« 117e régiment d'infanterie » : différence entre les versions
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*S/lt - Zeggane Mohamed (bat.2) - né le 15/03/31 - mort le 15/09/59 |
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*Lt -(*) Blanchard Jacques[http://afn117infanterie-4tirailleurs.blogspot.com/] (bat.2 comp.7) - mort le 14/05/62 stationné à Fondouk [http://wiki.geneanet.org/index.php/Alg%C3%A9rie_-_Fondouk](Algérie). |
*Lt -(*) Blanchard Jacques[http://afn117infanterie-4tirailleurs.blogspot.com/] (bat.2 comp.7) - mort le 14/05/62 stationné à Fondouk [http://wiki.geneanet.org/index.php/Alg%C3%A9rie_-_Fondouk](Algérie). |
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*Sgt - Segard Georges-Albert-Raymond, né le 23 octobre 1924, mort pour la France le 22 juin 1956 à Alger. |
*Sgt - Segard Georges-Albert-Raymond, né le 23 octobre 1924, mort pour la France le 22 juin 1956 à Alger.[http://pagesperso-orange.fr/memoiresdepierre/alphabetnew/m/mazingarbe.html] |
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*''Elevant nos pieuses pensées vers ceux qui sont tombés, saluant respectueusement le sacrifice de ceux qui restent meurtris dans leur chair, nous adressons au 117{{e}} régiment d'infanterie, à ses cadres, à ses hommes, le souvenir affectueux et fraternel de ses camarades de combat. Les honneurs à nos morts''. |
*''Elevant nos pieuses pensées vers ceux qui sont tombés, saluant respectueusement le sacrifice de ceux qui restent meurtris dans leur chair, nous adressons au 117{{e}} régiment d'infanterie, à ses cadres, à ses hommes, le souvenir affectueux et fraternel de ses camarades de combat. Les honneurs à nos morts''. |
Version du 24 mars 2008 à 20:47
Modèle:Infobox unité militaire Le 117e régiment d'infanterie de ligne (ou 117e RI) est un régiment qui fut constitué sous la Révolution française.
- Il n'existait jusqu'à ce jour aucun historique complet du régiment. il s'dresse également aux jeunes générations qui recueilleront dans cette page l'héritage de patriotisme, c'est-à-dire de sens du devoir, de courage et d'abnégation que leurs ainés ont constitué à leur intention, commandant Pocard M.
Insigne
- Ecu ovale d'azur rayonnent à un aigle au vol abaissé de sable, posé sur une terrasse du même et chargé d'un écusson de pourpre au lion d'or.
- Bordure de l'écu "117e R.I" en chef e la devise "en avant' toujours en avant". Signification: l'aigle rapelle le 1er Empire, le 117e ayant été créé pendant la guerre d'Espagne.
- L'écu du centre représente le blason du Maine, de gueules au lion d'or (anciennes armes).
Historique des dénominations
- l'histoire du 117e R.I, telle qu'elle est relatée dans cette historique.
- Toutefois, les origines lointaines du 117e remontent à ces compagnies des " vieux corps"[1] de (1569-1643), qui serviront en 1656 à former " le régiment du roi" dont un bataillon, devenu régiment de Marcilly vers 1695, passa en 1700 au régiment de Bourgogne créé en 1668.
- 2 avril 1794 : formation de la 117e demi-brigade d'infanterie de ligne à Nice.
- 16 mars 1796 : première dissolution de la demi-brigade.
- Créé le 21 août 1808 à Haro en Espagne.
- 21 février 1809 : le 117e rentre en tête dans Saragosse et c'est le début de hauts faits d'armes.
- 12 mai 1814 : après la chute de Napoléon Ier, Louis XVIII restructure l'armée et réduit les régiments. Les bataillons du 117e sont dissous et répartis dans de nouveaux régiments.
- 1er novembre 1870 : le 117e régiment d'infanterie de ligne menait des cadres du 17e régiment de marche et attaque à Montmesly contre les Prussiens.
- Dissout le 24 mars 1871.
- Créé le 1e mai 1872 le " 17e provisoire d'infanterie ".
