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« Draft 1984 de la NBA » : différence entre les versions

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=== Après les trois premiers choix===
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[[Fichier:Sam Perkins cropped.jpg|vignette|[[Sam Perkins]], ici en 2009, est le {{4e}} choix de la draft.]]
[[Fichier:Sam Perkins cropped.jpg|vignette|[[Sam Perkins]], ici en 2009, est le {{4e}} choix de la draft.]]
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Idole de jeunesse de [[Kobe Bryant]] ({{citation|En Italie, j’ai grandi en regardant Oscar Schmidt. Il était mon [[Larry Bird]]<ref name="Trant"/>}}), le Brésilien [[Oscar Schmidt]] est sélectionné au sixième tour par les Nets du New Jersey, futurs [[Nets de Brooklyn]]. Toutefois, Schmidt décline l'offre de jouer en NBA<ref>{{Lien web |langue=en |url=http://articles.baltimoresun.com/1992-07-31/sports/1992213186_1_oscar-schmidt-spain-brazilian-national-team |titre=Schmidt is too nice a guy for U.S. to humiliate |auteur=Bob Ryan |jour=31 |mois=juillet |année=1992 |éditeur=''[[The Baltimore Sun]]'' |consulté le=7 février 2015 }}.</ref> et reste dans les championnats [[italie]]n puis [[brésil]]ien. Il réalise l'exploit de disputer cinq [[Basket-ball aux Jeux olympiques|tournois olympiques]] et d'être le meilleur marqueur dans trois d'entre eux. Il conclut sa carrière avec {{Unité|49703|points}} inscrits dans ses différents clubs et en [[Équipe du Brésil de basket-ball|équipe nationale brésilienne]], soit plus que le meilleur marqueur de la NBA, [[Kareem Abdul-Jabbar]], qui a marqué {{Unité|38387|points}} dans sa carrière NBA<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.nytimes.com/2003/05/27/sports/brazil-s-oscar-is-retiring.html|titre=''{{lang|en|Brazil's Oscar is Retiring}}''|date=27 mai 2003|consulté le=31 octobre 2010|série=The New York Times|éditeur=The New York Times Company}}</ref>. Devant les {{unité|16408|spectateurs}} médusés du [[Market Square Arena]] d'[[Indianapolis]], Oscar Schmidt renverse le cours de la finale des [[Jeux panaméricains de 1987]] opposant le Brésil à une sélection américaine d'universitaires comprenant les futures stars NBA [[David Robinson (basket-ball, 1965)|David Robinson]], [[Danny Manning]], [[Rex Chapman]] et [[Dan Majerle]]. Mené 54-68 à la pause, le Brésil l'emporte 120-115 avec Schmidt qui enquille 46 points dont 35 en seconde mi-temps pour sceller le premier échec américain dans cette compétitionde puis [[Jeux panaméricains de 1971|1971]]<ref name="Trant"/>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.nytimes.com/1987/08/24/sports/pan-am-games-brazil-upsets-us-men.html|titre=Brazil Upsets U.S. Men|éditeur=nytimes.com|date=24 août 1987|auteur=William C. Rhoden|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Honneur rare pour un non-américain, il est même intronisé au [[FIBA Hall of Fame]] et au [[Basketball Hall of Fame]], ce qui en aurait une recrue exceptionnelle pour un sixième tour de draft<ref>{{Lien web |url=http://www.lematin.ch/sports/depeches/bresilien-oscar-schmidt-entrer-hall-of-fame/story/26587018 |titre=Le Brésilien Oscar Schmidt va entrer au Hall of Fame |date=15 février 2013 |éditeur=[[Le Matin (Suisse)|Le Matin]]}}</ref>.
Idole de jeunesse de [[Kobe Bryant]] ({{citation|En Italie, j’ai grandi en regardant Oscar Schmidt. Il était mon [[Larry Bird]]<ref name="Trant"/>}}), le Brésilien [[Oscar Schmidt]] est sélectionné au sixième tour par les Nets du New Jersey, futurs [[Nets de Brooklyn]]. Toutefois, Schmidt décline l'offre de jouer en NBA<ref>{{Lien web |langue=en |url=http://articles.baltimoresun.com/1992-07-31/sports/1992213186_1_oscar-schmidt-spain-brazilian-national-team |titre=Schmidt is too nice a guy for U.S. to humiliate |auteur=Bob Ryan |jour=31 |mois=juillet |année=1992 |éditeur=''[[The Baltimore Sun]]'' |consulté le=7 février 2015 }}.</ref> et reste dans les championnats [[italie]]n puis [[brésil]]ien. Il réalise l'exploit de disputer cinq [[Basket-ball aux Jeux olympiques|tournois olympiques]] et d'être le meilleur marqueur dans trois d'entre eux. Il conclut sa carrière avec {{Unité|49703|points}} inscrits dans ses différents clubs et en [[Équipe du Brésil de basket-ball|équipe nationale brésilienne]], soit plus que le meilleur marqueur de la NBA, [[Kareem Abdul-Jabbar]], qui a marqué {{Unité|38387|points}} dans sa carrière NBA<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.nytimes.com/2003/05/27/sports/brazil-s-oscar-is-retiring.html|titre=''{{lang|en|Brazil's Oscar is Retiring}}''|date=27 mai 2003|consulté le=31 octobre 2010|série=The New York Times|éditeur=The New York Times Company}}</ref>. Devant les {{unité|16408|spectateurs}} médusés du [[Market Square Arena]] d'[[Indianapolis]], Oscar Schmidt renverse le cours de la finale des [[Jeux panaméricains de 1987]] opposant le Brésil à une sélection américaine d'universitaires comprenant les futures stars NBA [[David Robinson (basket-ball, 1965)|David Robinson]], [[Danny Manning]], [[Rex Chapman]] et [[Dan Majerle]]. Mené 54-68 à la pause, le Brésil l'emporte 120-115 avec Schmidt qui enquille 46 points dont 35 en seconde mi-temps pour sceller le premier échec américain dans cette compétitionde puis [[Jeux panaméricains de 1971|1971]]<ref name="Trant"/>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.nytimes.com/1987/08/24/sports/pan-am-games-brazil-upsets-us-men.html|titre=Brazil Upsets U.S. Men|éditeur=nytimes.com|date=24 août 1987|auteur=William C. Rhoden|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Honneur rare pour un non-américain, il est même intronisé au [[FIBA Hall of Fame]] et au [[Basketball Hall of Fame]], ce qui en aurait une recrue exceptionnelle pour un sixième tour de draft<ref>{{Lien web |url=http://www.lematin.ch/sports/depeches/bresilien-oscar-schmidt-entrer-hall-of-fame/story/26587018 |titre=Le Brésilien Oscar Schmidt va entrer au Hall of Fame |date=15 février 2013 |éditeur=[[Le Matin (Suisse)|Le Matin]]}}</ref>.


Le second tour recèle aussi quelques solides joueurs peu médiatiques, mais qui auront accompli une longue carrière de remplaçant apprécié en NBA. C'est le cas du {{39e}} choix, le meneur [[Danny Young]] qui disputera {{unité|574|matches}} pour cinq franchises différentes sur une dizaine de saisons<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.basketball-reference.com/players/y/youngda01.html|titre=Danny Young|éditeur=basketball-reference.com|consulté le=27 juillet 2015}}</ref> et qui sera également [[Championnat de France de basket-ball|Champion de France]] en 1993-1994 avec le [[Limoges Cercle Saint-Pierre|CSP Limoges]]<ref name="CSP94">{{lien web|url=http://www.beaublanc.com/index.php?mod=musee&ac=fiche_joueur&joueur=105|titre=Danny Young|éditeur=beaublanc.com|consulté le=27 juillet 2015}}</ref>.
Le second tour recèle aussi quelques solides joueurs peu médiatiques, mais qui auront accompli une longue carrière de titulaire ou de remplaçant en NBA. C'est le cas du {{27e}} choix,

Issu des [[Bulldogs de Fresno State]] à l'âge de 26 ans n'ayant découvert le basket-ball qu'à 17 ans, [[Ron Anderson (basket-ball)|Ron Anderson]] joue dix ans en NBA successivement aux [[Cavaliers de Cleveland|Cavaliers]], aux [[Pacers de l'Indiana|Pacers]], aux [[76ers de Philadelphie|Sixers]] (où il émarge à plus de 10 points par saison pendant cinq années avec un record à 16,2 points durant la [[saison NBA 1988-1989]]<ref>{{lien web|url=http://www.basketballreference.com/players/playerpage.htm?ilkid=ANDERRO01|titre=Ron Anderson| éditeur=BasketballReference.com |consulté le=23 août 2009}}</ref>), aux [[Nets de Brooklyn|Nets]] puis enfin aux [[Bullets de Washington|Bullets]] avant d'entamer une longue seconde carrière en Europe, notamment au [[Maccabi Tel-Aviv (basket-ball)|Maccabi Tel-Aviv]] en Israël et à [[Montpellier Paillade Basket|Montpellier]] en France<ref>{{lien web|url=http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/21/le-basketteur-des-champs_1230564_3224.html| titre=Le basketteur des champs | éditeur=Le Monde|date=21 août 2009 | consulté le=23 août 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.basketusa.com/news/50381/les-adieux-de-ron-anderson/|titre=Les adieux de Ron Anderson|éditeur=Basket USA|date=27 novembre 2010|consulté le=27 novembre 2010}}</ref>.

Choisi en {{39e}} position le meneur [[Danny Young]] qui disputera {{unité|574|matches}} pour cinq franchises différentes sur une dizaine de saisons<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.basketball-reference.com/players/y/youngda01.html|titre=Danny Young|éditeur=basketball-reference.com|consulté le=27 juillet 2015}}</ref> et qui sera également [[Championnat de France de basket-ball|Champion de France]] en 1993-1994 avec le [[Limoges Cercle Saint-Pierre|CSP Limoges]]<ref name="CSP94">{{lien web|url=http://www.beaublanc.com/index.php?mod=musee&ac=fiche_joueur&joueur=105|titre=Danny Young|éditeur=beaublanc.com|consulté le=27 juillet 2015}}</ref>.


