardennes fournirent 6 bataillons

Ariège[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 3 districts (Saint-Girons, Mirepoix et Tarascon) du département de l'Ariège fournirent 8 bataillons et 2 compagnies franches de chasseurs[52].

Aube[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Nogent-sur-Seine, Arcis-sur-Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine, Ervy et Troyes) du département de l'Aube fournirent 4 bataillons[53]

Aude[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Castelnaudary, Carcassonne, Narbonne, Lagrasse, Limoux et Quillan) du département de l'Aude fournirent 9 bataillons[54]

Aveyron[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts ( Mur-de-Barrez, Saint-Geniez-d'Olt, Sévérac-le-Château, Millau, Saint-Affrique, Sauveterre, Villefranche, Aubin et Rodez) du département de l'Aveyron fournirent 2 bataillons

Bouches-du-Rhône[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Tarascon, Apt[57], Aix, Marseille, Salon et Arles) du département des Bouches-du-Rhône fournirent 19 bataillons[58] et 3 compagnies

Calvados[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Bayeux, Caen, Pont-l'Évêque, Lisieux, Falaise et Vire) du département du Calvados fournirent 10 bataillons et 2 compagnies

Cantal[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Mauriac, Murat, Saint-Flour et Aurillac) du département du Cantal fournirent 3 bataillons.

Charente[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Ruffec, Confolens, La Rochefoucauld, Angoulême, Barbezieux et Cognac) du département de la Charente fournirent 10 bataillons et 3 compagnies[64],[65].

Charente-Inférieure[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (La Rochelle, Rochefort, Saint-Jean-d'Angély, Saintes, Pons, Montlieu et Marennes) du département de la Charente-Inférieure fournirent 8 bataillons et 1 compagnie

Cher[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Aubigny, Sancerre, Sancoins, Saint-Amand, Châteaumeillant, Bourges et Vierzon) du département du Cher fournirent 3 bataillons

Corrèze[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Uzerche, Ussel, Tulle et Brive) du département de la Corrèze fournirent 5 bataillons[69],[70]

Corse[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Bastia, Oletta, L'Île-Rousse, La Porta-d'Ampugnani, Corte, Cervione, Tallano, Ajaccio et Vico) du département de la Corse fournirent 4 bataillons[73]

Côte-d'Or[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Châtillon-sur-Seine, Is-sur-Tille, Dijon, Saint-Jean-de-Losne, Beaune, Arnay-le-Duc et Semur-en-Auxois) du département de la Côte-d'Or fournirent 13 bataillons et 1 compagnie

Côtes-du-Nord[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Lannion, Pontrieux, Saint-Brieuc, Lamballe, Dinan, Broons, Loudéac, Rostrenen et Guingamp) du département des Côtes-du-Nord fournirent 4 bataillons et 1 compagnie

Creuse[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (La Souterraine, Guéret, Boussac, Évaux, Felletin, Bourganeuf et Aubusson) du département de la Creuse fournirent 3 bataillons[78] et 2 compagnies[79]

Dordogne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Nontron, Excideuil, Montignac, Sarlat, Belvès, Bergerac, Montpon[80], Ribérac et Perigueux) du département de la Dordogne fournirent 8 bataillons[81],[82]

Doubs[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Besançon, Baume-les-Dames, Saint-Hippolyte, Pontarlier, Quingey et Ornans) du département du Doubs fournirent 12 bataillons

Drôme[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Romans, Valence, Die, Buis[84], Montélimar, Crest et Orange (provisoirement)[85] du département de la Drôme fournirent 10 bataillons[86]

Eure[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Évreux, Les Andelys, Bernay, Louviers, Pont-Audemer et Verneuil) du département de l'Eure fournirent 5 bataillons et 1 compagnie

Eure-et-Loir[modifier | modifier le code]

Marceau, volontaire du 1er bataillon d'Eure et Loir, château de Versailles.

De 1791 à 1793, les 6 districts (Chartres, Châteaudun, Châteauneuf-en-Thymerais, Dreux, Janville et Nogent-le-Rotrou) du département d'Eure-et-Loir fournirent 3 bataillons

Finistère[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Brest, Carhaix, Châteaulin, Landerneau, Lesneven, Morlaix, Pont-Croix, Quimper et Quimperlé) du département du Finistère fournirent 3 bataillons et 1 compagnie

Gard[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Alais, Beaucaire, Nîmes, Pont-Saint-Esprit, Saint-Hippolyte, Sommières, Uzès et Le Vigan) du département du Gard fournirent 8 bataillons et 1 compagnie

Haute-Garonne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Toulouse, Rieux, Villefranche, Castelsarrasin, Muret, Saint-Gaudens, Revel et Grenade) du département de la Haute-Garonne fournirent 11 bataillons

Gers[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Auch, Condom, L'Isle-Jourdain, Lectoure, Mirande et Nogaro) du département du Gers fournirent 8 bataillons et 2 compagnies

Gironde[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Bazas, Blaye, Bordeaux, Cadillac, Lesparre, Libourne et La Réole) du département de Bec-d'Ambès devenu département de la Gironde fournirent 17 bataillons

Hérault[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Montpellier, Béziers, Lodève et Saint-Pons) du département de l'Hérault fournirent 9 bataillons et 1 compagnie

Ille-et-Vilaine[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Bain-de-Bretagne, Dol, Fougères, La Guerche-de-Bretagne, Montfort, Redon, Rennes, Saint-Malo et Vitré) du département d'Ille-et-Vilaine fournirent 3 bataillons

Indre[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Issoudun, Châteauroux, Argenton, Le Blanc, La Châtre et Châtillon-sur-Indre) du département de l'Indre fournirent 2 bataillons

Indre-et-Loire[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Tours, Amboise, Château-Renault, Loches, Chinon, Preuilly et Langeais) du département d'Indre-et-Loire fournirent 5 bataillons

Isère[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Grenoble, Saint-Marcellin, La Tour-du-Pin et Vienne) du département de l'Isère fournirent 11 bataillons

Jemmapes[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, le département de Jemmapes fourni 1 bataillon

Jura[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Dole, Arbois, Poligny, Lons-le-Saunier, Orgelet et Saint-Claude) du département du Jura fournirent 12 bataillons

Landes[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Dax, Mont-de-Marsan, Saint-Sever et Tartas) du département des Landes fournirent 6 bataillons

Léman[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 3 districts (Bazas, Carouge, Cluses et Thonon), du département du Léman fournirent 1 bataillon

Loir-et-Cher[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Blois, Vendôme, Romorantin, Mondoubleau, Mer et Saint-Aignan) du département de Loir-et-Cher fournirent 4 bataillons

Haute-Loire[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 3 districts (Le Puy, Brioude et Monistrol-sur-Loire[90]) du département de la Haute-Loire fournirent 3 bataillons. Toutefois la Haute-Loire ne fournit pas de bataillons de volontaires en 1791.