- fin 1899 : le 117e qui permutait régulièrement avec le 104e en sa garnison du Mans est définitivement attaché à la Sarthe avec un bataillon détaché à la Flèche.
- 1914 : affectation à la 16e brigade d'infanterie, de la 8e division d'infanterie, du 4e corps d'armée après quatre longues années de conflit ou le régiment s'illustre à maintes reprises.
- 15 au 20 août 1919 : retour du glorieux 117e R.I. au Mans
- 6 juin 1940 : après reddition faute de munitions, le régiment est dissous à Saint-Yrieix dans la Creuse.
- Le 16 janvier 1945 : cinq années de guerre et un bataillon renaît à Poitiers par les biais des FFI.
- dissous le 31 octobre de la même année.
- Créé le 16 avril 1956 à l'occasion du rappel de la classe 1953, il fait partie de la premiére tranche des unités en vue du rétablissement de l'ordre en Algérie. Pendant sept ans.
- 1er janvier 1963 : 6e dissolution du 117e dont les 1er et 2e bataillon sont intégrés au 41e R.I. de Chateaulin et le 3e constituent une partie du 126e R.I. de Brive-la-Gaillarde.
- Créé le 1er septembre 1963 par simple changement de dénomination du 2e bataillon du 41e R.I émanant lui-même du II/117e le 1er février 1963.
- Le 117e B.I devient le 117e régiment d'infanterie le 1er mars 1964 et stationné au quartier Mac-Mahon de Rennes (P.C et C.C.S), et au camp de la Lande d'Ouée (1er et 2e compagnies. Groupement d'instruction).
- 1er juillet 1968 : dissolution la majeur partie de ses cadres et de ses unités serviront à la constitution du 41e R.I d'un type nouveau.
- 1970 : devient régiment de réserve des forces du territoire. Fait partie depuis cette date des unités mobilisables.
- 9 août 1972 le drapeau rejoignant la caserne Chanzy au Mans.
- Mis sur pied jusqu'en 1978 par le C.M 117(caserne chanzy) le Mans.
- Le 1e janvier 1979 le régiment entre dans la composition de la 109e division d'infanterie : division dérivée par la 9e division d'infanterie de marine.
- En 1986, la 109e D.I est restructurée en 109e brigade de zone.
- En 1992 dans le cadre du plan "Armée 2000" en 109e brigade régionale de défense.
- Le 117e est composé à 85% de réservistes, est, depuis 1979, basé au sein du 2e R.I.Ma corps dérivant(caserne Chanzy depuis 1980, camp d'Auvours).
- 11 décembre 1993 : au quartier Foch de Rennes, le chef de corps du 117e le lieutenant-colonel Loridan remet le drapeau au général commandant la 109e brigade régionale de défense.
- 1er janvier 1994 : 8e dissolution officielle du 117e Régiment d'Infanterie.
Caserne du Mans
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plaque commémorative de 1914-1918, 1939-1940 117e R.I, les honneurs à nos morts.
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plaque commémorative de 1956-1962 (Algérie) 117e R.I, les honneurs à nos morts.
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ancienne caserne du 117e R.I maintenant parc Théodore Monod le Mans.
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ancien bâtiment du 117e R.I devenu une HLM le Mans.
Garnison
Le régiment fut implanté dans différentes villes au fil de son existence :
Colonels/chefs-de-corps
Il y eut 53 chefs de corps dans l'histoire du régiment :
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Les batailles auxquelles le régiment a participé
De 1794 à 1914
Affectations
- 4e Corps d'Armée en août 1914
- 8e division d'infanterie
- 16e brigade :
Première Guerre mondiale
- 1914 : Vuton, la Marne, le Quesnoy
- 1915 : Perthes, Champagne
- 1916 : Verdun
- 1917 : Les monts de Champagne, Moronvilliers, l'Aisne (avril- juin 1917)
- 1918 : La Marne, Mézières, Châtillon-Vaudiéres, Champagne, Bois du chien.