[[Fichier:Rick Carlisle.jpg|thumb|upright|alt=Rick Carlisle.|[[Rick Carlisle]], ici en 2009, est le {{70e}} sélectionné. Il remporte le championnat NBA à la fois comme joueur et comme entraîneur.]]
[[Fichier:Rick Carlisle.jpg|thumb|upright|alt=Rick Carlisle.|[[Rick Carlisle]], ici en 2009, est le {{70e}} sélectionné. Il remporte le championnat NBA à la fois comme joueur et comme entraîneur.]]
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Il faut aller au second tour pour trouver le premier drafté de 1984 qui ne joue aucune rencontre officielle en NBA avec Victor Fleming, le choix de second tour de Portland<ref name="84-complet"/>. Il est testé sans succès en 1984 par les Blazers, puis les Spurs en 1985 et enfin par les Suns en 1987<ref>{{lien web|lang=en|url=http://basketball.realgm.com/player/Victor-Fleming/Summary/51575|titre=Victor Fleming|éditeur=basketball.realgm.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Eric Turner ({{32e}} choix) n'est pas conservé par les Pistons en 1984. Après une bonne saison en [[Continental Basketball Association|CBA]], il signe en mai 1985 un contrat de deux ans avec les Rockets, mais il est rompu en octobre avant le début de la saison officielle<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.upi.com/Archives/1985/05/14/The-Houston-Rockets-Tuesday-signed-Continental-Basketball-Association-Rookie/5367484891200/|titre=The Houston Rockets Tuesday signed Continental Basketball Association Rookie...|éditeur=upi.com|date=14 mai 1985|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Tony Costner ({{34e}} choix) devra faire carrière à l'étranger <ref>{{lien web|url=http://articles.philly.com/2005-03-29/sports/25420136_1_champions-brandon-costner-njsiaa-tournament|lang=en|titre=A Costner gets his due The father, Tony, was slighted by all-star selectors. Son Brandon would not be denied.|éditeur=philly.com|date=29 mars 2005|auteur=Marc Narducci|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Ni Anthony Teachey ({{40e}} choix), ni Fred Reynolds ({{44e}} choix, testé par les Bullets et les Suns en 1984 mais non conservé<ref>{{lien web|lang=en|url=http://basketball.realgm.com/player/Fred-Reynolds/Summary/51581 |titre=Fred Reynolds |éditeur=basketball.realgm.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>), ni Ronnie Williams ({{47e}} choix) n'eurent la possibilité de fouler les parquets NBA en rencontre officielle<ref name="84-complet">{{lien web|lang=en|url=www.basketball-reference.com/draft/NBA_1984.html|titre=1984 NBA Draft|éditeur=basketball-reference.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>.
Il faut aller au second tour pour trouver le premier drafté de 1984 qui ne joue aucune rencontre officielle en NBA avec Victor Fleming, le choix de second tour de Portland<ref name="84-complet"/>. Il est testé sans succès en 1984 par les Blazers, puis les Spurs en 1985 et enfin par les Suns en 1987<ref>{{lien web|lang=en|url=http://basketball.realgm.com/player/Victor-Fleming/Summary/51575|titre=Victor Fleming|éditeur=basketball.realgm.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Eric Turner ({{32e}} choix) n'est pas conservé par les Pistons en 1984. Après une bonne saison en [[Continental Basketball Association|CBA]], il signe en mai 1985 un contrat de deux ans avec les Rockets, mais il est rompu en octobre avant le début de la saison officielle<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.upi.com/Archives/1985/05/14/The-Houston-Rockets-Tuesday-signed-Continental-Basketball-Association-Rookie/5367484891200/|titre=The Houston Rockets Tuesday signed Continental Basketball Association Rookie...|éditeur=upi.com|date=14 mai 1985|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Tony Costner ({{34e}} choix) devra faire carrière à l'étranger <ref>{{lien web|url=http://articles.philly.com/2005-03-29/sports/25420136_1_champions-brandon-costner-njsiaa-tournament|lang=en|titre=A Costner gets his due The father, Tony, was slighted by all-star selectors. Son Brandon would not be denied.|éditeur=philly.com|date=29 mars 2005|auteur=Marc Narducci|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Ni Anthony Teachey ({{40e}} choix), ni Fred Reynolds ({{44e}} choix, testé par les Bullets et les Suns en 1984 mais non conservé<ref>{{lien web|lang=en|url=http://basketball.realgm.com/player/Fred-Reynolds/Summary/51581 |titre=Fred Reynolds |éditeur=basketball.realgm.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>), ni Ronnie Williams ({{47e}} choix) n'eurent la possibilité de fouler les parquets NBA en rencontre officielle<ref name="84-complet">{{lien web|lang=en|url=www.basketball-reference.com/draft/NBA_1984.html|titre=1984 NBA Draft|éditeur=basketball-reference.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>.


Le Canadien [[Greg Wiltjer]] ({{43e}} choix) échappe à l'anonymat des autres noms du second tour par une très belle carrière en Europe avec notamment une victoire en [[Coupe Saporta de basket-ball|Coupe Saporta]] en 1986 avec le [[FC Barcelone (basket-ball)|Barcelone]] et deux titres de champion de Grèce avec l'[[Aris Salonique (basket-ball)|Aris Salonique]] en 1988 et 1989<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.kentucky.com/2011/06/19/1780252_uk-basketball-notebook-wiltjers.html?rh=1#storylink=cpy|titre=Wiltjer's hook part of dad's playbook|éditeur=kentucky.com|date=19 juin 2011|auteur=Jerry Timpton|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Il se fait aussi remarquer en [[équipe du Canada de basket-ball|équipe nationale Canada]] pour décrocher une quatrième place aux [[Basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 1984|Jeux olympiques d'été de 1984]]<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.sports-reference.com/olympics/athletes/wi/greg-wiltjer-1.html|titre=Greg Wiltjer|éditeur=sports-reference.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Malgré des pré-saisons avec les Bulls, les Pacers, les Clippers et les Cavaliers, il ne rejoint jamais la NBA<ref name="84-complet"/>.
Le Canadien [[Greg Wiltjer]] ({{43e}} choix) échappe à l'anonymat des autres noms du second tour par une très belle carrière en Europe avec notamment une victoire en [[Coupe Saporta de basket-ball|Coupe Saporta]] en 1986 avec le [[FC Barcelone (basket-ball)|Barcelone]] et deux titres de champion de Grèce avec l'[[Aris Salonique (basket-ball)|Aris Salonique]] en 1988 et 1989<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.kentucky.com/2011/06/19/1780252_uk-basketball-notebook-wiltjers.html?rh=1#storylink=cpy|titre=Wiltjer's hook part of dad's playbook|éditeur=kentucky.com|date=19 juin 2011|auteur=Jerry Timpton|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Il se fait aussi remarquer en [[équipe du Canada de basket-ball|équipe nationale du Canada]] pour décrocher une quatrième place aux [[Basket-ball aux Jeux olympiques d'été de 1984|Jeux olympiques d'été de 1984]]<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.sports-reference.com/olympics/athletes/wi/greg-wiltjer-1.html|titre=Greg Wiltjer|éditeur=sports-reference.com|consulté le=29 juillet 2015}}</ref>. Malgré des pré-saisons avec les Bulls, les Pacers, les Clippers et les Cavaliers, il ne joue lui non plus aucune rencontre officielle en NBA<ref name="84-complet"/>.


==== Autres choix notables====
==== Autres choix notables====

Version du 30 juillet 2015 à 10:28

Draft NBA 1984

Description de cette image, également commentée ci-après
Michael Jordan (ici en 1997), 3e choix de la draft NBA 1984.
Généralités
Sport Basket-ball
Ligue National Basketball Association
Date
Lieu Felt Forum, Madison Square Garden
Ville New York
Premier choix
Premier choix Akeem Olajuwon[Note 1]
Équipe Rockets de Houston

La draft NBA 1984 est la 38e draft de la National Basketball Association (NBA). Elle se tient le , avant la saison NBA 1984-1985, au Madison Square Garden à New York, dans l'État de New York aux États-Unis[1]. La draft est diffusée aux États-Unis sur la chaîne de télévision câblée USA Network[2].

Lors de cette draft, les vingt-trois équipes de la NBA choisissent tour à tour des joueurs amateurs issus d'universités américaines ou de l'étranger. Le premier choix est attribué à la franchise des Rockets de Houston, qui a gagné le tirage au sort entre les équipes qui classées dernières de leur conférence la saison précédente[3]. Toujours sur la base de la saison précédente, les choix suivants sont affectés aux équipes dans l'ordre inverse de leur bilan de victoires et de défaites. La draft se compose de dix tours pour 228 joueurs sélectionnés. Elle est la dernière à avoir lieu avant la création de la loterie de la draft NBA en 1985[4].

Elle est considérée comme l'une des drafts NBA les plus relevées avec cinq sélectionnés intronisés par la suite au Basketball Hall of Fame (Hakeem Olajuwon, Michael Jordan, Charles Barkley, John Stockton et, bien qu'il n'ait pas joué en NBA, Oscar Schmidt[5]) et sept sélectionnés comme All-Star (Olajuwon, Jordan, Barkley, Stockton, Alvin Robertson, Otis Thorpe et Kevin Willis)[Note 2],[6],[7]. Le caractère légendaire de cette draft amène la NBA à produire un reportage de prestige diffusé pendant les play-offs de 2014, 30 ans après les faits[8].

Toutefois, celle de 1984 est marquée par la sélection de Sam Bowie par les Trail Blazers de Portland alors que Michael Jordan était encore sélectionnable. Bien que compréhensible sur le moment, ce choix est contesté a posteriori de par l'importance prise par la carrière de Michael Jordan, qui est considéré comme « le plus grand joueur de basket-ball de tous les temps »[9],[10] — et les nombreuses blessures de Bowie. Il est donc considéré comme l'une des plus grosses déceptions d'une draft NBA[11],[12],[13].

Principaux faits

Akeem Olajuwon, 1er choix (Rockets de Houston)

Hakeem Olajuwon signant un autographe.
Akeem Olajuwon, ici signant un autographe, est le premier sélectionné lors de la draft.