Loire-Inférieure[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Ancenis, Blain, Châteaubriant, Clisson, Guérande, Machecoul, Nantes, Paimbœuf et Savenay) du département de la Loire-Inférieure fournirent 4 bataillons et 2 compagnies

Loiret[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Orléans, Beaugency, Neuville, Pithiviers, Montargis, Gien et Boiscommun) du département du Loiret fournirent 4 bataillons et 1 compagnie

Lot[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Cahors, Martel[91], Gourdon, Figeac, Montauban et Lauzerte) du département du Lot fournirent 9 bataillons

Lot-et-Garonne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Agen, Nérac, Marmande, Tonneins, Villeneuve, Lauzun, Monflanquin, Casteljaloux et Valence) du département de Lot-et-Garonne fournirent 10 bataillons

Lozère[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Mende, Marvejols, Florac, Langogne, Villefort, Meyrueis et Saint-Chély-d'Apcher) du département de la Lozère fournirent 2 bataillons

Manche[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Avranches, Coutances, Cherbourg, Valognes, Carentan, Saint-Lô et Mortain) du département de la Manche fournirent 13 bataillons

Marne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Châlons-sur-Marne, Reims, Épernay, Sézanne, Sainte-Menehould et Vitry-le-François) du département de la Marne fournirent 8 bataillons

Le volontaire Drouet en 1792, médaille frappée à Reims.

Haute-Marne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Bourbonne, Bourmont, Chaumont, Joinville, Langres et Saint-Dizier) du département de la Haute-Marne fournirent 4 bataillons

Mayenne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Ernée, Mayenne, Lassay, Evron, Laval, Craon et Château-Gontier) du département de la Mayenne fournirent 3 bataillons

Mayenne-et-Loire (Maine-et-Loire)[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Angers, Saumur, Baugé, Châteauneuf, Segré, Saint-Florent-le-Vieil, Cholet et Vihiers) du département de Mayenne-et-Loire fournirent 8 bataillons. Le département de Mayenne-et-Loire prendra ensuite le nom de Maine-et-Loire. Les bataillons portent donc le nom de bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire puis celui de bataillon de volontaires de Maine-et-Loire.

Meurthe[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Nancy, Lunéville, Vézelise, Toul, Pont-à-Mousson, Vic, Dieuze, Sarrebourg et Blâmont) du département de la Meurthe fournirent 11 bataillons

Meuse[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Bar-le-Duc, Clermont, Commercy, Gondrecourt, Saint-Mihiel, Stenay, Verdun et Étain) du département de la Meuse fournirent 8 bataillons

Mont-Blanc[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Annecy, Carouge, Chambéry, Cluses, Moûtiers, Saint-Jean-de-Maurienne et Thonon) du département du Mont-Blanc fournirent 5 bataillons[98]

Mont-Terrible[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 2 districts (Delémont et Porrentruy) du département du Mont-Terrible fournirent 1 bataillon

Morbihan[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Auray, Le Faouët, Hennebont, Josselin, Pontivy, Ploërmel, La Roche-Bernard, Rochefort et Vannes) du département du Morbihan fournirent 4 bataillons

Moselle[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Metz, Bitche, Boulay, Briey, Longwy, Morhange, Sarreguemines, Sarrelouis et Thionville) du département de la Moselle fournirent 5 bataillons

Nièvre[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Nevers, Saint Pierre le Moutier, Decize, Moulins, Château Chinon, Corbigny, Clamecy, Cosne et La Charité) du département de la Nièvre fournirent 3 bataillons

Nord[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Bergues, Hazebrouck, Lille, Douai, Cambrai, Valenciennes, Le Quesnoy et Avesnes) du département du Nord fournirent 24 bataillons[101],[102]

Oise[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Beauvais, Chaumont, Grandvilliers, Breteuil, Clermont, Senlis, Noyon, Compiègne et Crépy) du département de l'Oise fournirent 14 bataillons et 1 compagnie[104]

Orne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Alençon, Domfront, Argentan, Laigle, Bellême et Mortagne) du département de l'Orne fournirent 5 bataillons

Paris-Seine[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, le département de Paris, qui comprenait 3 districts : Paris, Franciade et Bourg-de-l'Égalité, fournit 48 bataillons et 4 compagnies.
Il y aura 3 formations.

Paris Première formation[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les districts de Paris, de Franciade et de Bourg-de-l'Égalité, première formation, fournirent 32 bataillons et 3 compagnies.

Drapeau du bataillon du district des Feuillants l'une des composantes du 1er bataillon de volontaires de Paris
Drapeau du bataillon du district des Cordeliers l'une des composantes du 3e bataillon de volontaires de Paris

Paris Seconde formation[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les districts de Paris, de Franciade et de Bourg-de-l'Égalité, seconde formation, fournirent 12 bataillons.
Cette deuxième formation avait pour vocation de renforcer les troupes et d'intervenir dans l'expédition de Vendée.

Paris Troisième formation[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les districts de Paris, de Franciade et de Bourg-de-l'Égalité, troisième formation pour combattre les insurrections fédéralistes dans le département de l'Eure, fournirent 4 bataillons et 1 compagnie.

Pas-de-Calais[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Arras, Bapaume, Béthune, Boulogne, Calais, Montreuil, Saint-Omer et Saint-Pol) du département du Pas-de-Calais fournirent 12 bataillons[101],[102].

Puy-de-Dôme[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 8 districts (Clermont-Ferrand, Riom, Ambert, Thiers, Issoire, Besse, Billom et Montaigut) du département du Puy-de-Dôme fournirent 8 bataillons[142],[143]

Basses-Pyrénées[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Pau, Oloron, Orthez, Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz) du département des Basses-Pyrénées fournirent 10 bataillons

Hautes-Pyrénées[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 5 districts (Tarbes, Bagnères, Vic, La Montagne-Argelès et Les Quatre Vallées-La Barthe-de-Neste) du département des Hautes-Pyrénées fournirent 5 bataillons

Pyrénées-Orientales[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 3 districts (Perpignan, Prades et Céret) du département des Pyrénées-Orientales fournirent 4 bataillons

Bas-Rhin[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts ( Haguenau, Benfeld, Strasbourg, Wissembourg, Sarre-Union et Landau) du département du Bas-Rhin fournirent 11 bataillons

Haut-Rhin[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 3 districts (Altkirch, Belfort et Colmar) du département du Haut-Rhin fournirent 6 bataillons et 3 compagnies