L'ordre de bataille le 05 août 1914
- le parcours du 117e R.I jusqu'Andechy, voici déjà l'ordre de bataille fragmentaire de ce régiment au 05 août 1914 au départ (du Mans) :
- Colonel Henri P. JULIEN commandant le 117e R.I
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(*tué à Andechy le 07 otobre 1914 comme chef de bataillon)
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- Le 117e R.I et le 115e, formaient la 16e brigade. La 16e brigade et la 15e brigade (124e R.I ,130eR.I) formaient la 8e division d'infanterie (8e DI). La 8e DI et la 7e formaient le 4e corps d'armée (4e CA) de la IIIe armée.
- Le 117e R.I a connu le baptême du feu le 22 août 1914 à Houdrigny (Belgique) près de Virton. Le petit cimetière militaire d'Houdrigny mérite une visite.
- la veille du combat d'Houdrigny, le 21 août 1914, le 117e R.I devait cantonner à proximité de Vittarville (où se trouvait le 124e R.I) et de Delut le (115e R.I). La 8e DI se mit en marche, et en fin d'après-midi le 117e R.I atteignit Virton et Saint-Mard.
Témoignages
- Le sergent Georges LEBOURDAIS de la 12ème compagnie du 117e R.I [1].
"Le 21 au soir, nous sommes arrivés à Virton et nous avons été accueillis avec enthousiasme par la population. Nous avons cantonné "au séminaire" dans des lits. C'était bon après des cantonnements dans la paille! Les habitants nous ont signalé que les Allemands étaient sur les crêtes, qu'ils avaient repéré le terrain les jours avant, qu'ils venaient au ravitaillement dans la ville. Le 22 au matin, rassemblement sur la place les habitants nous apportent des vivres, pain, beurre, café".
- Le soldat Auguste HERVE de la 10ème cie du 117e R.I
"J'ai été blessé vers 2h de l'après-midi. Nous avions mis baïonnette au canon. Je suis tombé nez à nez avec un Allemand aussi surpris que moi. Il se sauve et se plaque au sol. Des mitrailleuses tirent. Je reçois une balle dans la cuisse. Un soldat m'a apporté à boire durant la nuit. Le dimanche matin, j'ai vu 3 ou 4 uhlans venant d'Houdrigny et se dirigeant vers Virton. J'avais toujours mon Lebel à côté de moi et l'idée m'est venue de tirer... Plus tard, j'ai vu des charrettes et des hommes qui chargeaient les blessés et les morts. J'ai fait signe. Deux civils m'ont renversé sur un brancard et ils m'ont porté jusqu'à Houdrigny ...";
Seconde Guerre mondiale
À la veille de la ruée massive des divisions de Panzer, le 117e R.I. occupait les positions suivantes au sud-sud-ouest de Péronne.
- Poste de commandement à Pressoir
- C.R.E. à Ablaincourt
- 1er Bataillon à Estrées-Deniécourt
- 2e Bataillon à Berny en Santerre (commandant Brébant) citation à l'ordre de l'armée.
- 3e Bataillon à Belloy.
- Septembre 1939, déclaration de guerre, notre division la 19e dont mon régiment le 117e R.I débarque à Rethel, cantonne à Hirson jusqu'au 9 novembre. Dirigé ensuite en Lorraine: Sarreguemines, Sarrebruck, un froid de - 25°nous oblige de scier la tambouille, le vin de glace, mission terminée le 8 janvier 1940. Le 8 mars, nous partons pour l'Alsace 23° en dessous de zéro, 75 km à pied en 24 heures, le 117e R.I s'installe à Ensisheim, Roggenhouse, Munchhouse. Un important secteur dont le terme est Mulhouse, confié à la 19e D.I coups de mains, corps franc de nuit chez l'ennemi. Ordre est donné d'abandonner la mission défensive sur le Rhin. Le 23 mai au petit jour, notre division d'élite se porte sur la Somme. Renfort du 22e régiment de Marche de Volontaires Etrangers, sur notre aile droite sous le regard admiratif de son colonel qui s'exclame, << Regarder voir ces bretons... Ces normands qu'elle unité >>, l'allemand recule de plusieurs kilométres, nos ailes très accrochées n'ont pas suivi ayant atteint la route d'Amiens ordre est donné de stopper sous peine d'encerclement. Le 28 mai une violente contre attaque allemande sur le 2e Bataillon (bataillon Brébant) tue en quelques intants prés de cent cinquante de nos camarades dont notre lieutenant promu depuis peu capitaine. Gamelin généralissime est destitué en faveur du général Weygand espéré comme génial stratège. Ayant suivi le déroulement des opérations ordre est donné par lui, ne plus reculer, mourir sur place, afin, qu'il lui soit possible de rattraper la situation. Depuis fin mai, les combats se font plus nombreux et violents soulevés du sol par les chutes d'obus, nous ne savons plus discerner s'ils sont français ou allemands. Le carnage trouve crescendo jour aprés jour; le haut