En 1984, avant l'introduction de la loterie de la draft l'année suivante[4], les deux équipes dernières de leur conférence - Houston (29 victoires pour 53 défaites) et Portland - jouent le premier choix à pile ou face. Les Blazers disputent ce choix car ils possèdent le premier tour de draft des Pacers de l'Indiana qu'ils ont acquis en 1981. C'est la franchise du Texas qui remporte le premier choix[14]

Les Rockets de Houston utilisent leur premier choix pour Hakeem Olajuwon (alors connu sous le nom Akeem Olajuwon[Note 1]), un pivot junior de 2m13, finaliste des deux derniers tournois NCAA avec les Cougars de Houston[15]. Né au Nigeria, Olajuwon est le deuxième joueur étranger à être sélectionné à la première place d'une draft NBA après le bahaméen Mychal Thompson en 1978[16].

Sur les deux premières années de sa carrière, Olajuwon soutient la comparaison avec Jordan puisqu'en 1984-1985 les Rockets gagnent 19 matches de plus en saison régulière (bilan passé de 29 victoires-53 défaites à 48 victoires - 34 défaites)[17] contre 11 de plus pour les Bulls (bilan passé de 27 victoires - 55 défaites 38 victoires - 44 défaites[18]). Si Jordan est élu rookie de l'année, Olajuwon (20,6 points, 11,9 rebonds et 2,68 contres[19]) et lui (28,2 points par rencontre avec une adresse de 51,5 %) remportent chacun trois fois la récompense de rookie du mois. Lors de la saison suivante, Jordan manque 64 rencontres en raison d'une blessure au pied et les Bulls n'accrochent que d'extrême justesse leur place en play-offs[20] quand les Rockets réalisent l'exploit de battre les champions sortants les Lakers de Los Angeles en finales de conférence puis de faire bonne figure en Finales NBA contre des Celtics de Boston dont l'équipe de 1985-1986 est souvent considérée comme une des toutes meilleures de l'histoire de la la ligue[21]. Toutefois, les 63 points de Jordan en play-offs face aux Celtics lancent sa légende[22]. Associé au pivot aux 2m24 de Ralph Sampson décalé en ailier fort, ce duo des Twin Towers est un duo dominant de la Conférence Ouest suit des voies divergentes : diminué par des problèmes au genou Sampson est transféré, alors qu'Olajuwon prend toute sa dimension[23].

Après plusieurs saisons solides mais sans retrouver les Finales NBA, Olajuwon remporte enfin deux titres de champion avec les Rockets (1994 et 1995), agrémentés ces deux années du trophée de meilleur joueur des Finales et d'un de meilleur joueur de la saison régulière (1994). Olajuwon est le meilleur contreur de l'histoire de la ligue avec 3 830 contres. De plus, il est élu meilleur défenseur en 1993 et 1994 ainsi que douze fois sélectionné au All-Star Game, ce qui fait de lui un très bon premier choix d'une draft[24]. En 2015, il reste un des quatre joueurs dans l’histoire de la NBA à avoir réalisé le Modèle:Date sport un des quatre quadruple-double de NBA avec 29 points, 18 rebonds, 10 passes décisives et 11 contres, méritant son surnom de « The Dream »[25].

Sam Bowie, 2e choix (Trail Blazers de Portland)

Sortant d'une saison réussie (48 victoires et 34 défaites), les Trail Blazers de Portland détiennent le second choix car en 1981 ils transfèrent leur vétéran Tom Owens aux Pacers de l'Indiana (où il ne jouera qu'une année, puis une autre aux Pistons avant de prendre sa retraite[26]) contre leur premier tour de draft de 1984. Or, les Pacers se classent dernier de leur conférence, ce qui donne l’opportunité à Portland de tirer à pile ou face le premier choix avec Houston[27]. Les Blazers choisissent Sam Bowie des Wildcats du Kentucky, alors que Michael Jordan était encore sélectionnable[27]. Ce choix est considéré, au vu des carrières ultérieures des deux hommes, comme l'une des plus grosses déceptions d'une draft NBA[11],[12],[13]. Cependant, à l'époque, il n'était pas attendu que Michael Jordan fasse une carrière aussi brillante, probablement parce que le système de l'entraîneur Dean Smith aux Tar Heels de Caroline du Nord, basé sur le jeu collectif, ne mettait peut-être pas assez en avant le jeu individuel de Jordan[28], Smith plaisantant par la suite en se décrivant la seule personne capable ayant su limiter Jordan à 18 points de moyenne[27].

Star en high school avec un jeu étonnamment délié pour un grand gabarit faisant penser à Kevin Garnett, Sam Bowie devait être une des figures de proue de l'équipe olympique américaine qui aurait dû participer aux JO de 1980 à Moscou. Son projet était alors de passer professionnel après sa deuxième année universitaire pour s'inscrire à la draft de 1981 avant qu'il n'en soit empêché par une blessure au tibia gauche contractée face aux Commodores de Vanderbilt. Après deux années de convalescence, il réussit son retour lors de la saison 1983-1984, lors de laquelle Kentucky accède au Final Four[27].

Le maillot de Sam Bowie retiré par les Wildcats du Kentucky.

Le chef du personnel des Blazers Stu Inman est pourtant très respecté dans la ligue et ses avis scrutés par ses concurrents[29]. Bien que son ami Bobby Knight, coach des Hoosiers de l'Indiana et de la sélection olympique de 1984, lui conseille de choisir Jordan, il lui répond qu'il a besoin d'un pivot, ce qui à quoi Knight lui rétorque « Alors, fais jouer Jordan comme pivot ![27] » L'avis de l'ailier Mychal Thompson qui se propose de jouer pivot si la franchise draftait Jordan (« Avec Michael et Clyde, nous aurions la meilleure ligne arrière de l'histoire ») n'est pas plus écouté que celui de Bobby Knight[27].

Les Blazers préfèrent Bowie à Jordan parce qu'ils avaient déjà un arrière performant avec Jim Paxson et un autre jeune joueur très prometteur, Clyde Drexler, pour prendre sa succession[30],[31] sans oublier le récent renfort de Kiki Vandeweghe en ailier shooteur[32]. La franchise recherche alors un successeur à Bill Walton, leur pivot et leader en 1976-1977, la seule année où les Blazers remportent le titre NBA[29] pour épauler Mychal Thompson à l'intérieur[32]. Sélectionné lors de la draft précédente, Drexler connaît une carrière est couronnée de succès. En revanche, bien que membre du meilleur cinq des rookies 1984-1985, celle de Bowie est écourtée par des blessures. Ce problème était déjà perceptible dès l'université[33]. En dépit d'une carrière de dix ans dans la NBA avec une moyenne de 10,9 points et 7,5 rebonds par match, la carrière de Bowie est interrompue cinq fois par des opérations chirurgicales de la jambe, ce qui le limite à 139 matchs en cinq ans pour les Blazers[34],[35]. Si sa saison rookie peut être vue comme correcte avec 10,0 points, 8,6 rebonds et 2,7 contres de moyenne en 30 minutes et 76 matchs disputés, elle reste moyenne pour un deuxième choix de la draft. La situation empire la saison suivante, puisqu'il ne dispute que 38 rencontres même si sa moyenne de points progresse légèrement à 11,6 points par match. Il ne joue ensuite que 25 matchs en trois ans, ne disputant donc qu'une saison pleine sur cinq avec Portland[28] se brisant successivement le tibia gauche, le droit, puis de nouveau le gauche[27].

Bowie révèle des années plus tard que dans un documentaire qu'il n'aurait pas été tout à fait franc lors de son examen médical : « Je me souviens d'eux avec un petit maillet, quand ils ont frappé sur mon tibia gauche et que je leur ai dit « Je ne sens rien ». Mais au fond de moi, j'avais mal[36] ». Cependant les Blazers ne pouvaient ignorer la fragilité de Bowie qui avait manqué deux saisons universitaires à Kentucky et que ses statistiques en sophomore étaient de 17,4 points en 1980-1981, mais seulement de 10,5 points pour sa cinquième année en 1983-1984[36]. Interrogé par le journal The Oregonian, Sam Bowie dément avoir menti ou triché et affirme que ces propos extraits d'une heure d'entretien ont été exagérés[Note 3]. Rappelant qu'il avait subi une batterie de tests médicaux avec plusieurs médecins, des scanners, des radios, des IRM et l'avis final favorable du docteur Robert Cook, il déclare : « Mon inconfort n'était pas au point où j'allais dire aux Portland Trailblazers ou à quiconque « Ma jambe est extrêmement douloureuse. Je ne me choisirais pas à la draft. Je ne crois pas que je puisse faire carrière en NBA.»[37] »

Retenu en 51e position par les Rockets, le joueur, commentateur puis coach Jim Petersen analyse : « Il s’agissait d’avoir un big man à intégrer dans une équipe déjà talentueuse (...) Portland a toujours été maudite avec ses choix de draft. Quand ce n’est pas Mychal Thompson qui se casse une jambe pour sa première année, c’est Sam Bowie à qui il arrive ce que l’on sait. Puis, évidemment, il y a eu Brandon Roy avec ses problèmes[38], puis Greg Oden[39]. Donc oui, ils ne sont pas vernis quand on regarde leur historique à la draft, mais à l’époque, Sam Bowie n’était pas un problème »[40]. Déjà lors de la draft 1972, les Blazers font l'erreur de prendre LaRue Martin comme premier choix lors que le second Bob McAdoo entrera au Hall of Fame[29], puis de nouveau ils préfèrent un Greg Oden dont la carrière sera gâchée par les blessures au futur MVP Kevin Durant[27].

Charles Barkley, ici en 2008, est le 5e choix de la draft. Il aurait été une alternative à Bowie pour les Blazers.

D'après l'auteur Filip Bondy, le choix d'un joueur « physique », sur un joueur capable de « faire le jeu » des Blazers, n'est pas aussi évident dans les drafts suivantes[41]. Cela l'incite à dire que la draft 1984 a changé la façon de penser les drafts suivantes[41]. Il cite par exemple la création de la loterie de la draft NBA dès l'année suivante ou les changements sur le plafond salarial apparu en 1984. Alors que les cinq derniers champions NBA disposent d'une équipe avec un pivot dominant (Moses Malone en 1982-1983, Kareem Abdul-Jabbar en 1981-1982 et 1979-1980, Robert Parish et Kevin McHale en 1980-1981, Jack Sikma en 1978-1979)[29], le manager général des Bulls Rod Thorn « introduit l'idée de pouvoir avoir un grand joueur qui ne soit pas un pivot et d'avoir encore une équipe dominante[42] ».