Rhône-et-Loire[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Campagne de Lyon, Ville de Lyon, Montbrison, Roanne, Saint-Étienne, Villefranche) du département de Rhône-et-Loire fournirent 13 bataillons

Haute-Saône[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Jussey, Luxeuil, Lure, Vesoul, Gray, Champlitte et Montbéliard[145]) du département de la Haute-Saône fournirent 12 bataillons

Saône-et-Loire[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Mâcon, Chalon-sur-Saône, Louhans, Autun, Bourbon-Lancy, Charolles et Semur-en-Brionnais) du département de Saône-et-Loire fournirent 9 bataillons

Sarthe[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Le Mans, Saint-Calais, Château-du-Loir, La Flèche, Sablé, Sillé-le-Guillaume, Fresnay-le-Vicomte, Mamers et La Ferté-Bernard) du département de la Sarthe fournirent 9 bataillons

Seine-et-Oise[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Corbeil, Dourdan, Étampes, Gonesse, Mantes, Montfort, Pontoise, Saint-Germain et Versailles) du département de Seine-et-Oise fournirent 14 bataillons

Seine-Inférieure[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Cany, Caudebec-en-Caux, Dieppe, Gournay, Montivilliers, Neufchâtel et Rouen) du département de la Seine-Inférieure fournirent 14 bataillons

Seine-et-Marne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 5 districts (Melun, Meaux, Provins, Nemours et Rosoy) du département de Seine-et-Marne fournirent 6 bataillons

Deux-Sèvres[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Melle, Niort, Saint-Maixent, Parthenay, Thouars et Châtillon) du département des Deux-Sèvres fournirent 6 bataillons.

Somme[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 5 districts (Amiens, Abbeville, Doullens, Montdidier et Péronne) du département de la Somme fournirent 8 bataillons et 1 compagnie

Tarn[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 5 districts (Albi, Castres, Lavaur, Gaillac et Lacaune) du département du Tarn fournirent 4 bataillons

Var[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Toulon, Grasse, Hyères, Draguignan, Brignoles, Saint-Maximin, Fréjus, Saint-Paul-lès-Vence et Barjols) du département du Var fournirent 10 bataillons

Vaucluse[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 4 districts (Apt, Avignon[149], Carpentras[150] et Orange) du département de Vaucluse fournirent 5 bataillons

Vendée[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Fontenay-le-Comte, La Châtaigneraie, Montaigu, Challans, Les Sables-d'Olonne et La Roche-sur-Yon) du département de la Vendée fournirent 2 bataillons et 1 compagnie

Vienne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Loudun, Châtellerault, Poitiers, Lusignan, Montmorillon et Civray) du département de la Vienne fournirent 5 bataillons

Haute-Vienne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 6 districts (Limoges, Le Dorat, Bellac, Saint-Junien, Saint-Yrieix et Saint-Léonard) du département de la Haute-Vienne fournirent 5 bataillons

Vosges[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 9 districts (Épinal, Saint-Dié, Remiremont, Mirecourt, Neufchâteau, Bruyères, Darney, Rambervillers et Lamarche) du département des Vosges fournirent 16 bataillons

Yonne[modifier | modifier le code]

De 1791 à 1793, les 7 districts (Auxerre, Sens, Joigny, Saint-Fargeau, Avallon, Tonnerre et Saint-Florentin) du département de l'Yonne fournirent 7 bataillons[155]

Bataillons divers[modifier | modifier le code]

Bataillons d'infanterie légère[modifier | modifier le code]

Ces bataillons furent formés dans la division de l'Ouest.

Bataillons francs de chasseurs du Nord[modifier | modifier le code]

Ainsi que la loi l'y autorisait, Dumouriez réunit en bataillon les compagnies franches de son armée. Cette opération commença le . Ainsi sont réunis sous le nom global de « Chasseurs francs du Nord » les :

Bataillons francs, compagnies franches et chasseurs nationaux[modifier | modifier le code]

La loi du avait créé 54 compagnies franches pour les armées à organiser par les soins des généraux en chefs. Par une autre loi du , il est formé des compagnies de chasseurs volontaires nationaux qui portent le nom de leur département ou du district de leur provenance. Les officiers des compagnies franches étaient nommés par les généraux en chef; ceux des compagnies créées par la loi du sont élus.
La compagnie doit comprendre : 1 capitaine commandant, 1 capitaine en second, 3 sous-lieutenants et 144 sous-officiers, caporaux et volontaires[157].

Chasseurs volontaires nationaux[modifier | modifier le code]

Bataillons de Grenadiers Réunis[modifier | modifier le code]

Les compagnies de grenadiers furent détachées au début de la campagne et réunies pour former des bataillons de grenadiers portant les nos 1, 2, 3, etc. de chacune des armées. Ces bataillons servaient à l'avant-garde.

Armée de la Belgique[modifier | modifier le code]

Il existait 16 bataillons de grenadiers à l'armée de la Belgique :

Bataillon de grenadiers volontaires de l'armée des Ardennes[modifier | modifier le code]

Le bataillon de grenadiers volontaires de l'armée des Ardennes est formé de 18 compagnies des grenadiers

Bataillons francs[modifier | modifier le code]

Compagnies franches[modifier | modifier le code]

  • Compagnie franche de la Liberté de Rosenthal

Bataillons de tirailleurs[modifier | modifier le code]

Autres bataillons et bataillons divers[modifier | modifier le code]

Bataillons des Côtes maritimes[modifier | modifier le code]

Les bataillons des Côtes maritimes ont été formés à Grenoble de l'excédent du contingent des 300 000 hommes[169]

Il y avait 7 bataillons des Côtes maritimes :

Bataillons des fédérés nationaux[modifier | modifier le code]

Les bataillons des fédérés nationaux où bataillons de Gardes Nationales Fédérées appelés plus couramment bataillons de Fédérés, sont composés des Fédérés des départements venus à Paris pour la Fédération de 1792 et formés en vertu des lois des 2 et . Ils sont au nombre de 18.

Bataillons de la Formation d'Orléans[modifier | modifier le code]

La formation d'Orléans est composée de volontaires appelés des Armées du Nord et des Ardennes pour aller combattre en Vendée. Il y avait 15 bataillons de la formation d'Orléans :

Bataillons de la Formation d'Angers[modifier | modifier le code]

Il y avait ? bataillons de la formation d'Angers :

Bataillons de la Montagne[modifier | modifier le code]

Il y avait 7 bataillons de la Montagne, formés à Toulouse[173] : Armée des Pyrénées orientales

Bataillons des Réserves également appelés bataillons de Soissons ou bataillons de volontaires nationaux[modifier | modifier le code]

Les bataillons de volontaires des réserves également appelés bataillons des réserves, bataillons de Soissons[174] ou encore bataillons de volontaires nationaux se composaient de 32 bataillons. Ils sont organisés en vertu de la loi du 92, titre III, article 4, qui prescrit la formation de 42 bataillons pour les corps de réserve, au moyen d'un appel de 33 600 hommes fait sur les 83 départements[175].