commandement allemand conscient de la valeur de ces unités françaises, met en place 190 divisions sur la Somme. Début juin, le ravitaillement en nourriture et armes se trouve anéanti, bien souvent par l'aviation ennemie, envoie au sol les rares chasseurs nous survolant. Ayant acquis la certitude que nous allons mourir, toute utilité des transmissions sont vaines. Quittant notre spécialité, chacun devient un combattant forcené, n'ayant pour objet faire mal à ceux d'en face. Les canons anti-char ne suffisent plus devant l'assaut des chars allemands (canons de l'artillerie fait avec nos 75mm) une destruction incroyable chez les assaillants. Chaque tir détruit un matériel ennemi. Le 5 juin, un camarade ayant perdu l'usage d'une jambe, va se faire broyer par une vague de chars. L' adjudant Sacleux, du 117e fonce à son secours, stupeur, les chars allemands stoppent laissant cet acte héroïque s'accomplir. Ils reviennent parmi nous, le blessé est mort pendant ce transfert. En ce jour, apocalyptique la densité des bombardements terrestres et aériens, marquent ciel est soleil, nous sommes imprégnés d'une tenace odeur de poudre. Ce soir..., une nuit claire de juin, laisse apparaître sur le sol de petites tertres, ce sont les survivants, qui iront au bout de l'impossible, ayant pour voisin un camarade abattu. Forte de l'extermination de nos unités, la plus forte armée mondiale en ce début de conquête. Nombre d'hommes soutenus par l'utopie, la propagande des chefs prestigieux, dotée d'une puissance en matériel inegalée guette le lever du jour, afin de porter l'estocade définitive. Peut-être quatre du matin, des rafales dissuasives, chars, mitrailleuses braquées sur nous. La poignée de survivants que nous sommes, plus les blessés, levons les bras afin de nous rendre. Pierre Daure un garçon ayant voulu résister jusqu'à la fin reçoit une balle entre les yeux. Désarmés, nous marchons parmi cette horde insensible, vers l'arrière frond allemand. Rassemblés dans un champs, un colonel nous indique, les corps alignés, ceux que nous avons tués, dans un français impeccable, explique les pertes infligées, à son armée, nous dit que notre héroïme, le fait nous consider, division de fer, les honneurs nous sont rendus, au triste bilan du 117e 1200 morts, un trés grand nombre de blessés et prisonniers. La division a perdu en cet affrontement près de 8000 soldats et officiers. L'âge était entre vingt deux ans et trente cinq ans. Je ne sais pas en ces instants que cinq année de captivité sont à vivre ([3]Stalag VIII C), que d'autre risques restent à venir ! Robert Levêque[2]:
Le courage d'un officier et de son bataillon
Dans la nuit du 4 au 5 juin 1940, l'artillerie allemande pilonne les positions françaises. L'attaque des blindés allemands débute à l'aube du 5 juin, le 117e RI, qui ne bénéficie de la protection d'aucun obstacle antichar naturel, supporte presque tout le poids de l'attaque axée Belloy, Estrées, Berny, Pressoir et Caulnes. Dès 3 h 30, après un redoublement des tirs de l'artillerie, le 117e voit arriver sur lui des vagues d'assaut de trois divisions blindées dont une réserve. Les chars bombardent, mitraillent. Entre deux vagues de chars, les stukas lancent leurs bombes en piqué. Les points d'apui et les centres de résistance sont neutralisés un à un, après la destruction des lisières des villages par obus incendiaires. Le commandant Brébant a su communiquer à ses cadres et ses hommes sa volonté de tenir les 5 et 6 juin, s'est dépensé avec admiration au mépris du danger pour remplir la mission qui lui était confiée sur le village de Berny en Santerre dont il assurait la défense avec son bataillon. Continuant à combattre de façon héroïque les assauts des chars et de l'infanterie allemandes avec quelques éléments qui s'étaient joints à lui, il porte des pertes sévères à l'ennemi. Officier supérieur qui à fait l'admiration de tous au cours des combats qui se sont déroulés du 25 mai au 1er juin 1940, il s'est emparé à la tête de son bataillon d'un village tenu par l'ennemi, prenant directement le commandement de quelques éléments qui hésitaient devant une contre-attaque de l'ennemi et les a portés en avant les galvanisant de son exemple. Quatre fois cité au cours de la guerre 1914-1918. Le bataillon Obligé d'abandonner leurs emplacements en flammes, épuisé, encerclé, mitraillé, manquant de vivres depuis plusieurs jours, le bataillon se rendra, à court de munitions.