En amont de la draft, Stu Inman tournait sa préférence vers Akeem Olajuwon ou le pivot des Hoyas de Georgetown, Patrick Ewing. Mais contre toute attente, et faisant un choix opposé à ceux d'Olajuwon, Barkley et Jordan[43], Patrick Ewing choisit d'effectuer son année senior, ce qui amène les Blazers se pencher vers Bowie dans leur quête d'un pivot[27]. Ewing sera le premier choix de la draft 1985 et la franchise player des Knicks de New York[44]. Selon le dirigeant des Blazers Harry Glickman, aucun média ni responsable de la NBA n'a critiqué le choix de Bowie sur le moment. Pour lui, leur alternative à Bowie n'était d'ailleurs pas Jordan : « Si nous n'avions pas sélectionné [Bowie], nous n'aurions pas sélectionné Jordan. Nous aurions probablement pris Charles Barkley[37]. »

Le magazine spécialisé Mondial Basket dresse son palmarès des plus grandes déceptions de la draft et accorde la première place à Sam Bowie, devant Darko Miličić, 2e choix de la draft 2003 et Michael Olowokandi, 1er choix en 1998[45].

Michael Jordan, 3e choix (Bulls de Chicago)

Les Bulls de Chicago choisissent le meilleur joueur universitaire de l'année Michael Jordan de l'université de Caroline du Nord[1],[33].

Rookie, il est élu pour le All-Star Game[46]. Il remporte le titre de recrue de l'année devant Sam Bowie et est déjà sélectionné dans le deuxième cinq de la All-NBA Team [30]. Blessé au pied la plus grande partie de sa seconde saison, il revient pour aider les Bulls à se qualifier de justesse pour les play-offs et affronter les Celtics, le futur champion, au premier tour. Jordan inscrit 49 points sur le premier match et surtout 63 au second. Malgré la victoire, le coach de Boston K.C. Jones dira : « Je n'ai pas de mot pour [décrire ce que j'ai vu] aujourd'hui[22]. » En 1986-1987, il devient le seul joueur après Wilt Chamberlain à inscrire plus de 3 000 points en une saison avec 37,1 points par match[47]. Quatre autres années, les Bulls sont éliminés avant les Finales WNBA. Il faut l'arrivée de Phil Jackson à la tête des Bulls pour qu'un jeu d'équipe et plus patient ne permette à Chicago de commencer à gagner des titres à partir de la 1991[22].

Le palmarès de Jordan, surpasse celui du premier choix de la draft d'Olajuwon : il remporte six titres de champions NBA, six trophées de meilleur joueur des finales, cinq de meilleur joueur de la saison régulière, un de meilleur défenseur de l'année, onze sélections All-NBA Team et quatorze sélections au All-Star Game[30]. Après son premier titre olympique en 1984 qui le révèle aux Américains[48], la popularité de Jordan prend une dimension dimension planétaire avec la Dream Team des Jeux olympiques de 1992 à Barcelone[49].

Le responsable du scouting des Bulls, Mike Thibault (en rouge), ici en 2011.

Pourtant, selon le responsable du scouting des Bulls, Mike Thibault, le choix de Jordan n'était pas si évident et la direction de la franchise était plutôt favorable à un échange de choix de draft : « J’étais en charge de la draft pour les Bulls avec le GM Rod Thorn et la décision de sélectionner Michael Jordan était conjointe. Les fans peuvent penser que c’était une décision facile à prendre mais à l’époque, nos dirigeants souhaitaient nous voir négocier avec Portland pour passer de la 3e à la 2e place afin de choisir Sam Bowie. Nous ne voulions pas courir ce risque et savions que nous tenions un joueur d’exception. J’ai eu la chance de bien connaître Dean Smith, le coach de North Carolina, qui nous a laissés superviser Jordan à plusieurs reprises et cela nous a permis de le voir en dehors des matchs des Tar Heels. Et déjà à l’époque, il dégageait quelque chose de très spécial[50] ». Le manager général des Bulls Rod Thorn étudie le jeu de Jordan et échange avec Dean Smith : « Il était un extraordinaire compétiteur et son sentiment était qu'il deviendrait encore meilleur et serait un meilleur joueur professionnel qu'il n'avait été un joueur universitaire ». Pour lui aussi, Jordan est le bon choix[42].

Avant la draft, les Bulls avaient envisagé des transferts pour engager les pivots Jack Sikma ou Tree Rollins, montrant que le pari d'un arrière n'était pas un choix évident. Ainsi le Chicago Tribune du 17 juin 1984, deux jours avant la draft écrit : « L'absence de pivot dominant est la raison majeure pour laquelle les Bulls ont perdu 111 matchs les deux dernières saisons, mais il n'y a que deux pivots à ne pas rater et ils seront partis une fois que les Bulls auront à choisir[32]. » Le quotidien explique qu'en transfert entre trois équipes avec les Clippers de Los Angeles et les Mavericks de Dallas pour récupérer Terry Cummings n'avait pu se concrétiser après avoir échoué à attirer Sikma de Seattle. Quant à Rollins, le montant du transfert d'Atlanta était trop élevé, alors que celui de Joe Barry Carroll se heurtait à son manque d'envie de quitter les Warriors de Golden State[32]. Une fois l'idée de choisir Jordan effectuée, Rod Thorn assure qu'il n'aurait pas varié si Bowie n'avait pas été sélectionné dans les deux premiers choix : « Même si Bowie avait été là, j'aurais pris Michael. L'année précédente, nous avions choisi un arrière nommé Ron Lester, qui a eu des problèmes de jambe. Nous ne pouvons pas prendre un autre pari avec Bowie[51]. »

Composition de la draft NBA 1984

Légende

^ Signale un joueur qui a été intronisé au Basketball Hall of Fame
* Signale un joueur qui a été sélectionné pour au moins un match du NBA All-Star Game et une sélection All-NBA Team
+ Signale un joueur qui a été sélectionné pour au moins un match du NBA All-Star Game
x Signale un joueur qui a été sélectionné pour au moins une sélection All-NBA Team
  • Position
  • Âge
    • Jr. : désigne un « junior », un sportif universitaire de troisième année aux États-Unis.
    • Sr. : désigne un « senior », un sportif universitaire de quatrième année aux États-Unis.

Premier tour

La liste suivante comprend les joueurs sélectionnés au premier tour.

Tour Choix Joueur Position Nationalité Équipe Université Club Caractéristique
1 1 Olajuwon, AkeemAkeem Olajuwon[Note 1] C Drapeau du Nigeria Nigeria[Note 4] Rockets de Houston Houston (Jr.) Cougars de Houston ^
1 2 Bowie, SamSam Bowie F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Trail Blazers de Portland (depuis Indiana)[d] Kentucky (Sr.) Wildcats du Kentucky
1 3 Jordan, MichaelMichael Jordan G/F Drapeau des États-Unis États-Unis Bulls de Chicago Caroline du Nord à Chapel Hill (Jr.) Tar Heels de Caroline du Nord ^
1 4 Perkins, SamSam Perkins F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Mavericks de Dallas (depuis Cleveland)[e] Caroline du Nord à Chapel Hill (Sr.) Tar Heels de Caroline du Nord
1 5 Barkley, CharlesCharles Barkley F Drapeau des États-Unis États-Unis 76ers de Philadelphie (depuis L.A. Clippers)[f] Auburn (Jr.) Tigers d'Auburn ^
1 6 Turpin, MelvinMelvin Turpin C Drapeau des États-Unis États-Unis Washington Bullets (échangé à Cleveland)[a] Kentucky (Sr.) Wildcats du Kentucky
1 7 Robertson, AlvinAlvin Robertson G Drapeau des États-Unis États-Unis Spurs de San Antonio Arkansas (Sr.) Razorbacks de l'Arkansas *
1 8 Gordon, LancasterLancaster Gordon G Drapeau des États-Unis États-Unis Clippers de Los Angeles (depuis Golden State)[g] Louisville (Sr.) Cardinals de Louisville
1 9 Thorpe, OtisOtis Thorpe F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Kings de Kansas City Providence (Sr.) Friars de Providence +
1 10 Wood, LeonLeon Wood G Drapeau des États-Unis États-Unis 76ers de Philadelphie (depuis Denver)[h] État de Californie à Fullerton (Sr.) Titans de Cal State Fullerton
1 11 Willis, KevinKevin Willis F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Hawks d'Atlanta État du Michigan (Sr.) Spartans de Michigan State *
1 12 McCormick, TimTim McCormick C Drapeau des États-Unis États-Unis Cavaliers de Cleveland[Note 5] (échangé à Seattle)[a] Michigan (Sr.[Note 6]) Wolverines du Michigan
1 13 Humphries, JayJay Humphries G Drapeau des États-Unis États-Unis Suns de Phoenix Colorado à Boulder (Sr.) Buffaloes du Colorado
1 14 Cage, MichaelMichael Cage F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Clippers de Los Angeles (depuis Seattle)[i] État de San Diego (Sr.) Aztecs de San Diego State
1 15 Stansbury, TerenceTerence Stansbury G Drapeau des États-Unis États-Unis Mavericks de Dallas Temple (Sr.) Owls de Temple
1 16 Stockton, JohnJohn Stockton G Drapeau des États-Unis États-Unis Jazz de l'Utah Gonzaga (Sr.) Bulldogs de Gonzaga ^
1 17 Turner, JeffJeff Turner F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Nets du New Jersey Vanderbilt (Sr.) Commodores de Vanderbilt
1 18 Fleming, VernVern Fleming G Drapeau des États-Unis États-Unis Pacers de l'Indiana (depuis New York)[j] Géorgie (Sr.) Bulldogs de la Géorgie
1 19 Thompson, BernardBernard Thompson G/F Drapeau des États-Unis États-Unis Trail Blazers de Portland État de Californie à Fresno (Sr.) Bulldogs de Fresno State
1 20 Campbell, TonyTony Campbell G/F Drapeau des États-Unis États-Unis Pistons de Détroit État de l'Ohio (Sr.) Buckeyes d'Ohio State
1 21 Fields, KennyKenny Fields G/F Drapeau des États-Unis États-Unis Bucks de Milwaukee Californie à Los Angeles (Sr.) Bruins d'UCLA
1 22 Sewell, TomTom Sewell G Drapeau des États-Unis États-Unis 76ers de Philadelphie (échangé à Washington)[b] Lamar (Sr.) Cardinals de Lamar
1 23 Jones, EarlEarl Jones C Drapeau des États-Unis États-Unis Lakers de Los Angeles District de Columbia (Sr.) Firebirds du District de Columbia
1 24 Young, MichaelMichael Young G/F Drapeau des États-Unis États-Unis Celtics de Boston Houston (Sr.) Cougars de Houston

Le premier tour de la draft 1984 (comme en 1983, 1985 et 1986) compte 24 choix bien que la ligue ne compte que 23 franchises car les Cavaliers de Cleveland détiennent un choix « supplémentaire » pour compenser des échanges antérieurs de leur ancien propriétaire Ted Stepien[53].