Tableau de répartition pour la levée de 42 bataillons de gardes nationales volontaires sur les 83 départements, à raison de leur population active et de ce qu'ils ont fourni dans les précédentes levées.
Département Nb de compagnies à fournir Département Nb de compagnies à fournir Département Nb de compagnies à fournir
Ain 5 Gard 5 Nord 3
Aisne 3 Haute-Garonne 1 Oise 3
Allier 6 Gers 5 Orne 5
Basses-Alpes 3 Gironde 1 Pas-de-Calais 1
Hautes-Alpes 5 Hérault 6 Puy-de-Dôme 8
Ardèche 5 Ille-et-Vilaine 5 Basses-Pyrénées 3
Ardennes 1 Indre 5 Hautes-Pyrénées 3
Ariège 3 Indre-et-Loire 6 Pyrénées-Orientales 3
Aube 6 Isère 1 Bas-Rhin 1
Aude 5 Jura 1 Haut-Rhin 1
Aveyron 5 Landes 4 Rhône-et-Loire 8
Bouches-du-Rhône 1 Loir-et-Cher 6 Haute-Saône 1
Calvados 3 Haute-Loire 4 Saône-et-Loire 5
Cantal 4 Loire-Inférieure 6 Sarthe 6
Charente 5 Loiret 6 SeineParis 16
Charente-Inférieure 5 Lot 5 Seine-Inférieure 5
Cher 6 Lot-et-Garonne 5 Seine-et-Marne 5
Corrèze 6 Lozère 4 Seine-et-Oise 1
Corse 1 Manche 6 Deux-Sèvres 6
Côte-d'Or 5 Marne 1 Somme 1
Côtes-du-Nord 1 Haute-Marne 6 Tarn 5
Creuse 6 Mayenne 5 Var 3
Dordogne 5 Mayenne-et-Loire 6 Vendée 6
Doubs 5 Meurthe 1 Vienne 6
Drôme 1 Meuse 1 Haute-Vienne 4
Eure 5 Morbihan 4 Vosges 1
Eure-et-Loir 6 Moselle 1 Yonne 3
Finistère 3 Nièvre 6

Légions des Armées[modifier | modifier le code]

La loi du ordonne que, par les soins de Luckner, La Fayette et Kellermann, il sera levé 3 légions, chacune de 26 compagnies, dont 18 d'infanterie formant 2 bataillons, et 8 de cavalerie formant 2 escadrons. L'état-major est composé de 3 lieutenants-colonels, dont 1 de cavalerie, 1 quartier-maitre-trésorier, 1 chirurgien-major, 3 adjudants dont 1 de cavalerie, 1 tambour-maitre, 1 maitre-sellier, 1 maitre-bottier-cordonnier, 1 maitre-tailleur, 1 maitre-armurier[176].

Légion de la Moselle[modifier | modifier le code]

Légion du Nord[modifier | modifier le code]

Il convient de ne pas la confondre avec une légion polonaise du même nom, créée sous commandement français en 1806.

Légion du Centre[modifier | modifier le code]

Légion des Alpes[modifier | modifier le code]

Légion des Ardennes[modifier | modifier le code]

Créée par ordre du général Dumouriez et formée de compagnies franches, l’organisation de la légion ayant été confirmée par une loi du . Elle comprend le 1er bataillon de chasseurs des Ardennes, le 2e bataillon de chasseurs des Ardennes et l'escadron de hussards des Ardennes.

Légions diverses[modifier | modifier le code]

Légion des Allobroges[modifier | modifier le code]

La loi relative à la formation de la Légion des Allobroges, du , dit qu'il ne peut y être admis que des Allobroges. ette légion pourra être formée de 14 compagnies d'infanterie légère, de 120 hommes chacune, officiers compris; 7 compagnies sont armées de carabines, les 7 autres de fusils à baïonnettes; plus 3 compagnies de dragons légers, de 100 hommes chacune, avec les officiers, faisant le service à pied et à cheval et enfin, d'une compagnie d'artillerie légère, de 160 hommes, officiers compris[98].
État-major : 1 colonel-commandant, 2 lieutenants-colonels, 1 quartier-maître-trésorier, de 3 adjudants-majors, de 3 adjudants particuliers, 1 chirurgien major, 1 aide chirurgien, 1 tambour-maître, 1 maître maréchal, 1 maître sellier, 1 maître tailleur et 1 maître bottier-cordonnier, soit au total 2 157 hommes.
Il y a 4 pièces de canon attachée à cette légion; elles sont montées sur des affuts en traineaux, tel que cela se pratique en Corse, en temps de guerre.
La légion était encore en formation au . La moitié des places d'officiers étaient à l'élection, et il n'y fut procédé que les 5 et ; les autres vacances furent comblées par le conseil d'administration le .

Légion Franche Étrangère[modifier | modifier le code]

La légion Franche Étrangère est établie par la loi du et composée de 4 escadrons de chasseurs (à cheval), de 2 compagnies chacune de 62 hommes; plus 4 bataillons d'infanterie, de 4 compagnies de 100 hommes, officiers compris, et 1 bataillon de chasseurs (à pied); de 2 compagnies d'artillerie, chacune de 100 hommes, et d'une compagnie de 50 ouvriers avec 3 officiers et 4 piqueurs; total 2 800, état-major compris, lequel est composé de : 1 chef de légion, 1 membre du conseil d'administration, 1 lieutenant-colonel commandant de la cavalerie, 4 lieutenants-colonels commandant les bataillons d'infanterie, 1 lieutenant-colonel commandant des chasseurs, 1 adjudant-général, 1 quartier-maître général, 1 lieutenant-colonel en second de la cavalerie, 4 lieutenants-colonels en second d'infanterie, 1 lieutenant-colonel en second des chasseurs, 1 médecin-chirurgien en chef, 1 adjudant de cavalerie, 4 adjudants d'infanterie, 1 adjudant de chasseurs et d'artillerie, 7 quartiers-maîtres trésoriers, 7 premiers chirurgiens, 2 aumôniers (1 catholique, 1 protestant), 12 musiciens, dont 1 cor de chasse-major de la cavalerie, 1 maréchal expert, 1 sellier, 2 maréchaux, 2 armuriers, 1 charpentier, 1 maître bottier, 1 boucher.