- L’ennemi, effaré par l’audace et le courage de cet officier et de ses quelques soldats du 117e R.I., leur a rendu hommage, comme s'il s'agissait d'un de leur propre régiment de fer (d'élite).
- L'âpreté de la résistance opposée par le 117e vaut aux survivants emmenés en captivité l'hommage des allemands ; « vos hommes ont combattu magnifiquement ». Le 117e R.I., la 13e compagnie de pionniers et le 21e bataillon sont dissouts à Saint-Yriex Creuse, le 1er août 1940.
Poème à notre régiment
- 117 e R.I/2 e bataillon (bataillon Brébant) par le soldat robert Levêque, Septembre 1939[3]:
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Les honneurs à nos anciens
- 1914-1918 Belgique- La Marne- La Somme- Champagne- Verdun, 3 citations à l'ordre de l'armée.
- 1939-1940 la Sarre - la Somme, 1 citation à l'ordre de l'armée, les anciens du régiment à leurs 3 500 morts.
De 1945 à 1994
- Le 3e bataillon du 117e est créé le 16 janvier 1945 à Poitiers avec les éléments du régiment des F.F.I de Bir-Hakeim formé début septembre 1944 à Angoulême et qui ont combattu les allemands au nord de la poche de Rochefort en octobre 1944. Entre temps, ces éléments avaient provisoirement pris la dénomination de 1e bataillon du 107e R.I, le 7 octobre 1944 puis de 3e bataillon du 80e R.I le 1e janvier 1945.
- 1956 : Participation à la guerre d'Algérie. Plus proche de nous, le conflit algérien illustra une dernière fois la pugnacité de ce régiment du Maine qui perdra sur les hauts-plateaux de l'Atlas, 134 des siens en sept ans d'embuscades et d'accrochages.
- Opérations en Algérie: Il part dès le 5 mai en Algérie où il s'installe dans la région d'Alger; son implantation s'étend d'abord dans la Mitidja, de Fondouk à Boufarik et sur la bordure de l'Atlas jusqu'à Tablat.
- En septembre 1957, le P.C. du 117e s'installe à Blida et le régiment devient unité support du secteur: il quitte les quartiers de Maison-Blanche et de Tablat pour occuper le quartier de Boulnan.
- Pendant près de sept ans, le régiment a oeuvré pour assurer la paix à une importante partie de l'Algérois. Il a rempli sa mission en imposant son ascension sur un ennemi particuliérement agressif, grâce à une activité opérationnelle intense et en se dépensant sans compter au service des populations auxquelles il apportait une aide généreuse, notamment en ouvrant des écoles, des dispensaires, des routes.
Les noms des 39 morts pour la france en Algérie sur les 134 des siens
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(*)Sergent/chef Rémy Jean du 117e R.I, l'attribution de la Médaille militaire, puis de la croix de guerre des T.O.E avec palme à titre posthume " les honneurs à nos morts "
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(*) Lt Blanchard Jacques du 117e R.I, l'attribution de chevalier de la légion d'honneur, puis de la croix de guerre des T.O.E avec trois citations à titre posthume " les honneurs à nos morts "
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Mémorial de la guerre d'Algerie, quai Branly à Paris 7e
- Ne pas oublier nos camarades.