Deuxième tour

La liste suivante comprend les joueurs sélectionnés au deuxième tour.

Tour Choix Joueur Position Nationalité Équipe Université Club
2 25 Durrant, DevinDevin Durrant F Drapeau des États-Unis États-Unis Pacers de l'Indiana Brigham Young (Sr.) Cougars de BYU
2 26 Victor Fleming G Drapeau des États-Unis États-Unis Trail Blazers de Portland (depuis Chicago via Indiana)[k] Xavier (Sr.) Musketeers de Xavier
2 27 Anderson, RonRon Anderson G/F Drapeau des États-Unis États-Unis Cavaliers de Cleveland État de Californie à Fresno (Sr.) Bulldogs de Fresno State
2 28 Blackwell, CoryCory Blackwell F Drapeau des États-Unis États-Unis SuperSonics de Seattle[Note 7] (depuis Houston)[l] Wisconsin-Madison (Jr.) Badgers du Wisconsin
2 29 Gray, StuartStuart Gray F/C Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Panama Panama
Pacers de l'Indiana (depuis L.A. Clippers via Philadelphia)[m] Californie à Los Angeles (Jr.) Bruins d'UCLA
2 30 Burtt, SteveSteve Burtt G Drapeau des États-Unis États-Unis Warriors de Golden State (depuis Washington)[n] Iona College (Sr.) Gaels d'Iona
2 31 Murphy, JayJay Murphy F Drapeau des États-Unis États-Unis Warriors de Golden State (échangé à L.A. Clippers)[c] Boston (Sr.) Eagles de Boston College
2 32 Eric Turner G Drapeau des États-Unis États-Unis Pistons de Détroit (depuis San Antonio)[o] Michigan (Jr.) Wolverines du Michigan
2 33 Colter, SteveSteve Colter G Drapeau des États-Unis États-Unis Trail Blazers de Portland (depuis Denver)[p] État du Nouveau-Mexique (Sr.) Aggies de New Mexico State
2 34 Tony Costner C Drapeau des États-Unis États-Unis Washington Bullets (depuis Kansas City via Detroit et Atlanta)[q] Saint-Joseph de Philadelphie (Sr.) Hawks de Saint-Joseph
2 35 Wilson, OthellOthell Wilson G Drapeau des États-Unis États-Unis Warriors de Golden State (depuis Atlanta)[r] Virginie (Sr.) Cavaliers de la Virginie
2 36 Jones, CharlesCharles Jones F Drapeau des États-Unis États-Unis Suns de Phoenix Louisville (Sr.) Cardinals de Louisville
2 37 Coleman, BenBen Coleman F Drapeau des États-Unis États-Unis Bulls de Chicago (depuis Seattle via Atlanta et Kansas City)[s] Maryland (Sr.) Terrapins du Maryland
2 38 Sitton, CharlieCharlie Sitton F Drapeau des États-Unis États-Unis Mavericks de Dallas État de l'Oregon (Sr.) Beavers d'Oregon State
2 39 Young, DannyDanny Young G Drapeau des États-Unis États-Unis SuperSonics de Seattle (depuis New Jersey)[t] Wake Forest (Sr.) Demon Deacons de Wake Forest
2 40 Anthony Teachey F Drapeau des États-Unis États-Unis Mavericks de Dallas (depuis Utah)[u] Wake Forest (Sr.) Demon Deacons de Wake Forest
2 41 Sluby, TomTom Sluby G Drapeau des États-Unis États-Unis Mavericks de Dallas (depuis New York via New Jersey)[v] Notre-Dame (Sr.) Fighting Irish de Notre Dame
2 42 White, WillieWillie White G Drapeau des États-Unis États-Unis Denver (depuis Portland)[w] Université du Tennessee à Chattanooga (Sr.) Mocs de Chattanooga
2 43 Wiltjer, GregGreg Wiltjer C Drapeau du Canada Canada Bulls de Chicago (depuis Detroit via Indiana et Kansas City)[x] Victoria (Sr.) Vikes de Victoria
2 44 Fred Reynolds F Drapeau des États-Unis États-Unis Washington Bullets (depuis Milwaukee)[y] Texas à El Paso (Sr.) Miners d'UTEP
2 45 Plummer, GaryGary Plummer F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Warriors de Golden State (depuis 76ers de Philadelphie)[z] Boston (Sr.) Terriers de Boston
2 46 Kersey, JeromeJerome Kersey F Drapeau des États-Unis États-Unis Trail Blazers de Portland (depuis L.A. Lakers)[aa] Longwood (Sr.) Lancers de Longwood
2 47 Ronnie Williams F Drapeau des États-Unis États-Unis Celtics de Boston Floride (Sr.) Gators de la Floride

Autres joueurs notables sélectionnés

La liste suivante comprend des joueurs sélectionnés après le deuxième tour et qui sont apparus dans au moins un match de la NBA ou dont la carrière est notable.

Tour Choix Joueur Position Nationalité Équipe Université Club Caractéristique
3 50 McDonald, BenBen McDonald F Drapeau des États-Unis États-Unis Cavaliers de Cleveland Californie à Irvine (Sr.) Anteaters d'UC Irvine
3 51 Petersen, JimJim Petersen F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Rockets de Houston Minnesota (Sr.) Golden Gophers du Minnesota
3 57 Binion, JoeJoe Binion F Drapeau des États-Unis États-Unis Spurs de San Antonio (depuis Denver)[ab] État de Caroline du Nord A&T (Sr.) Aggies de North Carolina A&T
3 61 Cross, JeffJeff Cross F Drapeau des États-Unis États-Unis Mavericks de Dallas Maine (Sr.) Black Bears du Maine
3 62 Pope, DavidDavid Pope F Drapeau des États-Unis États-Unis Jazz de l'Utah État de Norfolk (Sr.) Spartans de Norfolk State
3 68 Graves, ButchButch Graves G Drapeau des États-Unis États-Unis 76ers de Philadelphie Yale (Sr.) Bulldogs de Yale
3 70 Carlisle, RickRick Carlisle G Drapeau des États-Unis États-Unis Celtics de Boston Virginie (Sr.) Cavaliers de la Virginie
4 71 Jackson, RalphRalph Jackson G Drapeau des États-Unis États-Unis Pacers de l'Indiana Californie à Los Angeles (Sr.) Bruins d'UCLA
4 76 Grandholm, JimJim Grandholm F Drapeau des États-Unis États-Unis Washington Bullets Floride du Sud (Sr.) Bulls de South Florida
4 80 Henry, CarlCarl Henry (en) G Drapeau des États-Unis États-Unis Kings de Kansas City Kansas (Sr.) Jayhawks du Kansas
4 86 Rowinski, JimJim Rowinski F Drapeau des États-Unis États-Unis Jazz de l'Utah Purdue (Sr.) Boilermakers de Purdue
4 87 Thornton, BobBob Thornton F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Knicks de New York Californie à Irvine (Sr.) Anteaters d'UC Irvine
4 90 Jones, OzellOzell Jones F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Spurs de San Antonio (depuis Milwaukee)[ac] État de Californie à Fullerton (Sr.) Titans de Cal State Fullerton
6 120 Singleton, McKinleyMcKinley Singleton G Drapeau des États-Unis États-Unis Bucks de Milwaukee (depuis Houston)[ad] Alabama de Birmingham (Sr.) Blazers de l'UAB
6 131 Schmidt, OscarOscar Schmidt G/F Drapeau du Brésil Brésil Nets du New Jersey[Note 8] - Juvecaserta Basket (Italie) ^
6 133 Wilkins, Eddie LeeEddie Lee Wilkins F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Knicks de New York Gardner–Webb (Sr.) Runnin' Bulldogs de Gardner–Webb
7 140 Edelin, KentonKenton Edelin F Drapeau des États-Unis États-Unis Pacers de l'Indiana Virginie (Sr.) Cavaliers de la Virginie
7 156 Bannister, KenKen Bannister F/C Drapeau des États-Unis États-Unis Knicks de New York St. Augustine's (Sr.) Falcons de St. Augustine's
9 185 Martin, BrianBrian Martin (en) F Drapeau des États-Unis États-Unis Pacers de l'Indiana Kansas (Sr.) Jayhawks du Kansas

Après les trois premiers choix

Des choix perspicaces

Sam Perkins, ici en 2009, est le 4e choix de la draft.

Dans l'abondante qualité des joueurs recrutés en 1984, le coéquipier de Jordan à l'université de Caroline du Nord, Sam Perkins, qui intéressait aussi Rod Thorn si Jordan n'avait plus été disponible en 3e choix[42], est sélectionné en 4e position par les Mavericks de Dallas. Champion olympique en 1984, il intègre le meilleur cinq de la NBA All-Rookie Team (tout comme les trois premiers choix et le cinquième) et joue 18 saisons dans la ligue pour 11,9 points de moyenne. Un des meilleurs intérieurs shooteurs à trois points de la ligue, il participe trois fois aux Finales NBA pour des franchises différentes[56].

Charles Barkley, un junior de l'université d'Auburn, est sélectionné en 5e choix par les 76ers de Philadelphie. Il remporte le titre de meilleur joueur de la saison régulière en 1993 et élu dans onze All-NBA Team et sélectionné onze fois au All-Star Game, il figure parmi les 50 meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA bien qu'il n'ait jamais gagné le championnat[57]. Très populaire pour son franc parler, doté d'un sens exceptionnel du rebond malgré sa petite taille pour un intérieur. Élu en 2006 au Basketball Hall of Fame, il fait partie avec Michael Jordan de la Dream Team qui remporte l'or olympique à Barcelone en 1992[57].