Légion germanique[modifier | modifier le code]

La Légion germanique est créée par décret du et composée de 4 escadrons de cuirassiers légers, 4 escadrons de piqueurs à cheval, chaque escadron étant composé de 2 compagnies. Il y a en plus 1 bataillon d'arquebusiers de 4 compagnies, 2 bataillons d'infanterie légère de 4 compagnies chacun, et 1 compagnie d'artillerie.
Les compagnies à cheval sont de 62 hommes, officiers compris; celle d'infanterie de 120 hommes et celle d'artillerie de 138 hommes.
Il ne peut y être admis que des étrangers ou enfants de famille étrangère.
État-major : 1 colonel en chef, 1 colonel en second, 2 lieutenants-colonels commandant des arquebusiers et de l'infanterie, 2 lieutenants-colonels commandant la cavalerie. Le reste de l'état-major est à peu de chose près comme celui de la Légion franche étrangère.

Légion franche à cheval des Américains et du Midi[modifier | modifier le code]

La Légion franche à cheval des Américains et du Midi est établie par décret du et composée de 4 escadrons chacun de 2 compagnies composée d'un maréchal des logis en chef, 2 maréchaux des logis, 1 brigadier-fourrier, 4 brigadiers, 4 appointés, 72 chasseurs et 1 trompette, commandés par 1 capitaine, 1 lieutenant et 1 sous-lieutenant.
État-major : 1 colonel, 2 lieutenants-colonels, 1 quartier-maitre, 1 aumonier, 1 chirurgien-major, 2 adjudants, 1 trompette-major, 1 maréchal, 1 sellier, 1 armurier, 1 tailleur, 1 bottier, pour un total de 724 officiers, sous-officiers et hommes de troupes comme dans les régiments de chasseurs.

Légion des Pyrénées[modifier | modifier le code]

Suivant le décret du , elle est composée d'infanterie et de cavalerie; savoir 1 600 chasseurs à pied, 600 chasseurs à cheval, 200 hommes d'artillerie, et 100 ouvriers soit un total de 2 500 hommes.
Les 1 600 chasseurs à pied sont formés en bataillons et en compagnies, à l'instar des compagnies d'infanterie légère, et les chasseurs à cheval en 4 escadrons et compagnies semblables aux chasseurs à cheval; les compagnies d'artillerie et d'ouvriers comme celles de l'armée de ligne.
État-major : 1 colonel commandant légionnaire, 2 lieutenants-colonels d'infanterie, 2 lieutenants-colonels de cavalerie, 2 adjudants-majors d'infanterie, 2 adjudants-majors de cavalerie, 2 adjudants sous-officiers d'infanterie, 2 adjudants sous-officiers de cavalerie, 1 chirurgien-major, 2 chirurgiens aide-major, 1 quartier-maitre-trésorier, 1 armurier, 1 sellier, 1 tambour-major et 1 trompette-major.

Cavalerie[modifier | modifier le code]

L'ordonnance royale du 1er janvier 1791 réorganise les corps de cavalerie de l'armée française en 27 régiments de cavalerie de bataille, 25 de chasseurs à cheval, 21 de dragons, 12 de hussards et 2 de carabiniers.

Hussards de la Liberté[modifier | modifier le code]

Les Hussards de la Liberté sont créés par décret du et forment 2 corps de 400 hommes chacun.
Chaque corps est partagé en 2 divisions, 4 escadrons et 8 compagnies composées chacune de 1 maréchal des logis chef, 2 maréchaux des logis en second, 1 fourrier, 4 brigadiers, 1 trompette et 48 hussards commandés par 1 capitaine, 1 lieutenant et 1 sous-lieutenant.
État-major de chaque corps : 1 lieutenant-colonel, 1 quartier-maitre, 1 adjudant, 1 chirurgien, 1 maréchal ferrant expert.

Hussards Braconniers[modifier | modifier le code]

Le , le citoyen Jean Landrieux se fait autoriser par la Convention à lever un nombre indéterminé de compagnies de chasseurs à cheval sous la dénomination de « Hussards Braconniers ». Il lui est permis de traiter avec le ministre de la guerre au prix de 800 livres pour chaque homme engagé, monté, armé et équipé, en se conformant d'ailleurs pour la formation, solde, etc. aux décrets relatifs aux compagnies franches[188],[189],[190].

Corps d'éclaireurs de l'armée du Centre[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • non daté : Etienne Alexandre Bardin : Dictionnaire de l'Armée de terre volume 1, volume 2, volume 3, volume 4, [Dictionnaire de l'Armée de terre volume 5], volume 6, [1], volume 7, volume 8 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : Bernard Gainot, La levée des troupes de montagne sur le front pyrénéen en 1793 : entre particularismes et intégration d’une culture tactique (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : A. Bruel, Le premier bataillon des volontaires du département du Cantal Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : Eugène Dubois, Histoire de la Révolution dans l'Ain Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : Francesco Frasca, Les Italiens dans l'armée française : Recrutement et incorporation (1796-1814) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : Adrien Pascal, Nicolas Brahaut et François Sicard, Histoire de l’Armée et de tous les régiments depuis les temps de la Monarchie française jusqu’à nos jours Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : Jacques Peret, Histoire de la Révolution Française en Poitou-Charentes Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • non daté : livres et travaux universitaires sur l'armée de 1789 à 1815

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Les sites cités dans liens externes
  • Les ouvrages cités dans bibliographie
Notes
  1. Montferme est le nom républicain de Saint-Rambert dans le Bugey
  2. Les 5 bataillons ont été levés en 1791 et 1792
  3. Le février 1794, le district de Menton devient le district de Fort-d'Hercule (chef-lieu : Monaco)
  4. Levée dans les districts de Lagrasse et de Quillan
  5. Parfois appelé 7e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or
  6. Le district de l'Ouvèze est formé, le , par le rattachement d'une partie du Comtat Venaissin (Carpentras, Valréas. Le district de l'Ouvèze est détaché du département de la Drôme, le pour la création du département de Vaucluse.