- le général de brigade Rouyer commandant la 20edivision d'infanterie ( 15 décembre 1962 ); En saluant une derniére fois votre drapeau, ma pensée émue va vers les 134 des vôtres, dont 8 officiers et 21 sous-officiers , qui sont tombés sur cette terre d'Algérie, dans l'accomplissement de leur devoir, au service de la France.
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- Elevant nos pieuses pensées vers ceux qui sont tombés, saluant respectueusement le sacrifice de ceux qui restent meurtris dans leur chair, nous adressons au 117e régiment d'infanterie, à ses cadres, à ses hommes, le souvenir affectueux et fraternel de ses camarades de combat. Les honneurs à nos morts.
- Poème:
- Le courage est un embrasement de l'être qui trempe les armées. Il est la première des vertus, quelle que soit la beauté des noms dont elles se parent. Un soldat sans courage est un chrétien sans foi. Le courage est ce qu'il y a de plus sacré dans une armée; nul n'a le droit de troubler ses sources limpides et fécondes.
- Ne pas oublier le Mémorial de le guerre d'Algérie, quai Branly à Paris 7e où les noms des 23000 morts d'Afrique du nord défile.
Drapeau et devise
Le 22 décembre 1918, le régiment reçoit la Croix de guerre 1914-1918, fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre, trois citations à l'ordre de l'armée. 1939-1940 une citation à l'ordre de l'armée.
- Les noms de huit batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau, ainsi que l'inscription A.F.N. [4]
- TUDELA 1808
- SARAGOSSE 1809
- LERIDA 1810
- TARAGONE 1811
- VERDUN 1916
- LES MONTS 1917
- LA MARNE 1918
- MEZIERES 1918
- AFN 1952-1962
- 4 citations à l'ordre de l'armée.
- La devise du régiment est « En avant, toujours en avant ! ».
- une unité remarquable par sa cohésion.
- « ce 117, bande de vache »
Fait d'arme faisant particulièrement honneur au régiment
Lors de la campagne d'Espagne déclenchée par l'empereur en 1808 que le 117e, l'un des huit régiments napoléoniens engagés sur ce front, écrira les premiers pages de sa longue histoire. Le 21 février 1809, en rentrant les premiers dans Saragosse face à des espagnols déchaînés que le 117e "gagnera" les fameux sigles que Napoléon Ier décernait à ses régiments d'élites.
Sources
- Recherche : par le commandant Pocard Michel ancien du 117e RI, président de l'amicale du même régiment au (Mans). (Revue de l'organe de l'amicale des 115e, 315e, 117e, 317e, 217e RI fondée en 1915, dans les tranchées par le sergent R.Clain, du 115e, au secteur des marquis).
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Commandant Pocard M. (à gauche de la photo) président de l'amicale du 115e 315e 117e 317e 271e, le 20/05/07 au Mans.
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porte drapeau des 115e 315e 117e 317e 271e RI ancienne caserne Chanzy 117e RI le Mans le 20/05/07.
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Remise de gerbes devant les plaques commémoratives ancienne caserne Chanzy 117e RI au Mans le 20/05/2007.
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Le petit neveu du colonel Brébant devant les plaques commémoratives du 117 R.I ancienne caserne Chanzy, maintenant parc Théodore Monod le Mans le 20/05/07.
Notes et références
- ce sont des extraits de l'ouvrage de Jean DAUPHIN "22 août 1914 - Bataille des Frontières" (2004)
- ( Témoignage de Robert Levêque dans la revue du 117 R.I. typographie plon, 8 rue garancière Paris librairie Plon. Monsieur Robert Levêque né le 17 Mai 1916. Il était un soldat dans la compagnie de transmissions du 117e R.I., appartenant au Bataillon BREBANT (2e Bataillon), il fut prisonnier au Stalag VIII C Sagan.
- ( Poème de Monsieur Robert Levêque dans la revue du 117 R.I. typographie plon, 8 rue garancière Paris librairie Plon.
- Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
Voir aussi
- Liste des régiments français
- [7]historique du 117e R.I
- [8]historique du 117e R.I
- [9] notice historique du 117e R.I
Liens externes
- Extrait du journal des marches et opération du 117e R.I. pendant la première guerre mondiale
- Archives militaires du Château de Vincennes