Après une saison rookie moyenne aux Spurs de San Antonio, le 7e choix Alvin Robertson se révèle la saison suivante en obtenant le tout promier trophée de joueur ayant le plus progressé[58]. Cette même saison, il est élu meilleur défenseur de l'année[59], notamment pour être le meilleur intercepteur de la saison (tout comme en 1987 et 1991) avec 3,7 balles volées par rencontre[60]. Sa moyenne en carrière de 2,71 ballons volés par match constitue après la 2015, la meilleure moyenne jamais enregistrée en NBA[61]. Invité au NBA All-Star Game 1986, il y retourne en 1987, 1988 et 1991. En 2015, il reste un des quatre joueurs (avec un autre drafté de 1984, Akeem Olajuwon[25]) dans l’histoire de la NBA à avoir réalisé le Modèle:Date sport un des quatre quadruple-double de NBA, le seul comprenant la statistique des interceptions, avec 20 points, 11 rebonds, 10 passes et 10 interceptions en seulement 36 minutes[62].

Neuvième choix de draft 1984, Otis Thorpe a une carrière NBA longue de 17 saisons pendant lesquelles il capte plus 10 000 rebonds. Il conquiert un titre de champion avec les Rockets de Houston aux cotés d'Olajuwon en 1994, et une sélection pour All-Star Game de 1992[63]. Onzième choix, Kevin Willis connait lui aussi une carrière longue et s'illustre particulièrement au rebond. Il est l'un des 15 joueurs de l'histoire de la NBA avec plus de 16 000 points et 11 000 rebonds. Nommé lui aussi NBA All-Star Game de 1992 (année de sa meilleure moyenne en carrière avec 15,5 rebonds par match)[64]. Champion NBA avec les Spurs de San Antonio en 2003 à l'âge très avancé de 41 ans, il dispute des rencontres NBA à l'âge de 44 ans, pour atteindre un total de 1 424 matchs de saison régulière qui est le sixième total historique[65].

John Stockton.
John Stockton, ici en 1996, est le 16e sélectionné.

Le meneur John Stockton de la méconnue formation des Bulldogs de Gonzaga est retenu en 16e choix par le Jazz de l'Utah à sa grande surprise : « Jamais je n’ai pensé pouvoir jouer en NBA, je m’étais renseigné sur la possibilité d’aller joueur en Europe après la NCAA[8] ». Il est élu dans onze All-NBA Team et sélectionné dix fois au All-Star Game avant de terminer sa carrière comme le joueur ayant réussi le plus grand nombre de passes décisives et d'interceptions de l'histoire de la ligue[66]. Bien que jamais champion NBA, il forme un duo légendaire avec Karl Malone, réuni dans comme co-MVP du NBA All-Star Game 1993[67]. Sélectionné très bas, ce choix est considéré comme l'un des plus fins de l'histoire de la draft[68]. John Stockton est intronisé au Basketball Hall of Fame, tout comme Hakeem Olajuwon, Michael Jordan, Charles Barkley[69]. Les quatre sont également nommés parmi les 50 meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA annoncés au 50e anniversaire de la ligue en 1996[70]. Olajuwon, Jordan et Barkley sont parmi les neuf joueurs auxquels il restait une année d'admissibilité à l'université mais qui se sont déclarés éligibles à la draft[55].

Idole de jeunesse de Kobe Bryant (« En Italie, j’ai grandi en regardant Oscar Schmidt. Il était mon Larry Bird[8] »), le Brésilien Oscar Schmidt est sélectionné au sixième tour par les Nets du New Jersey, futurs Nets de Brooklyn. Toutefois, Schmidt décline l'offre de jouer en NBA[71] et reste dans les championnats italien puis brésilien. Il réalise l'exploit de disputer cinq tournois olympiques et d'être le meilleur marqueur dans trois d'entre eux. Il conclut sa carrière avec 49 703 points inscrits dans ses différents clubs et en équipe nationale brésilienne, soit plus que le meilleur marqueur de la NBA, Kareem Abdul-Jabbar, qui a marqué 38 387 points dans sa carrière NBA[72]. Devant les 16 408 spectateurs médusés du Market Square Arena d'Indianapolis, Oscar Schmidt renverse le cours de la finale des Jeux panaméricains de 1987 opposant le Brésil à une sélection américaine d'universitaires comprenant les futures stars NBA David Robinson, Danny Manning, Rex Chapman et Dan Majerle. Mené 54-68 à la pause, le Brésil l'emporte 120-115 avec Schmidt qui enquille 46 points dont 35 en seconde mi-temps pour sceller le premier échec américain dans cette compétitionde puis 1971[8],[73]. Honneur rare pour un non-américain, il est même intronisé au FIBA Hall of Fame et au Basketball Hall of Fame, ce qui en aurait une recrue exceptionnelle pour un sixième tour de draft[74].

Le second tour recèle aussi quelques solides joueurs peu médiatiques, mais qui auront accompli une longue carrière de titulaire ou de remplaçant en NBA. C'est le cas du 27e choix,

Issu des Bulldogs de Fresno State à l'âge de 26 ans n'ayant découvert le basket-ball qu'à 17 ans, Ron Anderson joue dix ans en NBA successivement aux Cavaliers, aux Pacers, aux Sixers (où il émarge à plus de 10 points par saison pendant cinq années avec un record à 16,2 points durant la saison NBA 1988-1989[75]), aux Nets puis enfin aux Bullets avant d'entamer une longue seconde carrière en Europe, notamment au Maccabi Tel-Aviv en Israël et à Montpellier en France[76],[77].

Choisi en 39e position le meneur Danny Young qui disputera 574 matches pour cinq franchises différentes sur une dizaine de saisons[78] et qui sera également Champion de France en 1993-1994 avec le CSP Limoges[79].

Rick Carlisle.
Rick Carlisle, ici en 2009, est le 70e sélectionné. Il remporte le championnat NBA à la fois comme joueur et comme entraîneur.

Provenant d'une université peu cotée, Jerome Kersey n'est sélectionné qu'au 46e rang par Portland, qui réalise ici un choix judicieux. Titulaire à partir de sa troisième saison, sa saison 1987-1988 est la meilleure pour ses statistiques (19,2 points et 8,3 rebonds) et il dispute à deux reprises les Finales NBA (en 1990 et 1992. En 1987-1988, ses statistiques sont de 19,2 points et 8,3 rebonds. Il dispute 1 153 rencontres de saison régulière[80]. Quatre fois retenu au Slam Dunk Contest, il s'y classe deuxième derrière Michael Jordan en 1987[81].

Parmi la dizaine de joueurs retenus après le second tour et qui fouleront les parquets NBA, certains feront une belle carrière[82]. C'est le cas du 51e choix Jim Petersen qui fait une carrière de joueur correcte avec huit saisons NBA (491 rencontres dont 208 dans le cinq de départ, pour des moyennes de 6,9 points et 4,8 rebonds[83]s), étant même le remplaçant d'Akeem Olajuwon et de Ralph Sampson lors des finales NBA 1986. Il se reconvertit comme commentateur radio et télévision, puis dans le coaching. Depuis 2009[83], il est assistant-coach, en charge notamment de l'analyse vidéo, pour l'équipe féminine du Lynx du Minnesota[84] qui remporte les titres WNBA 2011 et 2013[85].

Sélectionné par les Celtics de Boston en 70e choix, Rick Carlisle n'a qu'une assez brève carrière carrière de joueur NBA, suffisante pour être dans la fameuse équipe des Celtics championne NBA en 1986. Il se reconvertit comme coach aux Nets du New Jersey et remporte le trophée d'entraîneur de l'année en 2002 avec les Pistons de Détroit[86]. Il est le premier joueur champion NBA à le devenir également comme entraîneur en emmenant les Mavericks de Dallas de Dirk Nowitzki au titre 2011[87].

Plus bas encore, on retrouve trois joueurs[82] tous draftés et conservés par les Knicks de New York : au quatrième tour, Bob Thornton (87e choix) qui passe huit saisons en NBA pour 283 matches avec 2 saisons et demie aux Knicks, 2 saisons et demie aux Sixers, une aux Wolves et une au Jazz[88]; au sixième tour, Eddie Lee Wilkins (133e choix) qui dispute six saisons en NBA pour 322 matches, cinq ans aux Knicks et un aux Sixers[89]; au septième tour, Ken Bannister (156e choix) qui est présent cinq saisons en NBA pour 253 matches, deux avec la franchise qui l'avait drafté, les Knicks, puis quelques années plus tard trois nouvelles saisons avec les Clippers[90].

Des choix décevants

Hormis le cas spécifique de Sam Bowie aux Blazers, les franches déceptions sont assez rares. L'autre déception est son ex-coéquipier aux Wildcats du Kentucky, Melvin Turpin, retenue comme sixième choix de la draft par les Bullets de Washington, qui l'envoient rapidement aux Cavaliers de Cleveland. En surpoids, il se retire sans gloire après cinq saisons NBA[91] et enchaîne des petits boulots jusqu'à son suicide à l'âge de 49 ans[92].

Autre choix peu pertinent, Lancaster Gordon des Cardinals de Louisville, est sélectionné en huitième position par les Clippers de Los Angeles. Il y joue seulement quatre saisons et termine sa carrière le 26 février 1988. Il ne dispute que 201 matchs en NBA et marque en moyenne 5,6 points par rencontre[93].

Michael Young (24e choix ), ici en NCAA avec les Cougars de Houston.

Dixième choix de la draft, le fort scoreur NCAA Leon Wood (33,7 points de moyenne universitaire et même 41,5 en senior) n'est qu'un joueur de complément en NBA alors qu'il a été champion olympique en 1984 dans une sélection où il est préféré à John Stockton. Il finit sa carrière de joueur en Europe, mais il revient ensuite en NBA... comme arbitre[94]. Ses 274 rencontres et 1 742 points (6,4 de moyenne) pour six franchises[95] sont une relative déception[96].

L'arrière Terence Stansbury, 15e choix, ne joue que trois saisons en NBA (192 matches, 1 200 points, soit 6,3 par rencontre)[97]. Il est en revanche trois années consécutives troisième du concours du Slam Dunk Contest des NBA All-Star Game de 1985 à 1987[40].