Références
  1. Décrets des 21 juin, 3 juillet et 4 août 1791
  2. La feuille villageoise, adressée chaque semaine, à tous les villages de la France, pour les instruire des lois, des événements, des découvertes qui intéressent tout citoyen (1792) page 308
  3. [Charles Poisson : L'Armée et la Garde nationale. T1, page 494]
  4. Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, tome 3, page 463.
  5. Jean-Baptiste Avril - Avantages d'une bonne discipline, et moyens de l'entretenir dans les corps Page 257-(274)
  6. Le nom des départements indiqués sont ceux utilisés à l'époque
  7. a et b Historique des bataillons levés dans le département de l'Ain sous la Révolution (1791-1803)
  8. Léon Hennet : État militaire de France pour l'année 1793 page 316 et suivantes
  9. « 1er bataillon de l’Ain »,
  10. 2e bataillon de l’Ain
  11. Le 3e bataillon de volontaires de la Nièvre ainsi que le 2e bataillon de volontaires de l'Ain et le 2e bataillon du 67e régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) qui devaient former la 126e demi-brigade de première formation n'ont finalement pas été amalgamés
  12. Commandant Georges Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, pages 4 et 5
  13. Le 18 août alors qu'il se trouve à Quimper, il entre dans la composition du 3e bataillon de la 94e demi brigade de deuxième formation avant d'en être extrait dès le 1er octobre, par ordre du général Lazare Hoche, et dirigé sur Strasbourg, où il est dès son arrivée, le 29 octobre, incorporé dans la 10e demi-brigade de deuxième formation.
  14. 3e bataillon de l’Ain
  15. 4e bataillon de l’Ain
  16. 5e bataillon de l’Ain
  17. 6e bataillon de l’Ain
  18. 7e bataillon de l'Ain
  19. 8e bataillon de l’Ain
  20. 8e bis bataillon de l’Ain
  21. 9e bataillon de l'Ain
  22. 10e bataillon de l’Ain
  23. 11e bataillon de l'Ain
  24. « Le bataillon de Montferme » [archive du ] (consulté le )
  25. Bataillon de Montferme ou 9e bataillon des réquisitionnaires du district de Saint-Rambert
  26. Les bataillons de volontaires et de réquisitions de l’Aisne (1791-1803)
  27. 1er bataillon de l’Aisne
  28. 2e bataillon de l’Aisne
  29. Toutefois le site http://volontaires.99k.org « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) indique que selon Léon Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, p. 266 les restes auraient été versés à la 82e demi-brigade de deuxième formation en 1797.
  30. Commandant Georges Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, pages 10 et 11
  31. 3e bataillon de l’Aisne
  32. a b et c Commandant Georges Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, pages 12 et 13
  33. 4e bataillon de l’Aisne
  34. 5e bataillon de l’Aisne
  35. 1er bataillon de l’Allier
  36. 2e bataillon de l’Allier
  37. 3e bataillon de l’Allier
  38. 1er bataillon des Basses-Alpes
  39. 2e bataillon des Basses-Alpes
  40. 3e bataillon des Basses-Alpes
  41. 4e bataillon des Basses-Alpes
  42. 5e bataillon des Basses-Alpes
  43. 1er bataillon de grenadiers des Basses-Alpes
  44. « Bataillons de volontaires et de réquisitions des Hautes-Alpes (1791-1803) »
  45. Victor Louis Jean François Belhomme : Histoire de l'Infanterie en France
  46. a et b Le district est rattaché au Mézenc
  47. Le chef-lieu est déplacé à Joyeuse
  48. a et b Le district est rattaché au Coiron
  49. a b c et d Vaschalde, Henry (1833-19..). Auteur du texte, « Les volontaires de l'Ardèche, 1792-1793... : Révolution française / par Henry Vaschalde », sur Gallica,
  50. Huit compagnies avaient été requises par le général de Montesquiou le , pour la conquête de la Savoie. Remerciées à leur arrivée, la Savoie étant conquise, ces compagnies s'adressèrent au Représentant Boissy d'Anglas en mission à Lyon, pour être utilisées. Il les organisa en bataillon sous la dénomination de 1er bataillon de grenadiers de l'Ardèche
  51. Pont d'Arches à Charleville
  52. Les bataillons de volontaires et de réquisitions de l'Ariège (1791-1803)
  53. « Bataillons de volontaires et de réquisitions de l’Aube (1791-1803) sur assosehri.fr »
  54. « Les volontaires de l'Aude sur volontaires.99k.org »
  55. Jean Girou, « Vies des personnages célèbres de l'Aude », sur Google Books, FeniXX réédition numérique,
  56. Historique du 51e régiment d'infanterie page 179
  57. Le district d'Apt est ensuite rattaché au Vaucluse en 1793
  58. Le 8e bataillon de volontaires des Bouches-du-Rhône n'a pas existé
  59. 1er bataillon des Fédérés de Marseille
  60. Joseph Pollio et Adrien Marcel : Le bataillon du 10 août : recherches pour servir à l'histoire de la révolution française
  61. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj et ak eZ Systems, « Archives numérisées / Consulter / Archives de la Vendée - Archives de la vendée », sur www.archinoe.net
  62. Alexandre Bruel, « Le premier bataillon des volontaires du département du Cantal: Notice et ... », sur Internet Archive, Imprimerie H. Gentet,
  63. « Notice historique sur m. le lieutenant-général Charles-Antoine, comte Manhes, chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, ... par M. de G***, officier employé à l'état-major du lieutenant-général Manhes, dans le royaune de Naples », sur Google Books, J.G. Dentu, imprimeur-libraire, rue des Petits-Augustins, n° 5 ancien hôtel de Persan,
  64. « Les volontaires de la Charente »
  65. Prosper Boissonnade, Histoire des volontaires de la Charente pendant la Révolution (1791-1794)
  66. François Laroche
  67. a b c d e f g h i j k l m n et o eZ Systems, « Archives numérisées / Consulter / Archives de la Vendée - Archives de la vendée », sur www.archinoe.net
  68. 11e bataillon de la Charente ou 4e des Réserves sur le site Sehri qui n'indique pas les mêmes amalgames
  69. Les volontaires de la Corrèze en Vendée
  70. Léon Vacher : Historique des bataillons de volontaires de la Corrèze pendant les guerres de la Révolution
  71. Antoine Henri baron de Jomini : Campagnes de 1794-1796 (page 293)
  72. « Corrèze volontaires »
  73. Certains ouvrages indiquent 1 bataillon d'autres indiquent 4 bataillons mais sans aucun renseignements
  74. Napoléon: Les grands moments d'un destin par Jean Tulard
  75. Commandant Georges Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, pages 66 et 67
  76. a b et c « 1.08 - DES VOLONTAIRES NATIONAUX AUX BATAILLONS DE CHASSEURS.- 1792 - 1796 - LA CORSE MILITAIRE », sur sites.google.com
  77. Achille Murati avait participé, du 5 juin au à la défense de Furiani contre les armées de la république de Gênes
  78. a et b « Creuse volontaires »
  79. Maxime Mangerel, Le Capitaine Gerbaud, 1773-1799 : Les volontaires de la Creuse en 1791
