Meillac

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Meillac
Meillac
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire
Mandat
Georges Dumas
2020-2026
Code postal 35270
Code commune 35172
Démographie
Gentilé Meillacois
Population
municipale
1 955 hab. (2021 en augmentation de 8,25 % par rapport à 2015en augmentation de 8,25 % par rapport à 2015)
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 44″ nord, 1° 48′ 48″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 92 m
Superficie 32,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Combourg
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Meillac
Liens
Site web www.meillac.fr

Meillac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 955 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Meillac se situe à 5 kilomètres de Combourg sur l'axe routier Fougères-Dinan et à 35 kilomètres de Rennes et Saint-Malo.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Meillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,1 %), terres arables (36,7 %), prairies (15,9 %), forêts (4 %), zones urbanisées (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Milliac en 1137[14] ; Millac en 1190 - 1199 ; Melac en 1229 ; Meillac en 1516 ; Millac en 1630[15].

Il s'agit d'un type toponymique gaulois ou gallo-roman en -acum, suffixe marquant le lieu et la propriété.

Albert Dauzat qui ne connaissait pas de formes anciennes a associé Meillac aux autres Meilhac (graphie occitane, lh valant Y), Meilly, etc. dont le premier élément Meill- représente l'anthroponyme gaulois Mellius (Mellios)[16].

Les formes les plus anciennes s'opposent à cette interprétation, en effet, Mill(i)ac est semblable à la série toponymique des Milly, Millac, Milhac, etc. dont le premier élément représente en général l'anthroponyme gaulois Milius d'après le même Dauzat[17].

Remarque : le fait que l'évolution phonétique romane -(i)ac > ne se soit pas produite est l'indice que le breton était encore parlé dans les environs avant le Xe siècle.

Le gentilé est Meillacois.

Histoire[modifier | modifier le code]

La paroisse de Meillac faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et avait pour vocable de Saint-Martin. Elle avait comme trève La Chapelle-aux-Filzméens. Meillac est connue pour son lieu-dit la Bataille, qui renferme le souvenir du combat que Du Guesclin mena face à une troupe anglaise dirigée par le commandant Jean Felleton[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Meillac appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 a modifié sa composition et le canton englobe aujourd'hui la quasi-intégralité de la communauté de communes.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[19] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis le , Meillac appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en , auquel appartenait la commune.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[20].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1921
(démission)
Léon Leroux   Ancien conseiller d'arrondissement
mai 1921 février 1926 Alphonse Leroux   Négociant
février 1926 mars 1965 Pierre Desouches RG Négociant
Officier de l'Instruction publique (1939)
mars 1965 mars 1977 Gervais Lemur (1904-1983)    
mars 1977 juin 1995 René Lecointe[21] (1923-2012)   Agriculteur, maire honoraire
Adjoint au maire (1971 → 1977)
Chevalier du Mérite agricole
juin 1995[22] mars 2001 Francis Plihon (1939-2017)   Agriculteur
Adjoint au maire (1977 → 1989)
mars 2001 mars 2008 Joël Rouxin (1949- )   Granitier, maire honoraire
mars 2008[22] mars 2014 Francis Plihon[23] (1939-2017)   Agriculteur, maire honoraire
mars 2014[24] En cours
(au 26 mai 2020)
Georges Dumas (1957- ) PS Agent de maîtrise
Vice-président CC Bretagne Romantique (2016 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 1 955 habitants[Note 3], en augmentation de 8,25 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %). La densité est de 60,7 hab/km2.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7001 7541 7621 8991 9652 0041 9142 1632 188
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2632 2662 2422 3002 3602 4072 4252 5082 468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3512 2882 2051 8601 7851 7351 6571 5991 587
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 5661 4241 2951 3571 3801 3521 5681 7801 824
2021 - - - - - - - -
1 955--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L’église Saint-Martin.
  • L'église Saint-Martin qui présente un riche mobilier classé ou inscrit[29].
  • La motte féodale dite de la Butte du Tertrais est, selon Paul Banéat, de l'assiette d'une forteresse antérieure au XIIe siècle.
  • La croix de Bourgneuf est probablement d'une croix de justice. En 1416, Gervaise du Bourgneuf épouse Olivier de La Feuillée. Sur cette croix gravée d'une épée sur chaque face, semble inscrit le prénom Olivier.
  • La grotte de Notre-Dame-de-Lourdes a été créée en 1877, par Clovis Salin, la grotte est dédiée à Notre-Dame de Lourdes. C'est la copie conforme de la Vierge de Lourdes.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Meillac et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 59, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
  15. KerOfis : http://www.fr.brezhoneg.bzh/40-kerofis.htm
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  18. « Meillac : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Combourg) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  19. Elle remplace François André décédé en cours de mandat
  20. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  21. « L'ancien maire de la commune René Lecointe est décédé », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  22. a et b « Noces d'or : Francis Plihon, le maire, se remarie », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Portail internet des services de l'Etat
  24. « Georges Dumas élu maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Notice no IA35016716, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Notice no IM35012145, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  31. Notice no IM35012191, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. Notice no IM35012190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  33. Notice no IM35012171, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]