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Senofonte Squinabol

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Senofonte Squinabol
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Turin, Italie
Nationalité
Italienne
Activité
Période d'activité
Père
Autres informations
Organisation
Domaine
Abréviation en botanique
Squinab.Voir et modifier les données sur Wikidata

Senofonte Squinabol né le 30 décembre 1861 à Côme, décédé le 11 mai 1941 à Turin, est un géologue, paléontologue et professeur d'histoire naturelle italien, connu pour son étude des radiolaires mésozoïques, dont il fut le premier à proposer des datations. Il réalisa de nombreux travaux sur les plantes fossiles découvertes en Italie du Nord entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, d'où son appellation de botaniste.

Biographie

Naissance et famille

Senofonte Squinabol, parfois appelé Xénophon, est né à Côme le 30 décembre 1861[1] dans une famille de notables établis dans la Vallée d'Aoste.

Son père, Joseph-Marie Squinabol, était né à Donnas en 1834 et originaire de Lillianes.[2] Celui-ci fut, pendant trente-cinq ans, professeur dans les gymnases royaux de Turin, il fut nommé chevalier de l'ordre de la couronne d'Italie en 1893. Il fut également rédacteur en chef du journal "La Feuille d'Aoste" et écrivit de nombreux articles sur la question de la langue française en Vallée d'Aoste. [2] Joseph-Marie Squinabol est décédé chez son fils à Turin le 10 septembre 1915[3].

La mère de Senofonte Squinabol, Silvia Zelmira Pessina, fille de Joseph et de Rose Pinchetti, était née à Côme vers 1837, est décédée à Gênes le 13 septembre 1895.[4]

De plus, Senofonte Squinabol avait pour cousin Benjamin Squinabol, consul de Barcelone, confident et ami du président espagnol Stanislas Figueras, et fut un habituel du roi Humbert Ier d'Italie. Celui-ci fut nommé Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique, chevalier de l'ordre de la couronne d'Italie et chevalier de l'ordre de Charles III.

Études et activité

Il entre à l'université royale de Gênes en 1882 et est reçu docteur ès-sciences en 1886.[2]

Senofonte Squinabol fut enseignant dans diverses institutions[5] :

En 1889, il découvre de nouveaux types d'Algues Fossiles en Ligurie, appartenant à la catégorie des Laminarites, Zonarides, Munsteria, et des Helminthoïda.[6]

En 1904, il découvre une nouvelle sous-catégorie de radiolaires mésozoïques, à laquelle il donne son nom. Parlant italien, français et anglais, et ayant rédigé plusieurs textes en Latin, il fut dans les années 1920 traducteur en Italien de nombreux livres géologiques français et anglais.

Il reçut en 1907 un "prix ministériel de l'académie royale des Lycées de Turin".[7]

Marié, il eut trois enfants.[8]

Il décède dans sa maison, au 38 du Corso Gabriele d'Annunzio à Turin, le 11 mai 1941.[8]

Publications

Articles publiés

Livres traduits

Posthumes

Notes et références

  1. (it) Guiseppe Ciscato, Memorie dell' I. R. Istituto veneto di scienze, lettere ed arti, Venezia, tipografia Antonelli, , 180 p. (lire en ligne), p. 158
  2. a b et c Lin-Louis Christillin, La vallée du Lys, Aoste, Stévenin, (réimpr. avril 1975), 404 p. (lire en ligne), p. 221-225
  3. Auteur Inconnu, « Décès », le Mont Blanc,‎ , p. 2
  4. Registres de décès de la commune de Gênes, acte du 13 septembre 1895. (lire en ligne)
  5. Lin-Louis Christillin, la vallée du Lys, Aoste, Stévenin, , 404 p. (lire en ligne), p. 222
  6. Louis Clarez, Henri Douville, Annulaire Géologique Universel, vol. 5, Paris, Edmond Monnoyer, , 1261 p. (lire en ligne), p. 473-474
  7. Auteur inconnu, « Le succès d'un valdôtain distingué », Le Mont Blanc,‎ , p. 2
  8. a et b (it) Sofia Lincos, Giuseppe Stilo, « Senofonte Squinabol, professione fantasma », sur https://gruppi.cicap.org/, (consulté le )

Liens externes