Église Saint-Rémy de Saint-Rémy-sur-Avre

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Église Saint-Rémy de Saint-Rémy-sur-Avre
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Sainte-Thérèse-en-Vallée-d'Avre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Patrimonialité
Localisation
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L'église Saint-Rémy de Saint-Rémy-sur-Avre est dédiée à saint Remi de Reims, évêque de Reims qui baptisa Clovis en 496 en la cathédrale Notre-Dame de Reims[1]. Elle a marqué au XIIe siècle la frontière entre le duché de Normandie et le domaine royal français dont dépend Saint-Rémy-sur-Avre[2]. Il s'agit d'une église gothique flamboyant du XVe siècle probablement reconstruite puisque nous avons la mention de son existence depuis la fin du XIe siècle.

Historique[modifier | modifier le code]

Attestée la première fois en 1063 dans un cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Coulombs, elle constitue une dépendance appelée d'ailleurs dans la langue du monachisme chrétien occidental un prieuré[3]. Si l'édifice actuel date de 1490, certaines parties peuvent dater de 1150[3].

L'initiative de la construction est du seigneur Beaulieu de Chartres en 1185 qui en est le premier commanditaire connu et attesté par des sources historiques[Lesquelles ?]. Au XVIIIe siècle elle a profondément été remaniée à la suite de son acquisition par le duc de Penthièvre, seigneur de Vernon dans l'Eure et propriétaire du château de Bizy[réf. souhaitée].

En 1930, elle est classée monument historique[3].

Architecture[modifier | modifier le code]

Elle conserve une verrière Renaissance[3]. Sept verrières sont classés en 1906 au titre d'objets monuments historiques : scènes de la vie de saint Éloi, anges, sacre d'un évêque, Vierge à l'Enfant (baies 2 à 6, 8, 10)[4].

La nef en revanche est du XIIe siècle, reconnaissable à sa baie centrée, et constitue la partie la plus ancienne de l'église[réf. nécessaire].

Paroisse, doyenné et diocèse[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Rémy dépend de la paroisse Sainte-Thérèse-en-Vallée-d'Avre, incluse dans le doyenné du Drouais du diocèse de Chartres[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Willibald Sauerländer, « Reims, la reine des cathédrales : Cité céleste et lieu de mémoire », dans Reims, la reine des cathédrales : Cité céleste et lieu de mémoire, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. « Passerelles », (ISBN 978-2-7351-2485-5, lire en ligne).
  2. Astrid Lemoine-Descourtieux, La Frontière normande de l'Avre : De la fondation de la Normandie à sa réunion au domaine royal (911-1204). Évolution de la maîtrise militaro-économique d'un territoire frontalier, Presses universitaires de Rouen et du Havre, (ISBN 979-10-240-1061-8, lire en ligne).
  3. a b c et d « Église Saint-Rémy », notice no PA00097205, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « 6 verrières figurées : scènes de la vie de saint Éloi, anges, sacre d'un évêque, Vierge à l'Enfant (baies 2 à 6, 8, 10) », notice no PM28000552, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. « Paroisse Ste Thérèse en Vallée d'Avre », sur Diocèse de Chartres (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Astrid Lemoine-Descourtieux, Les bourgs castraux de Nonancourt et de Verneuil-sur-Avre au XIIe siècle, édition presse universitaire de Caen, 2006, 392 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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