  80. La même année que la création des districts, le chef-lieu est déplacé de Monpont à Mussidan
  81. Il n'y a pas de 7e bataillon
  82. Marie-France Castang-Coutou, « Les bataillons révolutionnaires de la Dordogne », sur www.liorac.info
  83. Louis Gabriel Bacharetier de Beaupuy né le 17 septembre 1753 à Limeuil, sous-lieutenant en 1771 au régiment de Bassigny futur 32e régiment d'infanterie mort à Strasbourg le 12 octobre 1792
  84. Le chef-lieu fut transféré à Nyons quelques mois après sa création
  85. Le district d'Orange a ensuite été rattaché au département des Bouches-du-Rhône puis du Vaucluse
  86. Michel Garcin : La patrie en danger : histoire des bataillons de volontaires de 1791 à 1794 et des généraux drômois
  87. a et b Un régiment à travers l'histoire, le 76e, ex-1er léger Par Henri Victor Dollin du Fresnel, page 97
  88. NB : Belley est bien dans le département de l'Ain mais c'est ce qui est marqué!!??
  89. Biographie universelle, ancienne et moderne, Volume 70 page 390
  90. Transféré à Yssingeaux au moment de la création des arrondissements en 1800.
  91. Le chef-lieu fut transféré à Saint-Céré en 1790
  92. a et b V-Technologies / Ligeo-Archives - http://www.vtech.fr, « L. A. S. de Laprelle, volontaire du 3e bataillon du Lot-et-Garonne à Nauton, agent national à Mézin (Lot-et-Garonne) ; Sallertaine, 22 prairial an II », sur Les archives de la Vendée.
  93. Michel Bourrier : Sud contre Sud : volontaires nationaux et barbets du comté de Nice. Structures politiques et évolution des sociétés. « Religion, politique et société : entre dissidence et conformisme
  94. « Les volontaires de la Marne »
  95. Grenadiers volontaires de la Mayenne page 452
  96. a et b Germain Sarrut et Bourg Saint-Edme : Biographie des hommes du jour Tome 2, 2e partie page 5
  97. LOISON Henri Louis, comte de (1771-1816)
  98. a et b André Folliet : Révolution française : les volontaires de la Savoie, 1792-1799 - La légion Allobroge et les bataillons du Mont-Blanc
  99. Le 3e bataillon de volontaires de la Nièvre ainsi que le 2e bataillon de volontaires de l'Ain et le 2e bataillon du 67e régiment d'infanterie (ci-devant Languedoc) qui devaient former la 126e demi-brigade de première formation n'ont finalement pas été amalgamés
  100. 5e bataillon de la Nièvre
  101. a et b Annie Crépin : Le Nord et le Pas-de-Calais face à la création de l'armée nationale (1791 - an II)
  102. a et b A Defrance, Les volontaires du Nord et du Pas-de-Calais dans la défense nationale : 1791-1795
  103. a et b Hussards défenseurs de la liberté et de l'égalité (BOYER) - 1792.
  104. Adolphe Horoy : Historique des volontaires de l'Oise - Enrôlés pour la défense de la patrie (en ligne)
  105. Le 5e bataillon de volontaires de l'Oise, également appelé bataillon de l'Oise et de l'Aisne fut formé à Reims le à sept compagnies de l'Oise, sous la dénomination de cinquième bataillon armé du département de l'Oise; le il lui fut adjoint deux compagnies de l'Aisne et devint « bataillon de l'Oise et de l'Aisne »
  106. a b c et d Il sera formé une compagnie franche de chasseurs, sous la dénomination de Chasseurs bons-tireurs, des départements de l'Oise & de la Somme elle avait été créée pour harceler l'ennemi ou être opposée aux chasseurs Tyroliens.
  107. a b c d e et f Le 102e Régiment d'Infanterie de Ligne 1796-1815
  108. « Les oubliés de l'Épopée Napoléonienne ou Étude sur les troupes coloniales françaises sous le Premier Empire »
  109. a et b « LE 14ÈME BATAILLON DE LA RÉPUBLIQUE EN VENDÉE - CARNET DE JEAN-JACQUES HERBILLON - ADJUDANT-GÉNÉRAL BASDELAUNE - La Maraîchine Normande »,
  110. Charles Louis Chassin : le 19e bataillon de volontaires de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 1 et suivantes
  111. Charles Louis Chassin : le 1er bataillon des Sections Réunies de la Commune et des Arcis de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 43 et suivantes
  112. Charles Louis Chassin : 1er bataillon de Popincourt; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 73 et suivantes
  113. Charles Louis Chassin : bataillon de Saint-Denis ensuite dénommé 1er bataillon de Françiade; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 117 et suivantes
  114. Charles Louis Chassin : 1er bataillon des Amis de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 199 et suivantes
  115. Charles Louis Chassin : 1er bataillon de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 241 et suivantes
  116. Charles Louis Chassin : 2e bataillon de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 299 et suivantes
  117. Charles Louis Chassin : 3e bataillon de la République; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 343 et suivantes
  118. « volontaires de Paris »
  119. Charles Louis Chassin : 1er bataillon de la Réunion; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 241 et suivantes
  120. Charles Louis Chassin : 1er bataillon des grenadiers de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 647 et suivantes
  121. Biographie nouvelle des contemporains Tome 20 page 231
  122. Charles Louis Chassin : bataillon de chasseurs nationaux de la section des Quatre-Nations dénommé ensuite 1er bataillon de chasseurs républicains de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 419 et suivantes
  123. Raymond Augustin Vieilh de Varennes : Drapeau du Bataillon de St Germain l'Auxerrois : « Leur Union Fait Leur Force » (estampe)
  124. Adresse des citoyens du bataillon de Saint-Germain-l'Auxerrois, à l'Assemblée nationale
  125. a et b La compagnie avait conservée sur les situations le nom de son premier capitaine : Joseph Burg dit Dubourg, passé lieutenant de chasseurs à la légion de Kellermann.
  126. a et b Charles Louis Chassin : 1re compagnie franche de chasseurs de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 483 et suivantes
  127. a et b Charles Louis Chassin : Compagnie franche de l'Oratoire dite de l'Égalité; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 541 et suivantes
  128. a b c et d Charles Louis Chassin : Chasseurs du Louvre; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 541 et suivantes
  129. a b c d e f g h et i Le 2e bataillon des corps francs sur sehri.forumactif.com
  130. Dictionnaire historique des batailles, siéges, et combats de terrestre, Volume 1, page 271
  131. a et b Charles Louis Chassin : 4e Compagnie franche de Chasseurs nationaux de Paris, section du Mail; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 541 et suivantes
  132. a et b Charles Louis Chassin : 1re compagnie des chasseurs de l'Observatoire; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 517 et suivantes