En fin du premier tour, Tom Sewell (22e choix) est le seul choix de premier tour à n'effectuer qu'une seule saison NBA, avec seulement 87 minutes jouées[82]. Le 23e choix, Earl Jones est encore plus discret avec 50 minutes[82] réparties sur deux saisons (7 aux Lakers pour son année rookie, 43 la suivante aux Bucks[98]).

Coéquipier d'Akeem Olajuwon chez les finalistes NCAA, les Cougars de Houston, le 24e choix Michael Young, accomplit un parcours anecdotique en NBA avec 2 matches pour les Suns en 1984-1985, 2 autres matches pour les Sixers en 1986-1986 et finalement 45 pour les Clippers en 1989-1990[99]. Toutefois, sa carrière européenne est plus réussie en particulier au club français du CSP Limoges où, sous la houlette de Božidar Maljković, il remporte le titre européen en 1993 avec 18 points, 7 rebonds en 35 minutes en finale pour donner la victoire à Limoges 59 à 55 face au Benetton Trévise du futur Bulls Toni Kukoč[100]. Il y joue trois saisons et fait équipe dans la seconde avec le 39e choix de la draft, son presque homonyme Danny Young avec lequel il remporte un second titre national et la coupe Robert Busnel en 1993-1994[79].

Il faut aller au second tour pour trouver le premier drafté de 1984 qui ne joue aucune rencontre officielle en NBA avec Victor Fleming, le choix de second tour de Portland[82]. Il est testé sans succès en 1984 par les Blazers, puis les Spurs en 1985 et enfin par les Suns en 1987[101]. Eric Turner (32e choix) n'est pas conservé par les Pistons en 1984. Après une bonne saison en CBA, il signe en mai 1985 un contrat de deux ans avec les Rockets, mais il est rompu en octobre avant le début de la saison officielle[102]. Tony Costner (34e choix) devra faire carrière à l'étranger [103]. Ni Anthony Teachey (40e choix), ni Fred Reynolds (44e choix, testé par les Bullets et les Suns en 1984 mais non conservé[104]), ni Ronnie Williams (47e choix) n'eurent la possibilité de fouler les parquets NBA en rencontre officielle[82].

Le Canadien Greg Wiltjer (43e choix) échappe à l'anonymat des autres noms du second tour par une très belle carrière en Europe avec notamment une victoire en Coupe Saporta en 1986 avec le Barcelone et deux titres de champion de Grèce avec l'Aris Salonique en 1988 et 1989[105]. Il se fait aussi remarquer en équipe nationale du Canada pour décrocher une quatrième place aux Jeux olympiques d'été de 1984[106]. Malgré des pré-saisons avec les Bulls, les Pacers, les Clippers et les Cavaliers, il ne joue lui non plus aucune rencontre officielle en NBA[82].

Autres choix notables

En plus des médaillés en basket, deux draftés trouverot la gloire olympique : Carl Lewis (photo) en athlétisme et Mike Whitmarsh en volley-ball.

Le douzième choix, exercé par les Cavaliers de Cleveland, est particulier car il s'agit d'un choix « supplémentaire » créé par la NBA contre une somme d'argent non divulguée pour compenser les excès des échanges antérieurs de leur ancien propriétaire Ted Stepien afin que celle-ci trouve un repreneur en 1983. Le [53],[107]. Le choix « normal » des Cavaliers est celui exercé par les Mavericks de Dallas qui retiennent le futur membre du Bsketball Hall of Fame Sam Perkins. Le 12e choix se porte sur Tim McCormick qui réalisera une honorable carrière (8,3 points et 4,9 rebonds de moyennes) en huit saisons NBA, mais l'ironie de ce choix « Stepien » est qu'il donne lieu lui aussi à un transfert impliquant trois équipes qui se révèle peu judicieux pour Cleveland qui hérite ainsi du problématique Melvin Turpin[108].

Le 17e choix Jeff Turner avait obtenu la médaille d'argent avec la sélection américaine lors du championnat du monde 1982[109]. Avec le sélectionné suivant, au 18e rang, Vern Fleming, Turner fait partie de la sélection américaine pour les Jeux olympiques de 1984 de Los Angeles qui est annoncée huit jours après la draft et qui comprend six joueurs de la draft 1984 avec Michael Jordan, Sam Perkins, Alvin Robertson et Leon Wood[110]. Les deux joueurs ont une carrière d'au moins dix saisons en NBA[111],[112].

Au 5e tour, les Trail Blazers de Portland sélectionnent Mike Whitmarsh, qui a joué pour l'université de San Diego en basket-ball et volley-ball. Whitmarsh joue au basket-ball en Allemagne pendant trois ans, mais n'accède jamais à la NBA malgré des contacts avec les Wolves. Il délaisse ensuite le basket-ball pour jouer au beach-volley, où il trouve le succès décrochant avec son partenaire Mike Dodd la médaille d'argent aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta[113].

Tous les joueurs draftés au premier tour joueront au moins une rencontre NBA, de même que de nombreux autres joueurs de cette draft. Le choix le plus lointain, Brian Martin, 185e choix, dispute la saison NBA 1985-1986 pour les Blazers et les SuperSonics[114].

L'athlète Carl Lewis de l'université de Houston, qui n'avait jamais joué au basket-ball en NCAA, est sélectionné par les Bulls de Chicago comme 208e choix au 10e tour de la draft[1],[115]. Lewis fait sa carrière dans l'athlétisme et remporte neuf médailles d'or olympiques et huit médailles d'or aux championnats du monde[116]. Il ne joue jamais en NBA[82].

Le 228e et dernier sélectionné de la draft, Dan Trant, est choisi par les Celtics de Boston. Le chois comme lanterne rouge est surnommé Mr. Irrelevant.[Note 9]. Cet Irlandais d'origine formé à l'université Clark, que le coach Jeff Van Gundy se souvient d'avoir alors affronté, ne rejoint jamais les Celtics et exerce le métier de trader. Il trouve la mort dans les attentats du 11 septembre 2001 et apparaît à ce titre dans un émouvant passage du documentaire réalisé par la NBA sur la draft 1984[8],[5].

Transactions liées aux choix de la draft

Transactions le jour de la draft

Les transactions suivantes impliquant des joueurs draftés sont réalisées le jour même de la draft[1].

Transactions antérieures à la draft

Avant le jour de la draft, les transactions suivantes sont faites et résultent dans des échanges de choix à la draft entre équipes.

  • d  Le 5 juin 1981, Portland acquiert un choix de premier tour d'Indiana en échange de Tom Owens[117]. Portland utilise ce choix pour sélectionner Sam Bowie.
  • e  Le 16 septembre 1980, Dallas acquiert un choix de premier tour de Cleveland en échange de Mike Bratz[118]. Dallas utilise ce choix pour sélectionner Sam Perkins.
  • f  Le 12 octobre 1978, Philadelphie acquiert un choix de premier tour des L.A. Clippers (alors basés à San Diego) en échange de Lloyd Free[119],[120]. Philadelphie utilise ce choix pour sélectionner Charles Barkley.
  • g  Le 28 août 1980, les L.A. Clippers (alors basés à San Diego) acquièrent Phil Smith et un choix de premier tour de Golden State en échange de Lloyd Free[119],[120]. Les L.A. Clippers utilisent ce choix pour sélectionner Lancaster Gordon.
  • h  Le 16 août 1978, Philadelphie acquiert Bobby Jones, Ralph Simpson et un choix de premier tour de Denver en échange de George McGinnis et choix de premier tour pour la draft NBA 1978[121]. Philadelphie utilise ce choix pour sélectionner Leon Wood.
  • i  Le 18 août 1983, les L.A. Clippers (alors basés à San Diego) acquièrent James Donaldson, Greg Kelser, Mark Radford, un choix de premier tour et un choix de deuxième tour de la draft 1985 de Seattle en échange de Tom Chambers, Al Wood, un choix de troisième tour et un choix de deuxième tour de la draft 1987[119],[122]. Les L.A. Clippers utilisent ce choix pour sélectionner Michael Cage.
  • j  Le 17 septembre 1983, Indiana acquiert Vince Taylor et un choix de premier tour de New York dans un échange à trois parties avec New York et Kansas City[123]. Indiana utilise ce choix pour sélectionner Vern Fleming.
  • k  Le 18 août 1983, Portland acquiert un choix de deuxième tour d'Indiana en échange de Granville Waiters[124]. Avant cela, Indiana a acquis les droits de draft de Sidney Lowe et le choix le 28 juin 1983 de Chicago en échange pour les droits de draft de Mitchell Wiggins[125]. Portland utilise ce choix pour sélectionner Victor Fleming.
  • l  Le 5 octobre 1982, Seattle acquiert un choix de deuxième tour de Houston en échange de Wally Walker[126]. Seattle utilise ce choix pour sélectionner Cory Blackwell.
  • m  Le 15 février 1983, Indiana acquiert Russ Schoene un choix de deuxième tour et un choix de premier tour de la draft 1983 de Philadelphie en échange de Clemon Johnson et d'un choix de troisième tour[127]. Avant cela, Philadelphie a acquis le choix et un choix de quatrième tour de la draft 1983 le 27 octobre 1982 des L.A. Clippers (alors basés à San Diego) en échange de Lionel Hollins[119],[128]. Indiana utilise ce choix pour sélectionner Stuart Gray.
  • n  Le 19 octobre 1981, Golden State acquiert des choix de deuxième tour pour les drafts 1982 et 1984 de Washington en échange de John Lucas[129]. Golden State utilise ce choix pour sélectionner Steve Burtt.
  • o  Le 10 février 1983, Détroit acquiert des choix de deuxième tour et de troisième tour de la draft 1985 de San Antonio en échange de Edgar Jones[130],[131]. Détroit utilise ce choix pour sélectionner Eric Turner.
  • p  Le 15 août 1980, Portland acquiert des choix de deuxième tour et de premier tour de la draft 1983 de Denver en échange de T. R. Dunn et d'un premier tour de la draft 1983[132]. Portland utilise ce choix pour sélectionner Steve Colter.
  • q  Le 5 juillet 1983, Washington acquiert Tom McMillen et un choix de deuxième tour de Atlanta en échange de Randy Wittman[133]. Auparavant, Atlanta a acquis le choix et un choix de deuxième tour de la draft 1985 le 13 février 1983 de Détroit dans un échange à trois-parties avec Détroit et Seattle[130],[134]. Auparavant, Détroit a acquis le choix et un choix de deuxième tour de la draft 1982 le 26 août 1981 de Kansas City en échange de Larry Drew[130],[135]. Washington utilise ce choix pour sélectionner Tony Costner.
  • r  Le 15 février 1983, Golden State acquiert a un choix de deuxième tour d'Atlanta en échange de Rickey Brown[136]. Golden State utilise ce choix pour sélectionner Othell Wilson.
  • s  Le 28 juin 1983, Chicago acquiert les droits de draft de Ennis Whatley et de Chris McNealy et un choix de deuxième tour de Kansas City en échange de Mark Olberding et des droits de draft de Larry Micheaux[137]. Auparavant, Kansas City a acquis le choix le 30 juin 1982 d'Atlanta en échange des droits de draft de Jim Johnstone[138]. Auparavant, Atlanta a acquis le choix et un choix de deuxième tour de la draft 1983 le 2 décembre 1980 de Seattle en échange d'Armond Hill[139]. Chicago utilise ce choix pour sélectionner Ben Coleman.
  • t  Le 25 novembre 1981, Seattle acquiert Ray Tolbert et un choix de deuxième tour de New Jersey en échange de James Bailey[140]. Seattle utilise ce choix pour sélectionner Danny Young.
  • u  Le 11 septembre 1980, Dallas acquiert un choix de deuxième tour et un choix de deuxième tour de la draft 1983 d'Utah en échange de Billy McKinney (en)[141]. Dallas utilise ce choix pour sélectionner Anthony Teachey.
  • v  Le 12 août 1983, Dallas acquiert Foots Walker, un choix de deuxième tour et un choix de premier tour de la draft 1985 de New Jersey en échange de Kelvin Ransey[142]. Auparavant, New Jersey a acquis ce choix de deuxième tour le 22 juin 1983 de New York en échange de Len Elmore[143]. Dallas utilise ce choix pour sélectionner Tom Sluby.
  • w  Le 7 juin 1984, Denver acquiert Wayne Cooper, Lafayette Lever, Calvin Natt, un choix de deuxième tour et un choix de premier tour de la draft 1985 de Portland en échange de Kiki Vandeweghe[144]. Denver utilise ce choix pour sélectionner Willie White.
  • x  Le 15 février 1984, Chicago acquiert Steve Johnson, un choix de deuxième tour et deux choix de deuxième tour de la draft 1985 de Kansas City en échange de Reggie Theus[145]. Auparavant, Kansas City a acquis Billy Knight et le choix le 17 septembre 1983 d'Indiana dans un échange à trois-parties avec Indiana et New York[146],[147]. Auparavant, Indiana a acquis le choix le 22 septembre 1982 de Détroit en échange de Tom Owens[117]. Chicago utilise ce choix pour sélectionner Greg Wiltjer.
  • y  Le 30 septembre 1983, Washington acquiert un choix de deuxième tour de Milwaukee en échange de Kevin Grevey[148]. Washington utilise ce choix pour sélectionner Fred Raynolds.
  • z  Le 12 novembre 1983, Golden State acquiert un choix de deuxième tour de Philadelphie en échange de Sam Williams[149]. Golden State utilise ce choix pour sélectionner Gary Plummer.
  • aa  Le 8 octobre 1980, Portland acquiert un choix de deuxième tour des L.A. Lakers en échange de Jim Brewer[150]. Portland utilise ce choix pour sélectionner Jerome Kersey.
  • ab  Le 21 janvier 1984, San Antonio acquiert un choix de troisième tour de Denver en échange de Keith Edmonson[151]. San Antonio utilise ce choix pour sélectionner Joe Binion.
  • ac  Le 8 mars 1984, San Antonio acquiert un choix de quatrième tour de Milwaukee en compensation pour la signature de Mike Dunleavy Sr. comme agent libre[152]. San Antonio utilise ce choix pour sélectionner Ozell Jones.
  • ad  Le 5 octobre 1983, Milwaukee acquiert un choix de sixième tour de Houston en compensation pour la signature de Phil Ford comme agent libre[153]. Milwaukee utilise ce choix pour sélectionner McKinley Singleton.

Portée de la draft 1984

La draft 1984 est la première présidée par le nouveau commissaire de la NBA, David Stern. En prenant appui sur la rivalité entre les Celtics et les Lakers et de leurs stars Larry Bird et Magic Johnson, mais aussi sur l'émergence du 3e choix de cette draft, Michael Jordan, il va faire de la ligue une des plus populaires du monde. Il s'attachera à améliorer l'image de la NBA qui alors associée à des problèmes de drogues[154]. Juste avant son arrivée en 1982-83, le chiffre d'affaires global de la NBA était de 118 millions de dollars. En 2013, il s'est établi à 4,6 milliards de dollars[155].

Le « jumpman » symbolisant la détente de Jordan devient universellement connu.

La NBA améliore ses règlements en remplacé dès l'année suivante le peu sportif tirage à pile ou face est par une plus médiatique loterie de la draft NBA. La loterie permet aussi de limiter les doutes pouvant peser sur les équipes qui auraient délibérément cherché la dernière place pour obtenir le premier choix de la prochaine draft ( technique du « tanking »), alors que pèsent alors de lourds soupçons sur les Rockets de Houston, alors qu'ils avaient déjà pu sélectionner, à la régulière, Ralph Sampson en premier choix de la draft NBA 1983[23]. Alors que le 6 mars les Texans avaient un bilan de 24 victoires (39,3 %) pour 37 défaites avec trois rencontres d'avance sur le plus mal classé de la conférence Ouest, les Clippers de Los Angeles. Houston ne remporta que 5 des 21 matches restant à jouer pour terminer avec 29 victoires et 53 défaites, une rencontre devant les Clippers (30-52) alors que pour la dernière journée Houston perdit contre les Kings de Kansas City et que Los Angeles l'emporte sur le Jazz de l'Utah (au bilan de pourtant 45 victoires - 37 défaites) en inscrivant 146 points, sa meilleure marque depuis le début de la saison. Au contraire des Clippers n'avait rien à espérer de la dernière place puisque les droits de leur premier tour de draft 1984 avaient été transférés aux 76ers de Philadelphie (qui hériteront du 5e choix et sélectionneront Charles Barkley) en... 1978 lors du transfert de Lloyd Free en Californie[156].

Si que le pivot dominant semble être jusqu'en 1984 la règle de franchise rêvant du titre NBA[29], les Bulls font évoluer cette idée avec le recrutement d'un arrière comme Jordan qui sera MVP puis champion sans grand pivot à ses côtés[42]. Le pivot reste cependant le premier choix le plus recherché avec 31 centres choisis parmi les quatre premiers choix entre 1985 et 2014[157], mais son profil a évolué vers plus de polyvalence au tir et plus de rapidité[158].

Alors que Jordan est considéré comme le meilleure joueur de l'histoire du basket-ball, la sélection juste avant lui de Sam Bowie fera entrer cette draft dans la légende du sport nord-américain. La popularité de la figure majeure de la draft Michael Jordan arrive vite puisqu'il fait la couverture du magazine sportif Sports Illustrated avec le titre « A Star is born » (« Une étoile est née ») un mois à peine après ses débuts professionnels[159]. Ses qualités sportives, sa popularité puis son palmarès font de lui la symbole de l'équipe olympique américaine de 1992, qui est généralement considérée comme la plus grande équipe de tous les temps[160].

Akeem Olajuwon, est le premier joueur étranger sélectionné premier choix de la draft, si on écarte le peu exotique bahaméen Mychal Thompson en 1978, signifiant l'émergence de l'internationalisation de la NBA[16]. Après l'ère des pionniers, les années 90 accélèrent le mouvement avec la Dream Team qui offre en 1992 offre un spectacle unique dans l’histoire du sport qui a un retentissement important sur le développement du basket-ball et de la NBA dans le monde[49]. Le phénomène devient structurel avec l'arrivée massive de joueurs de tous les continents et jouant des rôles majeurs[161].

Bibliographie

  • (en) Filip Bondy, Tip-Off: How the 1984 NBA Draft Changed Basketball Forever, Da Capo Press, , 300 p. (ISBN 978-0306814860)

Notes et références

Notes

  1. a b et c Lorsque Hakeem Olajuwon arrive la première fois aux États-Unis en 1981, son prénom est incorrectement écrit « Akeem ». Il utilise cette orthographe jusqu'au 9 mars 1991 où il annonce qu'il ajoutera un « H » pour le changer en « Hakeem », une traduction plus fidèle à l'origine de son prénom arabe[52].
  2. . Si la draft NBA 1984 est souvent considérée comme au-dessus du lot, les drafts NBA 1996 (Allen Iverson, Kobe Bryant, Steve Nash, Ray Allen, Jermaine O'Neal, Antoine Walker, etc.) et 2003 (LeBron James, Dwyane Wade, Carmelo Anthony, Chris Bosh, etc.) sont également souvent citées parmi les plus remarquables. Ces drafts restent cependant trop récentes pour être définitivement jaugées.
  3. « being blown out of proportion »
  4. Hakeem Olajuwon est né au Nigeria, mais est naturalisé citoyen américain en 1993. Il représenté les États-Unis dans l'équipe nationale de basketball[24].
  5. À titre de compensation pour les premiers choix de draft échangé par le propriétaire précédent, Ted Stepien, les Cavaliers de Cleveland se sont vus attribuer des choix supplémentaires de premier tour en 1983, 1984, 1985 et 1986 en échange d'une transaction financière[53],[54].
  6. Même si Tim McCormick était un joueur senior, il avait une année d'admissibilité d'université restante et a donc dû demander à être admis plus tôt[55].
  7. Depuis 2008, la franchise des SuperSonics de Seattle a été relocalisée à Oklahoma City et a pris le nom de Thunder d'Oklahoma City.
  8. Depuis 2012, la franchise des Nets du New Jersey a été relocalisée à Brooklyn et a pris le nom de Nets de Brooklyn.
  9. Mr. Irrelevant. pourrait se traduire par « Monsieur l'intrus ».

Références

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Liens externes