  133. a et b Charles Louis Chassin : 2e compagnie des chasseurs de l'Observatoire; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 527 et suivantes
  134. a et b Charles Louis Chassin : 2e compagnie de la section du Panthéon Français; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 600 et suivantes
  135. a et b Charles Louis Chassin : 1re compagnie franche de chasseurs de Paris; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 501 et suivantes
  136. François-Emmanuel Toulongeon : Histoire de France depuis la Révolution de 1789, Volume 4, page 470
  137. a et b Charles Louis Chassin : Chasseurs des Pyrénées; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 617 et suivantes
  138. a et b Charles Louis Chassin : Chasseurs du Midi; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 627 et suivantes
  139. Charles-Louis Chassin : Les volontaires nationaux pendant la Révolution - Historique de la compagnie de canonniers de la section du Contrat-Social de Paris dans l'historique du 8e bataillon du Calvados
  140. Les Volontaires 1791-1794 par Camille Rousset page 322
  141. Toutefois certaines sources donnent le 4e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais comme étant amalgamé dans la 169e demi-brigade de première formation. Pourtant cet amalgame ne correspond pas à la composition de la 169e demi-brigade
  142. Bruno Ciotti, Du volontaire au conscrit : les levées d'hommes dans le Puy-de-Dôme
  143. Commandant Marie Joseph Gabriel Flocon, Milices et volontaires du Puy-de-Dôme : étude sur le recrutement de l'armée, 1688-1793, Berger-Levrault (Paris), , 122 p. (lire en ligne)
  144. Didier Davin : Corps francs et compagnies franches de la Révolution (1792-1799) – 1re partie
  145. à partir de 1793
  146. Fichier de la garde constitutionnelle de Louis XVI (1791-1792)
  147. LECLERC Victor-Emmanuel (1772-1802), général
  148. a et b Robert Perreau : Quand le canon tonnait à Valmy : Le camp de Meaux en 1792
  149. Le district d'Avignon est d'abord rattaché aux Bouches-du-Rhône en 1791 avant de constituer le nouveau département de Vaucluse en 1793
  150. Le district de Carpentras est d'abord rattaché à la Drôme en 1791 avant d'intégrer le département du Vaucluse
  151. Bataillon de Sèvres et Charente ou 1er bataillon Le Vengeur sur le site de la SEHRI
  152. L'histoire d'une famille de Chalosse : Massie (colonel Jean-François), Les Massie, de Habas, en Chalosse, depuis 1580
  153. Félix Bouvier, Les Vosges pendant la Révolution, Paris, Berger-Levrault et Cie, , 520 p., p. 150
  154. a et b Pour ce bataillon ce n'est pas très clair. Dans son ouvrage, le général Eugène Bardin appelle ce bataillon 15e bataillon des Vosges et Meurthe et le rattache à 4e demi-brigade de première formation; cependant Adrien Pascal le nomme bataillon des Vosges et Meurthe et le rattache en partie à la 109e demi-brigade de première formation.
  155. Capitaine de Bontin et lieutenant Cornille, Les volontaires nationaux et le recrutement de l'armée pendant la Révolution dans l'Yonne (lire en ligne)
  156. JB Bouvier : Historique du 96e régiment d'infanterie (et du 21e régiment d'infanterie légère)
  157. Charles Louis Chassin : Création des Compagnies franches par la loi du 31 mai 1792; Les volontaires nationaux pendant la Révolution, Tome III, page 408 et suivantes
  158. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », sur Google Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblee Nationale,
  159. Aurait été formé avec les compagnie franche de Béziers, les compagnies franches du Lot, les compagnies franches de l'Aude, la 13e compagnie franche de Haute-Garonne, la compagnie franche du Tarn et la compagnie franche du Var
  160. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », sur Google Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l’assemblée Nationale,
  161. Collection générale des décrets rendus par l'assemblée nationale, Volume 4 page 857
  162. Édouard Desbrière : La cavalerie pendant la Révolution : la fin de la Convention (du 19 juin 1794 au 27 octobre 1795) page 124
  163. 1er bataillon de tirailleurs (belges)
  164. Adjudant commandant Champeaux : État militaire de la république française, pour l'an douze, 4e partie page 166/181
  165. 4e bataillon de tirailleurs (belges)
  166. « Bataillon de Sèvres et Charente ou 1er bataillon Le Vengeur »,
  167. Jean Milot : La compagnie franche de Vandamme
  168. « Le bataillon des chasseurs du Mont-Cassel 1793-1795 »
  169. Avantages d'une bonne discipline, et moyens de l'entretenir dans les corps de Jean-Baptiste Avril page 297 (314)
  170. a et b Historique du 151e régiment d'infanterie, rédigé en 1893 : Complété jusqu'au 1er mars 1901
  171. France Convention Nationale, « Collection générale des décrets rendus par la Convention Nationale », sur Google Books,
  172. « Alexandre Charles Joseph Aubrée »
  173. « Journal militaire contenant ... les ordonnances du Roi ... les nominations ... l'annonce ou extrait des ouvrages ... les faits et anecdotes ... les nouvelles diplomatiques et militaires par m. Gournay », sur Google Books, au bureau du Journal militaire
  174. Nom du lieu où ils ont été formés
  175. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », sur Google Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l'Assemblee Nationale,
  176. Collection complète des lois, décrets, ordonnances.... page 179-180
  177. Forces armées suisses, Une histoire militaire de la Suisse
  178. Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française, tome 6, page 355
  179. La légion batatave était composée de 4 bataillons d'infanterie, 1 bataillon de chasseurs à pied, 2 compagnies d'artillerie et 4 escadrons de chasseurs à cheval
  180. « Troupes hollandaises, bataves au service de la France »
  181. Didier Davin : Corps francs et compagnies franches de la Révolution (1792-1799) – 2e partie
  182. « LA LEGION GERMANIQUE OU LEGION DE ROSENTHAL - La Maraîchine Normande »,
  183. « 1789-1815 Revolution et Empire », sur www.1789-1815.com
  184. « COLLECTION GÉNÉRALE DES DÉCRETS RENDUS PAR L' ASSEMBLÉE NATIONALE, AVEC la mention des Sanctions et des Mandats d'exécution donnés par le Roi: Mois de Juillet et Aout 1792 », sur Google Books, Chez Baudouin, Imprimeur de l’assemblée Nationale,
  185. Arthur Chuquet : Dugommier (1738-1794); Le Boulou, page 256
  186. servicehistorique.sga.defense.gouv.fr : Troupes spéciales Révolution et Empire; Sous-série GR XK
  187. 2e corps des hussards de la Liberté
  188. Édouard Desbrière : La cavalerie pendant la Révolution, du 14 juillet 1789 au 26 juin 1794 : la crise
  189. 1792 - LES HUSSARDS BRACONNIERS - MURAT CONTRE LANDRIEUX
  190. Hussards braconniers